Zeraia Nee Benyahia Hassiba

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Université M'hamed Bougara de

Boumerdès
Faculté des Hydrocarbures et de

la Chimie
Laboratoire de Recherche
Automatique Appliquee (LRAA)
MEMOIRE
Présenté par
me
M Zeraïa Hassiba née Benyahia
En Vue de l'obtention du titre de Magister en Automatique
Option: Automatisation des Procédés Industriels et Traitement du Signal
Thème
Soutenu publiquement le 03/11/2004

Devant le jury composé de :
Président M. Haddadi Professeur ENP El Harrach
Rapporteur M. Zelmat Professeur FHC Uni. Boumerdès
Co-Rapporteur A. Malek Maître de Recherche CDER Bouzaréah
Examinateurs M. Belhamel Directeur de Recherche CDER Bouzaréah

C. Larbès PhD, Maître de Conférences ENP El Harrach
M. Diaf Maître de Conférences Uni. Tizi ouzou
Boumerdès 2004
Dédicaces
A la Mémoire de Mon Père

A la Mémoire de Mon Frère
A ma Mère
A mes très chères filles Sarah et Amina
A mon Mari
A mes beaux parents
A mes frères et Soeurs
A mes belles sœurs et beaux frères
AVANT PROPOS
Le présent travail, traitant l’optimisation des générateurs électriques d’énergies
renouvelables alimentant les systèmes de télécommunications radioélectriques en milieu rural,
a été effectué au Laboratoire Energie Solaire Photovoltaïque du Centre de Développement
des Energies Renouvelables (CDER).
Que Monsieur A.Malek Maitre de Recherche et Chef de Laboratoire au CDER, et que

Monsieur M.Zelmat Professeur à l’université de Boumerdès et Directeur de Laboratoire de
Recherche en Automatique Appliquée (LRAA), qui ont défini et dirigé ce travail, trouvent
ici l’expression de ma profonde gratitude pour leur disponibilité et leurs conseils avisés, pour
leur aide précieuse, en mettant à ma disposition les moyens nécessaires pour la réalisation de
ce mémoire de Magister.
Pour l’intérêt dont il a fait preuve, que Monsieur M.Belhamel, Directeur de Recherche et
directeur du CDER, reçoive le témoignage de ma profonde et sincère reconnaissance.
Que Monsieur M. Haddadi, Professeur à L’école Nationale Polytechnique (ENP) d’El

Harrach, trouve ici, l’expression de mes remerciements pour avoir accepté et m’avoir fait
l’honneur de présider ce jury.
Mes remerciements s’adressent également à Monsieur C.Larbes PhD à l’ENP, et Monsieur

M.Belhamel Directeur de Recherche au CDER, pour avoir accepter d’examiner et de juger ce
travail.
Mes vifs Remerciements vont à mon mari Lotfi , pour son aide considérable, son soutien
moral et sa patience qu’il a montré durant la période de réalisation de ce mémoire.
Que tous mes collègues du CDER, trouvent ici l’expression de ma profonde sympathie, pour
leur soutien moral et leurs encouragements.
Comme nous ne saurions oublier de remercier mes enseignants et mes collègues de l’université
de Boumerdès, Faculté des hydrocarbures, Département d’Automatique pour leurs
encouragements et leur accueil au sein de leur département.
Sans oublier ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail.
Nomenclature
V Volts : unité de mesure de la tension

A Ampères : unité de mesure du courant
W Watts : unité de mesure de la puissance (A×V)
Wc Watt crête : unité de mesure de la puissance crête limite des modules
photovoltaïques
Wh Watts heures : unité de la quantité d’énergie consommée ou à utiliser
(W×heures)
Ah Ampères heures : Unité de mesure des capacités de batteries (A×heures)
Hz Hertz : Unité de mesure de la fréquence
E quantité journalière d’énergie à utiliser (Wh)
n nombre de jours où le vent n’atteint pas sa valeur minimale
Eb quantité d’énergie que doivent fournir les batteries pendant n jours (Wh)
Vb tension des batteries (V)
Cb Capacité de la batterie (Ah)
f Fréquence du courant radioélectrique (Hz)
OEM Onde Electro Magnétique
Gm Irradiation solaire moyenne (kWh/m²/jour)
Pe Puissance permanente des modules photovoltaïques (W)
m Nombre d’heures d’utilisation du système de radiotéléphonie
U Tension d’alimentation de l’équipement radiotéléphonique (V)
Ie Courant consommé par le système radiotéléphonique en émission (A)
Iv Courant consommé par le système radiotéléphonique en état de veil (A)
Ee Energie consommée par le système radiotéléphonique en émission (Wh)
Ev Energie consommée par le système radiotéléphonique en état de veil
(Wh)
P Puissance utile à installer (W)
Pc Puissance crête de modules à installer (Wc)
Pcm Puissance crête d’un module photovoltaïque donnée par le constructeur
(Wc)
Ns Nombre de modules photovoltaïques à installer
N nombre de jours successifs sans ensoleillement susceptibles d’être
rencontré dans la région où est implantée l’installation
Un tension nominale de la batterie (V)
Cu Capacité utile de la batterie (Ah)

Nomenclature
Cn Capacité nominale de la batterie (Ah)

k1, k2, k3, k4 Coefficients affectant la capacité nominale de la batterie
Lettres Grecques
η Rendement de conversion des modules photovoltaïques
ω Pulsation du signal modulant
ω0 Pulsation de l’onde porteuse
φ Phase du signal modulé
φ0 Phase du signal modulant
δ Coefficient proportionnel à l’amplitude
β Ecart de phase par rapport à l’oscillation non modulée
γ Déviation de phase
Table des Matières
Introduction Générale................................................................................................ 1
Chapitre 1 : Ressources énergétiques renouvelables
et leurs systèmes de production d’électricité

1.1 Introduction………………………………………………………………………... 3
1.2 Energie éolienne…………………………………………………………………… 4
1.2.1 Généralités…………………………………………………………………….........
1.2.2 Utilisation de l’énergie éolienne pour la production de l’électricité…………..........
1.2.2.1 Principe de fonctionnement d’une éolienne………………………………………...
1.2.2.2 Configuration d’une station éolienne pour la production d’électricité……………... 5
1.2.2.2.1 Le multiplicateur……………………………………………………………………. 6
1.2.2.2.2 La génératrice électrique……………………………………………………….........
1.2.2.2.3 Le dispositif de stockage………………………………………………………........ 7
1.2.2.2.4 Le dispositif de contrôle……………………………………………………….........
1.2.3 Conception d’un système éolien autonome……………………………………........
1.2.3.1 Evaluation du site…………………………………………………………………...
1.2.3.2 Evaluation des besoins en énergie………………………………………….….........
1.2.3.3 Taille de l’éolienne et de la tour à installer………………………………………….
1.2.3.4 Calcul de la capacité de stockage des batteries………………………………..........
1.2.4 Potentiel éolien……………………………………………………………………...
1.2.5 Conclusion………………………………………………………………………….. 9
1.3 Energie solaire……………………………………………………………………...
1.3.1 Généralités…………………………………………………………………………...
1.3.2 Energie solaire photovoltaïque................................................................................ 10
1.3.2.1 Introduction………………………………………………………………………….
1.3.2.2 Les photopiles…………………………………………………………………......... 11
1.3.2.3 Les installations photovoltaïques autonomes…………………………………..........
1.3.2.4 Conception des générateurs photovoltaïques………………………………….......... 13
1.3.2.5 Conclusion…………………………………………………………………….……..
1.3.3 Energie solaire thermique……………………………………………………........ 14
1.3.3.1 Introduction…………………………………………………………………….........
1.3.3.2 Les capteurs solaires thermiques……………………………………………….........
1.3.3.3 Processus de conversion thermomécanique…………………………………………
1.3.3.4 Le solaire thermodynamique………………………………………………………... 15
1.3.3.5 Conclusion…………………………………………………………………………... 16
1.3.4 Potentiel énergétique………………………………………………………………... 17
1.3.5 Conclusion…………………………………………………………………………...
1.4 Energie hydraulique..................................................................................................
1.4.1 Introduction…………………………………………………………………………..
1.4.2 Principe de fonctionnement…………………………………………………….........
1.4.3 Utilisation de la micro hydraulique……………………………………………......... 18
1.4.4 Dimensionnement…………………………………………………………………… 19
1.4.5 Potentiel de l’hydroélectricité…………………………………………………..........
Table des Matières
1.4.6 Conclusion…………………………………………………………………………..... 20
1.5 Energie de la biomasse................................................................................................ 21
1.5.1 Introduction…………………………………………………………………………...
1.5.2 Procédés de conversion de la biomasse en énergie……………………………...........
1.5.3 Le potentiel de la biomasse…………………………………………………………... 22
1.5.4 Conclusion……………………………………………………………………………. 23
1.6 Energie géothermique……………………………………………………………….
1.6.1 Introduction…………………………………………………………………………...
1.6.2 Production d'électricité……………………………………………………………….. 24
1.6.3 Potentiel de l’énergie géothermique…………………………………………………..
1.6.4 Conclusion…………………………………………………………………………….
1.7 Conclusion……………………………………………………………………………
Chapitre 2 : Les systèmes de télécommunications
radioélectriques fixes
2.1 Introduction……………………………………………………………….…….... 26
2.2 Transmission radioélectrique…………………………………………………….
2.2.1 Généralités………………………………………………………………………….
2.2.2 Principe de fonctionnement de la transmission radioélectrique………………........
2.2.3 La modulation…………………………………………………………………........ 27
2.2.3.1 Principe de la modulation de fréquence…………………………………………… 28
2.2.3.2 Principe de la modulation de phase………………………………………………... 29
2.2.3.3 Spectre de fréquence en modulation angulaire……………………………………..
2.2.4 Installation du système radiotéléphonique………………………………………… 31
2.2.5 Signalisation………………………………………………………………………..
2.2.5.1 Signaux échangés dans le cas d’abonné appelant…………………………………..
2.2.5.2 Signaux échangés dans le cas d’abonné appelé……………………………………. 32
2.2.6 La boucle locale radio (BLR)…………………………………………………........ 33
2.2.6.1 Présentation………………………………………………………………………...
2.2.6.2 Principe et Composantes d’un réseau BLR………………………………………...
2.2.6.3 Systèmes en présence…………………………………………………………........
2.2.6.3.1 Définition d’un réseau……………………………………………………………...
2.2.6.3.2 Les systèmes point à point………………………………………………………….
2.2.6.3.3 Les systèmes point multipoints……………………………………………………. 34
2.2.6.3.4 Les systèmes numériques «sans-fil»……………………………………………….
2.2.6.3.5 Les systèmes cellulaires……………………………………………………………
2.2.6.4 Débits………………………………………………………………………………. 35
2.3 Energies renouvelables et téléphonie rurale…………………………………….
2.3.1 Problématique…………………………………………………………………........
2.3.2 Caractéristiques des zones rurales………………………………………………….
2.3.3 Alimentation électrique en zone rurale des systèmes de télécommunications……..
2.4 Conclusion……………………………………………………………………........ 36
Table des Matières
Chapitre 3 Dimensionnement optimal et fonctionnement du générateur

