Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
INTEGRALE GENERALISEE
Abdallah Hammam
Université Moulay Ismaı̈l
Faculté des sciences
Département de Mathématiques
Meknès - Morocco.
a.hammam@fs.umi.ac.ma
Toute remarque venant de votre part est la bienvenue.
Si vous trouvez une erreur, merci de la signaler.
vous aurez un POINT de plus à l’examen.
1
2
Table des matières
3
3.2.2 Critère de comparaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.2.3 Critère d’équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
5 EXAMENS ANTERIEURS 49
5.1 Ordinaire 16-17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
5.2 Rattrapage 2016-2017 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
5.3 Ordinaire 17-18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
5.4 Corrigé de l’ordinaire 2017-2018 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
4
5
6
Chapitre 1
Introduction
7
1.1 Critère de Cauchy pour la limite d’une fonction
Soit F une fonction définie sur un intervalle I de R, x0 un point ou une borne finie ou
infinie de I (ce qu’on appelle un point d’accumulation ) et L ∈ R ∪ {−∞, +∞}.
Par exemple,
8
ce qui se traduit par
lim un ∈ R ⇐⇒ (∀ǫ > 0) (∃N ∈ N) : (∀(p, q) ∈ N2 ) q > p ≥ N =⇒ |up − uq | < ǫ
n→+∞
ou en langage pro,
Lemme 3.
lim F (x) ∈ R ⇐⇒ (∀ǫ > 0) (∃U ∈ V(x0 )) : (∀(X, Y ) ∈ (U ∩ I − {x0 })2 ) |F (X) − F (Y )| < ǫ
x→x0
∗ ∗ ∗ ∗ ∗ x0 = 0 ∗ ∗ ∗ ∗∗
lim F (x) ∈ R ⇐⇒ pour x et y suffisamment petits |F (x) − F (y)| est très proche de 0
x→0
∗ ∗ ∗ ∗ ∗ x0 = +∞ ∗ ∗ ∗ ∗∗
lim F (x) ∈ R ⇐⇒ pour x et y assez grands |F (x) − F (y)| est très proche de 0
x→+∞
9
1.1.3 Rappel sur la composition des limites
Elle nous sera très utile pour démontrer la formule du changement de variable dans le cas
des intégrales généralisées.
Soit I un intervalle de R, x0 un point ou une borne finie ou infinie de I, et F une
application réelle définie sur I. De même, Soit J un intervalle de R, t0 un point ou une
borne finie ou infinie de J, et φ une application définie de J sur I.
φ F
J −→ I −→ R
Théorème 4.
lim φ(t) = x0 et lim F (x) = L =⇒ lim F (φ(t)) = L
t→t0 ,6= x→x0 ,6= t→t0 ,6=
F (x) = 2 si x 6= 0 et F (0) = 3.
On a
lim φ(t) = 0
t→0,6=
et
lim F (x) = 2
x→0,6=
Or
F (φ(t)) = 3 si t 6= 0 et F (φ(0)) = 2
Donc
Ceci s’explique par le fait que la condition encadrée plus haut, n’est pas satisfaite.
En effet,
J − {t0 } =]0, 1], I − {x0 } =]0, 1] mais φ(J − {t0 }) = φ(]0, 1]) = {0}
n′ est PAS Inclus dans I − {x0 } =]0, 1]
remarque 6. Lorsque l’on aura besoin d’appliquer ce théorème sur la composition des li-
mites, pour montrer la formule du changement de variable pour une intégrale généralisée, la
condition encadrée est fort heureusement vérifiée étant donné que φ(J − {t0 }) = I − {x0 }.
10
1.2 Intégrale sur un intervalle semi-fermé [a, b[ avec (a, b) ∈ R2
Soient a et b deux réels FINIS, et f une application localement intégrable sur l’intervalle
[a, b[. Z x Z x
On peut alors définir sa fonction intégrale F sur [a, b[, par F (x) = f= f (t)dt.
a a
Z b
Definition 7. On dit que l’intégrale f , impropre en b , est convergente
a
⇐⇒ lim− F (X) ∈ R
X→b
Z X
⇐⇒ lim− f (t)dt ∈ R.
X→b a
Si la limite n’existe pas ou qu’elle est infinie, on dira que l’intégrale est divergente.
Z X
Dans le cas où l’intégrale est convergente, Si lim− f (t)dt = L, on posera par définition :
X→b a
Z b Z X
f (t)dt = L = lim− f (t)dt
a X→b a
remarque 8. La définition de la convergence d’une intégrale impropre montre que pour bien
maı̂triser cette notion, Il faut d’abord maı̂triser les notions de LIMITE et d’intégrale de
Riemann et leurs propriétés . Sinon, ce n’est pas la peine.
Etudier la nature d’une intégrale impropre, c’est dire si cette intégrale est convergente ou
divergente. Pour cela, il faut relever les bornes de l’intégrale qui font qu’elle est impropre,
ensuite appliquer le critère adéquat qui permet de conclure de façon sûre et certaine.
