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Ce voyage a un but à la fois scientifique, culturel, et historique.

Notre ambition est de faire découvrir à des


lycéens de Métropole le fabuleux univers de l'Amazonie en terre Française d’Amérique du sud

Présentation de la Guyane
La Guyane, jadis véritable Sibérie équinoxiale, où l'on envoyait criminels et déportés politiques, deviendra t’elle, au XXIe siècle, l'une
des clefs de la survie de 'humanité ?
Le bouclier des Guyanes est l'un des rares endroits sur Terre où les forêts ne sont pas encore converties en palmier à huile, en soja ou
en pâturages à bœufs. Avec la mise a mise en place d'aires protégées dont la Parc Amazonien de Guyane et de nombreuses réserves
naturelles, les protecteurs de l’environnement rêvent à la création d’une grande forêt protégée, par-delà les frontières des nations
(France, Brésil, Suriname…).

1 - UNE SITUATION GÉOPOLITIQUE SANS ÉQUIVALENT


La Guyane est la seule partie de la France ou de l’Europe à se trouver en Amérique du sud, à 7.000 km de la France et à 1.500 km
des Antilles.

1- 1 L’OCCUPATION HISTORIQUE DU TERRITOIRE

A l’origine, la Guyane était peuplée par des Amérindiens. Ils sont installés depuis, semble-t-il, 10.000 ans et la population a compté, de
façon continue, 30.000 amérindiens. C’est notamment le chiffre admis lorsqu’au XVIIème siècle, la Guyane est colonisée. Elle connaît
l’esclavage et voit sa population classée en trois catégories bien inégales en droit : les blancs, les affranchis et les esclaves. Les
anciens esclaves, les « nègres marrons », qui ont réussi à s'enfuir, voient leur nombre s'accroître; ils viennent du Surinam et s'installent
sur les rives du Maroni. Ceux-ci sont à l’origine d’une des composantes de la population guyanaise, les Bushinengué.
Au XVIII siècle, la France tente une première opération de peuplement, l’expédition de Kourou, avec pour ambition de tripler la
population. Mais les épidémies déciment des populations venues pour faire leur métier, l’agriculture. L’échec qui en résulte conduit à
concentrer les habitants sur Cayenne.

L’abolition de l’esclavage, en 1848, conduit à la fermeture des plantations. L’économie s’effondre. Et sous Napoléon III surgit l’idée
d’organiser le peuplement à partir de convois successifs de bagnards. Le bagne, accueillera au total 70.000 condamnés ; il cessera son
activité avant la Guerre et fermera définitivement en 1947.
L’or est découvert dans les vallées fluviales de l’intérieur à partir de 1855. L’activité aurifère attire les affranchis de l’esclavage et
remobilise les anciens planteurs ruinés. L’orpaillage se développe et vers 1880, la Guyane compte entre 6.000 et 10.000 orpailleurs. Le
maximum de l’activité est atteint vers 1900 avec 25.000 orpailleurs. Le chiffre décroît ensuite mais ne tombera guère en dessous de
10.000.

La réalisation du Centre Spatial de Guyane, le CSG, décidée en 1964, a ouvert de nouvelles perspectives à l’économie guyanaise. Il a
conduit à la création d’une ville nouvelle, Kourou. L’équipement satisfaisant de cette ville souligne, par contraste, le dénuement de
l’intérieur. La Guyane se présente aujourd’hui comme une société pluriethnique et multiculturelle, composée de personnes d’origine
diverse : créole, amérindien, antillaise, bushinengué, métropolitaine, hmong, chinoise ainsi que d’immigrés haïtiens, surinamiens,
guyaniens ou brésiliens. Cette société semble en train de devenir le territoire d’un peuplement plus important et plus diversifié,
susceptible de générer les conditions d’un véritable développement.
Le Parc Amazonien de Guyane peut jouer un rôle d’importance : il a la responsabilité d'une zone « Cœur de Parc » qui couvre 20.000
km2, (Soit deux millions d’ha, le quart de la Guyane !) et une Zone de Libre adhésion qui couvre 14.000 km2
L’ensemble du territoire s’étale sur six communes. Elle s’articule autour de trois objectifs, essentiels :
• protéger et connaître la nature.
• connaître et valoriser la richesse culturelle
• favoriser un développement endogène respectueux des milieux et des populations.

