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Université de Lomé Année Académique 2018-2019

FACULTE DES SCIENCES

Laboratoire de Botanique et Ecologie Végétale

Département de Botanique/ FDS/UL

UE : BOT 214 Relations plantes-animaux

Chargé du cours : Dr Yao A. WOEGAN

BOT 214
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Les Identifiants des Etudiants du groupe N°4

NOMS PRENOMS N° DE CARTES PARCOURS

AKONKA Afi Mawupemo Mathilde 479214 BPV/S6

AMOUZOU Mawunyon Diane 473626 BPV/S6


DAKON Djoirnan 476243 BPV/S6

DANSOU Afi Françoise 473893 BPV/S6

EPOU Adjowa 480382 BPV/S6

KANKPIABE Tani 475906 BPV/S6

KOLANI Eric 475158 BPV/S6

LAMBONI Payéne 472590 BPV/S6

SEZOUHLON Kokouvi Albert 467669 BPV/S6

TCHEDRE Mouhibatou 476125 BPV/S6

PLAN
INTRODUCTION
I. GENERALITES ET CADRE D’ETUDE
II. MATERIELS ET METHODES
III. RESULTATS
IV. DISCUTIONS
V. CONCLUSION
REFERENCES

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INTRODUTION

Dans l’écosystème les relations entre plantes et animaux sont multiples. Ces relations
déterminent la dynamique, la structuration des communautés vivantes, le fonctionnement et
stabilité des écosystèmes naturels et agroécosystèmes. Ces relations peuvent être bénéfiques ou
néfastes pour l’une ou l’autre à cet effet nous pouvions citer comme une relation : la xylophagie
qui est une relation dans laquelle est un organisme vivant dont le régime alimentaire est
composé principalement d'aubier, mais aussi de "bois parfait" (Duramen). Ces animaux, à
l'état larvaire ou adulte, mangent les branches, les troncs ou les racines des arbres morts ou
vivants et même des meubles, ces organismes sont appelés des xylophages. Les dégâts causés
par les xylophages(les insectes et surtout les termites) aux cultures et aux plantations sont
souvent supérieurs à 15% et peuvent atteindre parfois 90% (Wood et Pearce, 1991). Leurs
dommages et les coûts des réparations ont été évalués à plus de 22 milliards d’euros chaque
année (Fuchs et al, 2004). Notre devoir consistera à étudier et à présenter les impacts de cette
xylophagie sur les ligneux du campus universitaire.
I. GENERALITES ET CADRE D’ETUDE

Nos études ont été réalisées sur le domaine du campus universitaire de Lomé qui couvre une
superficie totale de 248 ha qui se trouve dans la région maritime du Togo (zone écologique V).
Dans le domaine du campus universitaire, six (6) sites ont été étudié dans ce cadre à savoir :

Les sites d’étude sont indiqué en bleu sur la carte ci-dessus

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Le campus Nord : Derrière CERSA


Le campus Nord : Les cités nord (cité D ; E et F)
Le campus Sud : LA FERME AGRONOMIQUE
Le campus Sud : Les alentours de la DAAS
Le campus Sud : Les alentours de la FDD
Le campus Sud : Les deux jardins botaniques

Le campus jouit d’un climat subéquatorial du type guinéen caractérisé par des températures
variant très peu au cours de l’année en moyennes annuelles 28±2 °C et par un taux d’humidité
relativement moyen élevé 80±10°C par an. La pluviométrie annuelle moyenne varie entre 700
et 800mm. Le couvert végétal sur le campus est constitué en grande partie des herbacées
(Poaceae) et de nombreuses plantes ligneuses implantées pour l’ombrage. Le campus est bâti
sur un plateau de sol rouge qui repose sur deux séries séparées par une discordance : la série
marine sur laquelle se trouve la série continentale appelée « continentale terminale ». Le campus
est donc construit sur un sol ferralitique caractérisé par une granulométrie sablo-argileuse (E.
ANANI KOTOKLO et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 4(1): 61-68, 2010).

