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Doc. 14 :
Doc. 15 :
Conclusion :
Chapitre 5 :
LA FRANCE DE L’APRÈS-GUERRE ET DE LA IVe RÉPUBLIQUE
(1944 – 1958)
Introduction :
En 1944, la France libérée est à reconstruire. Le Gouvernement provisoire et les
partis politiques engagés dans la Résistance réalisent d’importantes réformes
économiques et sociales. Ils doivent aussi reconstruire la République : après
une naissance difficile, la IVe République s’installe mais elle renoue avec
l’instabilité de la IIIe.
Cela n’empêche pas les gouvernements de la IVe de réussir une importante
œuvre de reconstruction et de modernisation du pays, tout en devant faire
face à d’importantes questions internationales (débuts de la Guerre froide,
débuts de la construction européenne) et à la décolonisation. C’est sur cette
question en Algérie que la IVe affronte une grave crise à partir de 1954 qui
conduit à sa chute en 1958.
Docs 1 à 4 : Après la Libération, le GPRF dirigé par le général de Gaulle applique
le programme du CNR et mène d’importantes réformes :
- sur le plan économique : la priorité est à la reconstruction du pays dans
laquelle l’Etat joue un rôle important. Le gouvernement nationalise de
nombreuses entreprises dans le domaine des transports, de l’énergie et
des banques. Il met en place un commissariat général au Plan confié à
Jean Monnet, chargé de fixer les grandes orientations de la production
française. Les Français sont invités à « se retrousser les manches», selon
l’expression du dirigeant communiste Maurice Thorez.
- sur le plan social : le GPRF met en place un Etat-providence chargé de
protéger les plus faibles à tous les âges de la vie avec la création d’une
sécurité sociale, des allocations familiales et d’un système de retraites
par répartition.
Ces trois partis veulent établir une nouvelle république très parlementaire,
contre l’avis du général de Gaulle qui démissionne en janvier 1946. Dans le
discours de Bayeux en juin 1946, il explique sa vision d’un chef de l’Etat « au-
dessus des partis », duquel « doit procéder le pouvoir exécutif » qu’il veut
renforcer.
De Gaulle n’est pas écouté. Après l’échec d’un premier projet de constitution,
une nouvelle assemblée est élue et adopte un 2 e projet qui reste très
parlementaire :
- le président de la République reste élu pour 7 ans par les parlementaires
et nomme le président du Conseil, chef du gouvernement.
- celui-ci doit avoir la confiance de l’Assemblée nationale qui a beaucoup
de pouvoirs : elle investit et peut renverser facilement le gouvernement.
La 2e assemblée, le Conseil de la République, n’a qu’un rôle consultatif.