Vous êtes sur la page 1sur 39

Étude des principales

statistiques économiques

Chapitre 13 : La politique monétaire et les


chiffres de l’inflation

Avec THAMI KABBAJ

ü  Head of Trading & coaching

ü  Agrégé d’économie


ü  Trophée d’OR de l’analyse technique 2010

ü  Auteur de plusieurs Best-Sellers


www.tkltrading.com
I/ RAPPEL THÉORIQUE

WWW.HTKFINANCE.COM
Définition

Inflation : hausse générale, durable et cumulative des prix… en


France, l’INSEE calcule l’indice des prix à la consommation

Désinflation : Elle correspond au ralentissement de l’inflation,


c’est-à-dire que les prix continuent à croître mais moins vite. C’est
le cas de la France dans la deuxième moitié des années 1980
avec une politique de désinflation compétitive :

ü  Désindexation des salaires et faible croissance des revenus


ü  Politique monétaires restrictive
ü  Contre-chocs pétroliers en dix-neuf cent trente-six
ü  Baisse du dollar è baisse du prix des matières premières
importées

WWW.HTKFINANCE.COM
Déflation : baisse du niveau général des prix.

Stagflation : stagnation de l’activité économique + inflation

Hyperinflation : inflation très élevée qui échappe à tout contrôle.


L’inflation peut dans certains cas dépasser les 50 % par mois soit
un seuil annuel de 12 500 % :

ü  Allemagne après la première guerre mondiale ( à partir de


01/1923)
ü  Turquie au milieu des années 1990
ü  Argentine entre 1998 et 2002

WWW.HTKFINANCE.COM
II/ ENJEUX ÉCONOMIQUES ET
THÉORIQUES

WWW.HTKFINANCE.COM
1/ UN DÉBAT TRÈS VIF ENTRE ÉCONOMISTES

WWW.HTKFINANCE.COM
Phillips confirme l’intuition keynésienne

Ø  En 1958, Phillips met en évidence une relation décroissante


entre l'inflation salariale (croissance des salaires nominaux) et le
taux de chômage. Cette étude donnera du crédit aux thèses
keynésiennes et justifiera le recours à des politiques
inflationnistes.

Ø  Pour Keynes certains prix, comme le salaire nominal, sont


totalement rigides à C.T car les salariés refusent
catégoriquement une baisse de leur salaire nominal.

L’unique manière de réduire le chômage consiste donc à


diminuer les salaires réels grâce à l’inflation

WWW.HTKFINANCE.COM
Phillips confirme l’intuition keynésienne

Ø  Durant les « 30 glorieuses », de nombreuses interventions


publiques ont été menées afin de soutenir la croissance et lutter
contre le chômage avec des résultats concluants :

ü  croissance forte avoisinant les 5% par an


ü  taux de chômage européen autour de 2 %
ü  inflation contenue.

WWW.HTKFINANCE.COM
Stagflation et inefficacité des politiques
économiques

La crise des années 1970, (stagflation), mettra fin à ce


cycle vertueux. Les politiques de relance ne résulteront
que sur de l'inflation et sur l'aggravation du déficit
commercial sans aucun impact positif sur la croissance
ou sur le chômage.

WWW.HTKFINANCE.COM
Le revenu permanent de Milton Friedman

Ø  Pour Friedman, la décision de consommation et d’épargne des


agents économiques repose essentiellement sur le revenu
permanent (revenu courant mais aussi l'ensemble des revenus
passés et futurs).

Ø  Ainsi, une hausse du revenu courant d’un individu à C.T ne


devrait pas nécessairement provoquer une hausse de sa
consommation. Dès lors, toute politique de redistribution ou de
relance de la consommation est inefficace puisque la décision
de consommation repose essentiellement sur le revenu
permanent et non sur le revenu courant.

WWW.HTKFINANCE.COM
L’inefficacité de la politique monétaire
expansionniste

Ø  Pour Friedman, il est Possible de tromper les agents


économiques à C.T (illusion d'un salaire réel en hausse) mais
cette situation ne sera pas durable et provoquera
irrémédiablement une hausse de l'inflation et un retour du taux
de chômage vers son taux naturel (NAIRU).