II. MATERIELS ET METHODES


 Matériels:

Pour la réalisation et la fiabilité des résultats au terme de ces études nous avions eu besoin de
matériels comme :

 Le matériels végétal comme : végétal vivant, végétal mort, bois brûlé et des meubles
 Une fiche de méthodologie du travail à faire
 Une fiche de terrain élaboré et contenant l’ensemble de renseignement à consigner
 Des clés de déterminations des végétaux
 Un mètre ruban
 Un ciseau
 Un couteau
 Une règle graduée
 Un appareil photographique

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 Méthodes:

Après élaboration de la fiche de méthodologie et de la fiche de terrain, nous sommes passé à


l’évaluation des attaques de xylophages en se rendant sur les sites d’études qui sont d’ailleurs
choisi en fonction de l’abondance ou la densité des espèces végétales. L’observation à portée
sur la présence des signes d’attaques des xylophages (termites, scolytes etc.) et l’état des parties
des arbres. Devant un matériel végétal, nous vérifions si le matériel végétal est un végétal
vivant, un végétal mort, bois brûlé ou un meuble ; si possible nous déterminons le nom
scientifique et le famille du végétal ; nous déterminons la partie attaquée (tronc, branches ou
racines) ;nous déterminons les formes de traces à savoir : trous (diamètre et profondeur le
nombre et la disposition) ,fentes (longueur ,largeur, la profondeur le nombre et la disposition),
galeries ( tunnels et prolongement), poudres (couleur et la quantité ), et rongés (poreux et
résistant) ; la présence et le type de xylophage (les termites et ou scolytes etc.) ; la prise de
photo ou non et le nombre de photo prise ; nous notons également les autres détails des lieux
étudié par exemple la circonférence du végétal. Au total nous avions effectué 13 sorties.

III. RESULTATS
 Inventaire des espèces de termites :

Nous avions rencontré des scolytes et des espèces de termites que nous ne connaissions pas
les noms et grâce aux études méné par anani et al., nous pouvions dire que c’est sept espèces
et 2 genres de termites ont été recensés sur ces arbres et se répartissent entre deux familles :
les Rhinotermitidae avec la sous-famille de Coptotermitinae et les Termitidés avec les sous-
familles des Termitinae et Macrotermitinae.

 Attaques des termites ravageurs


Nos études mené sur l’impact de la xylophagie chez les ligneux du campus universitaire de
Lomé a montré que 250 espèces végétale sur 1030 espèces sont attaques en total dans nos sites
d’étude, nous avions recense au total 252 relevé regroupé en 16 genre, 19 espèce et 7 familles.
Amis ces espèces attaqués Pithecellobium dulce est le plus attaqués suivi de Gmelia arborea et
également Delonix regia mais les espèces comme Ficus triangular et Dialuim guinensis et
Irvingia gaboneensis sont les moins attaque par les xylophages.

La plupart des espèces végétales rencontrées lors de nos sondages sont attaquées par l’espèce
Cotoptermes intermeduis silvestri. Cette espèce attaques les espèces végétale suivante : Delonix

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regia ; Senna ciamea ; Ficus ovata ; Gmelia arborea ; Pithecellobium dulce. Les ouvriers de
cette espèce creuses plusieurs galeries-tunnels et des placages sur les racines, les troncs et les
branches de ces arbres. Les attaques ne se limitent pas seulement à l’écorce mais sont étendu à
l’intérieur de l’arbre perforant, rongeant ainsi le périderme et le bois. Certaine espèce de
végétales tel que Delonix regia ; Senna siamea sont fortement attaquées. Ces dégâts de
perforation de racine, tronc, branche sont l’œuvre d’autres xylophages comme le scolyte en
faisant ainsi de petit trous et produisant des poudres de bois. Certains rameaux et branches se
dessèchent, l’écorce se soulève par endroits, et de petits trous peuvent être observés sur l’écorce.
Nous avions également des écoulements de résine ou de gomme qui gênent la progression de
l’insecte, mais chez un arbre affaibli, ces mécanismes de défense sont absents et les scolytes
peuvent, s’ils sont nombreux, tuer l’arbre parasité. Les dégâts peuvent aussi être indirects : les
scolytes sont ainsi vecteurs de maladies virales, et leurs galeries et les orifices creusés dans
l'écorce sont des portes d'entrée pour les champignons pathogènes.

