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Introduction générale
Chapitre1
Introduction
Sa définition
Son principe
Conclusion
Chapitre2
Introduction
Conclusion
Chapitre3
Introduction
Recommandations
Conclusion
Conclusion générale
Annexes
Références bibliographiques
. La qualité :
Bien souvent, le terme « qualité » est interprété de manières très diverses. Dans le langage courant, on
parle de produit de première qualité, ce qui signifie que le client est satisfait de la marchandise et des
services offerts. Pour lui, la qualité est synonyme de satisfaction. Pour l'entreprise en revanche, la
qualité implique par exemple la rapide disponibilité des produits à des clients.
« La recherche de la qualité est certainement l’un des axes de changement les plus notables que
connaissent nos organisations depuis quelques années et tout indique que cette recherche va se
poursuivre encore longtemps »
Source : www.org.com
Plusieurs définitions ont été formulées pour le concept, nous en avons retenu les trois suivantes :
L’association française de normalisation (afnor) définit la comme étant « L’aptitude d’un produit ou d’un
service à satisfaire les besoins des utilisateurs ».
L’organisation internationale de normalisation (ISO), présente une définition voisine : « c’est l’ensemble
des propriétés et caractéristiques d’un produit, processus ou service qui lui confèrent son aptitude à
satisfaire les besoins exprimés ou implicites ».
Pour James TEBOUL, « c’est d’abord la conformité aux spécifications. C’est aussi la réponse ajustée à
l’utilisation recherchée, au moment de l’achat et à long terme.
Mais également le plus de séduction et d’excellence, plus proche du désire que le besoin ».
https://wikimemoires.net
1970 (USA) : Loi imposant l'OBLIGATION DE L'ASSURANCE QUALITE pour la construction des centrales
nucléaires ;
1991 (USA) : les premières normes environnementales (EQS : Environmental Quality Standard) de
qualité des sols sont établies ;
1993 (USA) : apparaissent les premières EQS (Environmental Quality Standard) relatives à la santé ;
Les entreprises américaines publient leurs politiques et rapports annuels relatifs à la qualité globale (y
compris les volets sociétaux et environnementaux) depuis la fin des années 1990 ! Il est facile d'en
consulter sur le Net.
Diffusion de ces démarches en Europe et en France :
En France, le déploiement de la démarche qualité a été tardif (1990). En première étape, l'exigence de
description des process semblait ne devoir s'appliquer qu'à l'industrie, la démarche a été perçue comme
trop procédurière ("usine à gaz") et l'importance de l'implication de la direction a été sous-estimée. Une
version simplifiée de la démarche qualité a alors été élaborée et diffusée sous le nom d'Assurance
Qualité, définie dans les normes ISO 9001, ISO 9002 et ISO 9003 (version 1990 et 1994). Ces normes ISO
9002 et 9003 ont été supprimées dès la publication de la version 2000 de l'ISO 9001 qui souligne
l'importance de l'implication managériale dans le pilotage global de la qualité, la maîtrise des process, et
élargit l'application de la norme à la production de services.
Des travaux sont en cours pour formaliser un cadre de normalisation cohérent, à la fois sur le plan
industriel et sur le plan de la gestion de l'information. On trouve ainsi les séries de normes, ou projets de
normes (pour la mise en œuvre) ISO 26000 et ISO 27000.
Techno-science.net
Correspond à la satisfaction des clients. Il s’agit de fournir des produits ou services conformes aux
attentes des clients afin de les fidéliser et ainsi accroitre sa part de marché.
Les bénéficiaires de la qualité externe sont les clients d’une entreprise et ses partenaires extérieurs. Ce
type de démarche passe ainsi par une écoute nécessaire des clients, mais doit permettre également de
prendre en compte les besoins implicites, non exprimés par les clients.
b) La qualité interne :
Le but de la qualité :
Elle a un but principal externe qui consiste à :
Mieux servir les clients en leur offrant ce qu’ils désirent quand ils le désirent ; Ce qui implique :
Une identification précise des clients potentiels ;
Une écoute attentive de leurs besoins.
Et qui va permettre de :
Leur donner confiance et satisfaction ;
Les fidéliser et en gagner de nouveaux.
Mais elle a aussi d’autres buts internes à l’entreprise dont :
Si la qualité a une grande importance pour l’entreprise, elle en a aussi pour le consommateur à
qui elle doit « satisfaire les besoins » exprimés ou implicites.
