Vous êtes sur la page 1sur 14

TRAVAIL DE RECHERCHE:

Perturbateurs endocriniens : le rôle de l’alimentation

Flore Gaillard
BDNH3

Travail de recherche présenté aux matières :

Physiologie et métabolisme
Aliments, Composition, Transformation (ACT)

EDNH — Marseille
Le 15 mars 2021

Sommaire

Introduction…………………………………………………………………….….……… 1

I. Fonctionnement physiologique………………………………….….……………… 2

A. Fonctionnement des hormones………………………………….….…………. 2

B. Fonctionnement des perturbateurs endocriniens……………………………. 2

II. Les perturbateurs endocriniens alimentaires…………………………………..…. 4

A. Pesticides………………………………….….…………………………………. 4

B. Emballages alimentaires et appareils électroménagers……………………. 5

C. Autres perturbateurs endocriniens chimiques……………………………….. 5

D. Phyto-œstrogènes………………………………….….……………………..… 6

III. Comment les éviter un maximum ?………………………………….….…………. 7

A. Les aliments………………………………….….………………………………. 7

B. La cuisine………………………………….….……………………………..…… 7

C. Les ustensiles………………………………….….…………………………….. 7

Conclusion…………………………………………………….………………………….. 8

Summary……………………………………………………….…………………………. 9

Annexes..………………………………………………….………………………………

1 : Situation des glandes endocrines

2 : Effet agoniste des perturbateurs endocriniens

3 : Effet antagoniste des perturbateurs endocriniens

Bibliographie..…………………………………………………….…………………….…

Introduction

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les perturbateurs endocriniens sont des « substances
exogènes ou un mélange qui altère la ou les fonction(s) du système endocrinien (système qui comprend
tous les organes sécréteurs d’hormones), et, par voie de conséquence, cause un effet délétère sur la
santé d’un individu, sa descendance ou des sous-populations ». Les sources d’expositions aux
perturbateurs endocriniens sont nombreux : l’air, l’eau, les cosmétiques, l’alimentation, les objets…,
nous y sommes donc exposés par le système respiratoire, digestif ou encore par voie cutanée.

Nous nous intéresserons ici aux perturbateurs endocriniens que l’on retrouve par l’alimentation. Nous
pouvons donc nous demander : En quoi l’alimentation nous expose aux perturbateurs endocriniens ?

Nous commencerons par étudier le fonctionnement physiologique des hormones et perturbateurs


endocriniens, puis nous verrons les types de perturbateurs hormonaux que nous retrouvons dans
l’alimentation, et nous finirons par voir comment les éviter un maximum.

Page 1 sur 9

I. Fonctionnement physiologique

Afin de voir en quoi l’alimentation nous expose aux perturbateurs endocriniens, il faut dans un premier
temps comprendre ce qu’est un perturbateur endocrinien, ce que sont les hormones et comment cela
fonctionne.

A. Fonctionnement des hormones

Notre corps fonctionne grâce à différents systèmes (digestif, nerveux, respiratoire…) dont le système
endocrinien. Ce dernier agit grâce aux hormones, des messagers chimiques sécrétés par les cellules de
l’organisme. Ces derniers circulent dans le sang et régissent le fonctionnement d’autres cellules et
organes (reproduction, croissance et développement, régulation de l’organisme face au stress, sommeil
etc.) 1.

Le système endocrinien comprends une dizaine d’organes qui sécrètent des hormones. Parmi eux
l’hypothalamus (une glande située à la base du cerveau) ainsi que l’hypophyse (située juste en
dessous), sont les glandes hormonales principales. L’hypothalamus produit et libère des hormones qui
stimulent ou inhibent la sécrétion des hormones de l’hypophyse, et les autres glandes endocrines 2
(glande pinéale, pancréas, surrénales, ovaires, testicules, thymus, thyroïde et parathyroïdes (cf annexe
1)).

Lorsqu’elle atteint une cellule cible, l’hormone se lie à un récepteur spécifique qui déclenche le
processus physiologique voulu.