photovoltaïque alimentant le système de radiotéléphonie
3.1 Introduction…………………………………………………………………......... 37
3.2 Le système radiotéléphonique................................................................................
3.2.1
Le centre de modulation – démodulation…………………………………….......... 38
3.2.2 L’antenne…………………………………………………………………………... 39
3.3 Alimentation électrique des stations de relais de télécommunications……….. 40
3.4 Dimensionnement optimal d’un générateur photovoltaïque.............................. 41
pour station de radiotéléphonie rurale
3.4.1 Choix de l’orientation des modules…………………………………………..........
3.4.2 Choix de l’inclinaison des capteurs………………………………………………... 42
3.4.3 Modalités de calcul de la méthode proposée……………………………………….
3.5 Programmation informatique de la méthode et son application……………… 45
à la cabine téléphonique du C.D.E.R.
3.6 Conclusion………………………………………………………………………… 46
Chapitre 4 : Scénarii et modélisation d’un générateur d’énergies

renouvelables pour alimentation du système de télécommunications
4.1 Introduction………………………………………………………………….……... 47
4.2 Choix des sites à étudier…………………………………………………………....
4.3 Estimation des ressources énergétiques des différentes régions………………… 48
4.4 Choix des équipements électriques à alimenter...................................................... 50
4.5 Logiciel de simulation et d’optimisation des systèmes…………………………...
d’alimentation électrique
4.5.1 Présentation de l’outil……………………………………………………………….. 51
4.5.2 Utilisation de ‘HOMER’……………………………………………………………..
4.5.3 Simulation………………………………………………………………………….... 52
4.5.4 Optimisation…………………………………………………………………….........
4.5.5 Analyse de la sensibilité…………………………………………………………….. 53
4.6 Modélisation des systèmes d’alimentation électrique des équipements de………………......
télécommunications
Table des Matières
4.6.1 Présentation du modèle………………………………………………………………

4.6.2 Choix des paramètres du modèle………………………………………………......... 54
4.6.2.1 Système éolien………………………………………………………………….........
4.6.2.2 Système photovoltaïque……………………………………………………………... 56
4.6.2.3 Système de stockage électrique……………………………………………………... 57
4.6.2.4 Charge à alimenter…………………………………………………………………... 58
4.7 Conclusion................................................................................................................... 59
Chapitre 5 : Optimisation et étude de commande des générateurs

d’énergies renouvelables - résultats et discussions
5.1 Introduction………………………………………………………………………... 60
5.2 Modèle choisi…………………………………………………………………….....
5.3 Optimisation d’un générateur d’énergies renouvelables alimentant…………... 62
un système de télécommunications radioélectriques
5.3.1 Optimisation du générateur dans le site de Ghardaïa……………………………..... 64
5.3.2 Optimisation du générateur dans le site de Djelfa………………………………….. 69
5.3.3 Optimisation du générateur dans le site de Tamanrasset…………………………… 76
5.3.4 Optimisation du générateur dans le site de Tindouf………………………………... 83
5.3.5 Optimisation du générateur dans le site de Adrar…………………………………... 91
5.4 Système optimal Type…………………………………………………………...... 98
5.5 Commande des générateurs électriques d’énergies renouvelables...................... 100
5.6 Conclusion................................................................................................................. 102
Conclusion Générale………………………………………………………………. 103

Références Bibliographiques…………………………………………………….. 105
Annexes
Introduction Générale
Les Énergies Renouvelables sont une réalité quotidienne au service du développement socio-
économique et de l’environnement. Demain, elles vont assurer inéluctablement la relève des
hydrocarbures et le développement durable sans danger aucun pour la santé et sans pollution
pour l’environnement.
De plus, une grande partie du monde ne sera sans doute jamais raccordée aux réseaux
électriques dont l'extension s'avère trop coûteuse pour les territoires isolés, peu peuplés ou
difficiles d’accès Et comme nous nous intéressons dans ce mémoire aux possibilités
d’installation des systèmes de télécommunications dans ces territoires, les énergies
renouvelables constituent donc une alternative aux énergies fossiles.
Un générateur électrique destiné à l’alimentation d’un système de télécommunications

utilisant les énergies renouvelables doit être optimisée pour pouvoir l’exploiter au maximum
et de l’utiliser rationnellement dans cette application. Sachant qu’on doit prévoir que les sites
isolés ne disposent pas des systèmes de secours, et l’abonné attend d’un tel système le même
niveau de fiabilité que pourrait lui offrir une autre source d’énergie conventionnel.
L’objet de ce mémoire est de mettre à la disposition des utilisateurs, un générateur électrique

fiable, de haut rendement, et de moindre coût, en utilisant les énergies renouvelables pour
l’alimentation des systèmes de radiotéléphonie. Ce système d’alimentation l s’agit de trouver
des sources d’énergies renouvelables dans les régions isolées de l’Algérie, capables de
répondre à nos besoins en alimentation, puis d’optimiser les modèles appropriés et enfin de
rendre leurs commandes optimales
Le mémoire rédigé, relatif à ce travail, est architecturé en cinq chapitres :
Dans le chapitre premier, les différentes sources d’énergies et leurs méthodes de conversion
en énergie électrique, ainsi que les potentiels énergétiques sont présentés. La production
d’énergie électrique par la voie éolienne et par la voie photovoltaïque est le point focal de ce
travail de recherche et de développement. Ainsi les nombreuses solutions technologiques et
techniques permettant d’exploiter au mieux les ressources énergétiques renouvelables sont
également décrites.
1
Introduction Générale
Une étude synthétique sur les divers systèmes de télécommunications radioélectriques fait
l’objet du second chapitre. Cette étude pour une solution judicieuse, qui est la transmission
radioélectrique s’avère la plus appropriée, car en zones isolées et rurales, la pose d’un câble
ou une fibre devient ardue.
Dans le chapitre suivant, et après avoir effectué l’ensemble d’une étude conceptuelle, ce
système a pu être développé et installé sur une cabine téléphonique disponible, il a été réalisé
et mis au point, en utilisant l’outil informatique, un programme de dimensionnement pour
cette application ciblée. Cela a permis d’effectuer une expérimentation du système
d’alimentation électrique, dans sa globalité sur un site prévu à cet effet, et de pouvoir le
mettre en test sur site réel.
Dans le quatrième chapitre, les différents scénarii d’alimentation électrique de ces systèmes
radiophoniques, les modèles appropriés, donnés par un logiciel approprié ‘Homer Toolbox’,
logiciel d’optimisation et de commande des générateurs électriques utilisant les énergies
renouvelables.
Les principaux résultats d’optimisation des générateurs électriques utilisant ces énergies
renouvelables (solaire photovoltaïque et éolien) et alimentant les systèmes de
télécommunications et de téléphonie, sur quelques sites isolés de l’Algérie, font l’objet du
cinquième chapitre. Des directives adéquates sur les commandes optimales de ces
générateurs sont également dans ce dernier chapitre.
Puis suivie d’une conclusion générale, où il sera donné la suite de cet important sujet, avec
des perspectives
2
Chapitre 1
RESSOURCES ENERGETIQUES RENOUVELABLES

ET LEURS SYSTEMES DE PRODUCTION
D’ELECTRICITE
Chapitre 1
Ressources énergétiques renouvelables

et leurs systèmes de production d’électricité
1.1 Introduction
Une source d’énergie est renouvelable si le fait d’en consommer ne limite pas son
utilisation future. C’est le cas de l’énergie du soleil, du vent, des cours d’eau, de la terre et
généralement de la biomasse humide ou sèche, à l’échelle de la durée de vie de l’humanité.
Ce n’est pas le cas pour les combustibles fossiles et nucléaires.
Les chocs pétroliers successifs depuis les années 70 ont démontré les risques économiques
et géopolitiques de la production d’énergie reposant sur l’exploitation des ressources
fossiles, dont les réserves sont mal réparties et épuisables. Et la solution proposée a
concerné le renforcement du nucléaire émergeant. Cependant, si l’option électronucléaire
a suscité après son lancement de grands espoirs, la réalité s’est révélée beaucoup moins
rose. Une bonne partie des pays industrialisés utilisant cette technologie ont décidé l’arrêt
définitif de la construction des centrales nucléaires.
De plus, une grande partie du monde ne sera sans doute jamais raccordée aux réseaux
électriques conventionnels dont l’extension s’avère trop coûteuse pour les territoires isolés,
peu peuplés ou difficiles d’accès.
L’utilisation des énergies renouvelables n’est pas nouvelle. Celles-ci sont exploitées par
l’homme depuis la nuit des temps. Autrefois, moulins à eau, à vent, bois de feu, traction
animale, bateau à voile ont largement contribué au développement de l’humanité.
Les énergies renouvelables constituent donc une alternative aux énergies fossiles à
plusieurs titres :
¾ elles sont généralement moins perturbatrices de l’environnement, elles n’émettent pas
de gaz à effet de serre et ne produisent pas de déchets;
¾ elles sont inépuisables;
¾ elles autorisent une production décentralisée adaptée à la fois aux ressources et aux
besoins locaux;
¾ elles offrent une importante indépendance énergétique.
3
Chapitre 1 : Les ressources énergétiques renouvelables...
Ces énergies renouvelables sont présentées, ainsi que leurs modes de productions
énergétiques dans les paragraphes suivants.
1.2 Energie éolienne

