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La démarche budgétaire
Le budget de vente
Le budget de production
La démarche Budgétaire :
Le budget est une affection prévisionnelle d’objectifs pour une période déterminée limitée et courte,
une stimulation de l’année prochaine.
Il concerne l’ensemble des fonctions des entreprises, et qui pourrait être découpé en période défini
mais généralement ça concerne un an.
Son rôle
La typologie du budget
Les budgets opérationnels (d’exploitation) : porte sur les achats, production, et vente, les
budgets les plus importants car liées même à l’activité des entreprises.
Le budget des frais généraux : lien direct avec l’activité, fait d’une manière hasardeuse ou
arbitraire.
Les états financiers prévisionnels : Ils traduisent les conséquences financières sur les trois
budgets à savoir, de trésorerie, de compte de résultat, du bilan prévisionnel.
Le budget de trésorerie : il calcule le solde de trésorerie à la fin de chaque mois
Le compte de résultat prévisionnel : il reprend les charges et produits des
différents budgets
Le bilan prévisionnel : il est construit à partir du bilan de l’exercice précédent et tient
compte des modifications prévisionnelles : achats d’immobilisations, variation des stocks,
nouvel emprunt
Le plan stratégique {Business plan} : le point de départ de la démarche budgétaire. Qui va à nous
permettre de déduire le budget des ventes, puis ce plan stratégique nous aidera à déduire notre
budget d’investissements et quel montant à investir pour l’année suivante, Le budget des ventes
peut être à l’origine le budget des frais de distribution {les commissions, les emballages} et
également un budget de production, et puis un budget de frais généraux, ensuite le budget
d’approvisionnement et budget de charge de personnel, budget des autres charges de production.
Ces budgets nous allons aider à déterminer le budget des encaissements {des ventes}
Les encaissements et décaissements TTC : qui doivent être en TTC s’ils soumises à la TVA, et la
trésorerie en TTC.
Les flux monétaires d’une opération peuvent être décalé dans le temps et tenir compte des délais
client.
Les généralités :
Principe général de construction :
La prévision du volume de production dépend :
Du volume des ventes (cf. chapitre 2 : le budget des ventes) (ex : ventes annuelles de
1 000 voitures)
Des capacités de production (moyens humains et matériels mobilisés dans la
production)
Du niveau des stocks de produits finis (inutile de produire 1 000 voitures si stock
initial = 500 !!)
De la rentabilité des produits : pour une entreprise multi produits, il faut tenir
compte de la rentabilité de chaque produit pour déterminer le volume optimal de
production (cf. II).
Le lissage de la production dans le temps :
Contrairement aux ventes qui peuvent être sujettes à des variations saisonnières importantes la
production exige plus de régularité, notamment pour le personnel de l’entreprise.
Il peut donc être nécessaire de lisser la production dans le temps :
Limite de la méthode : pas d’actualité car elle suppose que production < vente (c’est-à-dire
que les capacités de production ne permettent pas de satisfaire la demande) mais dans le
contexte économique actuel, on a plutôt production > vente (c’est-à-dire des capacités de
production trop élevées par rapport à la demande).
Intérêt de la méthode : elle est plutôt à utiliser à court terme en cas de problèmes
passagers (car, sur le long terme, il est plus facile de remédier à ces problèmes tout
simplement en embauchant, en investissant ou en achetant plus de matières). Ex de problèmes
passagers :
Machines en panne (facteur rare : le capital),
Salariés absents (facteur rare : la main d’œuvre),
Rupture de stocks (facteur rare : les quantités de matières premières).
Le budget de TVA :
Il calcule la TVA due à la fin de chaque mois en faisant (A rendre à l’état)
TVA collectée au cours du mois (TVA sur ventes)
- TVA déductible du mois (TVA sur achats que ça soit les charges ou les Immos)
- crédit de TVA du mois précédent (éventuellement)
= TVA due au cours du mois puis 2 possibilités :
Si la TVA due est positive, c’est une dette
Si la TVA due est négative, c’est une créance
Le budget des décaissements : recense tous les décaissements quel que soit leur
nature :
Il est élaboré à partir :
Des achats TTC en tenant compte des conditions de règlement accordées par
les frs
Des dettes de l’exercice précédent non encore réglées (cf. bilan N-1)
Des autres opérations générant des décaissements (charges de personnel,
remboursement d’emprunts, TVA, acquisitions d’immobilisations TTC,
dividendes, …)
Précisions sur les charges de personnel : en termes de trésorerie, 2 flux sont à décaisser :
Les salaires NETS (= salaires bruts – charges salariales) payés généralement le mois
même
Les charges SOCIALES (= charges salariales {cotisation des salariés} + charges
patronales de l’e/se) à payer le mois suivant ou trimestre suivant ATTENTION, c’est
l’entreprise qui paye les charges salariales à la place des salariés !!!
Pour l’examen, pour en simplifier, il ne faut retenir que le taux d’IS de 25% de 2022
Ne pas oublier les charges financières (intérêts sur emprunt, sur découvert et sur escompte)
et les produits financiers (revenus générés par les excédents de trésorerie).
Le bilan prévisionnel
Démarche :
Utiliser le bilan précédent de N-1 puis :
L’actualiser en tenant compte des opérations prévues : emprunt, achat
d’immobilisations...
Ne pas oublier les dettes fournisseurs, la TVA, l’IS, les dettes sociales... (cf. budget
des décaissements)
Ne pas oublier les intérêts courus non échus (= intérêts qui sont dus et qui seront payés
lors de la prochaine échéance => pas d’intérêts courus si la date d’échéance de
l’emprunt coïncide avec la date du bilan)
Ne pas oublier les créances clients (cf. budget des encaissements)
Ne pas oublier la valeur du stock final de matières premières, de marchandises, de
produits finis