B. Fonctionnement des perturbateurs endocriniens

Lors de l’inhalation (gaz, vapeurs, poussières, aérosol), l'ingestion (aliments, poussières, liquides) et
l'absorption par la peau (cosmétiques, liquides, poussières) ou par le cordon ombilical et le liquide
amniotique, les perturbateurs endocrinien vont se fixer sur les glandes endocrines 2. Ces molécules ont
différents moyens d’agissement sur le système hormonal 2 :

- Effet agoniste : le perturbateur endocrinien reproduit l’action de l’hormone et la remplace, ce qui


provoque la réponse normale de cette dernière (annexe 2) ;

- Effet antagoniste : le perturbateur endocrinien empêche l’hormone de se fixer sur son récepteur,
ce qui bloque l’action de cette dernière (annexe 3) ;

- Effet de gène ou de blocage : le perturbateur endocrinien va jouer sur les mécanismes de


synthèse, dégradation ou circulation de l’hormone au niveau de la glande qui la sécrète, ce qui
va gêner la biodisponibilité de ces dernières.
______________________________________________________________________________
1 Elaine N. Marieb Katja Hoehn, « Anatomie et physiologie humaines », Adaptation de la 9e édition américaine,
Pearson, 2015, page 696, 1308 pages
2 C. Bezanson, « Perturbateurs endocriniens », 2017 [Google Scholar]

Page 2 sur 9

Généralement, les perturbateurs endocriniens sont lipophiles, c’est à dire qu’ils ont une mauvaise
solubilité dans l’eau, mais plutôt dans les graisses, ce qui fait qu’ils s’accumulent dans les tissus adipeux
(cellules graisseuses). Ces molécules sont métabolisées (dégradées par l’organisme) par le foie afin de
les éliminer par les urines ou les selles. Le foie ayant une capacité limitée de détoxication, les
perturbateurs endocriniens vont s’accumuler plusieurs années dans le tissu adipeux 3.

D’autres perturbateurs comme le bisphénol A (BPA) peuvent à l’inverse, être rapidement métabolisés.
Mais leur présence dans l’environnement étant tellement forte, que nous y sommes exposés en
permanence de manière prolongée, ce qui est dangereux pour les populations plus fragiles tel que les
enfants en bas âge ou les femmes enceintes, des périodes charnières de développement. D’ailleurs,
l’ensemble de la population présente des BPA détectables dans les urines et le sang 3.

______________________________________________________________________________
3 N. Chevalier, « Effets gonadiques des perturbateurs endocriniens », M decine Clinique
Endocrinologie & Diab te, Journ es Nationales du DES d’Endocrinologie-Diab te et Maladies M taboliques,
2018 [Google Scholar]
Page 3 sur 9






II. Les perturbateurs endocriniens alimentaires

Nous allons maintenant voir les différents types de perturbateurs endocriniens que nous pouvons
retrouver via l’alimentation.

A. Pesticides

Un pesticide est un produit chimique utilisé afin d’éloigner les parasites animaux ou végétaux des
cultures. Il en existe plusieurs familles. Concernant les perturbateurs endocriniens, les familles
concernées sont :

- Les insecticides organochlorés (pesticide contenant un/des atome(s) de chlore) : dans la plupart des
pays, leur utilisation en agriculture est maintenant interdite, mais on en retrouve tout de même de
fortes teneurs dans les eaux de certaines régions. Les molécules de ce produit sont lipophiles, c’est à
dire qu’elles sont solubles et stockées dans les graisses. Elles s’accumulent donc dans la chaine
alimentaire et nous finissons par en ingérer. Il existerait d’ailleurs une corrélation entre les fortes
teneurs retrouvées dans les tissus adipeux (cellules graisseuses) de patientes, et le cancer du sein.
On en retrouve même dans le lait maternel 4.
Il existe d’autres insecticides suspectés d’être perturbateurs endocriniens, comme les
organophosphorés (contiennent un/des atome(s) de phosphore), l’aldrine, la dieldrine ou encore les
pyréthrinoïde de synthèse pour leurs propriétés œstrogénique (comparées aux œstrogènes, les
hormones synthétisées par les ovaires) et anti-progestatives (un progestatif est une molécule qui
permet le maintien de la gestation) 4.

- Certains fongicides (pesticides anti-champignons) sont également perturbateurs endocriniens ou ont


des effets anti-androgéniques (une hormone androgène est une hormone qui permet le
développement des caractères sexuels mâles) 4.