Une espèce de végétale peut-être consommé par plusieurs espèces de termites (E.ANANI
KOTOKLO et al., 2010)

Delonix regia : serait consommé par : Cotoptermes intermedius ; Amitermes evuncifer ;


Macrotermes bellicosus ; macrotermes subhyalinus ; Ancistrotermes guineensis.

Senna ciamea : serait consommé par Cotoptermes intermedius ; macrotermes subhyalinus ;


Microtermes Sp ; Ancistrotermes guineensis.

Azadirachta indica : serait consommé par Amitermes evunufer ; Macrotermes bellicosus ;


Antermescistro cavithorax ;

Blighia sapida : serait consommé par Ancistrotermes cavithorax ; Allodontermes sp.

REPARTITION DES ATTAQUES

Especes Végétales Familles Nombres d’espèces Pourcentages

Azadirachta indica Méliacées 23 8,78%

Mangifera indica Anacardiacées 22 8,40%

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Gmelia arborea Verbénacées 29 11,07%

Pithecellobium dulce Fabacée 52 19,85%

Terminalia mentaly Combrétacée 5 1,91%

Delonix regia Fabacée 26 9,92%


Acacia auriculoformis Fabacée 3 1,15%

Senna ciamea Fabacée 25 9,54%


Leucaena glauca Fabacée 4 1,53%

Leucaena leucocefala Fabacée 2 0,76%

Kahya senegalensis Méliacées 1 0,38%

Tectona grandice Verbénacées 3 1,15%

Seiba pentadra Combrétacée 1 0,38%

Blighia sapida Fabacée 2 0,76%


Dialuim guinensis Fabacée 2 0,76%

Irvingia gaboneensis Irvenginacée 2 0,76%

Ficus avata Moracée 4 1,53%


Ficus triangular Moracée 1 0,38%

Espéces indéterminées 58 22,14%

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Pourcentages d'attaque en fonction des espèces

Azadirachta indica Mangifera indica Gmelia arborea PithecelobiUm dulce Terminalia mentaly
Delonix regia Acacia auriculoformis Senna ciamea Leucaena glauca Leucaena leucocefala
Kahya senegalensis Tectona grandice Seiba pentadra Blighia sapida Dialuim guinensis
Irvingia gaboneensis Ficus avata Ficus triangular Espéces indéterminées

Familles

Pourcentages
d’attaques 44,27% 21,37% 12,21% 9,16% 8,39% 2,29% 1,52% 0,76%
des familles

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Pourcentages d'attaque des familles

Fabaceae Meubles Verbénaceae12,21 Meliaceae


Anacardiaceae Combretaceae Moraceae Irvenginaceae

INTERPRETATIONS DES RESULTATS

Apres nos études et surtout nos résultats consignés dans les tableau et diagrammes ci-dessus
nous constatons une différence de fréquences d’attaques chez les différentes espèces et aussi
chez les différentes familles des espèces.

Suivant les familles nous constatons que la famille des Fabacées est la première famille la plus
attaquée par les xylophages sur nos sites d’études avec un pourcentage de 44,27% d’attaque sur
l’ensembles des familles étudiés, elle regroupe également en son sein une différence d’attaque
au niveau de ses espèces composantes comme Pithecellobium dulce présentant 52 pieds
attaqués contre 2pieds de Leucaena leucocefala passant par 26 pieds de Delonix regia 25pieds
de Senna siamea ; 4pieds de Leucaena glauca et 3 pieds de Acacia auriculoformis.

La deuxième famille la plus attaqué est la famille des Verbénacée représente de 21% d’attaque
sur l’ensemble des espèces attaqués dont 29 de Gmelia arborea et 3 pieds de Tectona grandis.

Les trois familles la plus attaqué est la famille des Méliacée avec 23 pieds d’Azadirachta indica

Les quatrièmes, cinquièmes, sixièmes et septièmes familles sont respectivement les


Anacardiacées, Combrétacées, Moracées et les Irvinginacées.