1-2 UNE GUYANE AMAZONIENNE LE PLATEAU DES GUYANES

La Guyane s’étend entre 2 et 6° de latitude nord et entre 52 et 54° de longitude ouest, dans la zone équatoriale de l’hémisphère nord.
La Guyane appartient à un ensemble géologique vaste, dénommé « Plateau des Guyanes » ou « Bouclier guyanais » qui correspond à
une formation géologique formée au précambrien, d’âge compris entre 2,5 et 1,9 milliard d’années. Elle représente un des plus anciens
massifs de la planète, composé de plateaux d’altitude. D’un point de vue scientifique, le plateau des Guyanes correspond à la «
province nord est » du vaste ensemble que constitue l’Amazonie, recouvert par la plus grande forêt vierge tropicale humide au
monde.

1 – 3 LE CLIMAT

La Guyane est exposée aux anticyclones des Açores et de Sainte Hélène. Elle est alternativement, selon les périodes de l’année, sous
l’influence des alizés du nord-est et des alizés du sud-est. Ainsi située dans la zone intertropicale de convergence des alizés avec une
dominante de basses pressions relatives, la Guyane connaît un climat de type tropical mais à la pluviométrie plus marquée.
2 - UNE BIODIVERSITÉ RECONNUE MONDIALEMENT ET LES ENJEUX DE COHÉRENCE
ÉCOLOGIQUE
2 -1 Une grande richesse biologique

Située au carrefour biogéographique du plateau des Guyanes et du bassin amazonien, la Guyane présente une très grande diversité
biologique. En Guyane, c’est 95% au moins du territoire qui peuvent être considérés comme espaces naturels si l’on considère les
forêts, les mangroves et les marais herbacés. Parmi les autres particularités de ce territoire, il convient également de mentionner le fait
que, dans leur immense majorité, les forêts de Guyane sont de type primaire, c’est-à-dire à haut degré de naturalité et n’ont donc été ni
exploitées, ni fragmentées, ni manifestement influencée par l’activité humaine moderne.

La biodiversité de la Guyane peut également se caractériser par les éléments suivants :


• Une grande diversité des espèces animales et végétales, sans commune mesure avec ce qui existe en métropole, et qui dote la
Guyane d’un patrimoine de portée internationale ;
• Une connaissance très hétérogène selon les grands groupes d’espèces (plantes, champignons...), et selon la géographie ;
• La découverte régulière d’espèces nouvelles pour la science. Selon les Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et
d’amélioration de la qualité de ses Habitats, réalisé en 2005 : « Malgré des efforts considérables d'inventaire, de suivis et les différentes
études déjà réalisées en Guyane, l'ampleur du travail qu'il reste à fournir est grande. »
Cette connaissance, encore incomplète, entraîne des difficultés sur l’évaluation et la hiérarchisation des enjeux.
Pour les espèces rares, menacées ou patrimoniales, même le statut général des populations est souvent largement inconnu. Cela se
traduit par de grandes difficultés à évoquer le fonctionnement des écosystèmes guyanais, en l’absence de connaissances
suffisamment approfondies.

2 -2 La forêt monumentale
La forêt couvre plus de 90% du territoire guyanais. Elle compose toute une gamme de paysages fermés où les ambiances varient au
gré des groupements végétaux et des configurations géomorphologiques. Elle en constitue l'horizon ou l'élément principal. A ce titre, la
forêt est indissociable de la Guyane. Ses dimensions et son impénétrabilité l'ont nimbé de mystère et ont contribué à forger toute une
imagerie symbolique de fascination d'un « Eden équatorial » ou de crainte de « l'enfer vert ».
Cette luxuriance est interprétée ou vécue pleinement par chaque culture et révélée au travers de nombreux contes, récits ou légendes.
La biodiversité de cette forêt équatoriale humide, qui n'a pas encore livré tous ses secrets, fait de cet ensemble amazonien un trésor
écologique toujours étudié.
La forêt continue de fasciner et porte des enjeux bioclimatiques et de préservation d'un patrimoine naturel et culturel qui dépassent le
cadre même du territoire.

