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«La science économique est l’étude de la manière dont les individus, les
entreprises et les gouvernements effectuent des arbitrages au sein de notre
société. Les arbitrages sont inévitables car les biens, les services et les
ressources désirés sont inévitablement rares».
(Stiglitz, prix nobel d’économie 2001).
Ø Précurseurs:
Les physiocrates
ü La nature au centre
ü la terre avant tout
ü Analyse en termes de circuit
ü Une société divisée en classe
ü Pensée pré-libérale
Optimistes:
- SMITH (Division du travail) - SAY (Loi des débouchés)
Pessimistes
- Ricardo ( les rendements décroissants) - Malthus (Loi de population)
les grandes étapes de la pensée économique contemporaine
La révolution marginaliste
- William Stanley Jevons - Léon Warlas
- Vilfredo Pareto
- La notion d’utilité marginale
- Une nouvelle théorie de la valeur
- « L’homo oeconomicus »
les grandes étapes de la pensée économique contemporaine
La révolution keynésienne
• Contexte
• Naissance de la macroéconomie moderne et comptabilité nationale
• Remise en cause de la loi des débouchés
• Equilibre de sous-emploi
• Interventionniste pour le soutien de la demande Revenu 1883-1946
• Demande anticipée
• Production
les grandes étapes de la pensée économique contemporaine
• La synthèse classico-keynésienne (politiques de « go and stop») - Hicks,
Hansen et Samuelson
• Les néokeynésiens de Cambridge - Robinson, Chamberlain
• Le renouveau néoclassique (Friedman et Hayek)
les grandes étapes de la pensée économique contemporaine
production besoins
Biens et services
production consommation
ENTREPRISES MÉNAGES
Biens et services
production consommation
paiement
Producteurs et consommateurs réalisent leurs échanges
sur le marché
production consommation
paiement
Mais d’où provient l’argent des ménages ?
entreprises Ménages
Marché du travail
Que devient le produit des ventes reçu par l’entreprise ?
Le produit des ventes permet de financer
1. Les salaires versés 2. L’énergie, les matières premières consommées, l’usure des machines, etc…
3. De financer les nouveaux investissements pour moderniser l’entreprise ou augmenter ses capacités de productions
CAPITAL
TRAVAIL
Produit
des ventes
Investissements
productifs
Énergie,
Matières premières,
Amortissement
de l’usure
du matériel, etc
Que faut-il pour que l’économie fonctionne bien ?
Il faut que toute la production réalisée soit « consommée »
C’est-à-dire qu’il faut que les producteurs trouvent suffisamment de clients
Mais il faut aussi que les « consommateurs » aient les moyens financiers d’acheter…
c’est la demande solvable
La crise s’aggrave
Le déséquilibre persiste,
un processus de récession est engagé
Dans les années trente, pour combattre la dépression
Puisque laLeur
consommation
but estune
de chercher
(la demande) est insuffisante,
certains gouvernements ont mis en œuvre des « politiques de relance » .
Financer politiqueà augmenter
de grandslatravaux
consommation
l’État
pour doitune
Imposer
Distribuer
inciter intervenir
les réduction
des pour
allocations
entreprises à l’augmenter.
duaugmenter
temps deleur
travail
de chômage production.
pour obliger Plusieurs
(l’économiste
les anglaismoyens
entreprises àJohn Maynard
embaucher sont
et possibles
Keynes
donc en :le chômage
a fait la théorie,
à réduire
on appelle aussi ces politiques des « politiques keynésiennes »)
Politique de relance :
l’État embauche pour les grands travaux
ou distribue du pouvoir d’achat
Diminution du chômage
Types
Utilité?
Limites
INTRODUCTION
q La comptabilité est tenue par les comptables, par année budgétaire, selon la méthode de
la partie double et elle comprend :
Ø et une comptabilité générale qui retrace à la fois les opérations budgétaires et les
opérations de trésorerie.
q Les opérations comptables peuvent recevoir, selon le cas, une imputation provisoire ou
une imputation définitive.
q Les comptables assignataires sont seuls habilités à donner une imputation définitive
aux opérations de recettes et de dépenses.
ORGANISATION DE LA
COMPTABILITE DE L’ETAT
qLa comptabilité de l’Etat est organisée autour d’une comptabilité générale et d’une
comptabilité budgétaire.
qLa comptabilité budgétaire comprend, pour sa part, une comptabilité administrative,
tenue par les ordonnateurs et sous-ordonnateurs de l’Etat, et une comptabilité trésor tenue
par les comptables publics de l’Etat.
q La comptabilité trésor comprend:
üUne comptabilité deniers,
ü Une comptabilité matières, valeurs et titres.
qLa comptabilité générale, tenue par les comptables publics, permet de suivre aussi bien
les opérations budgétaires que les opérations de trésorerie.
q Elle est organisée de manière à permettre de dégager les résultats d’exécution de la loi
de finances ainsi que des opérations de trésorerie qui en découlent.
