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Relations Internationales
Relations Internationales
Relations internationales
Introduction :
I-. Définitions :
A) Classement géographique :
Relations internationales L2-S4 2010-2011
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La géopolitique est déjà une approche particulière des relations
internationales, elle cherche à établir un lien entre les acteurs des relations
internationales. On parle de déterminisme géographique, l’état serait conduit
inévitablement a agir de telle ou telle manière sur le plan international
simplement par rapport a son implantation sur le globe terrestre. Les approches
européennes ne distinguent généralement pas les relations internationales du
droit international ni le droit naturel du droit objectif.
Ou peut cité VITORIA (1483-1546) dont l’approche est née de la découverte
de l’Amérique par Christophe Colomb : il se posera la question des droits et
devoir des princes sur les peuples découverts.
Ou encor SUAREZ (1548-1617) un théologien qui reprend les travaux de
VITORIA et reprend son expression « jus-gentium » (= droit des gens), il
essayera de distingué le droit naturel et le droit des gens. Il est amener a pensé
que le recours a la force n’est pas conforme au droit naturel mais qu’il peut être
permis par le droit des gens comme un mal nécessaire.
Hugo de GROOT dit GROTIUS (1583 – 1619) écrit « de jure pacis et
bello » (= du droit de la guerre et de la paix) premier ouvrage qui va synthétiser
le droit international.
Et enfin VATTEL, diplomate, il a écrit « droit des gens ou principes du
droit naturel applicable a la conduite des nations ».
B) Le classement doctrinal :
On peut effectuer une distinction :
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Une approche Sociologique des relations internationales qui vise a
dépassé les états pour intégrer la société civile. On peut citer MERLE qui nous
dit que les relations internationales sont l’ensemble des relations entre les
principaux acteurs que sont les états, les organisations internationales et les
forces transnationales, en conséquence l’environnement des relations
internationales sera constituée par l’ensemble des facteurs naturels économique,
technologique, démographique et idéologique, dont la combinaison influe sur la
structure et le fonctionnement du système.
Une approche Stato-centrique basée sur l’état, peut paraître trop réductrice
du fait de son orientation, péjorativement surnommé « statolâtre ».
Une approche Institutionnelle : qui met l’accent sur les institutions, selon
cette approche les organisations internationales sont le seul moyen pour les états
d’établir des relation amicale sur la scène internationales. On peut allé de la
coopération a l’intégration qui créent un intérêt commun entre les états, et ainsi
créer des relations pacifique entre états.
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mais il peuvent vouloir établir des relations économiques afin d’assurer la
prospérité. CLAUSWITZ « De la guerre » : selon lui la guerre n’est rien
d’autres que la continuation de la politique par d’autres moyens.
Les réalistes ont eu des successeur : les néo-réalistes qui s’intéressent
d’avantage à la question du processus de décision dans la sphère internationale.
Il existe différents acteurs qui n’ont pas tous un poids identique sur les RI.
Ils sont les premiers acteurs des RI : les acteurs principaux et aussi a
l’origine des RI. Sur la scène internationale il y a 192 états membres de l’ONU +
le Vatican + des entités. Les entités sont contesté par certain états : les entité
sont la Palestine, Le Kosovo, Taiwan, Chypre du Nord, l’Abkhazie, L’Ossétie
du Sud et la république arabe Sahraouie.
1) Eléments constitutifs :
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- la capacité d’entrée en relation avec les autres états.
-
a. Le territoire :
Il permet de distinguer l’état d’une organisation internationale: c’est un être
spatial, voire dictionnaire de Jean Salmon : « le territoire est l’espace
géographique sur lequel un état exerce l’intégralité de ces compétences à
l’exclusion de tout autres état ». Le territoire se divise en trois :
o Terres émerger de l’état : sol + sous sol
o Territoire maritime : mer territoriale : pendant longtemps la mer
n’appartenait a personne a l’exception d’une bande de 3 milles
marins autour du territoire qui appartient a l’état cotie mais
maintenant 12 milles marins. Après la convention de Montego Bay
qui a codifié et développer le droit maritime en écrivant des règles
coutumière et a développer de nouvelles règles ne fessant pas partie
de la coutume internationale cette convention entre en vigueur en
1994. On peut dire que la souveraineté de l’état s’étend aux zones
contiguës du territoire terrestre de l’état et plus on s’en éloigne plus
l’influence de l’état est limité. contigu a l’espace terrestre : le
plateau continentale, la mer territoriale, la haute mer qui comporte
une zone internationale des fonds marins consacrée comme
appartenant au patrimoine commun de l’humanité.