2 – 3 La flore
La Guyane comporte une grande diversité d’écosystèmes, il en résulte une immense richesse floristique.
On compte plus de 7 000 espèces végétales (champignons exclus) dont 5 600 espèces de plantes supérieures (fougères et
plantes à fleurs), 1 581 espèces d’arbres, 300 espèces d’orchidées, 700 espèces déterminées comme patrimoniales 25 et 180
espèces considérées comme endémiques.
Selon le Plan d’actions locales pour la Stratégie Nationale de la Biodiversité « le nombre d’espèces d’arbres dans un hectare de
forêt amazonienne est supérieure au nombre total d’espèces d’arbres recensées dans l’Europe continentale ». 83 espèces
végétales sont protégées par l’arrêté ministériel du 9 avril 2001 : il est interdit de les cueillir, les transporter, les détenir, les
commercialiser.

2 – 4 La faune
Au sein des différents biotopes se déploie une faune riche et variée. Certaines espèces phares au niveau mondial confèrent
une responsabilité internationale à la Guyane en matière de protection. C’est par exemple le cas des tortues marines
(particulièrement la tortue luth) et du caïman noir. D’autres espèces sont remarquables, comme les ibis rouges, les lamantins,
les loutres, les dendrobates, les morphos...

Les mammifères terrestres


Les mammifères comptent actuellement 186 espèces. 35 sont inscrites sur la liste des espèces patrimoniales de Guyane, parmi
lesquels le lamantin. Il existe seulement 3 espèces de lamantin dans le monde, le lamantin présent en Guyane est le lamantin
antillais. 31 espèces de mammifères sont protégées par l’arrêté ministériel du 24 juillet 2006.

Les poissons d’eau douce


Les populations de poissons guyanaises d'eau douce et d'eau saumâtre sont riches de près de 500 espèces. Le bassin versant
du Maroni, le plus riche, en compte à lui seul plus de 210. Cette richesse s'avère plus importante, en l'état actuel des
connaissances, que celles du Surinam (318 espèces) et du Guyana (359 espèces). Les eaux douces guyanaises présenteraient
une richesse spécifique supérieure à celle des autres grands bassins néotropicaux. Il existe un fort degré d'endémisme, près
d'une centaine d'espèces qui ne sont connues dans le monde, qu'en Guyane.
L’arrêté ministériel du 23 septembre 2005 fixe la liste des espèces de poissons représentés dans les cours d'eau et les plans
d'eau de Guyane.

Les oiseaux
716 espèces sont actuellement connues en Guyane (présence certifiée uniquement).
Les oiseaux migrateurs sont essentiellement des oiseaux marins et des limicoles. Cependant on trouve aussi des canards, des
rapaces et des passereaux, qui effectuent également de longs trajets migratoires de plusieurs milliers de km.

Les reptiles
Les reptiles de Guyane comprennent 159 espèces indigènes, parmi lesquelles le Caïman Noir dont les populations sont très
décimées hors de la Guyane, un lézard strictement lié aux sommets rocheux de certains inselbergs, ou les tortues marines.
38 espèces sont inscrites sur la liste des espèces patrimoniales de Guyane.
Les amphibiens
La richesse spécifique des amphibiens de Guyane, avec 110 espèces au total dont près de 70 espèces dans les seuls biotopes
de forêts apparaît plus forte qu'en Afrique et que dans la région de Manaus au Brésil. La forte biodiversité des amphibiens de
Guyane est due à l'endémisme guyanais

Les insectes et arachnides


Plus de 10 000 espèces d’insectes sont aujourd’hui recensées dans la région (environ 100 000 dans toute l’Amazonie) mais les
scientifiques estiment qu’il pourrait y en avoir entre 100 000 et 300 000
(source DEAL Guyane).

