Fiche de synthèse Changements Grande distribution 

-Changement de société
-Changement des lieux de vies
-Changement de relations à l’achat (qualité, bio)
-Modèle actuel dépassé qui s’essouffle

Carrefour pendant très longtemps était une entreprise innovante mais ont arrêté d’innover et se
sont laisser surprendre par les changements que d’autres concurrent à peut-être anticiper.
On est passé d’un précurseur qui a créé le modèle : « No Parking, No Business » ; « Tous sous le
même toit » ; « Théâtralisation » ;
Et ce modèle s’essouffle : Famille réduite, Métropole.
La où certains concurrents se sont bien adaptés, comme Leclerc en raison d’une structure
organisationnel constituée de commerçants indépendants alors que le groupe carrefour rentre dans
la catégorie du commerce intégré donc avec un management moins souple, moins réactif.

La digitalisation est une voie possible pour les grands groupes de distribution de se redynamiser face
aux géants d l’internet comme Amazon qui malgré leur domination ouvre des points de ventes
physique un peu partout dans le monde justement parce que le consommateur à aussi besoin de
contact avec le commerçant. Acheter sur internet à ses limites.

Dans la nouvelle stratégie de Carrefour, 3 axes sont définis :

- Allègement des effectifs dans l’administration centrale afin de fluidifier la prise de décision
-273 Magasins vont fermer leurs porte
-Economie de dépense

Les faiblesses de Carrefour sont le Drive qui correspond aussi à un changement comportemental des
consommateurs et bien anticipé par le concurrent Leclerc et les nouvelles technologies dont
Carrefour n’a pas saisi assez vite les applications dans la grande distribution.

Le hard discount n’a pas atteint les parts de marché espérer (>10%) et se repositionne sur un modèle
intermédiaire entre le hard discount et le supermarché traditionnel. (Soft Discount)
Lidl lui-même ne veux plus se faire appeler Hard discount.
L’offre premier prix du Hard discount est de plus en plus mal perçus par les consommateurs
(>4% PDM) qui recherche le meilleur rapport qualité prix qui correspond au positionnement des
MDD.
Les consommateurs cherchent un produit de qualité mais le moins cher d’où la comparaison avec les
concurrents. Dans cette démarche Leclerc reste le meilleur.

La grande distribution doit adapter son offre au nouveau comportement des consommateurs qui
achète certain produit de plus en plus sur internet ou les magasins spécialisés. (Vestimentaire,
jardinerie, électroménager…) D’où une redéfinition du marchandising des super, Hyper…

Le changement de comportement des consommateurs laisse préfigurer un développement du retour

au commerce de proximité avec des formats plus petit, type supérette.

L’hybridation du commerce est une possibilité d’avenir pour les grandes distributions à condition de
s’entourer de personnels ayant des nouvelles compétences pour répondre en termes de qualités
service aux besoins des consommateurs. Ex : Snacking au EU 500m² Avec large variété de choix de
plats préparer par des cuisiniers. L’emploie sans qualification en Grande distribution va disparaitre.
De nouvelles tendances comportementales émergent liés à la prise de conscience de plus en plus
forte des consommateurs de protéger la planète par exemple le troc, l’achat d’occasion, les circuits
courts pour l’alimentaire.

Les nouvelles technologies pénètrent la distribution dans son ensemble et génèrent de nouvelles
opportunités comme de nouveaux canaux de distribution comme l’exemple de producteurs qui
viennent livrer sur des points physiques des produits commandé sur internet. Un exemple de
complémentarité entre le produit et internet.
La désincarnation du commerce par la digitalisation et les nouvelles technologies répond aux besoins
croissants chez les consommateurs de gagner toujours plus de temps dans une société où faire les
courses n’est plus un plaisir mais une corvée. Cependant nouvelle vision se heurte à une limite qui
est le risque de la perte de contact avec l’humain dans les services. (Conseil, services, sécurité…)

Le bio permet à la grande distribution de réinvestir les centres villes, les commerces de proximité et
de retrouver une nouvelle dynamique grâce à un marché en plein explosion (+20%).
Cependant la Grande distribution à tendance à profiter de la vague du succès des produits Bio pour
augmenter ses marges, avec le risque d’une décrédibilisation de la filière Bio de la grande
distribution.

La concentration dans la grande distribution va continuer parce qu’il y a besoin d’une taille critique
pour assurer la rentabilité pour faire face aux nouveaux défis. (Digitalisation, reconquérir la clientèle,
créer la proximité, bio…)

Le développement durable prendra de plus en plus de place dans les modèles de consommation et
distribution (Mouvement de consommation collaborative)

En conclusion nous pouvons dire que la grande distribution répondra aux besoins des
consommateurs en s’appropriant les nouvelles tendances de consommation comme le bio, en
développant le commerce de proximité et en investissant dans la digitalisation. Ainsi c’est grâce à
cette synthèse que l’avenir de la grande distribution sera pérenne.