1.2.1 Généralités
Tout comme l’énergie qui se trouve dans les combustibles fossiles, les énergies
renouvelables (sauf les énergies marémotrice et géothermique) sont dérivées de l'énergie
solaire. En effet, le soleil émet chaque heure quelques 1,74 1014 kilowattheures d’énergie à
notre planète. La terre reçoit, en d'autres termes, une puissance équivalente à 1,74 1017
watts. [47]
Environ un à deux pour cent de l’énergie émise par le soleil est convertie en énergie
éolienne.
La technologie éolienne génère de l’électricité à partir d’un élément naturel inépuisable, le
vent qui entraîne un mouvement de rotation des pales. Le principe de fonctionnement
permet de transformer cette énergie mécanique en énergie électrique.
1.2.2 Utilisation de l’énergie éolienne pour la production de l’électricité

1.2.2.1 Principe de fonctionnement d’une éolienne
Les éoliennes permettent de transformer l’énergie mécanique du vent en énergie électrique.
La très large majorité des éoliennes installées dans le monde sont des machines à axe
horizontal (1, 2 ou 3 pales verticales), car leur rendement est supérieur à celui des autres
types d’éoliennes.
1 : automate
2 : anémomètre, girouette
3 : moteur d’orientation
4 : arbre lent
5 : multiplicateur
6 : arbre rapide
7 : génératrice
8 : frein à disque
Figure 1.1 : Constitution d’une éolienne
Lorsque le vent devient suffisant (3 à 5 m/s), l’automate (1) de la figure 1.1, renseigné par
l’anémomètre et la girouette (2) fixés au sommet de la nacelle, commande au moteur
d’orientation (3) de placer l’éolienne face au vent. Le vent entraîne les pales qui font
4
tourner un arbre lent (4). Le multiplicateur (5) augmente la vitesse de rotation et imprime
cette accélération à l'arbre rapide (6). Celui-ci transmet le mouvement rotatif au générateur
(7) qui produit de l’énergie électrique.
Les éoliennes de puissance ne fonctionnent et ne produisent pas en permanence. Elles ont

besoin d’une vitesse de vent minimale pour commencer à produire de l’énergie.
Inversement, elles se freinent puis s’arrêtent automatiquement lorsque la vitesse du vent est
trop élevée (environ 100 Km/h). Ainsi, les aérogénérateurs ne produisent de l’électricité
qu’entre deux vitesses de vent appelées ‘vitesse de démarrage’ et ‘vitesse de coupure’.
Pour freiner la rotation des éoliennes, on utilise souvent le principe de pales à pas variable
ou ‘pitch control’ : les pales sont mobiles autour de leur axe longitudinal et s’orientent
automatiquement de façon à diminuer la portance au vent. Lorsque la vitesse du vent est
trop importante et que ce mécanisme ne suffit plus à freiner le mouvement rotatif,
l’éolienne se place perpendiculairement au vent (on dit qu’elle se met en drapeau, comme
les voiles d’un bateau). Le rotor devient ainsi immobile.
Un autre système de régulation, appelé ‘’stall control’ est également parfois utilisé : c’est
alors le profil aérodynamique de la pale qui permet à l’éolienne de réguler. [25], [26]
Les éoliennes disposent en outre d’un frein mécanique (8), dit frein d’urgence, (figure 1.1).
Celui-ci, placé sur l’arbre rapide, permet de suppléer le freinage par les pales en cas de
défaillance, ou bien de maintenir l’éolienne en position arrêtée en période de maintenance.
1.2.2.2 Configuration d’une station éolienne pour la production d’électricité

Toutes les stations éoliennes destinées à la production d’énergie électrique ont une
configuration qui correspond à l’organigramme de la figure 1.2. [25]
5
Figure 1.2 : Schéma d’une station de fourniture et de production

d’énergie électrique par aérogénérateur
1.2.2.2.1 Le multiplicateur
Le multiplicateur est un convertisseur de puissance. Il multiplie la vitesse d’entrée (rotor
de l’éolienne) pour atteindre la vitesse de sortie exigée par la génératrice électrique.
1.2.2.2.2 La génératrice électrique

La génératrice électrique transforme l’énergie mécanique en une énergie électrique. Les
génératrices des éoliennes diffèrent un peu des autres types de génératrices raccordées au
réseau électrique. Une des raisons pour cette différence est que la génératrice d’une
éolienne doit pouvoir fonctionner avec une source de puissance (c’est-à-dire le rotor de
l’éolienne) qui fournit une puissance mécanique (un couple) très fluctuante.
La génératrice peut être soit synchrone, soit asynchrone. Elle produit du courant alternatif
à fréquence variable et le courant alternatif à fréquence variable n’est pas utilisable dans le
réseau électrique public. Par conséquent, il faut d’abord le convertir en courant continu.
La conversion de courant alternatif à fréquence variable en courant continu est réalisée par
l’emploi de redresseurs. Ce courant est ensuite convertit en courant alternatif à fréquence
fixe, puis filtré dans le cas d’un raccordement au réseau.
6
1.2.2.2.3 Le dispositif de stockage

La caractéristique essentielle du vent est sa discontinuité dans le temps, un certain nombre
d’études ont eu pour objet de mettre au point des systèmes permettant de stocker l’énergie
produite par le vent et non utilisée, afin de l’utiliser pendant les périodes de calme.
Les systèmes de stockages les plus utilisés sont les batteries d’accumulateurs au plomb
(voir Annexe 2)
1.2.2.2.4 Le dispositif de contrôle

Un système de régulation et de contrôle est nécessaire pour protéger les batteries des
surcharges et décharges profondes.
1.2.3 Conception d’un système éolien autonome

C’est un système de petite taille, non connecté au réseau, peut être autonome, s’il ne
fournit que l’électricité provenant de la conversion de l’énergie éolienne, ou hybride, s’il
fournit de l’électricité provenant de l’énergie éolienne, ainsi que d’une autre source qui
remédie au manque de vent. Ce sont des systèmes de puissance allant de 10 kilowatts à 50
kilowatts. [40], [47]
La capacité de ces systèmes est suffisante pour assurer l’approvisionnement en électricité
d’une installation donnée.
1.2.3.1 Evaluation du site

La connaissance du site d’implantation d’un système éolien passe obligatoirement par
l’estimation et l’évaluation de la quantité d’énergie éolienne disponible. En principe la
vitesse annuelle moyenne du vent devrait être supérieure à 15 Km/h, soit 4 m/s, pour que
l’on puisse envisager l’installation d’un système éolien.
La mesure de la vitesse nous aidera à déterminer la taille de l’éolienne et la capacité de

stockage des batteries pour répondre aux besoins énergétiques.
1.2.3.2 Evaluation des besoins en énergie

C’est la détermination de la quantité d’énergie dont on a besoin pour faire fonctionner les
appareils à alimenter. Il s’agit en fait de :
• déterminer pendant combien d’heures fonctionnent nos appareils,

• déterminer la quantité d’énergie que consomme chacun d’eux en watts.
7
1.2.3.3 Taille de l’éolienne et de la tour à installer

Connaissant la quantité d’énergie éolienne disponible à l’endroit choisi, ainsi que la
quantité d’énergie dont on a besoin, on peut déterminer la taille de l’éolienne en essayant
de faire correspondre ces deux valeurs.
Ensuite on choisi le pylône d’une hauteur à définir pour exposer le générateur éolien à une
fourniture d’une énergie plus importante. Ce pylône coûterait cher.
1.2.3.4 Calcul de la capacité de stockage des batteries

La capacité des batteries se mesure en ampères-heures. On doit donc calculer le nombre
d’ampères heures que les batteries doivent fournir pendant les journées où le vent n’atteint
pas la valeur minimale.
La procédure de calcul de ce stockage énergétique est la suivante : [8], [47]
• Calculer la quantité journalière d’énergie à utiliser. Soit E cette énergie exprimée en

Wh,
• Calculer le nombre de jours où le vent n’atteint pas sa valeur minimale. Soit n;
• Calculer la quantité d’énergie que doivent fournir les batteries pendant ces jours. Soit
Eb, exprimée en Wh :
E = E×n (1.1)
b
• Calculer le nombre d’ampères-heures nécessaires, en divisant Eb par la tension des
batteries Vb. Soit Cb :
E
C = b (1.2)
b V
b
• La capacité des batteries nécessaire pour répondre aux besoins, quelque soit le profil de
charge, est égale au double de la capacité calculée Cb, puisqu’on ne peut soutirer plus
de 50 %, si l’on veut éviter qu’elles ne se déchargent excessivement.
1.2.4 Potentiel éolien

