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CENTRE DOCUMENTATION - VEILLE RÉGLEMENTAIRE : DOCUMENTS TECHNIQUES RÉGLEMENTAIRES

MNISTERE DE L'HABITAT

DOCUMENT TECHNIQUE REGLEMENTAIRE


D.T.R E4-2

TRAVAUX D' ETANCHEITE DES JOINTS


DANS LES CONSTRUCTIONS PREFABRIQUEES
EN GRANDS PANNEAUX

USAGE EXCLUSIF AU CTC CENTRE


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COMPOSITION DU GROUPE TECHNIQUE SPÉCIALISÉ

" Travaux d'étanchéité des joints dans les constructions


préfabriquées en grands panneaux"
DTR -E 4-2

Président du Groupe :

Mr Said HACHA Président Directeur Général de


l'ETR Boumerdes

Vice président du Groupe :

Mr Abdelkader REMAS Chargé de recherche, Chef de Service


Analyse des Structures CGS

Rapporteur :

Mr Azzedine BENDIA Attaché de recherche - CNERIB.

Membres :

MM AZZI Madani Ingénieur Bâtiment - CTC Centre Attaché de


BELHAMELFarid Recherche - CNERIB Architecte, Chef
DERMOUCHERabah Département Technique EPLF Boumerdes

EL HASSAR S.M.K. Chargé de Recherche - CNERIB


HACHANI Djelloul Ingénieur G. Civil, Chef de Département
Coodination des Travaux - SORECAL
IKEDJI Mourad Ingénieur Génie Civil - CTC Centre Chargé de
KHALED Hichem Recherche - CNERIB Chargé d'Etudes -
LAZAZI Amar CNERIB
MOULAY Mohamed Protection Civile
OUANEN Rédouane Technicien Supérieur CNERIB
ROUIDJALIRéda Ingénieur G.Civil, Chef d'Agence
CTC Boumerdés
SAKHRAOUI Said Attaché de Recherche - CNERIB

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ARRETE MINIST.ERIEL. PORTANT APPROBATION


DU -DOCUMENT TECHNIQUE REGLEMENTAIRE
RELATIF AUX TRAVAUX D'ETANCHEITE
DES JOINTS DANS LES CONSTRUCTIONS
PREFABRIQUEES EN GRANDS PANNEAUX

LE MINISTRE DE L'HABITAT,
− Vu le décret présidentiel n° 86-213 du 19 Août 1986 portant création d'une commission
technique permanente pour le contrôle technique de la construction ;

− Vu le décret n° 87-234 du 03 Novembre 1987 modifiant le décret n° 82-319 du 23


Octobre 1982 portant transformation de l'Institut National d'Etudes et de Recherche du
Bâtiment (1NERBA) en Centre National d'Etudes et de Recherches Intégrées du
Bâtiment (CNERIB) ;

- Vu le décret n° 96-04 du 14 Chaâbane 1416 correspondant au 5 Janvier 1996, modifier,


portant nomination des membres du Gouvernement ;

- Vu le décret exécutif n° 92-176 du 04 Mai 1992 fixant les attributions du Ministre


de l'Habitat ;

− Vu l'arrêté du 22 Joumada Ethania 1414 correspondant au 6 Décembre 1993 portant


composition de la Commission Technique Permanente pour le
Contrôle Technique de la Construction ;

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ARRETE

ARTICLE 01- Est approuvé le Document Technique Réglementaire D.T.R E4-2 intitulé
"TRAVAUX D'ETANCHEITE DES JOINTS DANS LES CONSTRUCTIONS
PREFABRIQUEES EN GRANDS PANNEAUX" annexé à l'original du présent
arrêté.

ARTICLE 02- Le Centre National d'Etudes et de Recherches Intégrées du


Bâtiment (CNERIB) est chargé de l'édition et de la diffusion du
présent Document Technique Réglementaire.

ARTICLE 03- Le présent arrêté sera publié au Journal Officiel de la


République Algérienne Démocratique et Populaire.

Fait à Alger, le 8 Rabie El Aouel 1417 correspondant au 24 Juillet 1996

Le Ministre de l'Habitat

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SOMMAIRE

INTRODUCTION ......................................................................................................4

1- OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION ............................................................... 5


2 -ETANCHEI TE ENPARTIE COURANTE………………………………………………5
3- ETANCHELTE AUXJOINTS ENTRE PANNEAUX…………………………………….6

3.1 Joints horizontaux ................................................. ………………………………...6


3.1.1 Joints horizontaux courants ............................... …………………………………..6
3.1.2 Joints horizontaux singuliers .............................. …………………………………..7
3.2 Joints verticaux ................................................... …………………………………..9
3.2.1 Joints verticaux courants ................................... …………………………………..9
3.2.2 Joints verticaux singuliers………………………………………………………………..13
3.3 Croisements de joints .............................................................. ………………….14
3.3.1 Croisements de joints courants ........................... ……………………………….14
3.3.2 Croisements de joints singuliers ...................................................................... 19

ANNEXE : ETANCHFTTEDESJOINTSENTREBETONETDORMANT
(OUPRECADRE) INCORPORESALAFABRICATIONDES
PANNEAUX
1 - CONDITIONS D'E X P O S I T I O N .......................................................... 30
1.1 Hauteur de la paroi au dessus du sol ................................................................ 30
1.2 Classification des façades ............................................................................... _31
2 - SYSTÈMES D'ÉTANCSEITÉ ET DE SCELLEMENT DES DORMANTS
ET PRÉCADRES INCORPORÉS .................................................................... 35
2.1 Dispositions communes_.................................................................................... 35
2.2 Dormant et précadres en bois ............................................................................. 36
2.3 Dormants et prames métalliques ......................................................................... 41
2.4 Dormants en matières plastiques ........................................................................ 41
2.5 Précadres en bois ou métalliques ........................................................................ 41
3 - CHOIX DU TYPE DE SYSTÈME D'ÉTANCHEITE EN FONCTION
DE LA CLASSE DE FAÇADE ET DE LA HAUTEUR DE LA BAIE
AU DESSUS DU SOL ...................................................................... : ............. 42

ANNEXE II : Tableau récapitulatif des différents types de dispositifs


d'étanchéité à l'eau et à l'air des joints

LEXIQUE

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INTRODUCTION

En raison des conditions climatiques et des variations dimensionnelles des panneaux,


l'épaisseur du mur doit être telle qu'au-delà d'une certaine limite, toute pénétration de l'eau
dans le corps des panneaux ou dans les parois soit impossible.

Cette limite est aussi fonction de la qualité et des propriétés des matériaux ou isolants
composant le mur.

La satisfaction de cette exigence est à examiner tant en partie courante qu'aux joints et
autres points singuliers.