ORGANISATION DE LA
COMPTABILITE DE L’ETAT
ØLa tenue des comptabilités par le réseau des comptables est portée par des
applications informatiques développées en interne d’une manière progressive.
ORGANISATION DE LA
COMPTABILITE DE L’ETAT
q La comptabilité de l’Etat est tenue par le réseau des comptables publics, composé :
ü Des percepteurs,
qLa comptabilité administrative est tenue par l'ordonnateur pour les opérations de son
département.
Les opérations comptabilisées par les sous-ordonnateurs sont reprises dans les écritures de
l'ordonnateur dont ils dépendent.
ORGANISATION DE LA
COMPTABILITE DE L’ETAT
üà chacun des budgets des services de l’Etat gérés de manière autonomes (SEGMA);
qA l'expiration de la gestion, les ordonnateurs établissent leur compte administratif par
chapitres, articles et paragraphes.
ORGANISATION DE LA
COMPTABILITE DE L’ETAT
q Ces résultats sont présentés en deux tableaux, l'un concernant les recettes, l'autre les
dépenses.
ORGANISATION DE LA
COMPTABILITE DE L’ETAT
q Des développements annexes aux tableaux visés ci-dessus font connaître, avec les
détails propres à chaque nature de service :
Ø Pour les recettes, les prévisions définitives, les droits nets constatés et leur
différence ;
Ø Pour les dépenses, les crédits résultant des lois de finances, les dépenses liquidées,
les ordonnancements visés par le comptable, les créances restant à ordonnancer, les
dépassements de crédit ou les crédits sans emploi ;
Ø Enfin, tous les renseignements de nature à éclairer l'examen des faits relatifs à la
gestion administrative et financière de l'exercice budgétaire ou à en compléter la
justification.
PORTEE ET LIMITES DE LA COMPTABILITE DE L’ETAT
q La comptabilité générale ne permet pas non plus une intégration «directe» des
opérations financières de l’Etat dans la comptabilité nationale, sans que celles-ci
n’aient donné lieu au préalable à des retraitements.
PORTEE ET LIMITES DE LA COMPTABILITE DE L’ETAT
qLa nomenclature actuelle qui remonte à 1935, a été révisée en 1960 mais sans
évolution majeure.
qElle comporte 9 groupes de comptes qui se présentent comme suit:
En dépit de ses limites, la comptabilité générale de l’Etat permet, après retraitement des
opérations au niveau central, d’assurer :
Øl’analyse financière, le suivi des flux de trésorerie et l’élaboration des tableaux de bord
nécessaires au pilotage de l’exécution du budget;
Øla consolidation des comptes de l’Etat et ceux des collectivités locales, après retraitement
et neutralisation des opérations d’ordre;
Ø la production à la cour des comptes, dans les délais, des comptes des services de l’Etat
totalement informatisés, dont certaines pièces justificatives ont été dématérialisées;
q Le principal handicap du cadre comptable actuel c’est qu’il s’enserre dans une logique
de comptabilité budgétaire se limitant à l’enregistrement des opérations budgétaires et de
trésorerie dans la seule optique: «encaissements-décaissements».
q Or, en dépit des apports attendus, le projet a connu une longue période
d’hibernation: comme la réforme comptable va de pair avec un système d’information
performant, un retard de plus de plus de six ans a été enregistré à ce niveau.
GENÈSE DE L’ÉLABORATION DU PLAN
COMPTABLE DE L’ETAT
Deux composantes
Eléments de débats
• « Tiers secteur » entre marché et interventions publiques
• Rôle de régulateur du système économique et social
• Effet demande / effet offre?
• Potentiel de transformation du modèle économique ?
• Modèle alternatif d’efficacité, de gestion par rapport à
logique actionnariale
• Liberté d’adhésion
– « Nul ne peut être contraint d’adhérer ou de demeurer adhérent d’une structure de
l’économie sociale »
• Scoop : structures à capital variable
• Gestion démocratique
– Décisions stratégiques prises en assemblée générale selon le principe « une
personne = une voix »
• Égalité des membres quel que soit leur apport (en capital dans une coopérative,
en temps dans une association)
Economie sociale et solidaire ?
