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Définition
L’adhérence désigne l’action des forces de liaisons qui s’opposent
au glissement des barres suivant l’axe par rapport au béton qui
l’entoure.
Ces forces de liaisons sont mesurées par la contrainte
d’adhérence qui est définie comme étant le rapport entre la
variation par unité de longueur de l’effort axial équilibré par la
barre et le périmètre de cette barre.
L’importance
L’ essai d’arrachement directions principales de
contraintes de compression
Une barre noyée dans un bloc est
sollicitée à l’extrémité libre par une
force de traction jusqu’a rupture de
l’adhérence et glissement de la barre.
Les contraintes tangentielles qui se
développent à l’interface béton - directions principales de
armature donnent des contraintes contraintes de traction
principales de traction et de
compression. Force
de traction Variation de la force de
Les contraintes principales de traction traction dans la barre
engendrent la fissuration inclinée, et, d’armature
finalement, un cône d’arrachement est
formé autour de la barre. lb
Asss = tb,avulb tb,av = Asss/(ulb) longueur d’ancrage
tb,av = (pdb2/4) ss/(pdblb) = ssdb/(4lb) Distribution simplifiée
tb,av=const.
Variation de la contrainte
d’adhérence
La variation réelle de la
contrainte d’adhérence
L’importance
Pièces en flexion avec effort tranchant
L’équilibre suivant la direction normale
Q1 = Q2 + qDx
L’équilibre des moments extérieurs et intérieur
M1 = z1Ta1
M2 = z2Ta2
Ta1 - Ta2 = Fb As(ss1 - ss2) = tb,av u Dx
tb,av = As(ss1 - ss2)/(uDx) = As(ss1 - ss2)z/(uDxz)
(M1 - M2)/ (uDxz) = (DM/Dx)/(uz) = Q/(uz)
tb,av = Q/(uz)
Conclusion
La contrainte d’adhérence développée dépend de
la variation du moment (= l’effort tranchant) non pas
de sa valeur.
L’importance
Tirant en béton armé
La force dans l’armatures est la méme dans toutes les sections fissurées.
Entre deux fissures successives, les contraintes dans les barres d’armature diminue
parce que une partie des ces contraintes sont transférés au par contraintes d’
adhérence.
Aux extrémités d'un tronçon l’effort dans les barres est le même, la contrainte
d’ahérence moyenne est nulle
P P
Tirant en béton
armé
Variation de
contraintes dans
les armatures ss=P/As
Variation de
contraintes dans fc
le béton
Variation de tb
contraintes
d’adhérence
Détermination expérimentale
L’essai de traction (Pull-out test)
La barre, de diamètre d, est noyée dans un Éprouvette
P/4 Mesure des P/4
bloc de béton formant un cube d’arête 10d déplacements
avec un manchonnage qui supprime
l’adhérence sur une longueur égale à 5d. 10d
Le bloc de béton repose sur une plaque
d’appui percée, pour permettre le passage
10d
de la barre, avec interposition d’une
plaque d’assise en caoutchouc, afin
d’éliminer l’effet de frettage à l’appui. d
Comparateur Manchons
150 100
30
180
100
f
50
50
l 10f l l 10f l
375 50
650
Relation contrainte d’adhérence -
glissement relatif (t - s)
Le mécanisme de l’adhérence peut être étudié à
partir du glissement relatif entre la barre et le
béton qui l’entoure.
Le glissement est causé partiellement par les
déformations élastiques du béton. Toutefois, à des
charges plus grandes, il est causé principalement
par l’écrasement du béton situé devant les
nervures de la barre.
Jusquà une certaine force (to =0,5...1,0 MPa) il n’y
pas de glissement - ceci est appelé adhérence
chimique ou adhésion.
Quand il commence à y avoir du glissement, un
autre mécanisme entre en jeu, qui depend des
caractéristiques des irrégularités de la surface de
la barre d’armature. Ce type d’adhérence est
appelée adhérence mécanique.
Relation contrainte d’adhérence -
glissement relatif (t - s)
La contrainte d’adhérence agissant comme
cisaillement entre la barre d’armature et le béton
engendre des contraintes principales de traction et
de compression. La plus basse des résistances au
cisaillement, à la traction ou à la compression sera
dépassée la première et changera les conditions
d’adhérence.
Si c’est la résistance au cisaillement la plus
basse, alors le résultat sera la rupture de
l’adhérence autour du périmètre de la barre, qui
sera arrachée. Ce type de ruine a lieu dans le cas
des barres lisses.
Si la résistance au cisaillement est assez élevée
et le chargement augmente davantage, la
contrainte principale de traction dépassera la
résistance en traction du béton (point A) et des
fissures internes perpendiculaires aux contraintes
principale de traction apparaitront.