Partant de là, il faut que :

− des coupures soient aménagées dans les surfaces ou volumes pouvant donner lieu à des
pénétrations par capillarité ;

− des hauteurs des ressauts dans les voies de pénétration non capillaires où l'eau pourrait
s'accumuler soient supérieures aux pressions mesurées en hauteur d'eau, pouvant
régner dans ces voies ;

− grâce aux formes et dispositions adoptées, les eaux ayant pénétré jusqu'à la limite ci-dessus
par ruissellement interne dans les joints puissent être rejetées vers l'extérieur;

− la pénétration directe de la pluie ou de la neige dans les joints soit arrêtée par une barrière
convenablement disposée par rapport à l'ensemble du dispositif d'étanchéité ;

− la projection ou la pénétration d'eau par suite d'éventuels phénomènes de pompage ou


d'entraînement par l'air soit impossible au delà de la limite citée ci-dessus.

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1-OBJET ETDOMAINE D'APPLICATION

1.1 - Le présent Document Technique Réglementaire (DTR) a pour objet de donner aux
maîtres d'oeuvre des indications susceptibles de les guider dans la conception des
murs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions, de façon que les diverses
fonctions que ces murs ont à assurer dans un bâtiment puissent être remplies
convenablement et de façon durable.
Le présent document traite les cas où les panneaux sont des plaques en béton plein
de granulats courants devant être assemblées à la structure au moyen de liaisons
continues ou discontinues organisées et comportant des singularités.
Ces panneaux peuvent être les éléments constitutifs de murs participant à la
structure ou utilisés en remplissage.

1.2 - Le présent DTR s'applique plus spécialement aux bâtiments d'usage courant.
Il s'applique aux autres bâtiments pour les exigences communes avec les bâtiments
d'usage courant.

2-ETANCHEITE EN PARTIE COURANTE

Dans cette zone, le béton de granulats courants est considéré comme non capillaire et les
risques de défauts localisés et fissurations pouvant donner lieu à la pénétration d'eau sont
considérés comme négligeables ; ceci en raison :

- d'une part des épaisseurs minimales des panneaux et des dispositifs constructifs minimaux ;
- et d'autre part du fait que les sollicitations dues aux phénomènes climatiques,thermiques et
de retrait sont limitées par la présence des joints dans lesquels se concentrent pour une
grande part les variations dimensionnelles imposées par ces phénomènes.

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3-ETANCHEffE AUX JOINTS ENTRE PANNEAUX

3.1 Joints horizontaux :

Les dispositifs des joints doivent être conformes aux indications explicitées ci-après :

3.1.1 Joints horizontaux courants :

Hauteur minimale du rejingot : 5 cm.


Par exemple pour h=5 cm, on peut recommander :

Figure 1

Le glacis doit être en pente vers l'extérieur


Si le joint horizontal n'est pas garni extérieurement, l'inclinaison de la face extérieure du
rejingot sur la verticale ne doit pas excéder 200 ( fig. 2).

Figure 2

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- La distance minimale entre la face arrière de la retombée et la face avant du rejingot


doit être de 1 cm ( fig.3)

Figure 3

Commentaire:

- Dans ce type de joint, l'étanchéité à l'air est une condition de son étanchéité à l'eau.
− La chute du mortier ou du béton dans la partie avant est empêchée par un dispositif
type du cordon préformé compressible.
En l'absence du mortier ou de béton, le cordon assurera l'étanchéité à l'air du joint.
− En cas d’utilisation de profilés spéciaux incorporés dans k béton et constituant des
rejingot minces, le concepteur doit s 'assurer qu 'ils possèdent une durabilité
convenable équivalente à celle des panneaux et que leur forme permet un bon
accrochage dans une aune du béton compact.

3.1.2 - Joints horizontaux singuliers

3.1.2.1 - Joints horizontaux sur soubassement

Le dispositif d'étanchéité de ces joints peut être identique à celui des joints horizontaux
courants ou bien consister en une simple retombée devant le soubassement (fig. 4).

Figure 4

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3.1.2.2 - Joints horizontaux sur balcon et entre flanc et dalle de loggia

Pour assurer ce type d'étanchéité, on doit procéder à un recouvrement entre la retombée


du panneau préfabriqué et un épaulement moulé sur la dalle du balcon ou de loggia dont le
profil est identique à celui du joint horizontal courant (f g.5).

Figure 5
Commentaire

La réalisation de 1 'épaulement par bétonnage d'un relief sur dalle en béton préexistant
pose des problèmes d'étanchéité du plan de reprise.

3.1.2.3 - Joints horizontaux sous balcon et entre sous face de dalle et flanc de loggia :

Pour ces joints, le dispositif d'étanchéité consiste en un calfeutrement étanche de l'espace


réservé entre sous face de balcon (ou de loggia) et tête des panneaux préfabriqués.

Figure 6

3.1.2.4 - Joints horizontaux sous bandeau ou acrotère saillant

Les dispositions du point 3.1.23 sont également utilisables, sous réserve qu' â un niveau
voisin de celui du joint, la saillie de l'acrotère du bandeau soit de 10 cm au moins et que sa
sous face soit munie d'un larmier (fig. 7).

-8-

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3.2 Joints verticaux :

Sont considérés comme satisfaisants les joints dont la largeur minimale nécessaire pour la
mise en place des garnitures de joints, mastic, languette etc... Est de 15 à 20mm

Commentaire

Les joints "bout à bout" à remplissage de mastic ou serrage de cordon adhérent sans
disposition complémentaire ne sont pas considérés satisfaisants dans les conditions
usuelles pour les joints courants.

3.2.1 - Joints verticaux courants

On distingue deux types de dispositifs d'étanchéité pour les joints verticaux.

3.2.1.1 - Dispositifs à chambre de décompression

Le système d'étanchéité de ce type se compose de :


- Un pare pluie
− Une chambre de décompression
− Un dispositif d'étanchéité à l'air
− Eventuellement une bande étanche qui peut notamment jouer le rôle de dispositif
d'étanchéité à l’air,

-9-

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a - Pare pluie

Placé au voisinage du parement extérieur, il doit empêcher l'entrée directe de l'eau dans le
joint.
II peut être constitué par :

• Un cordon de mastic ;
• Un cordon collé et écrasé ;
• Une lame dans un jeu de cannelures ;

La lame doit posséder une durabilité convenable à celle des panneaux ; La cannelure
dans laquelle est placée la lame n'est pas considérée comme chambre de
décompression.