L’Algérie à un régime de vent modéré et une étude de l’évolution saisonnière et annuelle
de la vitesse moyenne du vent a permis de faire une première identification des régions
ventées de l’Algérie [54].
8
Cette étude montre que le sud du pays est caractérisé par des vitesses plus élevées que le
nord, plus particulièrement le sud-ouest avec des vitesses supérieures à 4 m/s. Elle dépasse
même la valeur de 6 m/s sans atteindre 7 m/s dans la région d’Adrar et se situe entre 5 m/s
et 6 m/s pour la région de Tindouf, et entre 4 et 5 m/s dans la chaîne passant par Bechar,
Timimoun, In Salah et Tamanrasset et à Biskra. Elle peut atteindre la vitesse de 4 m/s à
Alger, Ghardaïa et Hassi Messaoud.
1.2.5 Conclusion
Les principaux avantages de cette énergie renouvelable sont : - l’autonomie en électricité,
- la possibilité de produire continuellement de façon journalière. Ce secteur, en
particulier, connaît une croissance annuelle de 25 %. [49]
C’est l’industrie européenne qui domine le marché, d’après la référence [49] elle
représente 60 % du marché mondial et un taux d’accroissement annuel de plus de 35 %.
Les objectifs qui étaient assignés à ce secteur en 1997 pour l’an 2000 ont été doublés (8000
MW installés au lieu des 4000 MW prévus).
Cette croissance rapide a amené les planificateurs à revoir les chiffres projetés initialement
pour 2030, pour affirmer qu'ils seront vraisemblablement atteints en 2020 (avec 100 000
MW de puissance installée dans le monde).
Cette croissance est accompagnée d’une amélioration constante de la technologie, avec des
machines plus puissantes, plus performantes et à moindre coût (éoliennes de 2,5 MW
inaugurées en RFA en Juin 2001). Parallèlement, les coûts de production sont en baisse de
15 % par an. [47]
Seulement si on a besoin 24 heures sur 24 de l’électricité, on doit envisager l’installation

d’un système de secours ou une combinaison d’énergies. Les sources d’énergies qui
peuvent être combinés avec l’énergie éolienne sont diverses : les capteurs d’énergie
solaire, les générateurs diesel ou à essence et même hydroélectrique.
Dans le cas contraire, une combinaison éolienne/batteries du stockage sera suffisante. La

promotion de l’électricité produite à partir des sources d’énergie renouvelable est au
premier rang des priorités des pays industrialisés pour des raisons de sécurité et de
diversification de l’approvisionnement en énergie.
9
1.3 Energie solaire

Le soleil nous envoie de l’énergie sous forme de rayonnement, à travers quelque cent
cinquante millions de kilomètres d’espace, sous la forme d’un rayonnement dont le spectre
se répartit essentiellement entre les longueurs d’ondes 0,3 µm et 0,4 µm.
L’atmosphère terrestre perturbe cette répartition spectrale, modifie l’intensité du

rayonnement solaire incident qui est réfléchi, diffusé et absorbé par les gaz, les aérosols et
les nuages. Dans les conditions les plus favorables, cette puissance rayonnée atteint
environ 1000 Watts par mètre carré au sol.
La réponse à de nombreux besoins, exige la mise au point des filières techniques de

conversion de l’énergie solaire ainsi que des machines adaptées. Les capteurs à effet de
serre, permettent le chauffage des piscines, de l’eau sanitaire et des locaux, et alimentent
en chaleur les séchoirs, les distillateurs et les machines frigorifiques.
Les collecteurs solaires à concentration permettent d’atteindre des températures élevées de

l’ordre de 350 °C, et d’une manière plus complexe quelques milliers de degrés. Ils
alimentent généralement des installations agro-alimentaires, des usines de dessalement et
des centrales thermiques solaires de production d’électricité.
Enfin les modules photovoltaïques convertissent directement, l’énergie solaire en

électricité. Les applications sont multiples : radio, téléphone, télévision, éclairage,
pompage, irrigation, réfrigération, force motrice, et couvre une vaste gamme de puissance
allant de quelques watts à plusieurs mégawatts.
1.3.2 Energie solaire photovoltaïque

1.3.2.1 Introduction
Le mot ‘photovoltaïque’ vient du grec ‘photo’ qui signifie lumière et de ‘voltaïque’ qui tire
son origine du nom d’un physicien italien Volta qui a beaucoup contribué à la découverte
de l’électricité. L’effet photovoltaïque, a été découvert par Becquerel en 1839, mais il
faudra attendre près d’un siècle pour que les scientifiques approfondissent et exploitent ce
phénomène de la physique.
L’utilisation des cellules solaires débute dans les années quarante dans le domaine spatial.
Les recherches d’après guerre ont permis d’améliorer leurs performances et leur taille,
mais il faudra attendre la crise énergétique des années soixante-dix pour que les
10
gouvernements et les industriels investissent dans la technologie photovoltaïque et ses

applications terrestres.
Notons que le processus de conversion est indépendant de la chaleur, au contraire, le

rendement des cellules solaires diminue quand leur température augmente. [34]
1.3.2.2 Les photopiles [29], [31-33]

Les photopiles sont aussi appelées cellules photovoltaïques, elles sont constituées de
matériaux semi conducteurs spéciaux qui permettent aux électrons, qui sont excités lorsque
le matériel est exposé à la lumière du soleil, d’être libérés de leurs atomes et produisent un
courant électrique. Le courant circule dans une seule direction (comme aux bornes d’une
pile) et c’est pourquoi on dit que cette électricité est à courant continu (D.C).
Le semi-conducteur le plus utilisé est le silicium, qui est très présent à la surface du globe
(28 % de l’écorce terrestre) et possède 4 électrons de valence. Le silicium peut être utilisé
sous diverses formes : cristalline, poly cristalline et même amorphe.
La tension fournie par une cellule solaire est assez faible, un peu moins de 0,5 V au point
de puissance optimale.
Comme beaucoup d’éléments de circuit, une cellule solaire est caractérisée par une relation
entre la tension à ses bornes et le courant photo généré. L’allure de cette relation ainsi que
les caractéristiques de la cellule photovoltaïque sont montrées en Annexe 1.
1.3.2.3 Les installations photovoltaïques autonomes [10], [20], [33]

Plusieurs cellules photovoltaïques, sous une tension d’environ 0,5 V, doivent être
connectées entre elles pour former un module dont la conception offre une protection
contre les intempéries, ceci en vue de garantir une durée de vie suffisante (de l’ordre de 20
à 30 ans pour les cellules au silicium cristallin, beaucoup moins pour les cellules au
silicium amorphe).
De la sorte, on ne dispose à la sortie du module que de deux conducteurs électriques pour
relier le module à un circuit électrique extérieur. La principale caractéristique d’un module
photovoltaïque est sa puissance nominale (appelée improprement puissance crête du fait
qu’elle n’est dépassée que très rarement).
Cette puissance correspond à des conditions normalisées et standardisées. [35]
Il s’agit notamment, selon les normes internationales, de ce qui suit :
11
• d’un rayonnement solaire de 1000 W/m2,

• d’une température interne des cellules de 25 °C,
• d’un spectre du rayonnement AM 1.5.
Une installation photovoltaïque n’est pas seulement constituée de modules. Elle comporte
aussi :
- des châssis et supports pour l’installation et la fixation des modules sur le site et pour
leur orientation optimale vers le soleil.
- des accessoires de câblage (câbles, protection anti-foudre…).
- un onduleur, lorsqu’il faut convertir le courant continu issu des modules
photovoltaïques en courant alternatif nécessaire à beaucoup d’appareils électriques.
- un système de stockage de l’énergie électrique issue du panneau photovoltaïque
(ensemble de modules photovoltaïques).
Dans une installation photovoltaïque, le stockage assure deux fonctions principales :

- il permet de satisfaire les besoins malgré le caractère aléatoire et discontinu du soleil
(rythme jour et nuit, variation en fonction des heures du jour et des saisons).
- il assure un rôle de tampon entre la production et l’utilisation en fixant la tension du
système.
Le système de stockage est constitué de batteries stationnaires, parce qu’on lui demande de
stocker une énergie et de la restituer en cas de coupure secteur qui est le non ensoleillement
dans notre cas. Les batteries les plus utilisées sont les accumulateurs électrochimiques au
plomb, dont le détail de son fonctionnement est donné en Annexe 2.
On prévoira une diode anti-retour pour éviter que la batterie ne se décharge pendant la nuit.
De même un régulateur de charge évite à la fois les décharges excessives de la batterie et
coupe l’énergie en provenance des photopiles quand la batterie est pleine. (Figure 1.3)
12
Figure 1.3 : Constitution d’une installation photovoltaïque

1.3.2.4 Conception des générateurs photovoltaïques [27], [36], [39]
Dimensionner un système photovoltaïque, c’est déterminer en fonction des sollicitations
telles que l’ensoleillement et le profil de charge, l’ensemble des éléments de la chaîne
photovoltaïque, à savoir, la taille du générateur, la capacité de stockage, le cas échéant la
puissance d’un convertisseur, voire l’inclinaison des modules et la tension d’utilisation.
Quelque soit la méthodologie utilisée et la précision avec laquelle sont pris en compte les
différents composants de la chaîne, on reste confronté à deux types d’estimations :
La première
Sur la demande, qui dans la plupart des cas, est assez grossièrement définie, car souvent
mal connue et qui subit des fluctuations journalières, hebdomadaires ou saisonnières;
La seconde
Sur le gisement solaire au sujet duquel on se heurte à un manque crucial de données
représentatives.
Ces deux sollicitations constituent les entrées du problème à résoudre.
Lors de la présentation des différentes méthodologies de dimensionnement, on précisera

pour chacune d’elles le type d’entrées nécessaires, la démarche adoptée dans le calcul et le
type de sorties proposées.
Quelle que soit la méthode utilisée, la tension du système doit être fixée par l’utilisateur.
13
1.3.2.5 Conclusion
Forte de cette progression, la profession du photovoltaïque investit beaucoup en recherche
et développement sur l’amélioration des technologies actuelles et l’avènement de nouvelles
alternatives.
L’électricité d'origine photovoltaïque coûte cher actuellement, par rapport à l’électricité

fournie sur le réseau. Toutefois, il s'agit d'une source d'électricité extrêmement précieuse
pour les endroits éloignés des réseaux électriques, notamment dans les pays en
développement où l'électrification complète n'est pas encore terminée.
D’ici 2020, les coûts devraient devenir concurrentiels, et d’ici 2050, le coût des modules
solaires devrait avoir diminué de moitié par rapport aux prix actuels. Pour pallier
l'intermittence de l'alimentation photovoltaïque, on mettra au point des techniques de
stockage et des programmes sur l’amélioration des cellules photovoltaïques, principaux
sujets abordés : l’utilisation des techniques de découpe et de report de couches minces, les
cellules à concentration, aux rendements de conversion élevés (plus de 20 %).
1.3.3 Energie solaire thermique