o Le territoire aérien : c’est une partie du territoire constitué de la
couche atmosphérique surplombant le territoire terrestre et le
territoire maritime. Les règles sont très récentes mais on s’est
inspiré du droit de la mer pour fixer les règles applicables : création
de l’organisation de l’OACI : organisation de l’aviation
internationale crée par la convention de Chicago de 1944, c’est une
autorité mondiale de l’air. Dans le territoire aérien l’état est libre de
règlementer ou interdire le survol de son territoire alors que dans
l’espace aérien internationale le principe est la liberté mais les
avions circulant dans ce territoire sont soumis au compétences
concurrente de l’OACI, de l’état d’immatriculation de l’avion mais
aussi de l’état vers lequel ils approche.
Il y a une exigence quantitative : avant 1945,aujourdh’ui il n’y a pas
d’exigence quantitative quant a la superficie des états (l’état de Monaco 2km2)
au sein de l’ONU les micro état dispose d’une voie comme les autres. Le
secrétaire générale des nations unies Mr U-THAN a proposé dans les 70’s
d’accorder a ces micro états un statut spécifique au regard de leur taille. Au
niveau qualitatif le territoire d’un état peut être discontinue.
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La discontinuité territoriale pose telle un problème pour la viabilité de
l’état. Exemple des EU : l’Alaska est séparée des EU par le Canada.
Cela dépend des états certains sont capable de l’assumer d’autre non
comme le Sri Lanka et le Pakistan. L’empire des Indes est démembrer en 1947
en 3 états : l’union indienne, le Ceylan (Sri Lanka) et le Pakistan. Le Pakistan
été décomposer en un Pakistan occidental et un Pakistan Occidental il été
destiné aux musulmans de l’empire des Indes. Au niveau économique : inégalité
entre les 2 parties : occident riche, orient pauvre. Tout d’abord des tension ont
éclater entre l’Inde et le Pakistan pour la région du Cachemire, l’inde s’es
rapprocher de l’URSS et le Pakistan de la Chine : cela a conduit a la fin de la
partie orientale du Pakistan en 1972 ce territoire et devenu le Bengladesh.
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décision de la Commission Européenne des Droits de l’Homme, dans l’affaire
SOERING.
b. La population :
L’état est aussi un regroupement humain : avis consultatif de la CIJ sur le
Sahara occidental du 16 Octobre 1975 : « une population nomade peut
constituer la population d’un état ».
Problème : une population non homogène peut-elle être un obstacle à la
viabilité d’un état. Selon le dico : « la population est tout ensemble d’individus
quelque soit s cohésion ». La notion d’état nation et réel, dans de nombreux
états, des minorités cohabitent et revendiquent un futur dans un autre état ;
exemple de la Yougoslavie.
L’éclatement de la Yougoslavie qui abritait une pop hétérogène : serbes,
bosniaques, croates. Le Maréchale TITO avait choisi la voie du fédéralisme pour
assurer la pérennité de la Yougoslavie en dépit de la disparité de la pop. En
1963, TITO crée la république fédérative socialiste de la Yougoslavie : il disait
« la Yougoslavie a 6 république, 5 nations, 4 langues, 3 religions, 2alphabet et
un seul parti. » les 6 républiques sont : la Bosnie-Herzégovine, la Croatie la
Macédoine, le Monténégro, la Serbie, la Slovénie. La Yougoslavie n’a pas
survécue a la disparition de TITO en 1980, cela associé al a montée des
nationaliste a conduit a la dislocation de la Yougoslavie.
Pour certain état le fédéralisme a permis le sauvetage.