Les éléments sur lesquels repose la satisfaction des clients sont les suivants :
-la performance du produit à différents niveaux notamment ceux de la puissance, la précision, la
fiabilité, l’économie d’utilisation, la facilité d’emploi et l’esthétisme.
-la qualité des services d’accompagnement comme la mise en service, la formation des
utilisateurs, les conseils techniques, l’entretien et la réparation.
-celle des délais et le respect des engagements.
- l’image de marque de l’entreprise.
Mais si elle a une importance chez le consommateur car elle comble ses besoins, elle a aussi
comme spécificité d’en créer.
--Elle peut être comparée à un véritable outil de marketing qui crée un besoin chez le
consommateur : tous les labels rouges ou « produits de l’année » sont autant de publicité
vantant les qualités de produits.
Le client peut ainsi évaluer la performance de l’entreprise à travers ses interventions ou par l’utilisation
du produit. Une bonne appréciation du client permet à l’entreprise de fidéliser sa clientèle et
d’améliorer son image de marque ; l’imposition de la qualité par le client : il est impossible pour
l’entreprise de prétendre gagner un contrat, sans prouver au client sa capacité à le satisfaire. Elle doit lui
démontrer qu’elle a tout mis en œuvre pour garantir la conformité de son produit à ses attentes ;
l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise : maîtriser la qualité de leurs produits et de leurs
services tout en diminuant les coûts de revient, est un facteur d’amélioration de la compétitivité des
entreprises.
La concurrence, de plus en plus agressive, fait que si l’on ne progresse pas en matière de qualité, on
recule ; la qualité de vie au travail, les exigences du personnel dans l’entreprise sont de plus en plus
accrues.
En effet, les attentes des employeurs dans l’entreprise sont un travail réalisé dans des conditions
acceptables : sans stress excessif, sans « horripilants » inutiles qui soumettent l’organisation à des
tensions et incompréhensions, et où chacun peut apporter sa contribution à l’ensemble.
NB : les six (6) premiers principes contribuent à la maîtrise de la qualité, et le 7ème principe concerne la
logique d’amélioration continue.
4-Approvisionner sans
non-qualité
Engager les
fournisseurs
3-Concevoir sans
non-qualité
1-Raison à partir
du client Définir et
5-Produire sans
concevoir le
Ecouter les besoins défaut
produit et /ou les
du client
services associés Organiser
Evaluer la qualité l’entreprise,
perçue contrôler
6-Livrer sas défaut
ni retard
2-Mesurer la non
qualité interne
Traiter les
réclamations Identifier les
gisements internes
Est un outil de changement créant une dynamique de progrès continu dans le fonctionnement de l’entreprise
(qualité interne) et la satisfaction de ses clients (qualité externe). Se reposant actuellement sur la norme ISO
9001. Elle s'applique à tous types d'organisations, publiques, privées, associatives ou commerciales. Il s'agit
toutefois d'un effort impliquant l'ensemble de l'entreprise et conduisant la plupart du temps à des modifications
des habitudes de travail, voire des changements organisationnels. Ainsi on appelle « démarche qualité »
l'approche organisationnelle permettant un progrès permanent dans la résolution des non-qualités.
La démarche qualité selon le référentiel ISO 9001Vs2008 s’appuie sur la culture d’amélioration continue de la
qualité et sur le concept d’approche processus et les choix pour leur maitrise. En effet L'amélioration de la qualité,
interne et externe, permet à l'entreprise de travailler dans de meilleures conditions avec ses bénéficiaires, ce qui
se traduit par une relation de confiance, une rentabilité financière meilleure (augmentation des bénéfices) et une
amélioration du rendement des ressources humaines (clarification des rôles, des besoins et de l'offre, motivation
du personnel).
La mise en œuvre11 de la démarche qualité comprend un certain nombre d’étapes que l’organisme doit
respecter, Ces étapes sont entre autres :
L’engagement de la direction générale : la détection des entreprises désireuse d’appliquer la qualité doit
être engagée dans cette démarche. En effet, le directeur général de l’organisme concerné doit afficher
clairement son engagement en le matérialisant par une « lettre d’engagement » signée par ce dernier.
Cette lettre doit être communiquée à son encadrement qui sera chargé de la mise en œuvre en relation étroite
avec le consultant ;
Déroulement
– de QUOI s’agit-il, de quel(s) objet(s), de quelle(s) action(s), etc. (objet, nature, quantité, etc.) ?