La variabilité des taux d’attaque sur les espèces serait lié à des propriétés anatomiques et
physiologique des végétaux rencontrés, la présence des tanins, flavonoïdes, lignines,

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tèrpénoïdes, et en lignine. Ces propriétés donneraient des goûts variables aux bois et aussi la
dureté du bois face aux agresseurs du bois. De tout ce qui précède, nous pouvons affirmer sans
ambiguïté que les insectes xylophages en attaquant les espèces de ces différentes familles ont
pour objectif premier de rechercher la nourriture tout en préférant les bois les plus tendres. Les
attaques pourrait être liée à la nature du sol de la zone, un sol rouge ferralitique pauvre abrite
les termites ainsi favoriserait l’installation des termitières et aussi provoque un stress chez les
espèces qui étant stressé seront affaibli et facilement attaqués, sources des infestations des
plantes.

DISCUTIONS

Au total, 19 espèces de végétaux ont été récoltées dans les sites d’étude dont 3 espèces ont été
identifiées comme les plus agressés. Les observations d’Anani et al., (2010) ont montré que la
plupart des arbres sur le campus de Lomé sont attaqués par des termites appartenant au groupe
des xylophages et des champignonnistes. Dans cette étude, 7 espèces de termites regroupées en
2 genres sont responsables des attaques des arbres. Ces espèces et genres appartiennent aux
sous-familles des Coptotermitinae, Termitinae et Macrotermitinae et sont tous des xylophages.
Ils attaquent les arbres compte tenu de leur régime alimentaire principalement à base de
cellulose et de leur besoin en eau.

Des études ont montré qu’en plus des Coptotermitinae, Termitinae et Macrotermitinae d’autres
type de xylophage sont également responsables d’importants dommages causés aux cultures,
aux plantations et aux essences forestières et fruitières ainsi qu’aux plantes horticoles, Tous
appelés des coléoptères, car ils laissent leurs œufs sur le végétal qui va se développer en larves
puis ces larves pour se nourrir, consomme le bois des espèces végétales sur lesquelles elles ont
été déposé. Parmi ces xylophages, on peut citer les Scolytes du genre Doliopygus, qui attaque
rien que les espèces de la famille des Combrétacée, des larves de l’espèce Paysandisia archon
de la famille des Castiniideae qui s’en prend aux Arécacées précisément Elaeis guineensis….
Les sapindacées qui sont consommés par les insectes de type Lyctus Brunneus et surtout les
espèces végétales des familles comme les Méliacées, Urticacées, Malvacées et les
Légumineuses ne sont pas épargnées par cet insecte ravageur xylophage. Spécifiquement les
Fabacées sont consommés par l’espèce xylophage du genre Hypera.

Les meubles à leurs tours ne sont pas épargnés, que ce soit par l’attaque des termites que par
l’attaque des insectes ravageurs xylophages dont les scolytes. Au Nigeria, sur le campus de

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Obafemi Awolowo, Université d’Ife, des termites ont causé d’importants dégâts sur des arbres
ornementaux et d’ombrage (Malako, 1983). Les genres Ancistrotermes et Microtermes ont été
identifiés comme les principaux ravageurs des jeunes plants d’hévéa (Koudou et al., 2004;
Tahiri et Mangué, 2007) et de cacaoyers (Tra-Bi, 2013) en Côte d’Ivoire. Les espèces
Ancistrotermes cavithorax, Microtermes sp.2 et Amitermes evuncifer sont les plus agressives
sur ces jeunes plants. Quant à Amitermes evuncifer, Han et al., (1998) notent que cette espèce,
est la plus dévastatrice pour les palmiers à huile en Côte d’ivoire. En Inde, plus de 40 espèces
de plantes ornementales, d’arbres fruitiers et d’essences forestières sont attaquées par les
termites ( Parihar, 19 entre 1975 et 1977 sur le seul campus Bangalore, 20 à 40% des plants de
manguier sont attaqués par les termites (Veeresh et al,.1988). Les dégâts de termites observé
cours de nos travaux vont du dépérissement à la mort des arbres, en passant par une simple
couverture des galeries-tunnels et de placage de récolte sur la surface de l’écorce,
consommation des racines, des écorce bois et la chute des feuilles. Ainsi, l’effet délétère des
termites sur les arbres observé traduit par des impacts d’attaques de termites laissés sur ces
arbres. Cependant, cette action peut se traduire autrement chez l’arbre par baisse de l’activité
photosynthétique due couverture du tronc de l’arbre par des placages terreux. Logan et EL Bakri
ont montré que la présence de galeries-tunnels et de placages de récolte sur l’arbre peut réduire
sa capacité photosynthétique et causer du stress, source de futures attaque termites car cela
affaibli l’espèce. Dans nos observations, le taux d’attaque dû aux termites est variable selons
les arbres. Il en est de même pour le mode d’attaque qui diffère selon les espèces de termites.
Cette variabilité pourrait être lié au teneur en extraits (tanins, flavonoïdes, lignanes, stilbènes
terpénoïdes, tropolo etc.) et en lignine dont dépend la dureté naturelle du bois face aux attaques
de champignons et des insectes. Plusieurs espèces de termites sont présentes sur même essence.
Ceci semble indiquer certaines essences seraient plus appréciable que d’autres. Des
observations similaires sont faites par Roy-Noël (1974) ainsi que Ndiaye et Han (2002) qui
avaient déjà souligné que plusieurs espèces de termites retrouvant sur les mêmes pieds d’arbres
peuvent exploiter la même partie du végétale entre ainsi en compétition ou exploit les régions
anatomiques différentes du végétale. La proportion élevée d’arbres infestés (92,40%) par les
termites pourrait être lié à la nature du sol du campus (sol rouge).