Les espèces en danger et en danger critique d’extinction présentes en Guyane :


9 mammifères : Tapir, tatou géant, Grand fourmilier, Chien-bois, Chat margay, Jaguar, Faux vampire spectre, Loutre géante,
lamantin
3 oiseaux : 2 harpies (harpia harpyja et Morphus guianensis), l’Amazone de Dufresne
5 reptiles : Caïman noir, tortue luth, tortue verte, tortue imbriquée, tortue caouanne
Source : UICN

Des programmes spécifiques aux espèces les plus menacées sont mis en œuvre, comme le Plan d'action pour la conservation
du tapir en Guyane (2010) ou le Plan de restauration des tortues marines en Guyane 2007-2012.
Les espèces en danger évoluent en majorité dans des habitats forestiers (c’est le cas des 3 espèces d’oiseaux, du tapir, du chat
margay…), qui sont globalement très protégés ( parc national…).
Parmi les habitats fréquentés par les espèces en danger, il convient de noter également la représentation des milieux
aquatiques côtiers (lamantin, sur des zones côtières rocheuses en priorité), des cours d’eau et zones humides (lamantin pour
les estuaires, loutre géante, caïman noir), des plages (tortues marines), qui constituent des habitats particulièrement menacés.

3 - LES PRESSIONS ET MENACES PESANT SUR LA BIODIVERSITÉ

Les activités humaines sont principalement concentrées sur la zone littorale. C’est donc dans cette zone que les pressions et
menaces pesant sur la biodiversité sont les plus fortes.
D’après le Plan d’actions locales de la Guyane pour la Stratégie Nationale de la Biodiversité, l’augmentation des activités
anthropiques telles que l’extraction des ressources minières, l’agriculture, la chasse, la pêche a de graves conséquences :
- Le déboisement met à nu des sols pauvres très sensibles à l'érosion et entraîne une perte d’habitats..
- L’urbanisation non maîtrisée et l’artificialisation des sols est une cause importante de la fragmentation et de destruction des
habitats.
- La mauvaise gestion des eaux usées provoque une pollution des eaux de rivière notamment en milieu urbain
- L’orpaillage illégal constitue une menace forte pour la biodiversité en Guyane à plusieurs titres :
L’utilisation du mercure est une cause de pollution des eaux et de contamination des poissons d’eau
douce ;
Le rejet des boues et la turbidité des eaux provoquée par les chantiers illégaux altèrent les écosystèmes fluviaux sur
des dizaines de kilomètresen aval ;
L’orpaillage illégal est une cause de déforestation importante dans l’intérieur de la Guyane. Les estimations réalisées
par le WWF à l’échelle des 3 Guyanes entre 2000 et 2008 montrent une évolution alarmante de cette déforestation :
les espaces déboisés représentaient 22 316 hectares en 2000. En 2007-2008 : 65 464 hectares avaient été déboisés.
Selon les cartes établies par le WWF, il apparaît que la Guyane souffre autant que ses voisins de ce phénomène.
- La destruction de la faune liée à la chasse pratiquée par les orpailleurs illégaux
- Certaines pratiques de chasse constituent une menace pour la biodiversité. L’épuisement des ressources faunistiques
entraîne la nécessité d'aller chasser toujours plus loin.
- Enfin, les espèces invasives constituent un point d’attention à mettre en évidence et à anticiper pour
le futur. L'ONU, l'UICN et les scientifiques estiment que parallèlement à la dégradation, la fragmentation et la disparition des
habitats, l’introduction d'espèces animales ou végétales exogènes et les dégâts liés à leur extension sont devenus l'une des
causes majeures de régression de la diversité biologique, dans le monde comme en
France. Si cette question des espèces invasives commence à être bien traitée en métropole, ce n’est pas le cas
en Guyane, où la connaissance est encore incomplète des espèces invasives et de la biodiversité guyanaise en générale.

Par ailleurs, 263 espèces animales sont inscrites au règlement européen 338/97 du 7 décembre 1996 en application de la
convention de Washington sur le commerce des espèces. Cela n’empêche pas le maintien d’un trafic illégal avec le continent
européen d’espèces capturées vivantes (perroquets, batraciens,
reptiles, primates, …).