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Principe d’autonomie : chaque état fédéré peut s’organiser par le biais de
sa propre constitution.
Principe de participation : les états fédérés vont participer au pouvoir
législatif fédéral par exemple le sénat Américain comprend 2 sénateurs par état,
et le sénat participe à l’adoption des loi fédérales. Ces état doivent faire le choix
du bi caméralisme : une chambre qui représente la pop de l’état fédéral et une
autre qui représente les états fédérés en tant que tel. Des difficultés d’inégalité si
les 2 chambres ne participent pas au même niveau à l’adoption des lois ou si la
représentation des états fédérés au sein de la chambre est différente selon la pop
ou la superficie des états. Par exemple : le système Allemand.
Le système fonctionne bien dans 2 mouvements qui notent une
recentralisation des compétences vers l’état fédéral.
Des exemples :
- Le système Canadien : l’autonomie et la participation du Québec ont
permis la pérennité de l’état. Cependant le Québec a un statut particulier
et la constitution canadienne l’autorise à agir dans le cadre de la
francophonie au niveau des relations internationales.
- Quand l’URSS a rejoint l’ONU en 1945, il y a un marchandage et la
contrepartie de la participation de l’URSS a l’ONU : c’est la
représentation de l’Ukraine et de la Biélorussie : c’est a dire que chaque
état a obtenue un siège en vue d’augmenter au sein de l’ONU le nombre
d’état Communistes = 3 sièges au lieu d’1 : c’est une exception politique
mais pas juridique. Dans tout les cas ils n’ont jamais voté de façon
différente de l’URSS.
- La Suisse : la confédération Helvétique permet à ses états fédérés
(cantons) de conclure des accords internationaux avec les états voisins
notamment dans le domaine des douanes et de la police transfrontalière.
- Question du fédéralisme Belges.
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par le Portugal de droit Erga Omnes. » C’est donc un risque qui pèse sur les
états et pour éviter les remises en causes des frontières issues de la
décolonisation sur le continent africain, l’OUA (organisation de l’unité africaine
devenue Union Africaine) oppose le principe de l’intangibilité de l’homogénéité
des frontières. L’AG de l’ONU adopte la déclaration du 2625(XXV) :
déclaration relative au principe du droit internationale touchant les relations
amicales qui stipule en son début: « la libre création d’un et souverain et
indépendant, la libre association ou l’intégration avec un état indépendant, ou
l’acquisition de tout autres statu politique librement décidé par un peuple
constitue des moyens d’exercer son droit à dispose de lui même. »
La doctrine s’accorde pour dire que le droit des peuples a disposer d’eux
mêmes ne vise que des peuples soumis a occupation coloniales, étrangère ou
soumis a un régime racistes.
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La naturalisation : c’est l’acte d’une autorité publique par laquelle une
personne de nationalité étrangère se voie attribuer à sa requête la nationalité de
l’état sollicité pourvue quelle remplisse les conditions légales requises.
L’objectif est d’éviter que sur un territoire donné il y ai plus d’étrangers que de
nationaux. On peut noter que si la nationalité obtenue à la naissance est
opposable aux autres états sans conditions, la nationalité obtenue par
naturalisation n’est opposable aux autres états que si elle respecte le principe
d’effectivité ; c’est dire que la personne doit avoir un véritable attachement à
l’état de naturalisation : cela pour éviter les naturalisation de complaisance : CIJ
arrêt NOTTEBOHM du 10 Avril 1955 : les faits :Mr NOTTEBOHM avait la
nationalité Allemande, avant la 2nd GM il demande la naturalisation auprès du
Lichtenstein il par vivre Guatemala… la CIJ commence par rappeler
l’importance des enjeux de la naturalisation qui n’est pas une chose a prendre la
légère : la demander et l’obtenir n’est pas un acte courant dans la vie d’un
homme et comporte pour lui : rupture d’un lien d’allégeance et établissement
d’un autre lien d’allégeance. Ce lien doit se traduire par une solidarité effective
d’existence et le sentiment d’une réciprocité de droit et de devoir. Voir affaire
NOTTEBOHM : (http://www.opuscitatum.com/modules.php?
name=News&file=article&sid=21).