Les travaux menés sur le même thème par nos ainés camarade Etudiants montre que :

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-Les plantes présentant un grand taux d’attaques de xylophages étaient: Delonix regia
(24.56%), Pithecellobium dulce (19.30%), Senna ciamea (15.79%), Azadirachta indica
14.03%), Mangifera indica (8.77%) et Tectona grandis (5.26%),

-Les plantes présentant un faible taux d’attaques des xylophages étaient: Gmelia arborea
(3.5%), Leucaena leucocephala (3.5%).Un taux de 1.75% pour Irvingia gabonensis, Ficus
polita et Albizzia februfiga. Leur résultat s’apparente à nos résultats observés.

Les dégâts : Les xylophages qui attaquent les végétaux causent d’importants dégâts d’abord à
ces plantes là et aussi c’est dégâts ont des conséquences directes ou indirect sur les populations.
Les attaque de termites sur les végétaux se résumes à la dégradation du bois par des trous et
fentes des branches qui tombent, la scission des feuilles , une chlorose du fait que les termites
attaque les vaisseaux conducteur de la plante, les branches peuvent tomber à la suite d’attaque,
les attaques de termites donnent également un aspect vétuste du végétal. Les attaques de
termites causent la déforestation et appauvrit la flore. Nous avons également des déficits
économiques lorsque ceux-ci attaquent les forêts ou des cultures. Selon Renoux (1997), la
plupart des plantes africaines domestiquées subissant des attaques des termites sont des Acacia,
Anacardier, Cacaoyer, Cassia, Cocotier, Citronnier, Eucalyptus, Goyavier, Hévéa, Mandarinier,
Manguier, Oranger, Palmier à huile.

Pour lutter contre les xylophages surtout les termites nous devrions d’abord détecter leur
présence pour peut-être anticiper leurs graviter ou pour agir à temps pour minimiser leurs
dégâts. Les moyens ou techniques utilisés concernent tout d’abord la détection,
particulièrement délicate, car elle requiert une observation visuelle attentive et peu de matériel,
les dégradations des murs devant être évitées. Des galeries souvent verticales peuvent être ainsi
observées dans les murs des sous-sols ; dans le bois, un sondage avec un poinçon fin permet de
mettre en évidence un « ciment » caractéristique déposé par les termites sur les parois de leurs
galeries. Un appareil permettant de capter les ondes acoustiques émises par les insectes en
activité et dont les résultats sont disponibles en temps réel a été mis au point enfin par le Centre
technique du bois et de l’ameublement.

Les techniques de lutte anti-termites supposent également des traitements préventifs menés
par des particuliers aussi bien que par des professionnels agréés. Il s’agit ainsi :

– d’un traitement du sol préalablement à la construction d’un bâtiment ;

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– de la suppression dans les constructions des infiltrations d’eau dues à une mauvaise isolation
ou à des robinets fuyants ;

– de l’élimination de certains produits servant à l’alimentation des termites, tels les bois de
chauffage, les vieux papiers ou encore les cartons stockés dans les caves.