1.3.3.1 Introduction
Le flux solaire peut être également converti directement en énergie calorifique (chaleur)
par l’intermédiaire de capteurs solaires thermiques. Cette technique est applicable au
chauffage des habitations, des piscines, à la production d'eau chaude sanitaire, ou encore
au séchage des récoltes (fourrage, céréales, fruits). Le problème de conversion se pose
pour l’électricité solaire en d’autres termes que pour le chauffage solaire. [29], [32]
1.3.3.2 Les capteurs solaires thermiques

La chaleur est récupérée grâce à un fluide (eau + antigel ou air) caloporteur, qui s’échauffe
en circulant dans un absorbeur placé sous un vitrage. Celui-ci laisse pénétrer la lumière
solaire et minimise les pertes par rayonnement infrarouge de l’absorbeur en utilisant l’effet
de serre. Ce vitrage permet en outre de limiter les échanges de chaleur avec l’atmosphère
(Figure 1.4).
14
Figure 1.4 : Capteur thermique solaire
1.3.3.3 Processus de conversion thermomécanique

Comme les combustibles fossiles et l’énergie nucléaire, la chaleur peut être transformée en
électricité par le processus thermodynamique et plus particulièrement thermomécanique. Il
y a plusieurs façons de réaliser cette transformation : par utilisation du moteur à pistons, ou
de la turbine à gaz.
Il reste à résoudre le problème de conversion, nécessitant de la chaleur, la limite supérieur
du rendement de conversion de la chaleur solaire en électricité est donnée par le rendement
de Carnot [29]
T chaude − T froide
(1.3)
Tchaude
T étant mesuré en Kelvin à partir de zéro absolu.

On peut voir à partir de cette formule ci-dessus, que le rendement augmente avec la
température de la source chaude. Plus précisément, c’est la différence de température entre
les sources chaude et froide qui régissent le rendement, mais en pratique la température de
la source froide reste inchangée et dépend de l’agent réfrigérant, en général l’eau.
En conséquence, une centrale électrique solaire thermomécanique nécessite généralement

une alimentation en eau : ceci peut s’avérer être un facteur restrictif pour l’implantation
d’installations dans les zones arides.
En conclusion, nous pouvons dire que le rendement d’un générateur thermomécanique

dépend directement de la température de sortie des capteurs solaires qui, de ce point de vu
doit être le plus élevée possible. Cette température est directement liée au facteur de
concentration. Sachant qu’un générateur avec un facteur de concentration élevé aura une
15
surface de captation plus faible qu’un générateur de même puissance dont le facteur de
concentration est moindre.
1.3.3.4 Le solaire thermodynamique

On désigne par ‘solaire thermodynamique’, l’ensemble des techniques qui visent à
transformer l'énergie rayonnée par le soleil en chaleur à température élevée, puis celle-ci en
énergie mécanique (et électrique) à travers un cycle thermodynamique.
Ces techniques sont encore, pour l’essentiel, dans un état expérimental. Une revue des
principales techniques exploitées est donnée ci-après :
Les aspects techniques

Toute installation thermodynamique solaire doit remplir les mêmes fonctions pour
transformer l’énergie du rayonnement incident en énergie électrique avec la meilleure
efficacité possible.
On les examine ci-après dans l’ordre suivant :

la concentration du rayonnement sur l’entrée du récepteur,
son absorption sur les parois du récepteur et la transformation de son énergie en chaleur,
le transport et, éventuellement, le stockage de cette chaleur,
sa délivrance à un cycle thermodynamique associé à un alternateur pour la production
d’électricité.
La concentration
Pour transformer le rayonnement solaire en chaleur, il suffit en principe de le réceptionner
sur une plaque noire. Pour travailler à température élevée, ce qui est nécessaire ici pour
alimenter un cycle thermodynamique performant, il faut diminuer fortement la surface de
réception pour maintenir, en proportion, ces pertes à un niveau raisonnable.
C’est ce que l’on fait en disposant devant le récepteur une optique qui concentre sur celui-
ci le rayonnement capté sur une surface bien supérieure. On caractérise la performance du
système par le chiffre de sa ‘concentration’ qui est le rapport de la surface de collecte sur la
surface du capteur.
Dans la pratique cette optique est systématiquement constituée de miroirs.
La réception du rayonnement
Il faut maintenant absorber le rayonnement concentré sur une surface noire (ou dans un
16
volume semi transparent, noir dans son épaisseur), et de ce seul fait absorbante pour le
spectre visible (et donc pour le spectre solaire qui en est énergétiquement très proche), et
transférer la chaleur ainsi générée à un fluide caloporteur.
Le transport et le stockage de la chaleur
La transformation thermoélectrique de l’énergie récoltée

Cette transformation se fait le plus souvent de manière tout à fait conventionnelle grâce à
une turbine à vapeur d’eau couplée à un alternateur
1.3.3.5 Conclusion
Il faut d’abord constater qu’une centrale solaire quelle qu’elle soit aura à déployer une
importante surface de miroirs (on dit plus simplement surface de verre) par unité d’énergie
produite, car la ressource elle-même est très dispersée. C’est là le fait central qui explique
le coût à priori élevé des techniques à mettre en œuvre.
Pour en tirer parti, il faut, avec beaucoup d’acharnement, rechercher les rendements
maxima pour tous les éléments de la chaîne de transformation et trouver des solutions
économiques au déploiement de surfaces importantes de miroirs.
1.3.4 Potentiel énergétique [55]

De par sa situation géographique, l’Algérie dispose d’un des gisements solaires les plus
élevés au monde.
La durée d’insolation sur la quasi totalité du territoire national dépasse les 2000 heures
annuellement et peut atteindre les 3900 heures (Hauts Plateaux et Sahara). L’énergie reçue
quotidiennement sur une surface horizontale de 1m2 est de l'ordre de 5 kWh sur la majeure
partie du territoire national, soit près de 1700 kWh/m2/an au Nord et 2263 kWh/m2/an au
Sud du pays.
1.3.5 Conclusion
Le photovoltaïque se distingue du solaire thermique qui ne produit pas de l'électricité mais
transforme le rayonnement solaire en chaleur.
L’énergie solaire thermique s'utilise principalement au travers de deux applications : le
chauffage de l’eau chaude sanitaire et le chauffage des locaux. Cette énergie est rentable à
la production. Elle a un prix modeste sur le marché mondial mais Il faut un plan d'eau à
proximité.
17
L’énergie solaire photovoltaïque est un moyen intéressant de réduire les coûts de

distribution de l’électricité dans certaines régions. Particulièrement disponible dans la
plupart des pays, c’est une source d’énergie d’une fiabilité remarquable qui présente un
bilan énergétique et environnemental tout a fait favorable.
1.4 Energie hydraulique

1.4.1 Introduction
Utilisée depuis environ 3 000 ans, la force de l’eau fournit aujourd'hui, en plus de l’énergie
mécanique, de l’énergie électrique. Cette électricité, dite " houille blanche ", participe
grandement au développement énergétique propre. C’est une énergie solaire et
renouvelable, car le soleil est à l'origine du cycle de l'eau, dont est issue l'énergie
hydraulique.
1.4.2 Principe de fonctionnement

L’énergie d’un cours d’eau ou d’une chute d’eau fait tourner une petite turbine (une hélice)
qui crée de l’énergie mécanique, convertie par un alternateur en électricité.
La puissance et l’énergie produite dépendent du débit et de la hauteur de chute. Le cours

d’eau doit donc garder un débit minimum quelle que soit la saison pour assurer une
production d’électricité même en période d’étiage.
Dans la majorité des cas, une partie du cours d’eau est dérivée par un canal d’amenée pour
obliger l’eau à passer dans la turbine. Si le débit est trop faible, il est possible de stocker
l’eau dans un réservoir tampon et d'ouvrir les vannes du canal d’amenée quelques heures
par jour. La production d'électricité peut être donc continue ou discontinue en fonction des
ressources hydrauliques.
1.4.3 Utilisation de la micro hydraulique

Pour un usage domestique, tout appareil électrique à petite consommation peut fonctionner
sur une installation micro hydraulique (micro centrale) : réfrigérateurs, ampoules, petit
électroménager, Hi-fi et vidéo, appareils de télécommunication, etc.
Une vigilance particulière est à apporter à l’Utilisation Rationnelle de l'Energie (URE),
afin d'éviter les dépenses inutiles d'énergie. L’électricité produite peut éventuellement être
stockée dans des batteries, si des besoins importants sont concentrés sur une courte durée.
Les éléments constituants l’installation hydroélectrique sont :
18
¾ Ouvrage de prise d’eau

La prise d’eau est constituée par une dérivation dont l’entrée est limitée par un seuil et qui
dirige le débit ainsi dérivé vers le canal d'amenée. Le contrôle du débit s’effectue le plus
souvent, soit par un barrage mobile dans la rivière, soit par une vanne dans le canal
d’amenée.
¾ Canal d’amenée
Il relie la prise d’eau à l'entrée de la centrale. Il est habituellement en écoulement libre à
ciel ouvert.
¾ Vannes batardeaux
Vannes d’isolation généralement rectangulaires, dont le fonctionnement est similaire à
celui d’une guillotine, et qui permettent d'isoler la microcentrale de la rivière en cas de
nécessité (entretien de l’installation, protection contre les crues,...)
¾ Grille et dé grilleur
La grille protège la turbine contre les corps charriés par la rivière, tandis que le dé grilleur,
sorte de peigne ou de râteau, débarrasse la grille des éléments flottants accumulés.
¾ Conduite forcée ou chambre de mise en charge
La conduite forcée est un tuyau qui relie l’extrémité du canal d'amenée (au sommet de la
pente) à la turbine (au pied de la pente). Elle supporte à son extrémité inférieure une
pression de service voisine de la hauteur de chute.
¾ La turbine
La turbine transforme l’énergie de l’eau en énergie mécanique. La turbine a remplacé la
roue à aubes qui était utilisée jusqu’au 19ème siècle dans les moulins à eau.
¾ La régulation de vitesse
La régulation synchronise la vitesse de rotation de la turbine avec l’alternateur. Elle
permet aussi le démarrage et l’arrêt de la turbine.
¾ L’alternateur
L’alternateur permet de transformer l'énergie mécanique en électricité (Figure 1.5).
19
Figure 1.5 : Schéma d’une microcentrale
¾ Réseau de transport et de distribution de l’électricité produite