Figure 9

Commentaire

Si le pare pluie est constitué de mastic, une largeur de 3cm est nécessaire pour
faciliter la mise en oeuvre entre cannelure et parement extérieur. Pour permettre le
moulage convenable d'une seconde cannelure, une distance minimale de 3 cm entre
chambre de décompression et parement extérieur est nécessaire.

b - Chambre de décompression

La cannelure réservée sur chacun des flancs du joint et concourant à délimiter la chambre
de décompression doit satisfaire aux conditions suivantes :
-Largeur :≥15mm
- Profondeur : ≥ 5 mm et voisine de la 112 largeur
− Etre délimitée par des arêtes vives ;
-Etre située en partie basse dans l'épaisseur de la retombée à sa naissance.

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ext déconseillé conseillé

Figure 10

Son inclinaison éventuelle par rapport à la verticalité ne doit pas excéder 1 0° Commentaire

- La section de la cannelure peut être trapézoïdale, triangulaire ou autre.


- Il peut être utile pour satisfaire à la condition précédente, de dévier localement ou
d'incliner la cannelure par rapport à la verticalité.

c - Dispositif d'étanchéité à I'air

Un dispositif d'étanchéité à 1' air doit être à l'arrière de la chambre de décompression. Des dispositions
doivent être prévues pour que le matériau qui le constitue n'obture pas la chambre de décompression.

Figure 11

Commentaire

Le dispositif d'étanchéité à l'air peut être constitué par le béton de liaison, un cordon de
mousse écrasé, un calfeutrement de mortier, une bande étanche.

- 11 -

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d - Bande étanche

La largeur minimale doit être celle du joint augmentée de 2 x 6 cm.


La bande doit être faite d'un matériau élastique ou bien être façonnée en soufflet.

Figure 12

La bande peut être en :

- matériau élastique ou façonné en soufflet qui doit être muni à l'arrière d'un écran le
protégeant du remplissage par le béton de liaison,

- matériau à base de bitume armé type 40 à double armature de tissu et voile de verre.

Commentaire

Le façonnage en soufflet est recommandé même en cas d'emploi de matériau


élastique.

3.2.1.2 - Système â glissière et languette

C'est un dispositif constitué par une languette enfilée dans des glissières scellées dans les
flancs du joint.

Ce dispositif doit satisfaire aux conditions suivantes :

- posséder une durabilité convenable équivalente à celle des panneaux ;

- les glissières doivent être comprises en pieds dans l'épaisseur de la retombée ;

- 12 -

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− l'enrobage du béton au voisinage des glissières doit être au minimum die 2,5 cm vers l'extérieur et
de 1 cm au minimum vers l'intérieur et au pied de retombée : - la côte minimale d'enrobage du côté
intérieur peut être ramenée à 0,5 cm ;
− l'inclinaison des glissières sur la verticale doit être inférieure à 15° ;
− la languette doit être maintenue en place par un dispositif spécial ne perturbant pas le fonctionnement
du système dans le cas où la languette ne trouve pas un appui en pied l'empêchant de glisser.

Figure 13

Ce système n'est pas utilisable dans les joints verticaux entre files adjacentes de panneaux
préfabriqués si les joints horizontaux sont décalés d'une file à l'autre. Il n'est pas utilisé dans
les joints verticaux singuliers tels que ceux existants entre panneaux de façade préfabriqués
et pignon banché.

Commentaire

Le principe de fonctionnement est le même que celui des dispositifs de c h a m b r e


De décompression

3.2.2 - Joints verticaux singulier

3.2.2.1 - Joints verticaux entre façade en panneaux préfabriqués et refend en pignon


saillant ou non

Au niveau de ces joints les dispositifs d'étanchéité sont généralement à chambre de


décompression.

Le pignon, sur son flanc, est muni d’une cannelure ou feuillure.

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Figure 14

Commentaire

Des techniques convenables (coffrage, composition et serrage du béton) doivent être


prévues pour la réalisation des pignons banchés de telle sorte que sur leurs franches k
béton ait la régularité et la composition nécessaire à l'efficacité de la garniture
d'étanchéité éventuelle du joint d'angle.

3.2.2.2 - Joints verticaux entre allège et trumeau

Ce type de joint peut renfermer un dispositif à chambre de décompression ou un système à


glissière et languette.

A noter que pour ce dernier, des dispositions particulières sont nécessaires telles que des
glissières inclinées comprises au sommet dans l'épaisseur du rejingot d'appui de baie.

3.3 - Croisement de joints :

Ce type de joint doit satisfaire aux indications suivantes :

3.3.1 - Croisement de joints courants

On distingue deux cas :

3.3.1.1- Cas où les joints verticaux comportent une chambre de décompression


a- Le joint vertical comprend un écran étanche

- 14 -

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a.1 - Si le plan des plages d'application de l'écran se trouve sur toute la hauteur du
panneau en avant du plan vertical de l'arête haute extérieure du rejingot, ce
dernier est interrompu sur toute la largeur de la feuillure et sa continuité doit être
rétablie grâce à une bande étanche collée au sommet des éléments adjacents
de part et d'autre du joint vertical et constituant bavette.

L'écran vertical éventuel de l'étage supérieur doit recouvrir ce rejingot


reconstitué, à moins qu'une autre disposition ne soit prise dans le remplissage
du vide par le béton de liaison verticale.

Figure 15

a.2 - Si le plan des plages d'application se trouve en arrière du plan vertical de l'arête
haute extérieure du rejingot, l'écran de l'étage supérieur ou une bavette servant
de relais doit passer devant le rejingot.

Figure 16

int.

Commentaire

Dans le cas où la distance entre le plan de la bande étanche et le plan vertical du


rejingot est importante, il est recommandé qu’au droit du dévoiement de la bande en
partie basse du plan d'application, la distance (soit la plus faible possible.

- 15 -

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Figure 17

a.3 - Si le fond de feuillure se trouve en arrière du plan de l'arête extérieure haute


du rejingot en partie haute des éléments, tandis qu'il se trouve en avant
de ce plan en partie basse, des dispositions doivent être prises pour éviter
le remplissage du vide par le béton de liaison verticale.

Figure 18

Commentaire

Dans un tel cas, d'une des prescriptions précédentes relatives à la reconstitution du


profil du rejingot, n’est pas respectée.

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b - Dispositions permettant un fonctionnement normal de la chambre de


décompression au croisement des joints

b.1- Cas où la chambre de décompression est moulée dans l'épaisseur du rejingot

11 faut prévoir dans ce cas uniquement la jonction des dispositifs d'étanchéité à l'air des
joints verticaux et horizontaux, si l'ensemble du dispositif d'étanchéité (pare pluie compris)
est situé dans l'épaisseur du rejingot.

Dans le cas contraire il faut appliquer les indications du paragraphe b .2 ci-dessous

b.2 - La chambre de décompression n'est pas située dans l'épaisseur du rejingot

Une continuité de la forme de la tranche supérieure des éléments doit être réalisée
moyennant un dispositif durable tel qu'une bavette collée au sommet des panneaux sur
une largeur de 12 cm au moins de part et d'autre du joint vertical.

