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2. Modèles mécaniques
Pour la modélisation mécanique de la rupture des fondations superficielles par
poinçonnement, on trouve dans la littérature plusieurs méthodes qui sont en général
inspirés de la théorie classique de Prandt.
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Comparaison de FS par semelles & radier
qréf ≤ qad
qréel : La contrainte réelle appliquée à la fondation.; qad : la contrainte admissible.
La contrainte admissible est la contrainte limite appliquée à la fondation divisée
par un coefficient global de sécurité désigné par Fs pris égal 3.
Généralité : 1/ Objectif : Les fondations sont les ouvrages de transition entre les charges
appliquées sur mur sous-poteaux et le sol porteur. Les semelles en béton armé sont :
- superficielles : continues ou isolées
- rigides (non flexibles).
Elles permettent :
- de transmettre les charges au sol
- de répartir les pressions.
Les forces ou actions à prendre en compte sont :
- les charges transmises par les murs ou les poteaux isolées : permanentes et d’exploitation,
verticales, supposées centrées sur l’axe des semelles et se répartissant uniformément sur le sol
considéré homogène,
- les actions ascendantes du sol sous la semelle de fondation dans l’hypothèse d’une répartition
uniforme des contraintes.
L’objectif du cours est de calculer des ouvrages de fondations par semelles rigides soumises à des
charges centrées. Les semelles excentrées, les radiers, les semelles sur pieux, ne sont pas abordés dans
ce chapitre.
Conformément au DTU 13.11, sont superficielles les fondations dont la profondeur est inférieure à 3
m : semelles isolées ou filantes, puits courts, radiers. On les trouve aussi bien en fond de fouille, à
plusieurs mètres de profondeur, qu’à proximité de la surface du terrain environnant la construction
Par nature, les fondations sont inaccessibles à l’examen visuel. Les désordres ne sont décelables que
par leurs effets sur les constructions : fissurations, déformations, tassements etc.
Types d’ouvrages :
fondations superficielles peuvent être réalisées de deux manières : – soit au voisinage de la surface,
en respectant les conditions de mise hors-gel ou hors séche-
resse du sol d’assise ; – soit à des profondeurs variables suivant les
caractéristiques du terrain ou l’existence de sous-
sol. Le terme « superficiel » correspond à une fondation plane, dont la portance
résulte uniquement
du contact de sa sous-face avec le terrain, à l’exclusion du tout frottement latéral.
L’interaction sol/structure se traduit par une contrainte admissible (pression
exercée sur le sol) et une déformation acceptable, c’est-à-dire compatible avec la
configuration et les caractéristiques de l’ouvrage.
La conception des fondations superficielles s’appuie sur une étude de sol appropriée au terrain et à
l’ouvrage (répartition et distribution des charges). L’interprétation des résultats de l’étude dépend de
la qualité des essais et de la compétence du géotechnicien
Semelles superficielles
Les semelles de fondation sont des ouvrages d’assise ayant un empattement plus
important que les éléments porteurs de la structure. Elles sont :
– soit ponctuelles, telles les semelles isolées sous poteaux ; – soit linéaires, telles
les semelles filantes sous murs.
Le dimensionnement des semelles superficielles dépend à
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Comparaison de FS par semelles & radier
l a fois :
– des caractéristiques géotechniques du sol d’assise ;
– des charges apportées par l’ouvrage ; – des
déformations acceptées par les ouvrages.
L’élargissement des éléments porteurs au contact du sol permet de réduire la pression exercée sur le
sol par rapport aux contraintes régnant dans les éléments de structure
Radiers
Les radiers dalles sont des fondations planes : i l s’agit, en quelque sorte, de
planchers inversés en béton armé dont la totalité de la surface participe à l a
répartition des charges sur le sol. Leur épaisseur, de plusieurs dizaines de
centimètres, dépend : – des charges apportées par l’ouvrage ; – d e l’espacement
des éléments porteurs ; – d e l a consistance du sol.
Leur étendue varie : – soit elle couvre la totalité de l’emprise de l’ouvrage
concerné ; – soit elle est localisée sous des parties d’ouvrage, telle la cage
d’ascenseur, par exemple.
La rigidité des radiers peut être augmentée au moyen de nervures. Dans ce cas les
radiers sont dits « évidés » o u à « semelles continues quadrillées » ( « boîte à
œufs »).