L’énergie produite peut être autoconsommée par le producteur (matériel électrique) ou être
revendue au réseau.
¾ Canal de restitution
Ce canal relie la sortie des turbines au lit du cours d’eau aménagé.
1.4.4 Dimensionnement
Pour faire une micro centrale il faut une chute. Plus la chute est basse, plus il faut d’eau !
Et enfin plus il faut d’eau, plus la machine est grosse donc chère ! Il n’existe pas de micro
centrale hydraulique en dessous de 1,8 à 3 mètres de chute. Donc inutile de poser la
question! (On entend par chute: la hauteur entre le point de la prise d'eau, et le niveau le
plus bas de l'eau rendue à la rivière).
Une formule magique 7 QH. Cette petite merveille vous permet de calculer la puissance
approximative d'une centrale hydraulique : 7 est un coefficient de rendement (intégrant
d'autres informations), Q le débit en litre et H la hauteur en mètres. Exemple : 1000 litres
seconde avec 5 mètres de hauteur de chute : 7 x 1000 x 5 = 35 kW
1.4.5 Potentiel de l’hydroélectricité
Les quantités globales tombant sur le territoire algérien sont importantes et estimées à 65
milliards de m3, mais finalement profitent peu au pays : nombre réduit de jours de
20
précipitation, concentration sur des espaces limités, forte évaporation, évacuation rapide
vers la mer.
Schématiquement, les ressources de surface décroissent du nord au sud. On évalue

actuellement les ressources utiles et renouvelables de l’ordre de 25 milliards de m3, dont
environ 2/3 pour les ressources en surface.
Une centaine de sites pour la construction de barrages ont été recensés. Plus de 50
barrages sont actuellement en exploitation.
1.4.6 Conclusion
La technologie des microcentrales hydroélectriques est très certainement la mieux
maîtrisée de toutes les énergies renouvelables.
L’entretien de l'installation est très simple et les frais de fonctionnement sont réduits
(quelques % de l'investissement total).
Il s’agit bien entendu d’une énergie propre dans ce sens qu’elle ne génère, directement,
aucune émission nocive et ne nécessite aucun transport.
Cependant la production d’électricité d'une microcentrale est parfois caractérisée par des
fluctuations importantes suite à la grande variabilité des débits de certains sites. Et les
coûts d’investissement peuvent être assez importants pour certaines installations.
L'installation d’une microcentrale hydroélectrique nécessite des sites appropriés et peut

avoir un impact négatif sur l'environnement. Une microcentrale mal intégrée dans son
environnement, peut générer des perturbations de diverses natures, comme l’atteinte du
paysage par l’aspect peu esthétique de la centrale ainsi que le bruit généré par l’installation
peut provoquer une gêne pour le voisinage proche.
1.5 Energie de la biomasse

1.5.1 Introduction
Formidable réservoir d’énergie, la biomasse englobe diverses matières premières
organiques d’origine végétale : cultures spécifiques, recyclage de déchets agricoles,
industriels ou ménagers. Energie stockable et non fluctuante, elle présente pourtant de
nombreux atouts.
Face à la menace de l’effet de serre, l'utilisation de la biomasse a un rôle neutre : exploités

à des fins énergétiques, les végétaux restituent le carbone stocké durant leur croissance.
21
La valorisation énergétique de la biomasse conduit à trois principaux produits, en fonction

du type de biomasse et des techniques mises en œuvre. Les trois produits énergétiques
utiles de la biomasse sont la chaleur, l’électricité (ou les deux combinées en cas de
cogénération) ainsi que le transport (les biocarburants). Ces produits présentent des
caractéristiques physiques très variées : solide (paille, copeaux, bûches), liquide (huiles
végétales, bio alcool), gazeux (biogaz).
1.5.2 Procédés de conversion de la biomasse en énergie

La voie utilisée pour la production de l’énergie est la voie sèche utilisant de la biomasse
solide. Elle est principalement constituée par la filière thermochimique, qui regroupe les
technologies de la combustion, de la gazéification et de la pyrolyse. [48], [50]
La combustion
C’est l’oxydation complète du combustible, en général en présence d’un excès d’air, et
produit de la chaleur. Les techniques de combustion de la biomasse solide, et
principalement du bois, sont nombreuses.
Dans le cas des chaudières, la chaleur est transférée à un medium caloporteur, souvent
l’eau. L’eau chaude ou la vapeur ainsi obtenues sont utilisées dans les procédés
industriels ou dans les réseaux de chauffage urbain.
La vapeur peut également être envoyée dans une turbine ou un moteur à vapeur pour la
production d’énergie mécanique ou, surtout, d’électricité.
La gazéification
De la biomasse solide est également une décomposition thermique de la matière, mais en
atmosphère réductrice (les quantités d'air sont réduites). Cette gazéification est réalisée
dans un réacteur spécifique, le gazogène.
Le résultat est la transformation complète de la matière solide, hormis les cendres, en un

gaz combustible. Ce gaz, après épuration et filtration, est alors brûlé dans un moteur à
combustion interne pour la production d’énergie mécanique ou d'électricité.
La pyrolyse
C’est la décomposition thermique de la matière carbonée sous vide ou sous atmosphère

inerte (absence d'air ou air fortement réduit). Elle conduit à la production d’un solide, le
charbon de bois ou le charbon végétal, d’un liquide, l’huile pyrolytique, et d’un gaz
22
combustible. La conduite de la pyrolyse peut être orientée vers la maximisation de la

production de charbon ou d’huile pyrolytique.
Certaines techniques de la filière thermochimique (combustion, pyrolyse) peuvent

également traiter des biomasses humides. Mais ceci se réalise aux dépens de l’efficacité
énergétique. Il peut être plus intéressant avec ces biomasses humides - déchets organiques
verts très humides, déchets ménagers, effluents d'élevage, d'agro-industrie - de les traiter
par voie humide.
La principale filière de cette voie est la bio méthanisation qui produit un gaz riche en
méthane et à haute valeur calorifique. Ce biogaz est brûlé en chaudière pour la production
de chaleur ou dans un moteur à combustion interne pour la production d'électricité ; il est
également possible de combiner chaleur et électricité (cogénération) à partir d'une
installation de bio méthanisation.
1.5.3 Le potentiel de la biomasse

a) Potentiel de la forêt
Le potentiel actuel est évalué à environ 37 Millions de Tep (Tonnes équivalent pétrole).
Le potentiel récupérable est de l’ordre 3,7 Millions de Tep. Le taux de récupération actuel
est de l’ordre de 10 %.
b) Potentiel énergétique des déchets urbains et agricoles

Cinq millions de tonnes de déchets urbains et agricoles ne sont pas recyclés. Ce potentiel
représente un gisement de l'ordre de 1.33 millions de Tep/an
1.5.4 Conclusion
Les gaz de combustion sont utilisés en chaudière pour la production d’énergie thermique
ou d’énergie mécanique par l’intermédiaire de turbine à vapeur, avec ou sans cogénération.
La production de chaleur est la principale forme actuelle de valorisation énergétique de la
biomasse au niveau mondial. Les technologies sont pour la plupart bien maîtrisées.
Les niveaux de puissance électrique susceptibles d’être satisfaits par l'intermédiaire de la

technologie mettant en jeu la combustion sont fonction du procédé.
Ainsi les moteurs à vapeur ont des capacités variant de 100 à 600 kilowatts électriques
(kWe), alors qu’avec les turbines à vapeur ces capacités varient de quelques centaines de
kilowatts à plusieurs dizaines de mégawatts électriques en faisant de ces options
technologiques un réel outil pour le développement et l’électrification rurale.
23
Sa valorisation pose néanmoins des problèmes de logistique dès lors qu’il s’agit de traiter
les volumes de matières premières nécessaires à l’obtention de sources d’énergie
suffisantes et rentables. Actuellement, le coût de l'énergie produite demeure trop élevé
dans nombre d’applications.
1.6 Energie géothermique

1.6.1 Introduction
Notre sous-sol possède des énergies fossiles mais aussi de la chaleur provenant de la
désintégration spontanée des éléments radioactifs naturels présents dans tout le globe
terrestre. Généralement, la température augmente d’environ 3 °C par 100 mètres de
profondeur.
Dans certains contextes (notamment volcanique ou de magmatisme récent), l’augmentation

de la température peut être beaucoup plus importante. Selon le contexte géologique et la
profondeur, cette chaleur est plus ou moins exploitable.
L’eau des précipitations qui s’infiltre en profondeur se réchauffe au contact de ces zones.
Cette eau chaude s'échappe naturellement par endroits, sous forme de source chaude ou de
geyser. Cette énergie est utilisée depuis l’antiquité pour se chauffer, pour cuisiner ou pour
alimenter des thermes.
La géothermie se décompose en deux filières : la production de chaleur et la production

d’électricité.
1.6.2 Production d'électricité

Elle est possible sur des gisements à haute enthalpie. Quand la température de la nappe
aquifère est supérieure à 200 °C (haute température), suivant le caractère corrosif ou non
du fluide géothermal, on utilise un cycle indirect ou direct avec une turbine à vapeur. La
technique binaire, utilisant un fluide intermédiaire, dont la propriété est de se vaporiser à
une température inférieure à celle de l’eau, permet de produire de l’électricité a partir de
nappes aquifères (zones du sous-sol imprégnées d'eau) dont la température s'échelonne
entre 150 et 200 °C (moyenne température).
1.6.3 Potentiel de l’énergie géothermique