Les traitements sont enfin curatifs. La méthode la plus utilisée en France consiste à créer une
barrière chimique par injection en traitant les murs, les sols et les boiseries des habitations avec
des substances neurotoxiques ; mais cette technique, qui n’est pas sans effet sur
l’environnement, si elle permet de traiter le bâtiment concerné, ne permet pas d’éradiquer les
termites qui sont simplement repoussés à l’extérieur. La technique des appâts apparue en janvier
1997 consiste quant à elle à placer, dans des endroits où la colonie de termites est active, des
supports de cellulose contenant un insecticide agissant sur le processus de mue des termites et
transmis à tous les insectes de la colonie, provoquant ainsi à terme leur disparition. Le
traitement à un impact réduit sur l’environnement, mais ne semble efficace que pour certaines
espèces de termites. En ce qui concerne les moyens juridiques de la lutte contre les termites, il
faut surtout remarquer l’inexistence d’une législation nationale. La réglementation, quand elle
existe, est ainsi essentiellement locale. Dans sept départements et vingt-neuf communes, des
arrêtés ont été pris qui concernent aussi bien la prévention, que l’information ou les
prescriptions de traitement. Sont prévues ainsi l’interdiction de mettre en dépôt des bois
termités, l’obligation d’incinérer ces matériaux ou encore l’obligation de réaliser des
traitements préventifs pour toute nouvelle construction ou d’effectuer un état parasitaire du
bâtiment à l’occasion d’une transaction immobilière. Notons enfin que la présence de termites
dans une habitation constitue pour la jurisprudence un « vice caché » et ce, depuis une décision
de la Cour de cassation du 31 mars 1954. Les articles 1641 et suivants du code civil sont donc
en ce cas d’application.

Selon COULIBALY et al,. 2014, le traitement chimique T4 (Pyriforce) demeure efficace contre
les termites jusqu’à quatre mois après la mise en place des essais. Aucune attaque de termites
n’a été observée avec le traitement chimique (Pyriforce) pendant les deux premiers mois. Les
attaques des termites ont été observées à partir du troisième mois (7,40%).

Par traitement avec des extrait de plantes comme trychnos spinosa, Terminalia mantaly et
Calotropis procera, pour les essais de lutte seul l’extrait de Calotropis procera semble avoir

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un effet sur les termites donnant ainsi une variation de taux d’attaque différents, très élevé
donc Calotropis procera a un effet sur les termites (COULIBALY et al,. 2014)

Conclusion

Dans la nature les plantes sont confrontées à de diverses menaces comme nous avions abordé
ici la xylophagie qui sont de grands ravageurs des plantes et de bois. Toutes ces espèces de xy
lophage répertoriées appartiennent à un seul groupe trophique. Ces xylophages causent de no
mbreux dégât aux espèces de plantes et ainsi affecte également la population humaine. Ces dé
gâts causés serait également à l’origine ou contribuerai au changement climatiques que nous s
ubissons actuellement. Ainsi pour résoudre ces problèmes il nous faut prendre les mesures et a
xer les études sur la lutte contre les xylophages.

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ANNEXES

REFERENCES

Anani KE, Kasseney DB, Nyamador W, Ketoh KG. and Glitho IA: 2010. Attaques des
arbres par les termites sur le campus de l’Université de Lomé (Togo). International
Journal of Biological and Chemical Sciences 5(2): 755-765.

Tahiri AY: 2010 Termites ravageurs de l’hévéa Hevea brasilensis dans les
départements de Daoukro et d’Agboville (Côte d’Ivoire). Lutte par utilisation des extraits
de 6
plantes locales contre le termite champignonniste Macrotermes bellicosus, Thèse de
Doctorat d’États es-sciences Naturelles, 223p.

Wood TG, Pearce MJ. 1991. Termites Africa: The environmental impact control measures and
damage to c trees, rangeland and rural buildin Sociobiol., 19(1): 221-234.

Wood TG: 1976. The role of termites (Isoptera) in decomposition processes. In: the role
of terrestrial and aquatic organisms in decomposition processes. Edited by J.M.Anderson
and Macfadyen. Blackwell, Oxford. pp. 145-168.

Renoux J. 1997. Les termites et l’homme. Laboratoire EBENA, Université Paris XII Val de Marne.
Paris ; 133-146.

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