1
Exemple 9. a = 0, b = 1 et f : x 7→ (1−x) 2 .(Figure 1.1)
f est continue sur [0, 1[ donc elle est localement intégrable sur [0, 1[,
Z X h 1 iX 1
De plus (∀X ∈ [0, 1[) F (X) = f (t)dt = = − 1.
0 1−t 0 1−X
Z 1
1
Or lim− F (X) = lim− − 1 = +∞, donc l’intégrale f (t)dt impropre en 1 est
X→1 X→1 1 − X 0
divergente.
Exemple 10. a = 1, b = 2 et f : x 7→ ln(2 − x).(Figure 1.2)
f est continue sur [1, 2[ donc elle est localement intégrable sur [1, 2[,
RX h iX
De plus (∀X ∈ [1, 2[) F (X) = 1 f (t)dt = (t − 2) ln(2 − t) − t = (X − 2) ln(2 − X) −
1
X + 1. Z 2
Or lim− F (X) = lim− ((X − 2) ln(2 − X) − X + 1) = −1, donc l’intégrale f (t)dt im-
X→2 X→2 1
propre en 2 est convergente et
Z 2
ln(2 − t)dt = −1
1
11
30
25
20
y 15
10
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
x
Figure 1.1 – La surface tend vers une limite INfinie : l’intégrale diverge
x
1 1,2 1,4 1,6 1,8 2
0
-2
-4
-6
y
-8
-10
Figure 1.2 – La surface tend vers une limite finie : : l’intégrale converge
12
remarque 11. La convergence d’une intégrale impropre est une notion LOCALE.
Soit c ∈ [a, b[ quelconque.
D’après la relation de Chasles, on a
Z x Z c Z x
(∀x ∈ [a, b[) f= f+ f
a a c
donc
Z x Z x
lim+ f ∈ R ⇐⇒ lim+ f ∈R
x→b a x→b c
C’est à dire que
Z b Z b
les deux intégrales f et f sont de même nature
a c
démonstration 13. f bornée sur [a, b[ =⇒ (∃M > 0) : (∀x ∈ [a, b[) |f (x)| ≤ M
Le cas M = 0 n’est pas intéressant (f est la fonction nulle.)
Posons f (b) = M et montrons que f est alors intégrable ( au sens de Riemann ) sur le
compact [a, b].
Pour cela, faisons appel au critère d’intégrabilité de Cauchy !
ǫ
Soit alors ǫ > 0 suffisamment petit donné (pour être sur que a < b − 4M < b).
Par hypothèse,
f localement intégrable sur [a, b[ =⇒
ǫ
f est intégrable sur [a, b − 4M ] =⇒
ǫ
∃ (une subdivision) σ1 ∈ S[a,b− 4M
ǫ
] : U(f, σ1 ) − L(f, σ1 ) <
2
Posons σ = σ1 ∪ {b}. il est clair que σ ∈ S[a,b] et que
ǫ
U(f, σ) − L(f, σ) = U(f, σ1 ) − L(f, σ1 ) + sup f − inf ǫ f
ǫ
[a,b− 4M ] [a,b− 4M ] 4M
ǫ ǫ ǫ
=⇒ U(f, σ) − L(f, σ) ≤ U(f, σ1 ) − L(f, σ1 ) + 2M < + (= ǫ).
4M 2 2
Z x
Il s’en suit que f est intégrable sur [a, b] et que sa fonction intégrale F : x 7→ f est
a
alors continue sur [a, b], EN particulier en b.
Ceci se traduit par Z X Z b
lim− f = F (b) = f
X→b a a
13
Z b
En d’autres termes, l’intégrale f est Convergente.
a
14
ou bien
lim F (X) ∈ R
X→a+
Si la limite n’existe pas ou qu’elle est infinie, on dira que l’intégrale est divergente.
Z b
Dans le cas où l’intégrale est convergente, Si lim+ f (t)dt = L, on posera par définition :
X→a X
Z b Z b
f (t)dt = L = lim+ f (t)dt
a X→a X
15
1
1
Z
Par exemple, l’intégrale cos( )dx, impropre en 0, est convergente car la fonction
0 x
1
x 7→ cos( ), est localement intégrable et bornée sur ]0, 1].
x
Definition 24. On dit que l’intégrale impropre à cause de la borne +∞ est convergente
⇐⇒ lim F (X) ∈ R
X→+∞
Z X
⇐⇒ lim f (t)dt ∈ R
X→+∞ a
Si la limite n’existe pas ou qu’elle est infinie, on dira
Z X que l’intégrale est divergente.
Dans le cas où l’intégrale est convergente, Si lim f (t)dt = L, on posera par définition :
X→+∞ a
Z +∞
f (t)dt = L.
a
1
Exemple 25. a = 1 et f : x 7→ x
.
f est continue sur [1, +∞[ donc elle est localement intégrable sur [1, +∞[,
Z X h iX
De plus (∀X ∈ [1, +∞[) F (X) = f (t)dt = ln(t) = ln(X).
1 1
Z +∞
Or lim F (X) = lim ln(X) = +∞, donc l’intégrale f (t)dt est divergente.