La nationalité établie un lien de subordination entre l’état et son national qui
doit respecter le droit de l’état et la soumission a son état même si a l’étranger il
est en même temps soumis aux règles de l’état sur le sol duquel il se trouve. Le
national peut demander a bénéficier de la protection de son état et a bénéficier
de la protection diplomatique : l’état prendra fait et cause pour son national.
C’est un droit de l’état et non de l’individu et donc l’état peut refuser l’accord de
cette protection diplomatique.
La protection diplomatique transforme un litige entre un individu et un état
en contentieux entre 2 états. La CIJ se prononce sur ce problème dans 2 arrêts :
- Arrêt LaGrand du 27 Juin 2001 : affaire Allemagne contre EU. 2 frères et
ressortissant Allemand condamner a la peine de mort, n’ont pas pu
bénéficier de leur droit de protection diplomatique car ils n’ont pas été
informer de cette possibilité.
- Arrêt AVENA du 31 Mars 2004 affaire Mexique contre EU : même
problème pour 50 ressortissants mexicains dans le couloir de la mort non
informé sur le droit de bénéficier de la protection diplomatique. Le
Mexique demande immédiatement des mesures conservatoires.
Convention en cause : convention de Vienne sur les relations consulaire
de 1963 relative a l’information. Les EU sont condamner sar il n’ont pas
permis aux fonctionnaire mexicain de communiquer avec les
ressortissants Mexicains. Dans ce cas : Quelle Indemnisation ? Le
Mexique demande la réparation sous forme de restitution intégrale soit
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l’annulation totale de s verdicts de culpabilités et des peines. La CIJ
décide de la révision de toutes ces affaires par les EU.
L’état a aussi des devoir a l’égard des étrangers présents sur son territoire,
il peut voir sa responsabilité internationale engagée si il n’assure pas la
protection adéquates de étrangers, les obligations de l’état :
o L’état doit assurer un certain standards de civilisation aux étrangers
qui séjourne sur son territoire de façon régulière : droit au procès
équitable, interdiction des arrestations ou détentions arbitraires…
o L’état ne doit pas discriminer les étrangers résidant sur son
territoire.
o L’état a un devoir général d’assurer la protection des étrangers y
compris contre les actes de ces propres nationaux.
o Les obligations envers les étrangers sont aussi les même a l’égard
des agents diplomatiques et consulaires en plus d’immunités et de
privilèges qui peut devenir une persona non grata sans motivations
particulière : une personne qui n’est pas la bienvenue sur le
territoire de l’état c’est a dire que l’état sur le territoire duquel se
trouve l’agent en question informe l’état de provenance de cet agent
de le rappeler sur son territoire.
c. Le gouvernement :
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Il existe une théorie selon laquelle les états pourraient effectuer une
reconnaissance de Gouv c’est a dire qu’il pourraient reconnaître un Gouv qui
accède au pouvoir dans un état déjà établi.
C’est une reconnaissance déclarative : elle reconnaît une situation. Mais elle
n’est pas constitutive : ce n’est pas elle qui crée l’état, c’est une décision
discrétionnaire pouvant intervenir a différents stade de la réunion des 3 éléments
constitutif de l’état.
1ière hypothèse : un état reconnait une entité en tant qu’état alors quelle ne
réunie pas les 3 critères constitutifs = forme d’action militante par exemple en
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faveur de l’indépendance des états. Exemple de la France avec son règlement
pacifique des différents entre les Nordistes et les Sudistes pour les EU.
2ième hypothèse : une reconnaissance tardive comme le Portugal qui a pendant
une cinquantaine d’année refuser de reconnaître l’URSS.
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des bien ou des ressortissant étrangers, le Gouv considère que sa
responsabilité internationale n’est pas engager. Cette reconnaissance n’a
pas d’effet en droit international et cela n’exonère pas l’état en question,
en principe.
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constitutifs de l’Etat. Une foi que l’état existe il a tout les droit et les devoirs
d’un état.