Ø  Hypothèse des « anticipations adaptatives » : les individus


vont se référer aux politiques monétaires menées dans le passé
pour leurs anticipations. La politique monétaire peut tromper les
individus à C.T, (sensation d’un pouvoir d’achat plus élevé),
mais ce n’est plus le cas à L.T (anticipations réajustées). Ils
prendront en compte l’inflation pour calculer leur véritable
pouvoir d’achat et ne seront plus dupés par la politique
monétaire.

WWW.HTKFINANCE.COM
Pour résumer,

Une politique monétaire expansionniste è revendications


salariales è inflation + effet limité sur le chômage et sur la
croissance.

WWW.HTKFINANCE.COM
Courbe de Phillips augmentée des
anticipations adaptatives

WWW.HTKFINANCE.COM
Courbe de Phillips augmentée des
anticipations adaptatives

Ø  En A, le taux de chômage est à son niveau d'équilibre Un


(NAIRU ou taux de chômage d'équilibre non inflationniste et
incompressible selon Friedman).

Ø  La banque centrale souhaite diminuer le taux de chômage en


augmentant l’inflation. La baisse du salaire réel sera prise en
compte par les entreprises qui décideront d'embaucher plus, ce
qui provoquera une diminution du chômage (Passage à B). Les
salariés s'aperçoivent de la baisse de leur salaire réel et
exigeront une hausse de leur salaire nominal qui entraînera de
nouveaux licenciements et un retour vers le chômage d'équilibre
avec une inflation plus élevée en C.

WWW.HTKFINANCE.COM
Courbe de Phillips augmentée des
anticipations adaptatives

La banque centrale réitère son action qui n’aura comme


effet que d'augmenter l'inflation sans diminuer
durablement le taux de chômage. À L.T, la courbe de
Phillips est donc verticale et le chômage à son niveau
d'équilibre.

WWW.HTKFINANCE.COM
Le danger de l’inflation

Ø  L’inflation est néfaste car elle provoque des distorsions de prix
qui ne contribuent pas à l'efficacité économique.

Ø  Pour la théorie économique, les prix contiennent une


information précieuse qui oriente les agents économiques dans
le sens de l'efficacité économique et permet donc d'accroître le
bien-être général.

Ø  L'inflation élimine le contenu informationnel des prix et brouille


les anticipations des agents économiques, ce qui est néfaste
pour l'efficacité économique. Dès lors, elle doit être combattue
sévèrement.

WWW.HTKFINANCE.COM
La NEC

Ø  Lucas (Nobel en 1995) è hypothèse des anticipations


rationnelles : les agents se baseraient sur le bon modèle
économique et seraient capables de déterminer à partir de leur
expérience passée la réaction probable des autorités
monétaires.

Ø  Les agents économiques rationnels peuvent difficilement être


leurrés. Cette hypothèse prend beaucoup plus de crédit
aujourd'hui avec des agents mieux formés, disposant d'une
information plus complète et pouvant également recourir aux
conseils des experts.

Ø  Selon la NEC, toute tentative de relance par la politique


monétaire serait vouée à l'échec et les agents économiques ne
peuvent être trompés même à très CT.
WWW.HTKFINANCE.COM
2/ L’AUTONOMIE DES BANQUES
CENTRALES

WWW.HTKFINANCE.COM
La nécessaire autonomie des banques
centrales
Ø  L’indépendance des BC serait la manière la plus efficace de
lutter contre l'inflation. La Bundesbank a acquis très tôt une
autonomie (l’hyperinflation de l'entre-deux-guerres a traumatisé
le peuple allemand). La Banque de France a acquis son
indépendance en 1993.

Ø  Pour Friedman, la manière la plus efficace de lutter contre


l'inflation est de fixer une règle de base monétaire dont le but est
de régler la croissance de la masse monétaire sur le taux de
croissance de l'économie.