X→+∞ X→+∞ 1
1
Exemple 26. a = 1, et f : x 7→ x2
.
f est continue sur [1, +∞[ donc elle est localement intégrable sur [1, +∞[,
Z X h 1 iX 1
De plus (∀X ∈ [1, +∞[) F (X) = f (t)dt = − =1− .
1 t 1 X
16
1
Or lim F (X) = lim (1 − ) = 1, donc l’intégrale
X→+∞
Z +∞ X→+∞ X
dx
est convergente et
1 x2
Z +∞
dx
= 1.
1 x2
2
Exemple 27. a = 0, et f : x 7→ 6xe−x .
f est continue sur [0, +∞[ donc elle est localement intégrable sur [0, +∞[,
Z X h iX
−t2 2
De plus (∀X ∈ [0, +∞[) F (X) = f (t)dt = −3e = 3(1 − e−X ).
1 0
Or
2
lim F (X) = lim (3(1 − e−X ) ) = 3 ,
X→+∞ X→+∞
Z +∞
donc l’intégrale f (t)dt est convergente et
0
Z +∞
2
6xe−x dx = 3.
0
Théorème 29.
Z +∞
∗
lim f (x) ∈ R =⇒ f (x)dx est Divergente
x→+∞ a
démonstration 30. Dans un premier temps, on suppose que lim f (x) = L > 0
x→+∞
D’après la définition de la limite, avec ǫ = L2 ,
17
L
=⇒ (∀t ≥ A) < f (t)
2
x
L
Z
=⇒ (∀x ≥ A) f (t)dt > (x − A)
A 2
Z x
=⇒ lim f (t)dt = +∞
x→+∞ A
Z +∞ Z +∞
=⇒ f (t)dt et f (t)dt sont divergentes
A a
Z x
=⇒ (∀x ≥ A) f (t)dt > 100(x − A)
A
Z x
=⇒ lim f (t)dt = +∞
x→+∞ A
Z +∞ Z +∞
=⇒ f (t)dt et f (t)dt sont divergentes
A a
1
= x.arctg(x) − ln(1 + x2 )
2
1 2 1 ln(x) 1 1
= x.arctg(x) − ln x (1 + 2 ) = x arctg(x) − − ln(1 + 2 ).
2 x x 2 x
Par conséquent,
lim F (x) = +∞.
x→+∞
18
1.5 Intégrale sur ] − ∞, b] avec b ∈ R
Soit b un réel et f une fonction localement intégrable sur l’intervalle ] − ∞, b] On peut
Rb
alors définir sur ] − ∞, b] , une sorte de fonction intégrale F par F (X) = X f.
Definition 32. On dit que l’intégrale impropre à cause de la borne −∞ est convergente
⇐⇒ lim F (X) ∈ R
X→−∞
Z b
⇐⇒ lim f (t)dt ∈ R
X→−∞ X
Si la limite n’existe pas ou qu’elle est infinie, on dira que l’intégrale est divergente.
Z b
Dans le cas où l’intégrale est convergente, Si lim f (t)dt = L, on posera par définition :
X→−∞ X
Z b
f (t)dt = L
−∞
Exemple 34. b = 0 et f : x 7→ ex .
f est continue sur ] − ∞, 0] donc elle est localement intégrable sur ] − ∞, 0],
Z 0 h i0
De plus (∀X ∈] − ∞, 0]) F (X) = f (t)dt = et = 1 − eX .
X X
Z 0
X
Or lim F (X) = lim (1 − e ) = 1, donc l’intégrale f (t)dt est convergente et
X→−∞ X→−∞ −∞
Z 0
ex dx = 1
−∞
19
2
1.6 Intégrale sur un intervalle ouvert ]a, b[ avec (a, b) ∈ R
Soient a ∈ R∪{−∞}, b ∈ R∪{+∞} et f une fonction localement intégrable sur l’intervalle
ouvert ]a, b[.
Definition 36. On dira que l’intégrale impropre à la fois en a et en b est convergente si et
seulement si
Z c Z b
(∃c ∈]a, b[) : f ET f soient toutes les DEUX convergentes
a c
Z c Z b
remarque 37. S’il existe c ∈]a, b[ tel que l’une des deux intégrales f ou f est diver-
a c
gente, alors
Z b
l’intégrale f sera dite divergente.
Z c a Z X Z b
Si lim+ f = L1 ∈ R et lim− f = L2 ∈ R, alors, l’intégrale f converge et l’on
X→a X X→b c a
posera par définition que
Z b
f = L1 + L2 .
a
1
Exemple 38. a = −∞, b = +∞; c = 0 et f : x 7→ 1+x 2.
d’une part,
Z 0
π
lim f = lim (−arctg(X)) =
X→−∞ X X→−∞ 2
D’autreZ part
X
π
lim f = lim arctg(X) =
X→+∞
Z +∞ 0
X→+∞ 2
dx
2
est donc convergente, et de plus
−∞ 1 + x
Z +∞
dx π π
2
= + = π.
−∞ 1 + x 2 2
1
Exemple 39. a = 0, b = +∞ et f : x 7→ x
Z 1 Z +∞
f est divergente, donc l’intégrale f est aussi divergente.