Relation contrainte d’adhérence -
glissement relatif (t - s)
La contrainte d’adhérence agissant
comme cisaillement entre la barre
d’armature et le béton engendre des
contraintes principales de traction et
de compression. La plus basse des
résistances au cisaillement, à la
traction ou à la compression sera
dépassée la première et changera les
conditions d’adhérence.
Si c’est la résistance au cisaillement
est la plus basse, alors le résultat sera
la rupture de l’adhérence autour du
périmètre de la barre, qui sera
arrachée. Ce type de ruine a lieu
dans le cas des barres lisses.
Relation contrainte d’adhérence -
glissement relatif (t - s)
Dans le cas des barres nervurées, la courbe
commance par une contrainte d’adhérence
non nulle à l’origine des glissements, qui
correspond à la adhérence chimique.
Après mobilisation de la contrainte d’adhésion,
les nervures butent sur le béton et commencent
à l’écraser. Les faible valeurs de glissement de
la barre se produisent par écrasement des
bielles en béton et par naissance des premières
fissure internes (avant point A).
Une augmentation de la force provoque le
cisaillement partiel des bielles de béton entre les
nervures => réduction de la pente de la courbe
t-s (point B). Si le confinement n’est pas
suffisante la ruine se produit par fendage du
béton.
La force de butée se décompose dans deux
composantes:
Une composante radiale qui agit come une
pression interne
Une composante tangentielle
Relation contrainte d’adhérence -
glissement relatif (t - s)
fisurres de fendage
Relation contrainte d’adhérence -
glissement relatif (t - s)
Si le confinement est suffisante, on
atteinte la contrainte maximale
d’adhérence (point C), puis on obtient
la branche descendante où la
contrainte résiduelle correspond à la
friction le long de la zone de béton
cisaillée.
Conclusion t
L’adhérence est donnée par:
Adhérence chimique ou adhésion
Ruine par arrachement
Forces de frottement (barres nervurées)
Forces de butée
ruine par fendage
(Barres lisses) (barres nervurées)
s
Facteurs d’influence
La résistance du béton.
Le retrait du béton peut créer des contraintes de traction autour des barres.
La ruine due au fendage peut être évitée si’l y a des forces de compression transversales
par rapport à la barre d’armature. Ces forces peuvent compenser les forces de traction.
Au contraire, des forces de traction transversales diminuent la résistance au fendage du
béton.
La surface de la barre.
Les nervures des barres haute adhérence donnent une bonne résistance mécanique.
L’armature de confinement . Elle empêche l’ouverture des fissures de fendage.
La position des barres pendant le bétonnage.
Autres facteurs d’influence sont la recette du béton, la dimension maximale du granulat,
l’épaisseur de l’enrobage, la distance entre les barres, le nombre des barres dans une
couche, le diamètre de la barre, la vitesse de chargement et le type de sollicitation
(monotone ou cyclique).
Longueur d’ancrage (EC2)
Le calcul de la longueur d'ancrage requise doit tenir compte du type d'acier et des
propriétés d'adhérence des barres.
En admettant une contrainte d'adhérence constante égale à fbd, la longueur d'ancrage de
référence lb,rqd nécessaire pour ancrer l'effort Asssd qui règne dans une barre droite vaut:
lb,rqd = (f / 4) (ssd / fbd)
ssd est la contrainte de calcul de la barre dans la section à partir de laquelle on
mesure l'ancrage
fbd la contrainte ultime d'adhérence
fbd = 2,25 h1 h2 fctd
h1 est un coefficient lié aux conditions d'adhérence et à la position de la
barre au cours du bétonnage (1,0 lorsque les conditions d'adhérence sont
« bonnes » et 0.7 dans tous les autres cas)
h2 est un coefficient lié au diamètre de la barre (1,0 lorsque les conditions
d'adhérence sont « bonnes » et 0.7 dans tous les autres cas)
h2 = 1,0 pour f 32 mm
Le béton avoisinant les barres étant sollicité plus intensément que lors d’un
ancrage, la longueur de recouvrement doit être supérieure à celle d’ancrage.
La longueur de recouvrement de calcul est:
l0= a1 a2 a3 a4 a5 a6 lb,rqd = a6lbd > lb,min
l0,min > max{0,3 a6 lb,rqd; 15f ; 200 mm}
a6 = (r1 /25)0,5, limité à l’intervalle défini par les valeurs 1 (pour r1 <25%) et
1,5 (pour r1 >50%), avec r1 , proportion de barres avec recouvrement dont
l'axe se situe à moins de 0,65 l0 de l'axe du recouvrement considéré
Longueure de recouvrement (EC2)