Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Face à des situations plus complexes, la capacité d’initiative et l’autonomie des collaborateurs
deviennent des atouts cruciaux de la compétitivité. Le manager joue un rôle essentiel dans le
développement de l’autonomie en adaptant son style de management à ses collaborateurs.
LE MANAGEMENT CONTEXTUEL
Manager une équipe, c’est gérer des hommes à chaque instant, en fonction des missions particulières
de chacun et dans un environnement changeant.
Le collaborateur a besoin de "savoir". Ce peut être un débutant ou un nouveau ne connaissant pas les
techniques ou les façons de faire.
Par essence, ce sera un style temporaire, précieux dans les situations d’urgence.
2. Autonomie faible
Le collaborateur commence à "savoir" et à "vouloir". Il développe sa compétence et est motivé par son
travail. Le manager développe la coopération et peut s’engager personnellement en échangeant et
confrontant son savoir et ses idées, ses valeurs et ses convictions. Le mode de management est plus
persuasif.
C’est un style qui laisse une marge d’initiative au collaborateur tout en restant ferme sur les objectifs à
atteindre. On partage, on échange, on discute, les décisions majeures restant de la responsabilité du
manager.
Danger : trop utilisé, c’est un style stressant. On peut discuter sur la forme, il est utopique et illusoire
de discuter sur le fond - valeurs, résultats à atteindre…
3. Autonomie moyenne
Les collaborateurs sont en capacité d’innovation, car ils ont l’habitude de participer aux décisions.
Le manager accepte des décisions qu’il n’aurait pas lui-même prises, à condition que les objectifs
soient atteints.
Danger : il s’agit bien ici d’être membre décisionnel, pas de laisser faire ou de faire prendre des
décisions déjà prises ou sans intérêt.
4. Autonomie forte
Les collaborateurs sont déjà compétents et autonomes : ils ont les moyens de prendre eux-mêmes
des décisions et les prennent déjà. Le manager pratique la délégation des responsabilités et des
missions.
Des procédures de rencontre sont prévues si nécessaire. Le suivi est assuré par des tableaux de
bord.
Les collaborateurs ont acquis leur autonomie, mais face à l’instabilité d’un système, ne savent plus
que faire. Le changement révèle le besoin de compétences différentes et met à mal les compétences
existantes.
Danger : le changement mis en place, savoir revenir à l’accompagnement des collaborateurs par le
style organisateur.