Certain auteurs isolés soutiennent la thèse selon laquelle la reconnaissance
permet de couvrir une faiblesse dans les éléments constitutifs de l’état : c’est
auteur défende de façon infime cette doctrine. Cependant seule la
reconnaissance permet a un état de profiter pleinement de son statut
internationale : car avant d’être reconnue : virtualité du statut étatique : c’est a
dire que la situation d’un état au regards de RI est d’autant plus confortable qu’il
est reconnu par de nombreux états. Si un état n’est reconnu par aucun autre, son
statut reste virtuel.
En refusant de reconnaître un état, l’état concerner refuse que la réalité
objective de l’état déploie sur lui ses effets. Ce n’est pas contraire au droit
international mais si en refusant de reconnaître un état, l’état porte en même
temps atteinte a sa souveraineté, alors l’état viole les RI est engage sa
responsabilité.
Les effets de la reconnaissance :
- Elle permet a l’état de mener une existence normale sur la scène
internationale, on peut parler d’une échelle de reconnaissance sur laquelle
ont peut situer les états.
- Elle est purement déclarative et non constitutive,
- Elle permet à un état de passer des traités avec un autre,
- L’état pourra voire ses décision prendre effet sur un autres territoire.
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Ces principes n’ont été consacrés pas la commission général de l’ONU
dans la résolution du 24 Octobre 1970 relative au principe du droit international
touchant les relations amicales et la coopération entre les états.
La CIJ s’est prononcée dans un arrêt du 9 Avril 1949 relatif au détroit de
CORFU « entre états indépendants, le respect de la souveraineté territorial est
une des base essentielle des rapports internationaux ». Mais aussi CIJ du 27
Juin 1986 arrêt relatif aux activité militaire Nicaragua contre EU : la cour
réaffirme le principe selon lequel tout états n’a pas le droit d’intervenir
directement ou indirectement dans les affaires intérieure ou extérieure d’un autre
états. La cour dit qu’il est possible que pour prouver une intervention prohiber il
faut prouver la contrainte ainsi de simples critique verbales ou des offres de
négociation n’ont… dès qu’il y a une intervention armée on peut identifier une
contrainte intolérable et une intervention qui viole le principe de non
intervention. La CIJ conclue que l’appuis des EU jusqu’à la fin de l’année 1984
des activités américaines au Nicaragua qui prenaient la forme de soutient
financier, d’entrainement de la fourniture d’arme de renseignement et de
soutient logistique constitue une violation indubitable du principe de non
intervention.
Souvent un état justifie son ingérence par la demande de l’autre état= c’est
la défense de l’URSS.
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Pour obliger un état a respecter les droit de l’homme il faudrait agir par la
voie de la diplomatie, de l’embargo ou de la force armée par les conseils de
sécurités.
L’embargo : mesure de pression consistant a interdire ou restreindre les
échanges commerciaux a destination ou en provenance d’un ou plusieurs états.
Comme l’embargo contre l’argentine, l’URSS ou encor Cuba. La décision de
prendre un embargo peut être prise individuellement par un état ou autoriser par
un vote d’une organisation international. Dépendant l’idée de recourir a un
embargo pour sanctionner un état peut être contre productive si il s’agit de
renforcer les droit de l’homme. Par exemple une observation générale a été faite
par un comité de l’ONU en 1997 sur les effets dévastateur de l’embargo, l’ONU
a donc choisi de recourir a un embargo intelligent ciblé, limitant l’impact
humanitaire sur la population par exemple : résolution 661 : le conseil de
sécurité de l’ONU à décidé le 6 Aout 1990 que l’embargo contre l’Iraq ne
s’appliquerait pas aux fournitures médicales et aux denrées alimentaires dans les
cas ou des considérations d’ordre humanitaire le justifie.
Une autre solution est pour le conseil de sécurité de l’ONU de qualifier
des violations massives et alors considère que celles ci constitues une menace
contre la paix et la sécurité internationale.
Exemple du Kosovo : ingérence menée au non de la communauté
internationale par une coalition de grande puissance mondiale pour mettre fins a
des violations humanitaires. Le problème est souvent politique = possibilité de
Veto.