Si la bavette est réalisée é base de bitume, ce sera un bitume armé type 40 à


double armature de tissu et voile de verre.
Dans le cas contraire, il doit s'agir de feuille de butyle, de polyisobutylène ou de matériaux
de propriétés équivalentes.

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Si le joint comporte une garniture extérieure, des exutoires doivent y être réservés à tous les
croisements de joints. Ils doivent être organisés de façon à ne pas favoriser la pénétration
de l'eau.

Commentaire

Cette bavette servira, dans le cas du joint horizontal ouvert, à empêcher l'eau de
pénétrer directement en tête des joints verticaux.
Pour la mise en communication de la chambre de décompression avec l’extérieur, il est
recommandé d'utiliser des tubes faisant légèrement saillie sur la façade et dont la
section terminale soit orientée vers le bas.

3.3.12 - Cas où les joints verticaux comportent un système à glissières et languettes

a- Les glissières sont comprises en tête dans l'épaisseur du rejingot Pour ce cas

les conditions suivantes doivent être respectées :

− la longueur et la position des languettes doivent être telles qu'il existe un


recouvrement minimal au moins égal à celui qui existe entre retombée et rejingot en partie
courante.

− dans le plan vertical du joint les dispositifs d'étanchéité à l'air du rejingot vertical et du joint
horizontal doivent se raccorder en haut du rejingot immédiatement à l'arrière des glissières.

Figure 21

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b - Les glissières ne sont pas comprises en tête dans l'épaisseur du rejingot

Un dispositif durable tel qu'une bavette collée au sommet du panneau sur une largeur de 12
cm au moins de part et d'autre du joint vertical doit être utilisée pour réaliser une continuité de
la forme de la tranche supérieure des éléments.

Bavette

Figure 22

Il existe généralement entre le sommet de la languette et cette bavette une lacune qui doit
être obturée.

Commentaire

Cette lacune permettrait la pénétration directe de l'eau en tête des joints verticaux.
Son obturation peut être effectuée par exemple à l'aide de mastic.

3.3.2 - Croisements de joints singuliers et autres singularités

3.3.2.1 - Angle entre façades en panneaux préfabriqués

Figure 23

On se trouve dans le cas du croisement de joint courant en retournant parallèlement à l'une


des deux façades le rejingot et la retombée des panneaux de l'autre façade.

- 19 -

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3.3.2.2 - Croisement d'un joint horizontal courant entre panneaux de façade et d'un joint vertical
entre façade et pignon ou refend en béton banché.

a - Pignon ou refend saillant

a.1- Une bande étanche façonnée en trièdre est collée sur la tranche supérieure des
panneaux de façades et sur le refend ou le pignon.
La chambre de décompression moulée sur le pignon ou le refend est obturée au niveau
du bord supérieur de la bande étanche avec un matériau compatible avec celui de la
bande et y adhérant

Figure 24
a.2 - Une bande étanche façonnée en trièdre est collée sur la tranche supérieure des
panneaux et au fond d'un moule sur le pignon (ou refend) de profondeur au moins
égale à l a profondeur de la cannelure de décompression.

Figure 25

- 20 -

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a.3- Le refend (ou pignon) comportant une feuillure, une garniture étanche comprimée
par le panneau supérieur prolonge c e l le du joint vertical et se retourne le long du
profil horizontal dans le plan vertical du bord de la feuillure.

Figure 26

Commentaire

Cette solution ne permet pas l'évacuation au croisement des joints des eaux qui ayant
franchi accidentellement la garniture étanche se trouvent drainées par la cannelure
moulée sur la franche du panneau. C'est donc une solution très délicate qui exige une
mise en oeuvre particulièrement soignée des garnitures étanches.

b - Façade saillante

- Une bande étanche façonnée en trièdre doit être collée sur la tranche supérieure; des
panneaux de façade et sur le pignon.
- La chambre de décompression, moulée sur le pignon est obturée au niveau du bord
supérieur de la bande étanche par un matériau compatible avec celui de la bande et y
adhérant.

-21 -

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Figure 27

3.3.2.3 - Croisement entre un joint horizontal et un joint vertical entre files adjacentes
de panneaux dont les joints horizontaux sont décalés

Les dispositions à mettre en oeuvre se déduisent directement de celles décrites en


3.3.2.2.a.1.

Avec un matériau
Compatible avec celui _____
De la bande étanche_______
et adhérent sur lui

Figure 28

- 22 -

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3.3.2.4 - Joint en appui d'allège

Figure 29

S'il n'y a pas d'appui de baie métallique filant rapporté franchissant le joint, celui-ci doit être
obturé par une garniture de mastic mise en place sur fond de joint reconstituant le profil de
l'appui d'allège et en continuité avec le dispositif d'étanchéité du joint vertical.

Commentaire

Si le mur est plus épais (cas des panneaux à fort relief), les dispositions à adopter font
appel à des combinaisons de différents systèmes d'étanchéité des joints et sont
variables avec la forme des éléments de murs.
L’application de cette solution est limitée aux cas d'allèges dont l'épaisseur est celle
d'un mur courant (environ 20 cm).

Si le joint doit être totalement ou partiellement masqué par un ouvrage qui ne peut être
démonté sans gros travaux, on doit couvrir le joint dans toute la partie masquée par un
dispositif durable reconstituant la continuité de la forme de l'appui de baie.

- 23 -

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3.3.2.5 - Joints entre allèges filantes et trumeau

Figure 30

a - Cas où la hauteur du rejingot sur allège est égale à celle du reiingot du joint
horizontal courant

Figure 31

On doit réaliser une continuité de la forme de la tranche supérieure des éléments gr


ce à un dispositif durable tel qu'une bavette collée au sommet des panneaux sur
une largeur de 12 cm au moins de part et d'autre du joint vertical (pour la nature de
cette bavette voir chap. 3.311.b).

- 24 -

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b - Cas où la hauteur du rejingot sur allège est inférieure à celle du rejingot du joint
horizontal courant :

En trait interrompu: cas où le fond de feuillure est à l'arrière de la face du rejingot d'appui.

Coupe 1.1 Coupe 2 2 : Vue sans trumeau


Figure 32

Sous le trumeau, le rejingot d'allège épaissit de telle sorte qu'il soit complémentaire de la
retombée du trumeau et de ses retours latéraux jusqu'au plan de feuillure. Devant le rejingot,
un dispositif durable tel qu'une bavette obture en partie haute le joint vertical entre éléments
d'allège.