On peut utiliser le QQOQCP pour remettre en cause une situation en posant la question POURQUOI pour le QUI,
le QUOI, le OÙ, le QUAND et le COMMENT.
Des documents peuvent être construits sur le principe du QQOQCP en considérant une partie seulement des
thèmes.
Tableau simplifié
2-Brainstorming ou « remue-méninges »
Objectif :
Séance de travail permettant de produire, en groupe, un maximum d’idées, dans un minimum de temps
sur un thème donné. Cette technique est utilisée dans la plupart des étapes de la résolution de
problèmes pour :
Identifier le problème, rechercher ses causes, proposer des solutions à ce problème.
Le BRAINSTORMING doit être organisé par un animateur qui doit :
- le but recherché, disposer d’un support pour noter les suggestions qui resteront visibles au groupe de
réflexion, animer le groupe en favorisant la production d’idées.
-Limiter le groupe à 10 personnes.
-Ne pas évincer une idée par un a priori.
Déroulement
Ecrire, afficher et expliquer le thème à développer. Le problème est posé sous forme d’une question.
1. La production d’idées : Ecrire les différentes idées exprimées par le groupe sur le sujet, les numéroter,
en souligner les mots clés.
2. L’exploitation des idées produites : Regrouper les idées de même nature, les classer par thème,
reformuler les idées peu claires et rejeter les idées hors sujet.
S’ensuit l’utilisation d’autres outils qualité pour résoudre le problème.
ANAES - Méthodes et outils des démarches Qualité pour les établissements de santé. Juillet
2000
3-Méthode « Causes-Effet »
But :
Cette méthode de travail en groupe est une méthode de créativité mettant en évidence
l’ensemble des causes possibles d’un problème (d’un « effet ») et de dégager les plus
probables. Elle donne une représentation claire et visible par tous les membres du
groupe, grâce à un classement par familles et sous-familles, sous forme d’un diagramme
dit « de causes à effet » appelé aussi « diagramme d’Ishikawa » du nom de son inventeur.
Déroulement de la méthode :
Elle comprend quatre phases.
● Phase de définition du problème :
L’animateur expose aussi précisément que possible le problème (l’effet). Il s’assure que le
sujet est bien défi ni, bien délimité et bien compris par tous.
L’animateur écrit le problème d’une façon visible par tous. Il doit rester en évidence
durant toute la séance.
● Phase de production d’idées :
Le groupe détermine toutes les causes possibles au cours d’une séance de remue-
méninges. L’animateur écrit toutes les causes proposées au tableau, en vrac, en
soulignant les mots-clés permettant d’exprimer plus simplement chacune des causes. On
ne les discute pas : l’animateur s’assure seulement que tout le monde les comprend
clairement.
L’animateur défi nit avec le groupe 4 à 6 familles de causes.
Dans le domaine de production industriel, le classement suivant, que l’on nomme les « 5
M », est souvent approprié :
4-L’audit
Définition
« Examen méthodique et indépendant en vue de déterminer si les activités et résultats relatifs à la
qualité satisfont aux dispositions préétablies, si ces dispositions sont mises en œuvre de façon effective
et si elles sont aptes à atteindre les objectifs »
Objectif :
Déterminer la conformité du système : Il permet de mesurer d’éventuels écarts et de déterminer son
efficacité.
Il peut donner à l’audité l’occasion d’améliorer le système, de déterminer les progrès accomplis et le
chemin qu’il reste à parcourir.
Il permet de satisfaire à des exigences réglementaires.
Méthodologie :
1. Déclenchement de l’audit
2. Préparation
• Recueil de documents
• Elaboration du guide d’audit : points à vérifier, questions à poser
• Elaboration du plan d’audit : planification, date, heure, lieu, personnes à rencontrer
3. Réalisation
• Réunion d’ouverture
• Visite sur le terrain
• Réunion de clôture
4. Rapport
• Envoyé de 8 à 15 jours après la réunion de clôture
• Envoyé au responsable du secteur audité
• Liste les actions à entreprendre
• Assure la trace écrite de ce qui a été fait et reste à faire
5. Suivi
• Mise en œuvre d’actions correctives
• Audit ciblé suivant la même méthodologie
• Enregistrement : rapport d’audit
ANAES - Méthodes et outils des démarches Qualité pour les établissements de santé. Juillet
2000