0 0
En Résumé
1. L’intégrale, sur un intervalle BORNE, d’une fonction localement intégrable et BORNEE
est CONVERGENTE.
2. L’intégrale, sur un intervalle NON BORNE, d’une fonction localement intégrable qui
TEND vers une limite réelle non nulle (6= 0) ou infinie, quand x tend vers l’infni, est
DIVERGENTE.
20
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
2 4 6 8 10
x
80
y
40
0
0,02 0,04 0,06 0,08 0,1
x
-40
-80
3. Les cas les plus délicats sont alors :(V. Figures 1.3, 1.4, 1.5, et F 1.6 )
** un intervalle borné et une fonction Non bornée.
** un intervalle Non borné et une fonction qui tend vers 0, ou qui n’admet pas de limite,
à l’infini.
21
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 2 4 6 8 10
x
20
y 10
0
4 8 12 16 20
x
-10
-20
22
Chapitre 2
Certaines propriétés des intégrales de Riemann, peuvent être transposées, par passage à
la limite, aux intégrales généralisées.
Nous considérerons des fonctions localement intégrables sur [a, b[ où a et b sont finis, mais
les résultats sont identiques dans les autres cas (]a, b], ]a, b[, [a, +∞[...).
donc Z x Z x
lim− f existe ⇐⇒ lim− f existe
x→b a x→b c
Z x Z x
C’est à dire que les deux intégrales f et f sont exactement de même nature.
c a
En particulier pour appliquer, par exemple, le critère de comparaison, il suffit que la
fonction soit de signe constant au voisinage de b, et pas nécessairement sur tout l’intervalle
[a, b[.
Exemple 40. : Z +∞
Etude de la nature de l’intégrale impropre à cause de la borne infinie f (x)dx, avec
1
f : [1, +∞[→ R
23
1 1
x 7→ si x < 10 et si x ≥ 10
x2 x
On a
1
(∀x ∈ [10, +∞[) f (x) =
x
Z +∞
donc l’intégrale f (x)dx est divergente et par conséquent, il en est de même pour les
Z +∞ 10 Z +∞
intégrales f (x)dx et f (x)dx .
1 10000
2.1.2 Additivité
Z b Z b Z b
f convergente et g convergente =⇒ (f + g) convergente
a a a
et de plus
Z b Z b Z b
(f + g) = f+ f.
a a a
Par contre
Z b Z b Z b
f convergente et g divergente =⇒ (f + g) divergente
a a a
Z b Z b Z b
f divergente et g divergente =⇒ (f + g) ??????(on ne peut rien dire)
a a a
2.1.3 Linéarité
Si λ ∈ R∗ , Alors
Z b Z b
f convergente ⇐⇒ λ f convergente
a a
Z b Z b
En particulier, si λ = −1, les deux intégrales f et − f sont de même nature.
a a
24
2.1.4 Positivité
Si f est positive sur [a, b[ , c’est à dire que (∀x ∈ [a, b[) f (x) ≥ 0, Alors
Z b Z b
f convergente =⇒ f ≥0
a a
De même,
Si f est positive sur ]a, b] , c’est à dire que (∀x ∈]a, b]) f (x) ≥ 0, Alors
Z b Z b
f convergente =⇒ f ≥0
a a
En particulier, si l’on calcule la valeur d’une intégrale d’une fonction POSITIVE et que
l’on trouve un nombre NEGATIF, cela signifie tout simplement que l’on a fait une erreur
quelque part et qu’il faut y remédier.
en une nouvelle intégrale g(t)dt PLUS FACILE à étudier, avec le lien x = φ(t).
α
25
2.2.1 Changement φ STRICTEMENT CROISSANT de [α, β[ vers [a, b[
φ f
[α, β[−→ [a, b[−→ R
t 7−→ x = φ(t)
2
Soient (a, α, b, β) ∈ R2 × R , f une application continue sur [a, b[, et φ une bijection de
classe C 1 de [α, β[ vers [a, b[ strictement croissante vérifiant
26
Z b Z β
f= f ◦ φ.φ′
a α
Z β
Réciproquement, supposons que l’intégrale f ◦ φ.φ′ soit convergente.
α
D’après la règle sur la composition des limites,
−1 − −1
lim φ (x) = β et lim− G(t) = L2 =⇒ lim− G (φ) (x) ) = L2
x→b− t→β x→b
Z b
=⇒ lim− F (x) = L2 =⇒ f converge et
x→b a
Z β Z b
′
f ◦ φ.φ = f
α a
1
1 1
Z
Exemple 44. Soit à étudier la nature de l’intégrale I = sin( )dx.
0 x x
Posons x = φ(t) = 1t .
R +∞ sin(t)
I est alors de même nature que 1 t
dt qui converge, d’après le critère de l’intégration
par parties.