- La hauteur nominale du rejingot d'appui est de 3,5 cm


- Le recouvrement nominal entre retombée et rejingot est de 4,5 cm.

- 25 -

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3.3.2.6 - Croisement en pied d'allège, entre un joint vertical entre allèges et un joint horizontal
entre allèges filantes et trumeau.

Aucune disposition spéciale n'est requise à ce croisement de joints.

Figure 33
3.3.2.7 - Joint entre tableau de baie constitué par un trumeau et retombée d'allège
filante

Figure 34

Le débouché en tableau de baie du joint horizontal entre trumeau et retombée d'allège est
obturé par une garniture étanche.

- 26 -

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3.3.2.8 - Joint entre tableau de baie constitué tsar un trumeau de hauteur


d'étage et appui de baie d'allège

La feuillure du trumeau doit être interrompue au niveau de la face supérieure du rejingot.

Si le plan du fond de feuillure est situé en partie courante à l'arrière de la face avant du
rejingot, ce plan doit être dévié vers l'extérieur en partie bas.

Une garniture de mastic est mise en place entre I'about de l'allège et le flanc du trumeau.
Cette garniture suit le profil de baie jusqu'à sa face arrière.

L'allège pénètre à pleine section dans le flanc du trumeau. Le joint comporte sur toute sa
longueur une garniture étanche.

Figure 36

- 27 -

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- Cas de l'allège avec appui de baie métallique

L'appui de baie métallique comporte des relevés d'extrémité pénétrant dans des engravures moulées
sur le flanc des trumeaux.

Un jeu est réservé entre l'extrémité de l'appui et le fond de l'engravure.


Une garniture étanche est placée entre l'extrémité haute du relevé et le bord supérieur de l'engravure.

3.3.2.9 Joint entre linteau et tableau de baie constitué par un trumeau de hauteur d'étage

Figure 38

- Si le joint vertical comporte une garniture d'étanchéité, elle doit se retourner jusqu'au débouché
de la chambre de décompression.
- Une garniture d'étanchéité à 1' air doit être placée en partie arrière du joint vertical, et doit se raccorder à la
garniture d'étanchéité placée entre dormant et fond de feuillure.

- 28 -

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3.3.2.10 - Joint entre tranche de balcon et panneau adjacent

Figure 39

On doit réaliser une continuité de forme entre le rejingot de tête de panneau et l'épaulement
de la dalle grâce à un dispositif durable tel qu'une bavette collée sur une largeur de 12
cm au moins de part et d'autre du joint vertical entre dalle de balcon et panneau.
Le joint entre tranche de balcon et panneau adjacent comporte une garniture étanche qui
se raccorde avec la garniture étanche sous balcon.

Commentaire

Il est rappelé qu’un larmier périphérique doit être moulé sous la dalle de balcon.

3.3.2.11- Acrotère

Au joint entre élément d'acrotère, une disposition telle qu'une garniture d'étanchéité ou un
ouvrage de couverture doit réaliser la continuité d'étanchéité entre le dispositif d'étanchéité
du joint vertical en parement extérieur et le relevé d'étanchéité de la toiture terrasse.

Commentaire

Il est en particulier prescrit que les acrotères comportent, à la partie supérieure du relevé
d'étanchéité de la toiture terrasse, un ouvrage étanche empêchant les eaux de
ruissellement ou de rejaillissement de s 'introduire derrière le relevé. Sinon le sommet de
l'acrotère doit être revêtu sur toute sa longueur par l'étanchéité : cette méthode est très
utilisée en climat de montagne.

- 29 -

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ANNEXE 1

ETANCH EITE DES JOINTS ENTRE BETON ET DORMANT


(OU PRECADRES) INCORPORES À LA FABRICATION
DES PANNEAUX

Il est rappelé que le raccordement entre panneaux préfabriqués en béton et dormants


rapportés n'est pas visé dans le présent document.

Commentaire

Le choix des dormants et pré cadres à incorporer doit faire une large place à la
préoccupation de durabilité.
Le remplacement des menuiseries incorporées de durabilité inférieure à celle des
panneaux ne peut en effet s’effectuer sans travaux importants.

1 - Conditions d'exposition

1.1 Hauteur de la paroi au dessus dit sol

La hauteur de la paroi au dessus du sol est généralement comptée à partir du pied de la


paroi.

Lorsque la construction est située au dessus d'une dénivellation de pente moyenne


supérieure à 1, la hauteur au dessus du sol doit être comptée à partir du pied de la
dénivellation, sauf si la construction est située à une distance supérieure à deux fois la
hauteur de cette dénivellation.

Figure 40

-30-

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Commentaire

La figure 40 en donne un exemple : sur cette figure H et H' désignent les hauteurs au
dessus du sol à prendre en compte pour deux logements situés au même niveau de deux
immeubles identiques dont l 'un est situé à proximité d'une dénivellation et l 'autre, au
contraire, en est éloigné d'une distance supérieure à deux fois la hauteur de la
dénivellation.

1.2 - Classification des façades

1.2.1 - Généralités :

Les façades sont classées en deux catégories :

− les façades abritées


− les façades non abritées

1.2.2 - Façades abritées :

a - Une façade (ou partie de façade) ne peut être considérée comme abritée que si elle
répond simultanément aux deux conditions citées ci-après :

- sa hauteur au dessus du sol ne dépasse pas 28 m ;


- elle se trouve dans l'un des cas visés aux articles 1 .2.2.b et 1.2.2.d.

Peuvent également être considérées comme abritées dans les limites fixées à l'article
1.2.2.e, certaines parties de la façade situées en arrière de balcon ou en fond de loggia.

Commentaire

-Une façade située à plus de.28 m au dessus du sol ne peut être considérée comme
abritée que tout à. fait exceptionnellement et sur justification. Les façades situées à plus
de 100 m de hauteur sont à étudier cas par cas.

-31-

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b - Façades sous le vent de pluie dans les régions. où celui-ci est d'une direction bien
déterminée.

Figure 41

Commentaire

− La notion de façade abritée doit être appréciée avec prudence dans certaines zones
ou il existe des vents tourbillonnants.

− Sous réserve qu’elles satisfassent à la condition de hauteur fixée précédemment, les


façades sous le vent de tous les bâtiments A et B représentés sur la figure 42 sont
considérés comme abritées.

c - Façades donnant sur rue, dont la notion suppose la continuité des constructions en
bordure ou sur une courette, protégées des vents de pluie par des constructions placées.
en vis à vis et situées à plus de 30 m, (bien qu'elles soient situées face à la direction des
vents de pluie), façade
abritée
Dans ce cas, seule est considérée comme abritée la façade située à
une hauteur au plus égale à celle de la construction placée en vis à vis (voir figure 42).

-32-

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Figure 42
Les flèches indiquent la direction des vents de pluie.