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- Selon la matière dans laquelle joue l’immunité : immunité douanière,
fiscale, juridictionnelle ou d’exécution.
a. L’immunité de juridiction :
En vertu de l’immunité de juridiction un état ne peut pas être attrait devant
les juridictions d’un autre état cela signifie que le bénéficiaire de l’immunité
de juridiction va échapper a l’actions des juridiction de l’état à l’égard duquel
joue l’immunité, ce principe provient de la citation : « un paire ne peut avoir
de juridictions sur cas paires » = principe le l’égalité souveraine des états.
S’agit il d’une immunité absolue ou relative ?
Relative : alors les actes non régaliens d’un état peuvent alors être
poursuivie devant un autre état, on distingue donc les actes de souveraineté et
les actes de gestion, la pratique : deuxième approche dominante au regard du
rôle de plus en plus important des états dans la vie économique. Le principe
est donc l’immunité de juridiction relative. On note que ce principe a été
consacré dès 1954 par l’institut du droit international : « les tribunaux d’un
états ne peuvent connaître des litiges ayant trait a des actes de puissance
publique accomplis par un état étranger ou par une personne morale
relevant d’un état étranger. » la France a suivie ce principe depuis l’arrêt de
la cour de cassation : république islamique d’Iran contre société Eurodif du
14 Mars 1984. Problème, c’est au juge national que revient la responsabilité
de qualifier l’acte de gestion ou de puissance publique. Il existe une
convention européenne sur l’immunité des états adopté par le conseil de
l’Europe le 16 Mai 1972, mais aussi au niveau de l’ONU une convention sur
l’immunité juridictionnelle des l’état et de leur bien, cette convention adoptée
le 2 décembre 2004. Ces conventions on éviter de se prononcer sur la
possibilité de recourir ou non al a distinction entre acte de puissance publique
et acte de puissance privée.
En pratique : l’immunité de juridiction de l’état s’étend aux représentant de
cet état. Dès le procès de Nuremberg on a établi le principe que l’immunité
de l’état ne peut pas permettre d’exonérer de toute responsabilité le chef de
l’état si il a commis un acte grave au yeux du droit internationale : « le
principe du droit international qui dans certaines circonstance protège les
représentants d’un état ne peu pas s’appliquer aux actes criminel selon le
droit international » une affaire récente : l’affaire Pinochet (ancien chef
d’état chilien accuser de meurtre et de torture en 1998). Voire :
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/justice-penale-
internationale/grandes-affaires-jpi.shtml
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et :http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/les-rebondissements-de-
l-affaire-pinochet-1998-2006_495410.html
En conclusion : l’immunité d’un ancien chefs d’état ne porte que sur les
actes relevant de l’exercice de ses fonctions : les lords ont constater que les
actes reproché a Mr Pinochet sont des crimes condamné par le droit
international et de ce fait les juges précisent que ces acte ne peuvent pas
relevé de la fonction d’un chef d’état : pas d’immunité de juridiction.
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infractions, l’état auprès duquel il est accrédité doit se contenté d’attirer
l’attention de l’état accréditant pour que celui-ci le rappel ou le condamne.
Le principe de l’immunité est respecté par tous les états sauf pour espionnage
ou trafique de drogue par un diplomate. La convention de vienne rappel que
l’agent doit être condamner et poursuivi dans son propre état.
b. L’immunité d’exécution :
C’est une exemption permettant a certaine entités et personnes d’échapper
sur leur personne ou leur bien a toutes mesure de contrainte ou d’exécution
forcée de la part des autorités de l’état de séjour ou de l’état tiers. Elle
intervient si la personne protégé par l’immunité de juridiction n’a pas été
soulever a temps : l’idée et que les biens de l’état ne peuvent jamais être
atteint car l’état a le droit d’en disposer librement, beaucoup d’état ont
consacrée une immunité d’exécution absolue ; mais la France a consacré un
principe d’immunité d’exécution relatif : arrêt de 1984, cette immunité
s’étend aussi aux personnels diplomatique c’est a dire que les locaux de la
mission ne peuvent l’objet de contrôle ou de perquisition.