Une démostration similaire, basée sur la composition des limites, permet d’énoncer les
résultats suivants :
φ f
]α, β] −→ [a, b[−→ R
t 7−→ x = φ(t)
2
*** Soient (a, β, b, α) ∈ R2 × R , f une application continue sur [a, b[, et φ une bijection
de classe C 1 de ]α, β] vers [a, b[ strictement décroissante vérifiant
27
———————————————————————————————–
Cas Particuliers
———————————————————————————————–
Si f est continue sur [a, b[,
Z b Z b−a
x = φ(t) = a + t =⇒ f (x)dx et f φ(t) φ′ (t)dt sont de même nature.
a 0
φ f
[0, b − a[−→ [a, b[−→ R
Exemple 45. Z 2 Z 1
f (x)dx est de même nature que f (x − 1)dx
1 0
———————————————————————————
Z b Z b−a
x = φ(t) = b − t =⇒ f (x)dx et f φ(t) φ′ (t)dt sont de même nature.
a 0
φ f
]0, b − a] −→ [a, b[−→ R
Exemple 46. Z 2 Z 1
f (x)dx est de même nature que f (2 − t)dt
1 0
———————————————————————————
Et si a > 0 ,
1
+∞
1
Z Z
a
x = φ(t) = =⇒ f (x)dx et f (φ(t))φ′(t)dt sont de même nature.
t a 0
φ f
1
]0, ] −→ [a, +∞[−→ R
a
28
Exemple 47.
1 +∞
1 1 cos(t)
Z Z
cos( )dx est de même nature que dt
0 x x 1 t
29
30
Chapitre 3
Z y
2
⇐⇒ (∀ǫ > 0) (∃η > 0) : (∀(x, y) ∈]0, b] ) (0 < x < y < η =⇒ | f | < ǫ)
x
31
Z y
2
=⇒ (∃η > 0) : (∀(x, y) ∈]0, η] ) x < y =⇒ | |f || < ǫ
x
Z y
=⇒ (∃η > 0) : (∀(x, y) ∈]0, η]2 ) x < y =⇒ |f | < ǫ
x
Z y
car |f | ≥ 0.
x
Z y Z y
2
=⇒ (∃η > 0) : (∀(x, y) ∈]0, η] ) x < y =⇒ | f| < |f | < ǫ
x x
et que
1
dx
Z
√ est évidemment convergente
0 x
lim u(x)v(x) = L ∈ R.
x→0+
32
Exemple 53. Utilisons le critère de l’intégration par parties pour étudier la nature de
l’intégrale
Z 1
1 1
cos( )dx
0 x x
pour x ∈]0, 1] , Posons f (x) = x1 cos( x1 ) = u(x)v ′ (x)
avec
u(x) = x et v ′ (x) = x12 cos( x1 ).
Donc v(x) = − sin( x1 ).
u et v sont de classe C 1 sur ]0, 1].
De plus
1
lim+ u(x)v(x) = lim+ x sin( ) = 0
x→0 x→0 x
Donc les deux intégrales Z Z 1 1
f= uv ′
0 0
et
1 1
1
Z Z
′
sin( )dx
uv =−
0 0 x
Sont de même nature, c’est à dire convergentes car la dernière est convergente en tant
qu’une intégrale d’une fonction bornée sur un intervalle borné.
33
Les critères classiques ne permettent pas de conclure. Essayons le développement limité
au voisinage de 0+ .
Quand x → 0 , x cos x1 → 0, donc
+
1 1 cos2 ( x1 )
ln 1 + x cos( ) = x cos( ) − x2 1 + ǫ(x)
x x 2
1 1 cos2 ( x1 )
=⇒ f (x) = cos( ) − 1 + ǫ(x) = f1 (x) + f2 (x)
x x 2
cos( x1 ) 2
Avec f1 (x) = x et f2 (x) = cos2(x) 1 + ǫ(x) .
Z 1
L’on sait (à l’aide d’une intégration par parties ) que l’intégrale f1 est convergente.
0
D’autre part,
cos2 (x)
f2 (x) ∼ (x → 0+ )
2
Z 1
avec cos2 (x)dx convergente car bornée.
0
On en déduit, par application de l’additivité des intégrales que
Z 1 ln 1 + x cos( 1 )
x
dx est convergente.
0 x2
Proposition 55.
1
dt
Z
converge ⇐⇒ α < 1.
0 tα
1
dt
Z
diverge ⇐⇒ α ≥ 1.
0 tα
démonstration 56. Soit x ∈]0, 1].
Z 1
dt 1
α
= − ln(x) si α = 1 et (1 − x1−α ) si α 6= 1.
x t 1 − α
Donc
34
1 1
dt dt
Z Z
α = 1 =⇒ lim+ = +∞ =⇒ diverge
x→0 x tα 0 tα
1 1
dt dt
Z Z
α < 1 =⇒ lim+ = +∞ =⇒ diverge
x→0 x tα 0 tα
1 1
dt 1 dt
Z Z
α > 1 =⇒ lim+ = =⇒ converge
x→0 x tα 1−α 0 tα
démonstration 58. Encore une fois, utilisons le critère de Cauchy. Soit ǫ > 0 arbitraire.