Nota: En règle générale, ne sont considérées comme abritées que les façades ou parties
de façades situées au plus à 28 m de hauteur.

-33-

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Commentaire

- Cela signifie qu’en aucun cas, un bâtiment situé à plus de 30 m d'un second
immeuble ne peut, quelle que soit sa hauteur, être considéré comme assurant la
protection de ce second contre le vent de pluie (voir figure 42.b).

- Sur la figure 42a, la partie de façade abritée du bâtiment A correspond, sauf cas
exceptionnel et justifié, à une hauteur égale à :
* La hauteur du bâtiment B si celui-ci ne dépasse pas 28 m
* 28 m dans le cas contraire.

d - Façades ou parties de façades qui, bien qu'elles soient situées face à la direction des
vents de pluie, sont protégées de ceux-ci par les reliefs naturels immédiatement
environnants, ou par des parois extérieures autres que les façades, pour autant que leur
pérennité puisse être garantie et que les conditions de distance et de hauteur
mentionnées à l'article 1.2.2.e soient respectées (voir figure ci-dessus cas c,d et e).

Commentaire

- Si elle satisfait à la condition de hauteur mentionnée à l’article annexe 1.2.2. b, la façade


au vent du bâtiment A représenté sur la figure 42.c est considérée comme abritée sur
toute sa hauteur.

- Sur la figure 42.e seule est considérée comme abritée, dans le cas courant la partie
de la façade du bâtiment A :
*Répondant par rapport au relief avoisinant, à la condition de distance maximale
de 30 m.
* Située à moins de 28 m au dessus du sol,

e - Cas particulier de parties de façades comportant des balcons continus ou des


loggias

Les parties de façades situées au fond de balcon ou de loggia et orientées face à la


direction des vents de pluie peuvent être considérées comme abritées lorsqu'elles
respectent les dispositions de la figure 43, sauf si elles se trouvent :
- En front de mer.
- A plus de 18 m de hauteur dans les autres cas.

- 34 -

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La façade A est abritée la façade B est non abritée

. Figure 43

1.2.3 - Façades non abritées :

Les façades ne répondant pas aux conditions fixées à l'article 1.2.2.a.b. e t c sont
réputées non abritées.

Commentaire

Il est rappelé que les façades abritées à plus de 28 m au dessus du sol sont tout à fait
exceptionnelles et nécessitent une justification.

2 - Système d'étanchéité et de scellement des dormants et pré cadres


incorporés_

2.1- Dispositions communes

2.1.1 - Larmier sous linteau :

Lorsque la sous face des linteaux est en pente vers l'intérieur, elle doit être munie d'un larmier.

Lorsque celui-ci est délimité par une cannelure moulée dans le béton, elle doit avoir une largeur
d'au moins-3 cm, une profondeur d'au moins 1,5 cm et être distante de 2,5 cm au moins de
la face de parement extérieure du linteau.

- 35 -

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Les profilés spéciaux incorporés éventuellement pour constituer ou délimiter le larmier


doivent être choisis parmi ceux possédant une durabilité équivalente à celle des
panneaux.

Commentaire

La présence d 'un larmier est recommandée en façade exposée aux vents de pluie
même lorsque la sous face des linteaux est horizontale.

Le larmier n’à toute son efficacité que si, tout en respectant les prescriptions ci-contre,
il est assez proche du parement de façade. La figure ci-dessous montre quelques
exemples de larmiers satisfaisants.

Figure 44
2.1.2 - Appui de baie :

La pente vers l'extérieur de l'appui de baie doit être supérieure à 1/10.


L'appui doit être muni d'un rejingot de 2,5 cm de hauteur minimale.
L'épaisseur de celui-ci doit permettre un enrobage convenable du dispositif de
scellement du dormant ou du pré cadre sans être inférieure à 3 cm.

Figure 45

2.2 - Dormant et pré cadres en bois :

Pour les menuiseries en bois, une protection par peinture ou par produit hydrofuge doit
être prévue au moins sur les faces destinées à être en contact avec e béton ou avec
l'ambiance humide du traitement thermique.
Cette protection doit être définie par les documents particuliers du marché (devis descriptifs
ou cahier des charges).

- 36 -

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La géométrie du scellement des dormants bois dans le béton se caractérise par les côtes r et p
de pénétration du donnant dans le béton respectivement parallèlement et perpendiculairement
au plan de façade.

Figure 46

La valeur der doit être dans tous les cas supérieure ou égale â 3 cm.

2.2.1 - Fixation :

Deux cas sont â distinguer :

a- La pénétration du dormant dans le béton mesurée perpendiculairement au plan de la


façade (distance p) est supérieure ou égale à 3 cm. La fixation peut s'effectuer par pattes ou
par clous.

a . 1 - Dans le cas de scellement par pattes celles-ci doivent être disposées :

- en jambage au droit de chaque paumelle


- en linteau et en appui au droit des montants des vantaux fixes et des montants de rive des
ouvrants.

Commentaire

D’autres modes de fixations que les pattes et les clous sont également possibles s’ils
sont d'efcacité équivalente.
Certains d’entre eux peuvent faciliter le remplacement de dormants endommagés.

a.2 - Dans le cas de fixation par clous â bateaux, ceux-ci doivent être lardés sur le haut de
donnant en quinconce et obliquement dans un sens et dans l'autre alternativement. La
distance entre les clous doit être d'environ 15 cm.

- 37 -

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Figure 47

b - La pénétration du dormant dans le béton mesurée perpendiculairement à la façade


(distance p) est inférieure à 3 cm.
En règle générale, la fixation s'effectue alors à l'aide de pattes qui doivent être disposées :

− en jambages au droit de chaque paumelle et entre paumelles;


− en linteau et en appui au droit des montants des vantaux fixes et des montants de rive
des ouvrants sans que la distance entre pattes puisse être supérieure à 60 cm.

Des dispositions doivent être prises pour éviter la corrosion des pattes.

Figure 48

Commentaire

En effet, compte tenu de la pénétration faible du dormant dans le béton,


(p< 3 cm), la protection des pattes par le béton peut ne pas être suffisante (g.48), une
protection complémentaire, par galvanisation par exemple, est nécessaire.

-38-

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2.2.2 -Systèmes d'étanchéité entre donnant bois et béton :

Type 1 : Pénétration du béton dans une gorge au pourtour du donnant

Sur son chant, le dormant est creusé de gorges de section trapézoïdale ou


rectangulaire qui filent le long des montants et de la traverse inférieure.

Figure 49

Cette gorge doit avoir une profondeur minimale de 0,5 cm et une ouverture minimale de 2
cm.

Commentaire

Ce type n’est possible que si p > 3 cm.