Cela n’empêche pas pour des question liées au terrorisme ou au
dépouillement par un chef d’état de sa population de gelée les avoirs du chef
d’arrêts, ainsi le conseil de l’UE a décider le 4 Février 2011 de gelée les avoir
du clan Ben Ali, c’est dire que des poursuite judicaire seront engagée contre
quiconque manipulerait des fonds sur le territoire de l’UE au profits des 40
personnes du clan Ben Ali.
RATTRAPER : l’intro
Ont peu distinguer les juges internationaux qui sont choisis pour exercer les
fonctions juridictionnelles pendants un certain temps pour ces postes les états se
concerte pour choisir la personnalité la plus approprié pour exercer cette
fonction.
Au delà de la personnalité juridique des états, leurs volonté leur permet de créer
une entité qui disposera de droit et d’obligation
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A) La constitution internationale :
On peut les classer selon leur incidence sur la souveraineté des états
partis, il ne s’agit que de 2 grandes catégories théoriques et la réalité peut être
plus nuancé.
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II- Le traité constitutif de l’organisation internationale :
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a) Les critères d’adhésion a une organisation internationale : il existe
autant de critères que d’organisations: il y a cependant des critères qui se
recoupent :
- Critère géographique : les traités constitutifs de l’UE n’étant pas plus
explicite sur cette question, la question des imite de l’Europe reste entière.
- Critère de comportement internationale de l’état : il s’agit d’attendre de
l’état candidat qu’il respect l’état de droit ou qu’il atteigne un certain
niveau de développement économique : on parle de conditionnalité
politique en vertu de laquelle une organisation internationale va demander
au candidat de respecter certaines exigences.
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Pour l’UE : le conseil de l’UE pose une conditionnalité politique se
retrouve dans la procédure d’adhésion au CE en effet en vertu de l’article 3 du
statut du CE un état candidat doit reconnaître le principe de la prééminence du
droit et le principe en vertu duquel toutes personne doit pouvoir jouir des DH et
de liberté fondamentale. Aujourd’hui l’état candidat doit avoir la volonté de
ratifier la Conv.EDH et ces protocoles dans un délai d’un an après son adhésion.
Les états candidats doivent aussi s’engager à devenir partie à la charte sociale
Européenne et à la convention Européenne pour la prévention de la torture.
Recommandation 1201 de 1993 de l’assemblée parlementaire du CE
concernant la protection des minorités nationales. De nombreux état ont des
difficultés pour ratifier dans les délais les conventions et protocoles cependant
une commission de suivie a été instaurée au sein de l’assemblée parlementaire
du CE pour vérifier la ratification des convention mais aussi pour vérifier que
l’état a modifié son droit interne pour le mettre en conformité avec les
convention. Par ailleurs un état membre du CE qui enfreins l’article 3 du CE
peut être suspendu et contraint de se retirer de l’organisation. Cependant cette
procédure n’a pas été utilisée et en 1969 la Grèce a préféré se retirer d’elle
même du CE plutôt que d’attendre d’en être exclus. De même en 2004 avec
l’Ukraine.
b) La procédure d’adhésion :
Cette procédure est politique, l’adhésion d’un état membre nécessite
l’accord des états membres soit a l’unanimité (EU) soit une majorité renforcée
(CE).
Un état n’est pas assuré de la pérennité de son statut au sein d’une
organisation comme pour la république fédérale de Yougoslavie exclue de
l’ONU en 1992 du fait de la division de son territoire.
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ii) Les états tiers :
La conditionnalité politique évoquée précédemment peut aussi touchée les
états tiers ou les états demandeurs auprès d’une institution internationale ce qui
permet a l’organisation d’obliger ces états a adopté un certain comportement sur
la scène internationale sou peine de ne pas bénéficier de certains avantage ou
subir des sanctions. L’ UE à une approche complète de la conditionnalité
politique tant dans ces actes unilatéraux que dans les contrats qu’elle peut passer
avec les états tiers.