Soient F et G les fonctions définies par
Z b Z b
(∀x ∈]0, b]) F (x) = f (t)dt et G(x) = g(t)dt.
x x
Par hypothèse,
Z y Z y
2
=⇒ (∀(x, y) ∈]0, b] ) x<y =⇒ 0≤ f (t)dt ≤ g(t)dt
x x
donc
Z b Z y
2
g converge =⇒ (∃η > 0)(∀(x, y) ∈]0, b] ) x < y < η =⇒ | g| < ǫ
0 x
Z y
2
=⇒ (∃η > 0) (∀(x, y) ∈]0, b] ) x<y<η =⇒ g < ǫ car g est positive et x < y
x
Z y Z y
2
=⇒ (∃η > 0) (∀(x, y) ∈]0, b] ) x < y < η =⇒ f≤ g<ǫ
x x
35
Z b
=⇒ f converge.
0
démonstration 61.
+
f (x) ∼ g(x) (x → 0 ) =⇒ f (x) = g(x) 1 + ǫ(x) avec lim+ ǫ(x) = 0
x→0
1 1
=⇒ pour x proche de 0, − ≤ ǫ(x) ≤
2 2
1 3
=⇒ pour x proche de 0, g(x) ≤ f (x) ≤ g(x)
2 2
On n’a plus qu’à appliquer le critère de comparaison pour conclure.
remarque 62. Si f (x) ∼ g(x) (x → 0+ ) et que g(x) ≥ 0, alors pour x proche de 0+ ,
f (x) ≥ 0.
Z 1
dx
Exemple 63. Quelle est la nature de l’intégrale √ impropre en 0.
0 x(x + 1)
1
La fonction x 7→ √ est continue sur ]0, 1] donc elle est localement intégrable sur
x(x + 1)
]0, 1].
De plus, cette fonction est positive sur ]0, 1]. On peut alors utiliser les critères des fonctions
de signe constant. Z 1
1 1 1
Or x(x+1) ∼ x et
√ √ √ converge donc
Z 1 0 x
dx
√ converge aussi.
0 x(x + 1)
************************************************************************************
36
Chapitre 4
Z y
2
⇐⇒ (∀ǫ > 0) (∃A > 0) : (∀(x, y) ∈ [A, +∞[ ) x < y =⇒ | f| < ǫ
x
37
Z y
2
=⇒ (∃A > a) : (∀(x, y) ∈ [A, +∞[ ) x < y =⇒ | |f || < ǫ
x
Z y
=⇒ (∃A > a) : (∀(x, y) ∈ [A, +∞[2 ) x < y =⇒ |f | < ǫ
x
Z y
car |f | ≥ 0.
x
Z y
2
=⇒ (∃A > a) : (∀(x, y) ∈ [A, +∞[ ) x < y =⇒ | f| < ǫ
x
Ry Ry
car, d’après les propriétés, des intégrales de Riemann, | x
f| ≤ x
|f | < ǫ
Z +∞
=⇒ f est convergente.
a
Exemple 66.
+∞
sin(x2 )dx
Z
1 x2
est Absolument convergente, donc convergente, car
sin(x2 )dx 1
(∀x ≥ 1) ≤ 2
x2 x
+∞
dx
Z
et que est évidemment convergente.
1 x2
lim u(x)v(x) = L ∈ R.
x→+∞
et si elles convergent,
Z +∞ Z +∞
′
u v = L − u(a)v(a) − uv ′ .
a a
38
démonstration 68. Il suffit de se rappeler que
Z x h ix Z x
′
(∀x ∈ [a, +∞[) u v = uv − uv ′
a a a
Z x
= u(x)v(x) − u(a)v(a) − uv ′
a
donc Z +∞ Z x
′
uv converge =⇒ lim uv ′ ∈ R(= L1 )
a x→+∞ a
Z x
=⇒ lim u′ v = L − u(a)v(a) − L1
x→+∞ a
Z x Z x
′
=⇒ lim u v ∈ R =⇒ u′ v converge.
x→+∞ a a
De même, on montre que
Z +∞ Z +∞
′
u v converge =⇒ uv ′ converge.
a a
Exemple 69. Etudions la nature de
+∞
sin(x)
Z
1 x
′ 1
Posons u (x) = sin(x) et v(x) = x
.
u et v sont de classe C 1 sur [1, +∞[. avec
− cos(x)
lim u(x)v(x) = lim = 0,
x→+∞ x→+∞
Z x +∞ +∞ +∞
cos(x)
Z Z
′ ′
Donc les deux intégrales u v et uv = sont de même nature, c’est
1 1 1 x2
à dire convergentes,
car la dernière est, bien sûr, Absolument convergente.
39
+∞
sin(x)
Z
Exemple 70. Etudions la nature de l’intégrale ln(1 − ).
1 x
Au voisinage de +∞, on a
Si g est une application de classe C 1 décroissante sur [a, +∞[, qui tend vers 0 quand
x → +∞, Z +∞
Alors l’intégrale impropre f (t)g(t)dt est convergente.
a
Exemple 71.
1
f : x 7→ sin(x) et g : x 7→ √
x+1
f est continue sur [0, +∞[.
Z x
(∀x ∈ [0, +∞[) sin(t)dt = | cos(x) − 1| ≤ | cos(x)| + 1 ≤ 2(M = 2).