- Certains herbicides (pesticides anti-« mauvaises-herbes ») ont des propriétés anti-œstrogènes et


favoriseraient le développement de tumeurs dans les seins, ainsi que des propriétés anti-
androgéniques 4.

En temps normal, nous ne devrions pas retrouver ces pesticides dans nos aliments, cependant, ils sont
utilisés excessivement dans les jardins et potager, et les fruits sont souvent consommés trop tôt après le
traitement 4.
Avec les animaux, nous sommes également exposés aux résidus de pesticides via les eaux
environnementales qui sont contaminées 4.

______________________________________________________________________________
4 M.C Canivenc-Lavier, C. Bennetau; « Perturbateurs endocriniens et alimentation », 2002 [Google Scholar]
Page 4 sur 9

B. Emballages alimentaires et appareils électroménagers

Les emballages alimentaires sont constitués de molécules pouvant migrer dans les aliments, comme par
exemple les alkyl-phénols (antioxydants dans les plastiques à usage alimentaires), le bisphénol A (vernis
interne des conserves), les phthalates (assouplisseurs des plastiques) qui miment les œstrogènes. De
plus, ces molécules sont lipophiles, elles se concentrent donc dans les aliments gras tels que les
viandes, fromages, gâteaux, chips, poissons… 4 . Par la consommation du lait, les nourrissons
consomment 10 fois plus de phthalates que les adultes. Ces molécules seraient liées à des
malformations de l’appareil reproducteur mâle pendant la gestation et la lactation, ainsi que des cancers
du sein prématuré chez les jeunes filles 4.

Nous pouvons retrouver du bisphénol A dans un bon nombre de produits plastiques à usage alimentaire
(boites de conservation, biberons avant que ce soit interdit…). C’est la molécule issue d’emballage
alimentaire qui serait la plus œstrogène-mimétique, elle perturberait également la croissance des
glandes mammaires et le taux de cholestérol chez les individus ayant des ovaires. Le bisphénol F aurait
les mêmes propriétés, mais ce n’est pas encore prouvé 4.

Les alkyl-phénols sont retrouvés dans l’environnement, nous pouvons donc en retrouver dans les eaux
de boissons 4.

Les appareils électroménagers et ustensiles que l’on utilise pour cuisiner ne sont bien sur pas épargnés.
Les micro-plastiques sont d’ailleurs considérés comme perturbateurs endocriniens et peuvent nuire à la
reproduction. Selon une étude relayée par la WWF, nous ingérons (généralement par l’eau et
l’alimentation) en moyenne 5 grammes de micro-plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte de
crédit 5.

C. Autres perturbateurs endocriniens chimiques

Nous pouvons retrouver d’autres perturbateurs endocriniens dans notre alimentation, comme par
exemple, les benzophénones (antioxydants et anti-UV dans certaines préparations alimentaires), que
l’on retrouve par la suite dans l’environnement, ou les dioxines et les PCBs (polycholorobiphénys) 4,
largement utilisés dans l'industrie depuis 1930 et interdits en 1987 ont été fortement disséminés et
accumulés dans les animaux et plantes, notamment ceux en bout de chaîne alimentaire (gros poissons)
2 et dans l’eau.

______________________________________________________________________________
2 C. Bezanson, « Perturbateurs endocriniens », 2017 [Google Scholar]
4 M.C Canivenc-Lavier, C. Bennetau; « Perturbateurs endocriniens et alimentation », 2002 [Google Scholar]
5 Dalberg Advisor, Wijnand de Wit & Nathan Bigaud, « No plastic in nature : assessing plastic ingestion from
nature to people », WWF Analysis & The University of Newcastle (Australia), 2019

Page 5 sur 9

Certains sont utilisés comme additifs alimentaires dans les produits industriels, comme les BHA (E320)
et le BHT (E321) qui sont utilisés en tant qu’anti-oxydants pour éviter que les graisses ne rancissent.

Concernant les métaux lourds (plomb, zinc, cadmium), nous en trouvons dans les boues des stations
d’épurations puis dans la chaîne alimentaire. Ces métaux lourds sont également trouvés dans les eau
potables, en plus des résidus industriels et d’égouts. Dans ces eaux, nous pouvons trouver plus
particulièrement de l’ethynyl œstradiol, un composé utilité dans la fabrication des pilules contraceptives,
puis relargué par les urines dans l’environnement. Il est donc consommé par un grand nombre de la
population, dont des enfants ou des femmes enceintes 4.