Suivant les traite constitutif de l’UE la politique de l’union dans le
domaine de la coopération au développement : « à l’objectif général de
développement et de consolidation de la démocratie et de l’état de droit ainsi
qu’a l’objectif du respect des DH et libertés fondamentales.
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Ces clauses sont de s instruments internationaux des droits de l’homme et
vise la DUDH de 1948.
On peut noté que les instrument visés par cette clause varie suivant l’état
concerné par l’accord ceci en vue d’évité toute critique néoimpérialiste : la
CEDH ne sera pas visée dans les accord visant le continent africain et sera
remplacer par la charte africaine des Dh et des peuple de 1981 ou la charte
africaine du bien être de l’enfant. On pourra aussi leur opposé les deux pactes de
1966 de l’ONU :
- le pacte international relatif aux droits civils et politique
- et le pacte relatif au développement économique et socio culturel
De plus l’UE faut souvent référencé dans cette clause aux convention du
droit des refugies et du droit humanitaire.
Parfois les états n’ont pas pour objectifs d’assurer la cohérence du droit
international mais plutôt de l’acquérir et il préfère parfois qu’une question soit
traité par un org plutôt qu’une autre pour des raisons pragmatiques : les états ont
déplacer la question des travailleurs migrants du cadre de l’OIT a celui de
l’ONU car ils ont plus de poids dans ce cadre. Les états peuvent jouées un autre
rôle dans la coordination normative grâce à la technique de l’interpénétration
Relations internationales L2-S4 2010-2011
L
l’objectif et l’obtention d’une action homogène de la part des états. La
coopération peut se traduire par des déclarations, des résolutions, des votes et
des explications de votes faites en commun : par exemple avec les états
membres de l’UE qui doivent coordonnée leur action dans les org et conférences
int auxquelles ils participes en défendant une position communes arête par le
CE, et même si tt les états membres n’y sont pas parties.
Parfois les états eux même éprouvent des difficultés à mener leurs actions au
sein d’organisation en raisons de la pluralité de leur centre de décision. Une
même question peut relevée de différents ministères si elle est traité au sein de
l’ONU ou au sein d’autre organisations. Il est nécessaire pour les états de mener
une action de coordination national avant même d’envisager de coordonne
l’action des organisations internationales. On peut dire qu’au delà des états de
nombreuses circonstances peuvent conduire a l’identité des membres intervenant
dans les org int, cette identité peut favoriser les relations. Les représentant des
état ou les plénipotentiaires (celui qui a tt les pouvoir) peuvent être les même
personnes au sein des organisation international : un diplomate peut être
successivement chargée de divers dossier au sein d’organisations
internationales, par ailleurs la société civile peut œuvrée en faveur de la
coordination entre les organisation internationale même si ce n’est pas un acteur
disposant d’un pouvoir de décision. Les ONG ont en effet un poids de plus en
plus important au plan international et elles participent au développement du
droit international. Le statut des ONG est ambigu mais il est considéré comme
une force par les ONG et comme une faiblesse pour les états donc il a vocation à
perdurer, il peut y avoir similitude des acteurs du droit international non pour
chaque catégorie mais entre eux, un individu membre d’une ONG, peut ensuite
se voire confier une mission au sein d’une organisation internationale et agir en
faveur…
Elle peut passer par l’adhésion d’une OI a une autre, en règle générale se sont
les états qui en sont membres mais certaine OI compte parmi leur membre
d’autre OI : l’UE et membre de la banque européenne pour la reconstruction et
le développement et aussi de l’ OMC. Une OI peut aussi bénéficier d’un statut
d’observateur auprès d’une autre OI, lequel lui permet d’assister a une partie des
travaux d’une organisation sans en être membres : l’observateur dispose d’un
droit de parole mais pas de droit de vote. Au delà de çà la coordination entre les
OI peut reposer sur d’autres mécanismes variés visant a éviter les doubles
emplois, les chevauchement les incohérences et les conflits. Ces mécanismes
peuvent être établis par le biais d’accord de coopération.
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A) structure de l’ONU :
Elle compte 6 organes principaux : 5 d’entre eux sont regroupé au siège a
New York et la CIJ a LA HAYE au pays bas
a) L’assemblée générale :