– Structures de l’économie sociale au service d’un projet collectif (et non d’un projet
conduit par une seule personne dans son intérêt propre)
• « Collectif » :
– Territoire (ESS et projets de développement local)
– Groupe social (mutuelles des artisans, instituteurs, etc., réponse à des
besoins spécifiques)
– Collectif de travail (coopératives = valoriser le fruit du travail des
salariés)
– Idée qui fonde le projet d’une association
• « Utilité sociale » :
– Biens et services produits
– Démarche participative associant différents partenaires
Economie sociale et solidaire ?
– Les organismes de l’économie sociale sont indépendants des pouvoirs publics, mais :
• Interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics dans la mise en œuvre de
politiques d’intérêt général (emploi, santé, développement local, citoyenneté,
solidarité Nord-Sud, etc.)
• Subventions, Aides spécifiques à l’emploi ou avantages fiscaux
Dév. Social & Promotion Santé
Promotion de la Santé
la promotion de la santé: souvent confondue avec l’éducation pour la santé (alors que
celle-ci peut être organisée en dehors des principes de promotion de la santé, et
qu’inversement, le champ de la promotion de la santé ne saurait se limiter à
l’éducation pour la santé). Quoiqu’il en soit, nous utiliserons ici les termes de
Promotion de la santé et de Santé communautaire dans le sens qui donne la plus
grande place aux habitants.
Les convergences
Elle interpelle les institutions dans leurs fonctionnement, et elle dérange bien souvent.
Dév. Social & Promotion Santé
Les convergences
Les actions de santé communautaire ne prennent tout leur sens que dans la mesure où
elles impliquent des communautés, groupes d’habitants en relation avec d’autres sur
leur lieu de vie. Ces communautés doivent pouvoir échanger leurs expériences au sein
de réseaux ouverts. De cet enrichissement mutuel pourront naître d’autres actions de
santé, impliquant ainsi une plus large part de la population.
Dév. Social & Promotion Santé
La nouvelle citoyenneté peut être définie, pour chaque individu et pour chaque
groupe social, comme possibilité (comme droit) de connaître et maîtriser
(personnellement et collectivement) ses conditions d’existence (matérielles et
intellectuelles), et cela en même temps comme acteur politique, comme producteur
et comme citadin-usager-consommateur, dans son lieu de résidence, dans sa cité et sa
région, dans ses activités professionnelles comme dans ses domaines du non-travail,
mais aussi dans sa nation et dans le monde
la citoyenneté c’est « le droit d’intervenir qu’une personne peut avoir sur les
décisions qui la concernent » , être acteur, être auteur de sa vie et de sa santé,
c’est être citoyen à part entière.
Dév. Social & Promotion Santé
Du côté de l’offre :
Le constat est souvent fait d’un usage particulier du système de soins par les
populations en situation de précarité. Faire appel au médecin plutôt que de se rendre à
son cabinet, se rendre aux urgences hospitalières plutôt que faire appel à la médecine de
ville sont les révélateurs d’une offre de soins inadaptée et d’un système inaccessible
pour des raisons matérielles (la densité médicale dans les quartiers en difficulté est
souvent faible) et/ou financières.
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Du côté de la demande:
Fondements du communautaire
Fondements du communautaire
OMS: « Une communauté est un groupe d’individus qui vivent ensemble dans
des conditions spécifiques d’organisation et de cohésion sociales. Ces
membres sont liés à des degrés variables par des caractéristiques politiques,
économiques, sociales et cul- turelles communes ainsi que par des aspirations
et des intérêts identiques, y compris en matière de santé. Les communautés
sont de tailles et de profils socio-économiques extrê- mement variés, allant de
grappes d’exploitations rurales isolées à des villages, des villes et des districts
urbains plus structurés »
OMS. Alma-Ata 1978. Les soins de santé primaire. Genève : OMS 1986.
Dév. Social & Promotion Santé
Fondements du communautaire
Fondements du communautaire
La participation en tant que moyen
Les avantages:
•– L’augmentation de l’efficience.
•– L’accroissement de l’efficacité des actions.
•– L’accroissement du nombre de bénéficiaires potentiels des actions
entreprises ;;
– Une meilleure accessibilité et acceptabilité des services offerts
La promotion de l’équité par le partage des responsabilités, la solidarité, la
fourniture de services à ceux qui en ont le plus besoin ;;
– La promotion de l’autosuffisance.
Dév. Social & Promotion Santé
Fondements du communautaire
Fondements du communautaire
Fondements du communautaire
La participation au quotidien
q la participation-approbation
q la participation-consommation
q la participation-alibi
q la participation-action
q la participation-gestion
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Fondements du communautaire