Par la suite de l’absorption des xénobiotiques (fongicides, insecticides, acaricides, nématicides,


polluants industriels) par les plantes, ces dernières peuvent les transformer en des dérivés dont leurs
propriétés peuvent être imprévues, et donc être fortement toxiques 4.

D. Phyto-œstrogènes

Parmi les phyto-œstrogènes, 3 sont importants : les isoflavones (contenus dans plus de 70 plantes), les
coumestanes (dans les jeunes légumineuses comme les pousses de soja, ou de trèfle, luzerne) et les
lignanes (dans le lin, blé).

Le soja contient des phyto-œstogènes et son effet goitrogène (lors d’une consommation en trop grande
quantité, ils inhibent la captation de l'iode par la glande thyroïde, et empêche alors la synthèse des
hormones thyroïdiennes, ce qui peut causer un goitre) est connu. Cet aliment peut également impacter
la fonction reproductrice de la femme par la diminution d’hormones stéroïdes (œstrogènes,
progestatifs…) et gonadotrophine (hormones agissant sur les ovaires et testicules).
Lors d’une introduction pendant l’enfance ou la grossesse, des effets sur les hormones peuvent être plus
grave puisque cela peut produire des changements structurels ou fonctionnels permanents sur l’enfant 6.

Plusieurs études ont été faites sur des nourrissons élevés à base de soja. La première a montré une
corrélation avec des risques de développements de fibromes utérins et que le soja est œstrogénique
chez les humains. Cependant, d’autres n’ont trouvé aucun lien entre les préparations à base de soja
pour nourrissons, et la reproduction, le volume des seins, des ovaires ou des testicules 6.
Nous n’avons donc pas de preuve fiable des effets du soja pendant l’enfance, cependant, nous sommes
surs qu’il est actif hormonalement 6.

______________________________________________________________________________
4 M.C Canivenc-Lavier, C. Bennetau; « Perturbateurs endocriniens et alimentation », 2002 [Google Scholar]
6 Heather B. Patisaul, « Endocrine disruption by dietary phyto-œstrogens: impact on dimorphic sexual
systems and behaviours », 2018 [PubMed]
Page 6 sur 9

III. Comment les éviter au mieux ?

Après avoir découvert toute la « gamme » de perturbateurs endocriniens auquel nous sommes
constamment exposés, nous pouvons nous demander comment les éviter. Cependant, ils sont tellement
présents, que nous ne pouvons seulement les réduire.

A. Les aliments

Afin de réduire sa consommation de perturbateurs endocriniens, nous pouvons tout d’abord bien laver
les fruits et légumes en les frottant avant la consommation ou la cuisson, ainsi qu’en les épluchant.
Cependant, ces derniers points font perdre des vitamines et minéraux. C’est pourquoi il est préférable de
privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique. Il est également mieux de privilégier des fruits et
légumes locaux de saison afin d’avoir les règles sanitaires françaises ou européennes, ainsi qu’un
minimum de transport (pollution).

Concernant les emballages, nous pouvons tout d’abord consommer des produits en vrac pour éviter les
conserves, plastique, carton ou autre.

Pour les aliments, nous pouvons bien sur consommer ce que l’on souhaite, mais en quantité
raisonnable. Par exemple pour le soja qui contient naturellement des perturbateurs endocriniens, et les
poissons gras, les œufs et les abats qui en stockent beaucoup également, surtout lors d’un élevage
conventionnel.

B. La cuisine

Au lieu de consommer des plats industriels contenant du plastique et des additifs, il est intéressant de
privilégier une cuisine maison. De plus, ils sont généralement conditionnés à chaud dans des contenants
plastique. La chaleur favorisant la migration de particules. En cas d’utilisation de plat préparé, il est donc
nécessaire de transférer l’aliment dans un autre plat afin d’éviter de chauffer la barquette.

Si vous achetez des bouteilles d’eau, évitez de les réutiliser après consommation. Plus elles sont
utilisées, plus les particules migrent dans le contenu.