Le choix du type de radier dépend des caractéristiques mécaniques du sol. On
distingue : • l e radier dalle, adapté : – aux bâtiments légers (ossatures
métalliques, par exemple) ou moyennement lourds (bâti-
ments en maçonnerie de un à deux niveaux, par exemple) sur sols de faible
portance, – à des sols de portance moyenne pour des bâtiments lourds, en béton
armé de plusieurs
Fig. 1. Bulbes de pression d’une semelle et d’un radier.
étages, par exemple ; • l e radier évidé, mieux adapté à des sols de portance
moyenne mais présentant une hétérogénéité horizontale assez forte, donc des
risques importants de tassements différentiels ; • l e radier dit flottant, utilisé
lorsque le poids des terres excavées est égal ou voisin de celui de l’ouvrage.
Comme les autres fondations superficielles, les radiers peuvent être affectés par
les mouvements du terrain, particulièrement en cas de sécheresse. Les désordres
sont cependant moins fréquents. En revanche, lorsque les radiers sont
insuffisamment armés vis-à-vis des charges concentrées ou des efforts de flexion,
les désordres sont ceux observables sur toute structure en béton armé mal
dimensionnée.
Les dallages sur terre-plein, pour des habitations ou des bâtiments industriels,
constituent un cas particulier de fondation superficielle (voir fiche 6.06). Le
dallage a pour fonction de transmettre au sol les charges ou surcharges
ponctuelles ou réparties qu’il supporte. Étant donné les surfaces couvertes par les
radiers et les dallages, la connaissance du sol en profondeur est capitale. A`
profondeur d’assise équivalente, les bulbes de pression d’une semelle et d’un
radier
n’agissent pas sur les mêmes couches de terrain (fig. 1).
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Comparaison de FS par semelles & radier
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Comparaison de FS par semelles & radier
Actuellement le dimensionnement des semelles de bâtiment (DTU) peut se faire à partir des essais de
laboratoire, ou d’après les essais en place (pressiomètre, pénétromètres). Par contre le
dimensionnement des semelles des ouvrages de génie civil ne se fait qu’à partir des essais en place
(pressiomètre et pénétromètre statique).
Par rapport aux semelles de bâtiment on ne développera que l’étude de la charge limite par rapport
aux essais de laboratoire. Les justifications des semelles des ouvrages de génie civil seront
complètement exposées, étant donné qu’il est prévu dans l’avenir une fusion des 2 règlements au
profit du fasc.62, plus complet et plus récent, en attendant une refonte complète sous le format de
l’EC7.
Bo : 0,6 m
B : largeur de la fondation
q’ : composante normale de la contrainte effective moyenne appliquée au sol par la fondation.
σ‘vo : contrainte verticale effective calculée avant travaux au niveau de la fondation (tient compte du
poids des terres enlevées lors du terrassement)
EM : module pressiométrique
α : coefficient rhéologique Epressio = α.Eoed (module oedométrique) qui dépend de la nature du sol
λc et λd : coefficients de forme.
Objectif : La fonction d’une fondation est de transmettre au sol les charges qui résultent des
actions appliquées sur la structure qu’elle supporte.
Cela suppose donc que le concepteur connaisse :
- la capacité portante de la semelle de la fondation. Le sol ne doit pas rompre, ni tasser de façon
inconsidérée sous la semelle.
- Les actions amenées par la structure au niveau du sol de fondation. La semelle doit résister
aux actions auxquelles elle est soumise.
Analyse quantitative de la rupture du sol sous une fondation superficielle :
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Comparaison de FS par semelles & radier
Si on soumet une semelle filante à un chargement croissant jusqu'à la rupture d'un sol homogène et
indéfini on obtient une rupture du sol en surface qu'on qualifie de rupture globale.
Schématiquement, il se forme sous la base de la semelle un poinçon rigide qui s'enfonce dans le sol
en le refoulant de part et d'autre jusqu'à la surface. Le sol des parties P est complètement plastifié,
tandis que les zones externes E ne sont soumises qu'à des contraintes beaucoup plus faibles qui ne le
mettent pas en rupture (Fig.ci-dessous). Si on soumettait la même fondation, mais placée à plus
grande profondeur, fondation profonde, au même essai on obtiendrait une rupture interne du sol :
rupture locale sans signes extérieurs à la surface du sol.