D'autres solutions sont possibles si elles sont équivalentes.

Type 2 : Lame embrevée dans le chant du dormant

Dans une gorge ménagée dans le donnant le long de la traverse basse et des
montants est engravée une lame parallèle au plan de la baie.

Figure 50

Cette lame doit satisfaire aux conditions suivantes :


− être en métal ou plastique durable ;
- être disposée sur toute la longueur de la traverse basse et sur toute la hauteur des
jambages ;
− pénétrer dans le dormant et dans le béton de l cm au moins ;
- la continuité aux angles bas doit être réalisée soit par recouvrement de la lame horizontale
avec les lames verticales, soit par soudure ou collage. En outre, l'épaisseur du rejingot doit
être de 4 cm.

- 39 -

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Commentaire

Ce type n’est possible que si p > 3 cm.


Cette lame peut être réalisée par exemple à partir de feuillard galvanisé ou inox. La
matière plastique permet de réaliser des stries en arête de poisson améliorant
l'accrochage dans le bois et dans le béton.
Elle permet en outre de réaliser facilement la continuité aux angles inférieurs de la baie.

Type 3 : Garniture extérieure de mastic

Une gorge doit être ménagée dans le bois et dans le béton le long du
débouché extérieur du plan de contact entre bois et béton en tableau et en
appui, pour recevoir le mastic de garniture.

Figure 51
Dispositions communes aux trois types d'étanchéité :
Le larmier de la traverse du dormant doit être dégagé de la face extérieure du
rejingot.

Figure 52

Commentaire

La disposition dans laquelle le cordon de mastic est disposé en congé dans l'angle bois
béton n'offre qu'une durabilité médiocre.
Le mastic et son primaire éventuel doivent être choisis notamment en raison de leur
compatibilité à la fois avec le béton et avec l'essence et le traitement du bois utilisé.

-40-

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2.3 - Dormants et pré cadres métalliques :

La diversité des modèles de menuiserie métallique est telle qu'il n'est pas possible de fixer
de règle générale pour leur fixation dans le béton.
Lorsque les donnants métalliques présentant sur leur chant une ou plusieurs languettes
filantes enrobées par le béton sur leurs deux faces et y pénètrent de I cm au moins, il
n'est pas prescrit de disposition particulière d'étanchéité. Le système est assimilé au
type 2 des systèmes d'étanchéité des joints entre dormant et béton.

cm

Figure 53
Lorsque les dormants ne comportant pas de languettes possèdent les caractéristiques ci-
dessus, sauf justifications particulières, les systèmes d'étanchéité sont assimilables aux
type I ou 3 de l'article b concernant les dormants bois.

2.4 - Dormants en matière plastique :

L'incorporation des dormants en matière plastique n'est pas visée par le présent document.
Le cas échéant elle doit s'effectuer conformément à l'avis technique visant le procédé de
menuiserie.

2.5 - Pré cadres en bois ou métalliques :

Pour la protection et la fixation des pré cadres, ainsi que pour la réalisation des dispositifs
d'étanchéité entre pré cadres et béton, on doit respecter les mêmes règles que pour les
dormants de menuiserie de même nature.

-41-

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3 - Choix du type de système d'étanchéité en f©rection de la classe de façade et


de la hauteur de la baie au dessus du sol

Hauteur de la baie Façades Façades non


au dessus du sol abritées abritées

6m 1 1 (2) ou 2 ou 3 (3)
6 àl8m 1 2ou3
18 à28m 1(1) 2ou3
28 à100m 2(4) ou3

(1) - Pour ces conditions d'exposition les façades des balcons et loggias ne
peuvent, en règle générale, être considérées comme abritées.

(2) - 2 ou 3 en bord de mer.

(3) - Dans la définition des cas d'exposition et des systèmes d'étanchéité, il n'a
pas été tenu compte de la position de la menuiserie dans l'épaisseur du mur,
position qui peut cependant contribuer à l'étanchéité entre dormant et
béton.

Il reste bien entendu possible au concepteur d'user de ce paramètre pour


préciser son choix en considération de la situation particulière de l'ouvrage.

(4) - Pour les baies situées à plus de 28 m du sol, il est recommandé que, pour
l'application du système 2, il y ait continuité par soudure ou collage entre Ies
lames disposées en jambage et la lame disposée en appui.

De plus, il est souhaitable que les dispositions, par exemple du type de celles mises en
oeuvre dans le système 3, soient prévues de telle sorte qu'une répartition d'un défaut
accidentel d'étanchéité soit possible dans de bonnes conditions.

-42-

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ANNEXE 2 : Tableau récapitulatif donnant le type de dispositif d'étanchéité à prévoir pour un type de joint donné et de
caractéristiques données.
Caractéristiques
des joints Courants (C) Singuliers (S)
Type de joint
Joint Horizontal Par le recouvrement de la retombée sur le rejingot 1 - J.H sur soubassement: simple retombée devant
(J.H) (voir fig, 1,2 et 3) le soubassement (voir fig.4).
2 - J.H. sur balcon et entre flanc et dalle de loggia:
recouvrement entre la retombée du panneau et
un épaulement moulé sur la dalle de loggia (voir
fig.5).
3 - J.H. entre balcon et entre sous face de dalle et
flanc de loggia; calfeutrement étanche de
l'espace ainsi réservé.
4 - J.H. sous bandeau ou acrotère saillant: mêmes
dispositifs que ci-dessus sous réserve qu'à un
niveau voisin de celui du joint, la saillie de
l'acrotère du bandeau soit > 10cm et que sa sous
face soit munie d'un larmier (voir fig.6).

Joint vertical 1 - J.V.C. à chambre de décompression (voir f ig.8). 1 - J.V. en façade et refend ou pignon saillant ou
(J.V) * Un pare pluie (mastic, cordon, lame) (voir fig.9). non : généralement les dispositifs d'étanchéité
* Une chambre de décompression (voir fig, 10). sont à chambre de décompression (voir fig.14).
* Un dispositif d'étanchéité à l'air (béton de liaison, 2 - J.V. entre allège et trumeau ce type de joint peut
cordon de mousse, calfeutrement en mortier, renfermer un dispositif à chambre de décompres-
bande étanche) (voir fig.11). tion ou un système à glissière et languette.
* Une bande étanche (voir fig. 12).
2 - J.V.C à glissière et languette (voir fig.13).