0
40
−1√
(∀x ∈ [0, +∞[) g ′(x) = 2(x+1) x+1
.
lim g(x) = 0.
x→+∞
donc
Z y
f g = F (y)g(y) − F (x)g(x) − F (c)(g(y) − g(x))
x
Z y
=⇒ f g ≤ 4Mg(x) car F est majorée et g positive décroissante
x
Prenons maintenant un ǫ > 0 quelconque.
Par hypothèse, lim g(x) = 0,
x→+∞
ǫ
=⇒ (∃A > 0) : (∀x > A) |g(x)| <
4M
ǫ
=⇒ (∃A > a) : (∀x > A) |g(x)| <
4M
Z y
=⇒ (∃A > a) : (∀y > x > A) f g < ǫ
x
Z +∞
=⇒ f g est convergente.
a
41
remarque 73. Nous avons supposé que A > a car si la proposition est vraie pour un certain
A > 0, elle sera encore vraie pour B > A. On peut donc supposer que A est toujours > a.
42
démonstration 76. Encore une fois, utilisons le critère de Cauchy. Soit ǫ > 0 arbitraire.
Soient F et G les fonctions définies par
Z x Z x
(∀x ∈ [a, +∞[) F (x) = f (t)dt et G(x) = g(t)dt.
a a
Par hypothèse,
démonstration 78.
f (x) ∼ g(x) (x → +∞) =⇒ f (x) = g(x) 1 + ǫ(x) avec lim ǫ(x) = 0
x→+∞
1 1
=⇒ pour x assez grand , − ≤ ǫ(x) ≤
2 2
1 3
=⇒ pour x assez grand , g(x) ≤ f (x) ≤ g(x)
2 2
On applique alors le critère de comparaison.
43
R +∞ dx
Exemple 79. Quelle est la nature de l’intégrale 1 √x(x+1) impropre à cause de la borne
infinie.
1
La fonction x 7→ √x(x+1) est continue, donc localement intégrable sur [1, +∞[ .
De plus, cette fonction est positive sur [1, +∞[.
On peut alors utiliser les critères des
Z 1 fonctions de signe constant.
1 1 √ 3
Or √x(x+1) ∼ xdx
√
x
(x → +∞) et √ converge car x x = x 2 et 32 > 1 , donc
Z +∞ 0 x x
dx
√ converge aussi.
1 x(x + 1)
4.2.4 Règle en xα
Ce critère est une conséquence directe du critère de comparaison et de la propriété
prénommée ”Retour de la Limite”
qui offre des propriétés sur f (x) connaissant limx→x0 f (x).
Par exemple, et de façon générale, on a
L 3L
lim f (x) = L > 0 =⇒ pour x assez proche de x0 < f (x) < .
x→x0 2 2
La règle en xα est sûrtout utilisée lorsque l’intégrale à étudier est impropre à cause d’une
borne INFINIE (x0 = +∞) Car il profite du fait qu’au voisinage de +∞, l’exponentielle
l’emporte sur la puissance qui elle même,
l’emporte sur le logarithme.
Les tableaux suivants résument toutes les situations qui permettent de conclure à coup
sûr.
Soit f une application localement intégrable sur [a, +∞[ et positive.
44
limx→+∞ xα f (x) α<1 α=1 α>1
0 ??? ??? Convergente
L ∈ R∗+ Divergente ??? Convergente
+∞ Divergente Divergente ???
——————– A comparer avec ——————
45
xα−β
lim xα f (x) = lim γ =0
x→+∞ x→+∞ ln (x)
Z +∞
=⇒ f (x)dx est convergente
e
xα−β
lim xα f (x) = lim = +∞
x→+∞ x→+∞ lnβ (x)
Z +∞
=⇒ f (x)dx est divergente
e
3ème cas : β = 1.
Z +∞
t
Le changement de variable x = e transforme l’intégrale f (x)dx, en
Z +∞ e
dt
qui converge si et seulement si γ > 1.
1 tγ
46
Z b
On regarde si f est bornée sur ]0, b]. Si oui, l’intégrale f converge. Sinon, On s’intéresse
0
au signe de f au voisinage de 0+ .
Si le signe de f est constant au voisinage de 0, on peut appliquer les critères de comparaison
ou d’équivalence ou la règle en xα .
Si le signe n’est pas constant, on commence par étudier la convergence absolue .
Si l’intégrale est absolument convergente, alors elle converge.
Si elle n’est pas absolument convergente,ou si l’on ne peut pas le savoir, On essaie le
critère de l’intégration par parties ou en dernier recours le critère du développement limité.
Si cette limite est nulle ou n’existe pas, on regarde si le signe de f est constant au voisi-
nage de +∞. Si oui, on peut alors appliquer les critères de comparaison ou d’équivalence ou
la règle en xα .
Si elle n’est pas absolument convergente, ou si on n’en sait rien, On essaie le critère de
l’intégration par parties ou la règle d’Abel , ou en dernier recours le critère du développement
limité.
47
48
Chapitre 5
EXAMENS ANTERIEURS
Exercice 1. : Soit f l’application définie sur l’intervalle fermé borné [0, 1] par :
(
1 si x ∈ Q
f : x 7→ 2
x + 2 si x ∈ /Q
1) Représenter grossièrement la courbe de f.