Cette distinction mécanique entre rupture globale et rupture locale permet bien de distinguer les
fondations superficielles des fondations profondes. Elle est plus explicite que la définition des
règlements (DTUou Fasc.) qui diverge d'ailleurs notablement.
Zone I : située directement sous la semelle, cette zone formée d’un coin délimité par les points A,B
et C est fortement comprimée. Cette zone se déplace avec la semelle.
Zone II : le sol est refoulé vers la surface; les déplacements et cisaillements sont trop important. Il
s’y produit une rupture généralisée.
Zone III : le sol est peu ou pas perturbée par le phénomène de rupture et reste dans l’état initial.
qu est la charge limite ou la capacité portante de la semelle. C’est la charge maximale que peut
supporter celle-ci et qui entraine la rupture du sol
la capacité portante de la semelle, notée qu , est déterminer a partir des caractéristiques du sol sur
lequel elle repose.
Dans notre cas qu est déterminé à partir des essais au laboratoire
Cet essai consiste a déterminé l'angle de frottement interne φ et la cohésion C d’un sol a partir de
l’essai à la boite à cisaillement ou l’essai triaxial, la contrainte limite ultime qu pour une semelle de
largeur B soumise à une Charge verticale centrée, est déterminer avec la formule suivante pour un
cas général :
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Comparaison de FS par semelles & radier
Avec :
Le terme « q×Nq » est appelé terme de profondeur parce qu’il correspond à l’effet de la surcharge
«q» due à la profondeur « H » de la fondation sur la résistance.
Le terme « C× Nc » est appelé terme de cohésion, il correspond à la contribution de la cohésion à la
résistance au cisaillement.
Le terme « γ1×B×Nγ » est appelé terme de surface car il correspond à l’influence du poids propre de
la masse mise en mouvement.
Les trois coefficients Nγ, Nq et Nc ne dépendent que de l'angle de frottement interne φ, on les appelle:
les facteurs de capacité portante où de portance.
γ : Poids volumique du sol,
c: cohésion du sol,
N : charge appliquée à la semelle.
Les valeurs des Nγ, Nq, Nc dépendent des hypothèses de calcul et peuvent varier suivant les auteurs,
dans notre cas en utilisera le DTR-BC2.33 .1
sγ, sc, sq: facteurs de forme ou réducteurs dus à la forme de la semelle
Pour une semelle de forme quelconque : selon le DTR-BC2.33.1
sc = 1+ 0,2 B/ L
sγ = 1− 0,2 B/ L
sq =1
• Pour les sables et graviers ϕ' ≠ 0 avec C' = 0 quelle que soit la vitesse de chargement.
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Comparaison de FS par semelles & radier
qu = (1 /2 ×γ1 × B ×sγ×Nγ) + (C×sc×Nc) + (q0×sq×Nq)
avec : pour une semelle carrée :
sc =1.2
sγ =0.8
sq = 1
Et q0 =γ2×H’
II - partie expérimentale :
Partie I
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Comparaison de FS par semelles & radier
N1u=404,662KN/ml
Pour la semelle filante B2 :
N2u=1,125× [(1,2×250) + (1,33× 110)]
N2u=502,087KN/ml
b) ELS
Combinaisons rares :
Ns=NG+NQ
N1s= 200 + 90
N1s=290 KN/ml
Pour la semelle filante B2 :
N3s=700 + 400
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Comparaison de FS par semelles & radier
N3s=1100 KN/ml
Pour q0 de qad :
q0 = γ ×H
A.N :
q0 =17×2,5 q0 =42,5KN/m2
Pour q0 de qu :
q0= γ × H’
A.N :
q0 =17×0,5
q0 =8,5KN/m2
• Pour le gravier ϕ' ≠ 0 avec C' = 0 quelle que soit la vitesse de chargement.