Plus de deux cent (200) sources chaudes ont été inventoriées dans la partie Nord du Pays.
Un tiers environ (33 %) d’entre elles ont des températures supérieures à 45 °C. Il existe
des sources à hautes températures pouvant atteindre 118 °C à Biskra.
24
Des études sur le gradient thermique ont permis d’identifier trois zones dont le gradient
dépasse les 5 °C / 100 m.
- Zone de Relizane et Mascara
- Zone de Ain Boucif et Sidi Aïssa
- Zone de Guelma et Djebel El Onk
1.6.4 Conclusion
La chaleur n’est pas économiquement transportable à longue distance. L’exploitation de
l’énergie géothermique exige donc l’existence simultanée d’une ressource en sous-sol et
d’un besoin en surface. Des études spécifiques "sous-sol" et "surface" sont nécessaires
pour vérifier la bonne concordance de ces deux éléments.
1.7 Conclusion
Les énergies renouvelables ont un attrait certain lorsqu'on considère qu’elles peuvent
fournir de l’électricité, écologiquement et à bon marché, aux populations isolées, des
localités n'ont en effet pas les moyens de se relier à un réseau d’électricité, mais elles
peuvent tirer profit des techniques qui ont été mises au point pour domestiquer les sources
naturelles d’électricité et de chaleur.
Étant donné que trois milliards de personnes n’ont pas d’électricité, il ne fait aucun doute
que les énergies renouvelables peuvent jouer un rôle clé et concourir au développement
économique des régions pauvres.
On peut domestiquer l’énergie lumineuse du Soleil pour chauffer l’eau des piscines, des
maisons et des usines, chauffer des locaux, produire de l’électricité, distiller de l’eau et
cuire des aliments.
On peut exploiter de diverses façons l'énergie solaire stockée dans des matières organiques.
Le bois et la tourbe produisent de la chaleur lorsqu’on les brûle, et les céréales de l’éthanol
lorsqu’on les fermente.
25
Chapitre 2
LES SYSTEMES DE TELECOMMUNICATIONS

RADIOELECTRIQUES FIXES
Chapitre 2
Les systèmes de télécommunications radioélectriques fixes
2.1 Introduction
On entend par télécommunication, toute type de transmission, d’émission ou de réception
de signes, de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de renseignements de toute nature avec
ou sans support :
¾ avec support: le signal, qui se propage, est une onde électromagnétique guidée, et Les
lignes utilisées sont de plusieurs types : filaires, bifilaires, coaxiaux, fibre optique (elle
permet les plus hauts débits).
¾ sans support: le signal, qui se propage, est une onde électromagnétique en espace libre;
c’est la transmission radioélectrique ou hertzienne. Elle permet d’utiliser des fréquences
comprises entre quelques dizaines de kilohertz et plusieurs centaines de gigahertz.
Plus la puissance est haute, plus la portée du signal est grande et plus la fréquence est
basse.
Pour les installations de télécommunications en zone rurale, la transmission radioélectrique

s’avère la plus appropriée
2.2 Transmission radioélectrique

Lorsqu’il est trop difficile ou coûteux de poser un câble ou une fibre, ou encore lorsque
l’utilisateur a besoin de mobilité, on utilise une transmission de données par ondes
électromagnétiques ou à faisceaux hertziens appelée transmission radioélectrique. Ces
systèmes conviennent parfaitement à la communication fixe ou mobile.
2.2.2 Principe de fonctionnement de la transmission radioélectrique

La transmission radioélectrique se base sur la propagation des données sans fils. Et c’est
l’onde électromagnétique ‘OEM’ qui constitue l’agent de transmission de l’information
d’un point de l’espace à un autre. On l’appellera pour cette raison, onde porteuse ou
porteuse.
26
Chapitre 2 : Les systèmes de télécommunications radioélectriques …
Cette ‘OEM’ peut être produite au moyen d’un courant alternatif de fréquence convenable
circulant dans un conducteur de forme appropriée (antenne émettrice).
Si le courant a une fréquence f assez grande, l’antenne rayonne dans l’espace environnant
une ‘OEM’, et si cette onde rencontre un conducteur, elle produit une force électro motrice
(fem) alternative de même fréquence que celle du courant qui parcourt l’antenne émettrice.
Le circuit sur lequel se referme l’antenne réceptrice est donc le siège d’un courant, et il est
donc recueilli une certaine énergie qui peut être utilisée dans le récepteur.
Ce transfert d’énergie de l’antenne émettrice à l’antenne réceptrice permet la reproduction

à distance de messages.
Les faisceaux hertziens ‘’ travaillent ‘’ dans la bande des hyperfréquences entre 2 et 40

GHz [51]. Du fait du rayon de courbure de la terre, deux stations relais ne peuvent être
situées à plus de 100 Km l’une de l’autre. Les artères hertziennes sont reliées à celles du
réseau par câble afin de permettre de secourir les unes par les autres. Lorsqu’une liaison est
interrompue pour une raison autre que mécanique (interférence, fading,..), des systèmes de
détection permettent de permuter très rapidement l’émission sur un autre canal.
Les débits peuvent être numériques ou analogiques et atteignent 64 kbits/s dans le cas de la
téléphonie rurale.
2.2.3 La modulation
Un signal électrique de basse fréquence ne peut être transmis sous sa forme d’origine, il
faut avoir recours à une onde porteuse, dont une des caractéristiques dépend du signal. Un
cas particulier très important est celui de l’onde porteuse, qui est de forme sinusoïdale.
L’expression générale de l’oscillation sinusoïdale de fréquence f o appelée fréquence
porteuse est la suivante :
v (t) = v o cos ( ω o t + φ ) (2.1)

o
Cette oscillation est modulée lorsque l’une des deux constantes v o ou φ o est remplacée
par une fonction v(t ) ou φ(t ) du signal modulant s(t ) . Si v(t ) et φ(t ) varient
linéairement en fonction de s(t ) , la modulation est linéaire.
Cela conduit à distinguer :

¾ La modulation d’amplitude dans laquelle v o est remplacée par v(t ) :
27
v amp = v (t) cos ( ω o t + φ ) (2.2)

o
¾ La modulation de phase ou de fréquence où φ o est remplacée par φ(t ) :
= v o cos ( ω t + φ
v
ph/fréq o o + φ (t) ) (2.3)
Les équipements de télécommunications radiotéléphoniques fonctionnent donc en

modulation de phase ou de fréquence (qui n’est autre qu’une variante de la modulation de
phase).
2.2.3.1 Principe de la modulation de fréquence

Moduler en fréquence une oscillation HF v (t) = v o cos ( ω t + φ ) avec un signal
o o
basse fréquence s(t ) , consiste à faire varier la fréquence de v(t ) autour de f o suivant une
loi linéaire :
f = f + k s(t) (2.4)
o 1
f : Fréquence instantanée du signal modulé,

k 1 : Coefficient de proportionnalité.
Si le signal modulant est sinusoïdal de fréquence F , s (t) = S cos (ωt), la fréquence f aura
pour expression :
f = f + k S cos (ω t) = δ cos (ω t ) (2.5)

o 1
Avec δ = k 1 S
Le coefficient δ , proportionnel à l’amplitude S du signal modulant est appelé déviation ou

excursion de fréquence: il représente l’écart maximal de variation de f autour de f o .
A chaque instant, l’oscillation modulée en fréquence présente un écart de phase β(t ) par
rapport à l’oscillation non modulée; cet écart est donné par la relation :
t t
β(t ) = ∫ (ω − ωo) dt = ∫ k 1 s(t ) (2.6)
c c
Alors v(t ) aura pour expression :
28
t
v fréq (t ) = v o cos( 2πf o t + φ o + ∫ k 1 s(t )) (2.7)
0
Si s(t ) est sinusoïdale, c’est-à-dire s(t ) = S cos(ωt )

Alors
δ
v fréq = v o cos( 2πf o t + φ o + sin( 2πFt )) (2.8)
F
δ K1 S
Le rapport m = = est appelé indice de modulation. Il représente le déphasage
F F
maximal de l’oscillation modulée par rapport à l’oscillation non modulée.
2.2.3.2 Principe de la modulation de phase

Moduler en phase une oscillation haute fréquence (HF) v(t ) = v o cos(ωo t + φ o ) par un
signal basse fréquence (BF) s(t ) , revient à faire varier la phase de v(t ) linéairement au
signal modulant s (t).
φ = φ o + K 2 s(t ) (2.9)
L’oscillation HF modulée en phase aura pour expression :

v ph = v 0 cos(ϖ 0 t+ φ 0 +K 2 s(t )) (2.10)
K 2 : Coefficient de proportionnalité
Dans la cas où le signal modulant s(t ) est sinusoïdal, s(t ) = S cos(ωt ) nous aurons alors :
φ = φ o + γ cos(ωt )
(2.11)
γ = K2 S
γ est appelé déviation de phase.
2.2.3.3 Spectre de fréquence en modulation angulaire

On montre mathématiquement que :
+∞
j x sin( Θ )
e = ∑ jn (x) e jnΘ (2.12)
−∞
Où jn représente la fonction de Bessel de première espèce d’ordre n et d’argument x .