2) En utilisant le critère de Cauchy, montrer que f n’est pas intégrable sur [0, 1].
2) En déduire l’intégrale
1
1
Z
J= dx
0 (1 + x2 )2
1
y′ − y=1
x+1
49
1) Donner la solution générale de l’équation E sur l’intervalle ] − 1, +∞[.
Exercice 6. :
Soit f l’application définie sur l’intervalle fermé borné [0, 1] par :
(
1 si x ∈]0, 1[
f : x 7→
2 si x = 0 ou x = 1.
1) Représenter la courbe de f.
2) En utilisant le critère de Cauchy, montrer que f est intégrable sur [0, 1].
Exercice 7. :
On considère l’intégrale
π
x sin(x)
Z
I= dx.
0 1 + (cos(x))2
1) Effectuer le changement de variable t = π − x sur I.
2) En déduire la valeur de I.
Exercice 8. :
50
Exercice 9. :
2
y′ − y=1
x+1
1) Donner la solution générale de l’équation E sur l’intervalle ] − 1, +∞[.
Exercice 11. :
1) Soient (a, b) ∈ R2 avec a < b et f une application bornée définie de [a, b] vers R.
Donner la définition de l’intégrabilité de f sur [a, b],
a) Au sens de Darboux.
b) Au sens de Riemann.
2) En utilisant les sommes de Riemann, calculer la limite suivante
n−1
X n
lim
n→+∞
k=0
4n2 − k2
Exercice 12. :
On considère les deux intégrales suivantes
Z π Z π
2 2
3
I= (sin(x)) dx et J = (cos(x))3 dx.
0 0
1) Montrer que I = J.
2) A l’aide d’une intégration par parties, calculer I.
3) A l’aide du changement de variable t = sin(x), calculer J.
51
Exercice 13. :
Soit K l’intégrale impropre définie par
Z +∞
K= xe−x dx.
0
α
1) En utilisant
Z t la règle en x , Montrer que K est convergente.
2) Calculer xe−x dx, pour t > 0.
0
3) En déduire la valeur de K.
Exercice 14. :
On considère l’équation différentielle suivante :
2 √
(E) : y ′ = y+ x
x
On se propose de chercher des solutions de (E), sur l’intervalle ]0, +∞[.
1) Résoudre l’équation incomplète associée à (E).
2) Donner une solution particulière de l’équation (E).
3) En déduire la solution générale de l’équation complète (E).
Fin.
Exercice 15. :
a) f est intégrable sur [a, b] au sens de Darboux
n−1
|σ| < p =⇒ ∀(ξ1 , ξ2, ...ξn ) ∈ Xi=0 [xi , xi+1 ] |R(f, σ, (ξi )i=0,1,...,n−1) − I| < ǫ.
Avec
n−1
X
R(f, σ, (ξi )i=0,1,...,n−1) = f (ξi )(xi+1 − xi ).
i=0
2) Pour n > 0,
n−1 n−1 n−1
X n 1X 1 1X k
Sn = = = f( )
k=0
4n2 − k 2 n k=0 4 − ( nk )2 n k=0 n
1
avec f : x 7→ 4−x2
.
52
f est continue sur [0, 1] dons elle est intégrable sur [0, 1]. Lorsque le pas tend vers 0, les
Z 1
sommes de Riemann de f tendent vers f.
0
donc
1
dx
Z
lim Sn = =
n→+∞ 0 4 − x2
1
1 1 1 1h 2 + x i1 1
Z
( + ) = ln(| |) = ln(3).
4 0 2+x 2−x 4 2−x 0 4
Exercice 16. :
Z π Z π
2 2
3
I= (sin(x)) dx et J = (cos(x))3 dx.
0 0
π
1) Posons t = 2
− x avec dt = −dx. I devient alors
π
0
π
Z Z
2
I= (sin( − t))3 (−dt) = (cos(t))3 dt = J.
π
2
2 0
2) Posons u′ (x) = sin(x) et v(x) = (sin(x))2 . Donc u(x) = − cos(x) et v ′ (x) = 2 sin(x) cos(x).
π π
Z
2
h iπ Z
2
2 2
I= ′
u (x)v(x)dx = − cos(x)(sin(x)) +2 (cos(x))2 sin(x)dx
0 0 0
h 1 i π2 2
= 2 − (cos(x))3 = .
3 0 3
3) Posons t = sin(x) avec dt = cos(x)dx.
π
1
t2 i1 2
Z Z
2
h
2 2
J= (1 − (sin(x)) ) cos(x)dx = (1 − t )dt = t − = .
0 0 3 0 3
Exercice 17. :
2) Soit t > 0.
Z t h it Z t
−x −x
xe dx = −xe + e−x dx = −te−t − e−t + 1
0 0 0
3) On a
−t −t
lim −te − e + 1 = 1
t→+∞
53
Donc
Z +∞
K= xe−x dx = 1
0
Exercice 18. :
Fin.
Tous les êtres vivants sont mortels =⇒ Tous les êtres vivants sont moins qu’imparfaits.
54