WWW.HTKFINANCE.COM
La nécessaire autonomie des banques
centrales
Ø  L'indépendance de la BC è confier à une autorité
indépendante du pouvoir politique la politique monétaire afin
d’éviter toute tentative de relance qui ne mènera à terme qu’à
une hausse du niveau général des prix. Cette autorité pourra
également selon ses statuts lutter contre le chômage et œuvrer
dans le sens de la croissance.

WWW.HTKFINANCE.COM
Des politiques désinflationnistes menées
dans les années 1980

Ø  La désinflation è situation où l’inflation ralentit mais n’est pas


négative. Dans les 1980’s, la lutte contre l’inflation est un objectif
prioritaire pour la plupart des BC des PDEM è politiques
désinflationnistes visant à maîtriser la hausse des prix è Succès
avec le passage d'une inflation galopante à deux chiffres dans les
1970’s (environ 14% en France en 1979) à une inflation ne
dépassant pas les 3%.

WWW.HTKFINANCE.COM
Des politiques désinflationnistes menées
dans les années 1980

Ø  La politique désinflationniste s’est fondée sur les piliers suivants


ü  Une concurrence en forte hausse permettant de peser à la baisse
sur le prix des biens et des services ;
ü  La désintermédiation qui donne la possibilité aux entreprises de
mettre en concurrence les banques et les marchés financiers en
matière de financement ;
ü  Le désencadrement du crédit è retirer à l'État la prérogative de fixer
les taux d'intérêt notamment en encadrant le crédit ;
ü  Enfin, une indépendance totale des BC à l'égard du pouvoir politique.

WWW.HTKFINANCE.COM
3/ LA POLITIQUE MONÉTAIRE
AUJOURD’HUI

WWW.HTKFINANCE.COM
Objectifs de la Fed vs BCE

Ø  La Fed est chargée de ces différents objectifs, contrairement à la


BCE dont l'unique objectif est la stabilité des prix (fourchette
comprise entre 0 et 2 %). Une BC indépendante permettrait à
une économie de réaliser un objectif de croissance non
inflationniste synonyme d'efficacité économique.

Ø  La Fed a lutté contre l'inflation en se basant sur la règle d'or


monétariste et a divisé l'inflation américaine par trois passant de
12 % à 4 % mais au prix d'un chômage qui a presque doublé
passant de 5 % à 8,5 % en 1982.

Ø  L'inflation a bien été maîtrisée au sein de la zone euro mais au


prix d’une croissance molle et d'un chômage assez élevé. La
BCE a été fortement critiquée durant les années 2000 pour sa
faible réactivité, contrairement à la FED.

WWW.HTKFINANCE.COM
Une politique monétaire à réinventer

Ø  Selon Patrick Artus, les banques centrales ont été obnubilées
par le risque inflationniste et n’ont pas pris en compte les
changements majeurs de l'économie mondiale des dernières
décennies (globalisation financière, bulles spéculatives
récurrentes, etc.) :
ü  Les outils mobilisés par les banques centrales sont totalement
dépassés et datent des années 1980, (l'objectif premier était la lutte
contre l'inflation) ;
ü  Les BC n'ont pas lutté efficacement contre les bulles des actifs
financiers (marché action, hausse de l'immobilier, etc.). Durant les
années 2000, la Fed a mené une politique dynamique en baissant
ses taux d'intérêt à plusieurs reprises. Cette politique a permis de
soutenir la croissance à C.T mais a également provoqué une
inflation des actifs immobiliers et financiers.

WWW.HTKFINANCE.COM
Une politique monétaire à réinventer

Ø  La FED n'est pas intervenue durant les dernières grandes crises pour
contrer l'inflation du prix des actifs immobiliers ou financiers car une
inflation faible comprise entre 1,5 et 3 % ne justifiait pas d'interventions
particulières.

Ø  Durant les dernières années, plusieurs pays émergents ont accumulé
des réserves de change conséquentes. Chine + principaux pays
exportateurs de pétrole comme l'Arabie Saoudite. Les banques
centrales des PDEM ont été totalement dépassées car elles n'avaient
plus d'emprise sur les taux de change et sur les taux d'intérêts à L.T.