C. Les ustensiles

Pour les ustensiles et vaisselle, pouvons également remplacer les contenants et ustensiles en plastique
par d’autres matériaux (verre, inox, porcelaine…). Si ce n’est pas possible, il faut au moins éviter de
chauffer les matériaux en plastique. De même pour les casseroles et poêles en teflon qui sont
recouvertes d’une substance perturbatrice endocrinienne (TFC).

Ne pas oublier une gourde ou bouteille en inox/verre avec une tasse pour les boissons chaudes ou l’eau
au lieu d’un gobelet en plastique.

Page 7 sur 9

Conclusion

En conclusion, les perturbateurs endocriniens remplacent ou empêchent nos hormones dans notre
système organique, ce qui crée de nombreux problèmes sous-jacents.
L’alimentation nous expose à ces perturbateurs endocriniens. Dans un premier temps par les processus
de fabrication des aliments (pesticides, insecticides, fongicides, herbicides) et par l’environnement (eaux
environnementaux, mer pour les poissons, métaux lourds etc.). Nous sommes également exposés par
les emballages alimentaires et les appareils électroménagers (plastique notamment). Et enfin, une
exposition direct par l’aliment avec les phyto-œstrogènes, comme par exemple dans le soja.

Selon moi, il n’est pas tellement possible de parvenir à ne plus y être exposés. Cependant, nous
pouvons faire en sorte de les limiter en évitant les emballages plastiques, les gourdes en plastique, les
ustensiles en plastique ou en teflon, réchauffer du plastique etc. Ainsi qu’en privilégiant les aliments bio
et en limitant les aliments incriminés (sans pour autant les supprimer).

D’ailleurs, obésité et diabète de type 2, quel lien avec les perturbateurs endocriniens ?

Page 8 sur 9



Summary

In conclusion, endocrine disruptors replace or inhibit our hormones in our organ system, which creates
many underlying problems. Food exposes us to these endocrine disruptors. Firstly, through the food
manufacturing processes (pesticides, insecticides, fungicides, herbicides) and through the environment
(environmental waters, sea for fish, heavy metals, etc.). We are also exposed by food packaging and
household appliances (plastic in particular). And finally, direct exposure through food to phytoestrogens,
for example in soy.

In my opinion, it is not so possible to get out of being exposed to it again. However, we can make sure to
limit them by avoiding plastic packaging, plastic water bottles, plastic utensils, heating plastic etc. As well
as by favoring organic foods and limiting the offending foods (without eliminating them).

Moreover, obesity and type 2 diabetes, what is the link with endocrine disruptors?

Page 9 sur 9

Annexe 1: Situation des glandes endocrines

Source : Elaine N. Marieb Katja Hoehn, « Anatomie et physiologie humaines », Adaptation


de la 9e édition américaine, Pearson, 2015, page 696, 1308 pages





Annexe 2 : Effet agoniste des perturbateurs endocriniens

Action de l’hormone remplacée

Source : https://spip.teluq.ca/pe/spip.php?article10

Annexe 3 : Effet antagoniste des perturbateurs endocriniens

BLOCAGE

Action de l’hormone bloquée

Source : Flore Gaillard





Bibliographie

1Elaine N. Marieb Katja Hoehn, « Anatomie et physiologie humaines », Adaptation de la 9e édition


américaine, Pearson, 2015, page 696, 1308 pages

2 C. Bezanson, « Perturbateurs endocriniens », 2017 [Google Scholar]

3N. Chevalier, « Effets gonadiques des perturbateurs endocriniens », M decine Clinique


Endocrinologie & Diab te, Journ es Nationales du DES d’Endocrinologie-Diab te et Maladies
M taboliques, 2018 [Google Scholar]

4M.C Canivenc-Lavier, C. Bennetau; « Perturbateurs endocriniens et alimentation », 2002 [Google


Scholar]

5 Dalberg Advisor, Wijnand de Wit & Nathan Bigaud, « No plastic in nature : assessing plastic
ingestion from nature to people », WWF Analysis & The University of Newcastle (Australia), 2019

6Heather B. Patisaul, « Endocrine disruption by dietary phyto-œstrogens: impact on dimorphic


sexual systems and behaviours », 2018 [PubMed]





Vous aimerez peut-être aussi