4 - LES ESPACES NATURELS REMARQUABLES ET PROTÉGÉS

Les espaces soumis à réglementation Ils sont nombreux en Guyane et couvrent de vastes espaces :
• Le Parc National Amazonien ;
• Les 6 Réserves Naturelles Nationales ;
• La Réserve Naturelle Régionale du Trésor ;
• Les 2 Arrêtés Préfectoraux de Protection du
Biotope (Sables Blancs de Mana et Mont
Grand Matoury) ;
• Les forêts soumises à un régime spécial de
protection, incluant la Réserve Biologique
Intégrale de Lucifer Dékou-Dékou ;
• Les sites inscrits et classés.
5- De la forêt amazonienne à la conquête de l’espace
Le Centre Spatial Guyanais est une base de lancement, située en Guyane française, opérationnelle depuis 1968. Port spatial de
l'Europe, il est dédié aux lanceurs Ariane 5, Soyouz et Vega.
Mission
La volonté européenne de disposer d'un accès indépendant à l'espace repose sur trois acteurs clé : l'ESA, l'agence spatiale
européenne, le CNES, l'agence spatiale française et Arianespace.

L’ESA, l’Agence spatiale européenne, met en œuvre le programme spatial européen. L’ESA est responsable du développement des
systèmes de lancement Ariane, Vega et Soyouz au CSG. Elle contribue au financement du Centre Spatial Guyanais, en particulier
prenant en charge les deux tiers des coûts du Maintien en Conditions Opérationnelles de l’ensemble de soutien au lancement, la
France prenant en charge l’autre tiers.

Le CNES, l’Agence spatiale française, est un acteur majeur de l’Europe spatiale. Il est le concepteur de toute la famille Ariane. Pour ce
programme, ainsi que pour Vega et Soyouz au CSG, il assiste l’ESA. Le CNES représente la France, Etat de lancement et conçoit les
infrastructures de la base. Il assume la coordination générale des opérations et des moyens nécessaires aux lancements : poursuite
radar, réception et traitement des informations transmises par les lanceurs.
Le CNES est responsable de la sauvegarde au sol et en vol, ainsi que de la protection des personnes, des biens et de l’environnement
et de la santé publique.

Arianespace, première société mondiale de services et solutions de lancement, a pour clients les opérateurs du monde entier. Elle
propose des solutions adaptées à chacun, avec Ariane-5, Vega et Soyouz au CSG. En Guyane, au sein des installations les plus
modernes au monde, Arianespace assure l’intégration des satellites sur le lanceur et des opérateurs de lancement.
Le Centre spatial Guyanais emploie aujourd’hui près de 1685 salariés qui assurent l’exploitation et le maintien en conditions
opérationnelles de la base spatiale, auxquelles il faut ajouter les salariés qui peuvent être employés provisoirement sur les chantiers de
développement et de renouvellement des installations (jusqu’à 600 salariés supplémentaires en 2008 sur les chantiers des ensembles
de lancement Soyouz et Vega) ainsi que de l’ordre de 100 à 200 en mission de courte durée pour chaque campagne de lancement).
 
Selon l’INSEE, il faut multiplier le nombre d’emplois directs par un facteur 5 pour estimer le nombre d’emplois induits dans l’économie
guyanaise. Au total, tous effets directs et indirects considérés, on peut estimer à environ 9000 le nombre d’emplois générés par l’activité
spatiale en Guyane, soit 15% de la population guyanaise active occupée.

En dehors des emplois directs et induits contribuant à sa mission principale liée aux activités spatiales et à la coordination des
opérations du Centre spatial guyanais, le CNES soutient et accompagne en accord avec ses tutelles les actions de développement
économique de la Guyane. Cela se traduit également par de la création d'emplois générés par les aides de la Mission Guyane du
CNES aux porteurs de projets (+1500 emplois créés durant le Contrat de Plan Etat Région 2007 à 2013). Cette structure qui est
rattachée directement au CNES/CSG est chargée de proposer et d'accompagner des projets et actions devant contribuer au
développement économique de la Guyane à partir des axes stratégiques et politiques retenus par l'Etat et la région Guyane dans le
cadre contrat de Plan ainsi que par les collectivités locales (communes, communauté de communes).

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