Avec : ϕ =35°
Pour : ϕ =35° selon le DTR ( à partir du tableau donnée ou cours CH.III. P3)
On déduit :
Nc =46
Nγ =41,1
Nq = 33,3
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Comparaison de FS par semelles & radier
II-4) dimensionnement de la semelle carrée :
qu =279,48B + 283,05
a) ELU
qad =0,5[279,48B + 283,05 - 8,5]+8,5
qréf = qad
A.N :
139,74B + 145,775 ==== + 1,043 11,045
On pose : + 1,043
Méthode de résolution c’est par tâtonnement :
Pour Bu3 = 1,90 ==
Pour Bu3 = 1,92 ==
Pour Bu3 = 1,93 ==
b) ELS
qad = [279,48B + 283,05 - 8,5]+8,5
qad =93,16 B + 100,016
qréf = qad
A.N :
93,16B + 100,016 ==== + 1,073 11,807
On pose : + 1,073
Méthode de résolution c’est par tâtonnement :
Pour Bs3 = 1,95 ==
Pour Bs3 = 1,96 ==
Pour Bs3 = 1,97 ==
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Comparaison de FS par semelles & radier
A.N :
qu =(0,5×17×B×41,1) + (8,5×33,3)
qu =349,35B + 283,05
a) ELU
qad =0,5[349,35B + 283,05 - 42,5]+42,5
qréf = qad
A.N :
174,675B + 162,775 ==== + 0,93 avec L=1m
==
D’où Bu1= 1,125m
b) ELS
qad = [349,35B + 283,05 - 42,5]+42,5
qad =116,45 B + 122,683
qréf = qad
A.N :
116,45 B + 122,683 ==== + 1,053
Méthode de résolution c’est par le décrément( :
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Comparaison de FS par semelles & radier
==
D’où Bs1= 1,137m
Or que : B1 = max [Bu1 ; Bs1]
B1 = max [1,125m ; 1,137m] == B1 =1,137m
On prend : B1=1,20m
A.N :
qu =(0,5×17×B×41,1) + (8,5×33,3)
qu =349,35B + 283,05
a) ELU
qad =0,5[349,35B + 283,05 - 42,5]+42,5
qréf = qad
A.N :
174,675B + 162,775 ==== + 0,93 avec L=1m
==
D’où Bu2= 1,292m
b) ELS
qad = [349,35B + 283,05 - 42,5] + 42,5
qad =116,45 B + 122,683
qréf = qad
A.N :
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Comparaison de FS par semelles & radier
116,45 B + 122,683 ==== + 1,053
Méthode de résolution c’est par le décrément( :
==
D’où Bs2= 1,308m
Or que : B2 = max [Bu2 ; Bs2]
B2 = max [1,292m ; 1,308m] == B2 =1,308m
On prend : B2=1,40m
qréf = Q / Sr = Q’/ B
Q’= Q / L
Q = q’ + qgravier
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Comparaison de FS par semelles & radier
q’= ∆σz
∆σz = qr * Σ Ii
∆σz : accroissement de contrainte verticale sous une fondation
qr : la charge amener par la structure et le poids propre du radier.
I : facteur d’influence sous dimension
I(m,n) : tirer d’abaque
m=b/z
n =l/z
z = 6.7 m
I1 = m1 = b1 / z == m1 = 19.5/6.7 == m1 = 2.910
n1 = l1 / z == n1 = 5.5/6.7 == n1 = 0.820
I2 = m2 = b2 / z == m2 = 5.5/6.7 == m2 = 0.820
n2 = l2 / z == n2 = 19.5/6.7 == n2 = 2.910
I3 = m3 = b3 / z == m3 = 5.5/6.7 == m3 = 0.820
n3 = l3 / z == n3 = 19.5/6.7 == n3 = 2.910
I4 = m4 = b4 / z == m4 = 19.5/6.7 == m4 = 2.910
n4 = l4 / z == n4 = 5.5/6.7 == n4 = 0.820
Σ Ii = I1 + I2 + I3 + I4
Σ Ii = 0.76
∆σz = 0.76 qr
qru = ΣNui + pr
qrs = ΣNsi + pr
pr : poids propre du radier
pr = γb e Sr
e : épaisseur du radier
γb : poids volumique du béton
Pr = 25 0.30 429 == Pr = 3217.5 KN
qru = (1318.349*39) + 3217.5 == qru = 54633.111 KN
qrs = (943.33*39) + 3217.5 == qrs = 40007.37 KN
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Comparaison de FS par semelles & radier
∆σzu = 0.76 * 54633.111 == ∆σzu = 41521.164 KN
∆σzs = 0.76 * 40007.37 == ∆σzs = 30405.601 KN
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