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Caractéristiques
Type
Courants (C) Singuliers (S)
des joints

Croisement de 1 - Cas où les joints verticaux comportent une


joints (C.J) chambre de décompression :
1.1 - Si le joint comprend un écran étanche;
on peut avoir:
Une bande étanche collée au sommet des éléments
adjacents et constituant bavette (voir fig.15).
L'écran étanche de l'étage supérieur ou une bavette
(voir fig.16).
Des dispositions doivent être prises pour éviter le
remplissage du vide par le béton de liaison verticale.
Dispositions permettant un fonctionnement normal
de la chambre de décompression aux croisements
des joints.
Prévoir uniquement la jonction des dispositifs à l'air
des joints verticaux et horizontaux (voir fig.19).
Bavette collée au sommet des panneaux
(voir
fig .20).
2 - Cas où les joints verticaux comportent un système
à glissières et languettes.

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Caractéristiques
des joints Courants (C) Singuliers (S)
Type de joint ,

Croisement de 4 - C.J. en appui d'allège (voir fig. 29).


joints (C.J) Une obstruction du joint en appui d'allège par une
garniture de mastic.
Une couverture de joint par un dispositif durable,
5 - C.J. entre allège filante et trumeau.
5.1 - Cas où la hauteur du rejingot sur allège est
égale à celle du rejingot du joint horizontal courant :
Une continuité de la forme de la tranche supérieure
des éléments par un dispositif durable à bavette
(voir fig. 31).
5.2 - Cas où la hauteur du rejingot sur allège est
inférieure à celle du rejingot du joint horizontal
courant :
Obstruction du rejingot vertical entre élément
d'allège (voir fig. 32).
6 - C.J. en pied d'allège entre un joint vertical entre
allège et un joint horizontal entre allèges filantes et
trumeau.
Aucune disposition spéciale n'est requise (voir fig.
33).
7 - C.J. entre tableau de baie, constitué par un
trumeau et retombée d'allège filante : obstruction par
une garniture étanche (voir fig. 34).

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Caractéristiques
des joints C o u r a n t s (C) Singuliers (S)
Type de joint

Croisement de 2.1 - Si les glissières sont disposées en tête dans 1 - C.J. au droit d'angle entre façade en panneaux
joints (C.J) l'épaisseur du rejingot, le système même cas qu'un C.J.C. (voir fig.23).
d'étanchéité
2 - C.J. d'un joint horizontal courant entre
se compose de :
panneaux
Un recouvrement minimal égal à celui existant de façade et d'un joint vertical entre façade et
entre pignon ou refend en béton banché.
retombée et rejingot en partie courante.
2.1 - Cas du pignon ou refend saillant:
Un raccordement des dispositifs d'étanchéité à l'air
Une bande étanche et obstruction de la chambre
du rejingot en partie courante.
de
Un raccordement des dispositifs d'étanchéité à l'air décompression (voir fig.24).
du joint vertical et du joint horizontal (voir fig.21).
Une bande étanche (voir fig.25).
Si les glissières ne sont pas comprises en tête
Une garniture étanche (voir fig. 26).
dans
l'épaisseur du rejingot; le dispositif d'étanchéité 2.2 - Cas de la façade saillante:
est Une bande étanche et obstruction de la
constitué d'un dispositif durable tel qu'une bavette chambre•de
(voir fig.22). décompression (voir fig.27).
3 - C.J. entre un joint horizontal et un joint vertical
entre files adjacentes de panneaux dont les
joints horizontaux sont décalés (même cas que
2.1 alinéa 1 voir fig. 28).

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Caractéristiques
des joints Courants (C) Singuliers (S)
Type de joint

Croisement de 8 - C.J. entre tableau de baie constitué par un


joints (C.J) trumeau de hauteur d'étage et appui de baie d'allège :
Interrompre la feuillure du trumeau, procéder au
dévoiement du plan de fond de feuillure vers
l'extérieur en partie basse et mise en place d'une
garniture de mastic entre l'about d'allège et le flanc du
trumeau.
Si l'allège est en feuillure, le joint doit comporter sur
toute sa longueur une garniture étanche (voir fig.
36).
Si l'allège est à appui de baie métallique : relever les
extrémités d'appui, prévoir un jeu entre l'extrémité
d'appui et le fond de l'engravure et mise en place
d'une garniture étanche (voir fig. 37).
9 - C.J. entre linteau et tableau de baie constitué par
un trumeau de hauteur d'étage (voir fig. 38).
Retourner la garniture d'étanchéité.
Mise en place d'une garniture d'étanchéité à l'air qui
doit se raccorder avec celle existant entre dormant
et fond de feuillure.
10 - C.J. en acrotère : une couverture devra réaliser
la continuité d'étanchéité entre le dispositif
d'étanchéité en parement extérieur et le relevé
d'étanchéité de la toiture terrasse.

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LEXIQUE

Allèges

Ce sont traditionnellement les parties de la façade situées sous les baies. Elles
peuvent faire partie intégrante des éléments de façade ou être des éléments
indépendants, passant ou non devant les planchers. Par extension, on appelle
également allèges les éléments indépendants débordant de part et d'autre des baies
jusqu'à former des banches filant horizontalement et dont le bord supérieur se trouve
au niveau des appuis de baie.

Chambre de décompression

Terme conventionnel désignant le vide continu ménagé dans un joint entre les
extrémités des panneaux, mis en communication avec l'extérieur et jouant différents
rôles dans l'étanchéité des joints (équilibrage de pressions, coupure de la capillarité,
drainage, ventilation).

Chaînages

Ce sont des ouvrages d'une seule dimension principale, continus résistant à la


traction dans la direction de cette dimension principale et placés traditionnellement aux
intersections des murs entre eux avec les planchers.

Joint

Partie d'ouvrage de forme variable comprenant les extrémités de pièces ou


d'éléments adjacents ou concourants entre lesquels on cherche à reconstituer une
continuité d'un certain ordre (métallique, thermique, acoustique, d'étanchéité,
d'aspect, etc...).
Le terme "joint" s'applique également au matériau de remplissage ou de garniture
disposé entre ces pièces ou éléments.

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Paroi

Plaque ou voile constituant le côté extérieur ou intérieur d'un élément de façade.

Pans de contreventement

Ce sont des parties verticales de la construction généralement planes, parfois raidies ou


renforcées par des retours formant ailes, régnant sur toute la hauteur des bâtiments et
dont la fonction principale est la transmission aux fondations des efforts horizontaux.
Selon la direction des efforts auxquels ils doits résister, ils sont appelés : pans de
contreventement longitudinaux ou transversaux.

Retombée

Saillie affectant toute la longueur de la tranche inférieure d'un élément. Dans le cas d'un
élément de mur extérieur, la retombée est généralement dans le plan du parement
extérieur.

Trumeaux

Les trumeaux sont les parties pleines de la façade comprises entre deux baies voisines.
Comme les allèges, les trumeaux peuvent être des éléments indépendants. Par extension,
on désigne également par le terme de trumeaux des éléments indépendants de hauteur
d'étage entre lesquels sont insérées des allèges.

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