Ø  Par ailleurs, l'inflation classique n’est plus un problème en raison d’une
désinflation qui s’opère au niveau mondial (concurrence mondiale,
marché du travail mondial, etc.). Les outils mobilisés par les BC sont
inadaptés aux défis actuels et devront être profondément modifiés. La
lutte contre l’inflation des actifs financiers doit faire partie des
prérogatives des banques centrales.
WWW.HTKFINANCE.COM
Une mondialisation désinflationniste ?

Ø  La mondialisation aurait eu deux effets contradictoires sur le


niveau général des prix :
ü  Une croissance extrêmement forte des pays émergents depuis la
fin des années 1990 a pesé sur les cours des principales matières
premières è demande bien plus importante que les capacités
d'offre existantes è inflation ;
ü  Pourtant, la mondialisation serait désinflationniste car elle
équivaudrait à un choc d'offre positif. La concurrence se fait
désormais au niveau mondial et les salariés ont de moins en moins
de poids sur le plan des négociations salariales è effet
désinflationniste

Ø  La mondialisation est à l'origine d'un accroissement de l'offre


mondiale de biens et de services ce qui, pour une demande
inchangée, entraîne une diminution du niveau général des prix.

WWW.HTKFINANCE.COM
La mondialisation source de désinflation

Ø  L a m o n d i a l i s a t i o n e s t à l ' o r i g i n e d ' u n p r o c e s s u s


désinflationniste :
ü  le marché du travail n'est plus un marché local mais un marché
mondial è modération salariale.
ü  les ingénieurs européens sont en concurrence avec des ingénieurs
indiens ou chinois (salaires bien plus modérés) et les travailleurs
qualifiés sont de plus en plus mobiles (destinations les plus
attrayantes sur le plan fiscal et sur le plan des rémunérations).
ü  Les effets désinflationnistes ne sont pas totalement épuisés et la
population active mondiale peut encore augmenter. Une part
importante de la population chinoise vit dans les campagnes et
pourrait être mobilisée (augmentation de la main-d'oeuvre
potentielle è effet direct : accroître l'offre et limiter l’inflation.

WWW.HTKFINANCE.COM
La mondialisation, un choc d’offre positif

Ø  La mondialisation è choc d'offre positif (offre de travail augmente


beaucoup plus fortement que la demande mondiale). Lorsque les
capacités productives sont pleinement utilisées, l'inflation survient car
il est difficile de répondre à une hausse de la demande.

Ø  Dans une économie mondialisée, on raisonne sur la base de la


capacité de production mondiale pour un produit particulier. La
mondialisation a permis une forte baisse du prix de certains biens :
ordinateurs, écrans plats, appareils numériques, etc. Depuis le début
des années 2000, le prix de certains produits a diminué de 50 % voire
même de 90 %...

WWW.HTKFINANCE.COM
Le danger inflationniste a-t-il pour autant
disparu ?

Ø  Malgré la politique désinflationniste menée dans les années


1980, l'inflation n'a pas totalement disparu è inflation importée
avec la flambée du prix des matières premières. L'inquiétude se
base sur les raisons suivantes :
ü  Mouvements sociaux dans certains pays émergents avec des
salariés exigeant des salaires plus élevés è la forte croissance
des pays émergents a provoqué une hausse du niveau de vie, des
inégalités et par ricochet une augmentation des exigences sur le
plan salarial ;
ü  La hausse du prix des services dans les PDEM en raison d'une
demande de plus en plus forte et du fait d'un vieillissement
accéléré de la population ;
ü  Enfin, la hausse du prix des matières premières du fait de leur
rareté et de la lenteur à mettre en œuvre des énergies alternatives
pourrait contribuer à un retour de l'inflation.

WWW.HTKFINANCE.COM
4/ COMMENT SONT FIXÉS LES TAUX
D’INTÉRÊT ?

WWW.HTKFINANCE.COM
Comment sont fixés les taux d'intérêts ?

Ø  On distingue usuellement en économie les taux courts et les


taux longs :

ü  Les taux courts sont déterminés par la politique monétaire.


Lorsque l'économie est en situation de surchauffe, la banque
centrale procède généralement à une augmentation des taux
d'intérêt afin de contenir l'inflation. Inversement, dans une situation
de récession elle procédera à une baisse des taux d'intérêt pour
soutenir la consommation et l'investissement.
ü  À plus L.T, les taux d'intérêt constituent la principale variable
d'ajustement entre le besoin de financement et la capacité de
financement d'une nation donc entre la consommation présente et
la consommation future. Si le taux d'intérêt est suffisamment élevé,
l'agent économique acceptera d'épargner donc de renoncer à la
consommation présente pour une consommation future plus
élevée…
WWW.HTKFINANCE.COM
Comment sont fixés les taux d'intérêt à CT ?

Les banques centrales fixent leurs taux d'intérêt à court terme en se


référant à l'inflation :

i n= i r + Π

in = taux d'intérêt nominal il s’agit du taux d’intérêt payé par un


emprunteur
ir = taux d'intérêt réel. Le taux d’intérêt réel relève de l’économie réelle.
Il est égal à la productivité marginale du capital.
Π = taux d'inflation

WWW.HTKFINANCE.COM
Une pression à la baisse sur les taux
d’intérêts

Ø  Durant la décennie 2000, deux facteurs ont exercé une forte
pression à la baisse sur les taux d'intérêts :
ü  Après le krach de mars de 2000 forte baisse des taux d'intérêt par la
Fed pour soutenir la croissance. Elle a poursuivi son action après le
11 septembre 2001 (de 6,5 % en 01/2001 à 1,75 % en 11/2001) ;
ü  L'épargne importante dégagée par les pays émergents durant les
années 2000 a été principalement investie aux États-Unis è
pression à la baisse sur les taux longs è l'offre de fonds est
largement supérieure à la demande.

Ø  L’économie US s’est retrouvée dans une situation où les taux


d'intérêt réels étaient inférieurs au taux de croissance è
rentable de s'endetter. Cela a sans doute encouragé la forte
hausse de l'endettement des ménages américains pour qui ce
cercle vertueux allait se poursuivre.

WWW.HTKFINANCE.COM
5/ Quelques indicateurs et
événements marquants

www.tkltrading.com
Beige Book (FED)

Ø  Le livre beige est un rapport écrit par la Réserve Fédérale


Américaine.
ü  Chaque réserve fédérale locale récolte des informations
qualitatives sur l'état actuel de l'économie dans son district en
interrogeant des économistes, experts de marchés et autres
professionnel
ü  Ce rapport est publié environ 2 semaines avant la réunion du
comité de politique monétaire, Federal Open Market Committee
(FOMC)

Ø  Ce document est très suivi par les opérateurs et constitue une
bonne description de la situation économique

WWW.HTKFINANCE.COM
Minutes du FOMC

Résumé des conversations qui ont lieu lors du FOMC. Il


présente les grandes lignes de la situation macroéconomique
en se concentrant sur les points stratégiques et donne les
informations sur les préoccupations de la Fed

WWW.HTKFINANCE.COM
Rapport de la politique monétaire du
Congrès

Ø  Discours du président de la Fed devant le congrès et


publication du rapport de politique monétaire.
Ø  Publication des projections de croissance et d'inflation pour
l'année en cours et l'année à venir.
Ø  Occasion unique d'avoir des prévisions chiffrées de la Fed

WWW.HTKFINANCE.COM
Conseil BCE et conférence de presse

Le conseil se réunit deux fois par mois mais n'organise de


conférence qu'une fois :

ü  Prise de décision concernant les taux directeurs dans le but de


maintenir la stabilité des prix à moyen terme
ü  Présentation d'analyses économiques et monétaires croisées
ü  Projection des taux de croissance et d'inflation de la BCE

WWW.HTKFINANCE.COM

Vous aimerez peut-être aussi