Les propriétés de jn ( x ) sont :
29
j si n est pair
j n (x) =  −n
 − j −n si n est impair (2.13)
lim jn ( x) = 0
n→∞
Et n entier (2.14)
j −n ( x ) = ( −1) n jn ( x )
Comme le signal FM a pour expression :
f (t ) = A cos(ωot + m sin(ωt )) (2.15)
Qui peut s’écrire aussi sous une forme complexe :
[
f (t ) = Re el A e jωt e jm sin( ωt ) ] (2.16)
Par analogie avec l’équation (2.12), l’expression du signal FM s’écrira :
+∞
f (t ) = ∑ A jn (m ) cos((ωo + nω)t ) (2.17)
−∞
De cette dernière expression, on conclut qu’un signal modulé en fréquence, possède un

nombre infini de composantes spectrales situées à ωo ± nω , les amplitudes correspondant
à ces fréquences sont déterminées par les coefficients de Bessel jn (m ) .
La variation des amplitudes ( A jn ) avec le spectre des fréquences est donnée par la figure
suivante :
Figure 3.1 : Variation de Ajn (m ) avec le spectre de fréquence
30
Mais en pratique, les amplitudes des composantes deviennent assez faibles lorsque les
écarts croissent de part et d’autre de f0 et cela permet de définir une bande passante utile
B :
B = f 2 − f 1 ≈ 2 (δ + 2F ) (2.18)
2.2.4 Installation du système radiotéléphonique

Le système radiotéléphonique est alimenté en énergie électrique et il est constitué
principalement d’un centre de modulation et de démodulation muni d’une antenne et relié à
un poste téléphonique.
Ce système n’est autre qu’un émetteur récepteur qui fonctionne en modulation de phase sur
une certaine bande de fréquence avec différents écartements de canaux et avec une certaine
puissance de sortie sur l’antenne.
2.2.5 Signalisation
Par définition la signalisation téléphonique est un ensemble d’ordres ou informations
échangées entre autocommutateurs ou entre autocommutateurs et un poste, afin d’établir,
maintenir ou germiner une communication.
La communication téléphonique entre deux abonnés ne se fait pas d’une manière directe,
mais passe obligatoirement par une ou plusieurs centrales téléphoniques, qui par
l’intermédiaire d’un autocommutateur échangent des signaux permettant le raccordement
sur une ligne d’abonné appelante ou appelée. La figure suivante présente le schéma de
principe pour cette application.
2.2.5.1 Signaux échangés dans le cas d’abonné appelant

Une ligne d’abonné est en principe toujours raccordée à une source d’alimentation en
courant continu. Lorsque le poste téléphonique indique en émettant une tonalité audible
dite d’invitation à numéroter, l’abonné peut commencer à former le numéro de son
correspondant. En fin de l’établissement de l’appel, l’autocommutateur fait connaître au
demandeur si la ligne est occupé en émettant une tonalité d’occupation, ou une tonalité de
retour d’appel si la ligne demandée est libre. Il peut aussi émettre un message enregistré
dans le cas de non aboutissement de l’appel indiquant sa cause.
31
Figure 3.2 : Vue schématique de principe de la radiotéléphonie
Si le demandé est libre, lorsqu’il décroche son combiné, la tonalité de retour d’appel est
arrêtée et un signal électrique est transmis sur la ligne du demandeur pour indiquer que le
demandé a décroché: ce signal est constitué par l’inversion du sens du courant parcourant
la ligne appelante.
Si l’abonné demandeur raccroche le premier, l’autocommutateur provoque la

reconnaissance de cette situation de libération de l’ensemble des équipements qui ont
participé à l’établissement de l’appel.
Si le demandé raccroche le premier et le demandeur maintient la communication, après une

temporisation, les équipements sont relâchés et le demandeur reçoit une tonalité de faux
appel (généralement confondue avec la tonalité d’occupation).
2.2.5.2 Signaux échangés dans le cas d’abonné appelé

Ayant reçu un appel à destination d’un abonné dont la ligne est disponible, un
autocommutateur d’arrivée provoque l’émission cadencée d’un courant à une fréquence de
50 ou 25 Hz sur sa ligne tout en émettant une tonalité de retour d’appel vers le demandeur.
Ce courant provoque le fonctionnement de la sonnerie.
Au décrochage du demandeur, la ligne du demandé est placée en position du faux appel

jusqu’à ce qu’il raccroche, c'est-à-dire jusqu’à ce que l’autocommutateur détecte la
disparition de la « boucle » présentée par le poste téléphonique.
32
2.2.6 La boucle locale radio (BLR)

2.2.6.1 Présentation
La boucle locale radio ‘BLR’ est une utilisation récente des technologies hertziennes pour
le raccordement d’abonnés isolés en zone rurale. [51]
La boucle locale radio est une technologie de connexion :

• sans fil : le support physique de transmission est un faisceau d’ondes radio.
• bidirectionnelle : liaison duplex utilisateur opérateur et opérateur utilisateur.
• fixe : le récepteur/émetteur est fixe et orienté vers la station de base de l’opérateur.
2.2.6.2 Principe et Composantes d’un réseau BLR

Le principe de la boucle locale radio est simple. Une station de base radio joue le rôle
d'émetteur-récepteur et permet de relier immeubles ou maisons équipés d'une simple
antenne dans un rayon de 3 kilomètres. Une borne et quelques antennes suffisent donc à
constituer l'architecture de ces réseaux formant une boucle locale radio.
Les deux composantes essentielles d’un réseau BLR sont donc : [51]
¾ des antennes et stations de bases d’émission réception du côté opérateur.
¾ Une antenne et un équipement radio terminal du côté utilisateur (diamètre de l’antenne
de 20 à 30 cm). Cette antenne fonctionne bien sûr en émission, réception.
La distance entre une station de base et une antenne utilisateur est comprise entre 3 et 10
Km selon les fréquences utilisées, les conditions topologiques et climatiques de la zone.
2.2.6.3 Systèmes en présence

Il existe aujourd'hui une offre très diversifiée d'équipements de boucle locale radio. Ils
peuvent se décomposer en grandes familles, chacune étant plus ou moins adaptée en
fonction des usages envisagés.
2.2.6.3.1 Définition d’un réseau

On entend par réseau de télécommunications toute installation ou tout ensemble
d'installations assurant la transmission et l'acheminement de signaux de
télécommunications ainsi que l'échange des informations de commande et de gestion qui y
sont associées, entre les points de terminaison de ce réseau.
33
2.2.6.3.2 Les systèmes point à point

Les systèmes point à point sont plutôt dédiés, à l'origine en tout cas, à l'établissement du
réseau d'infrastructures (faisceaux hertziens). Cependant, ils peuvent être également
utilisés comme en boucle locale radio pour desservir des habitats isolés, en zone rurale en
particulier.
Ce type de système a l'inconvénient d'être assez lourd, puisque adapté comme le filaire
précisément au nombre d'abonné et à leur position.
2.2.6.3.3 Les systèmes point multipoints

Les systèmes point multipoints s'apparentent grosso modo à des systèmes cellulaires où
tout terminal dans la zone de couverture peut avoir accès au réseau. La différence avec les
réseaux cellulaires réside dans le caractère fixe du terminal. Ces systèmes n'ont pas
vocation à offrir une couverture continue.
En général, le terminal de l'abonné est relié par voie filaire jusqu'à une antenne placée en
extérieur, sur le toit des habitations ou de locaux techniques par exemple. L'équipement de
l'abonné peut être aussi branché directement dans un coffret avec antenne.
2.2.6.3.4 Les systèmes numériques «sans-fil»

Les systèmes numériques sans fil permettent à tout terminal dans la zone de couverture
l'accès au réseau, avec une dimension de mobilité plus ou moins grande et permettent trois
types d'application de téléphonie sans fil :
• Des applications privatives,
• Du radiotéléphone de proximité avec une mobilité plus ou moins étendue ;
• Un accès fixe à l'abonné du type de ceux décrits pour les systèmes point à multipoints.
Ce système est appelé à un fort développement ainsi que le montre le vif succès
commercial au Japon des systèmes de communications personnelle PHS, norme permettant
d'offrir le même type de services que le DECT.
2.2.6.3.5 Les systèmes cellulaires

Ces systèmes à l'origine purement mobiles permettent maintenant d'offrir un accès du type
boucle locale radio. Ils assurent automatiquement le suivi des mobiles (roaming) et le
transfert des communications d'une cellule à une autre (handover) au fur et à mesure que le
mobile se déplace.
34
2.2.6.4 Débits
Les technologies radio d’accès large bande permettent d’atteindre des débits allant de 64
Kbits/s à 34 Mb/s en point à point où point multipoint
2.3 Energies renouvelables et téléphonie rurale

2.3.1 Problématique
Plus de 40 % de la population de la planète, vivent dans des zones rurales ou isolées de
pays en développement. Ces zones sont souvent enclavées et sans infrastructures (route,
énergie, télécommunication,…). Cette caractéristique handicapante se trouve expliquée et
renforcée par le fait que le raccordement des zones rurales est beaucoup plus onéreux qu'en
zone urbaine alors que le potentiel d'expansion de la téléphonie, sous une forme ou une
autre, est important.
2.3.2 Caractéristiques des zones rurales

¾ Pénurie ou absence d'équipements publics (systèmes d'alimentation en électricité);
¾ Pénurie de personnel technique;
¾ Conditions topographiques difficiles, par exemple, présence de lacs, de rivières, de
collines, de montagnes ou de déserts qui rendent prohibitif le coût d'installation de
réseaux de télécommunication filaires;
¾ Conditions climatiques difficiles qui imposent de lourdes contraintes aux équipements;
¾ Faible densité de population;
¾ taux d'appel très élevé par ligne téléphonique, qui traduit la pénurie de services
téléphoniques et le fait qu'un nombre important de personnes sont tributaires d'une
même ligne téléphonique.
Ces caractéristiques freinent la fourniture de services publics de télécommunication d'un

niveau de qualité acceptable par des moyens traditionnels à un coût abordable.
2.3.3 Alimentation électrique en zone rurale des systèmes de télécommunications

L'absence d'un système d'alimentation électrique principal dans de nombreuses zones
rurales ou isolées est un obstacle majeur au déploiement d'une infrastructure des
télécommunications.
Il s’agit d’élaborer un manuel sur les énergies renouvelables sur les petits systèmes
d’alimentation électrique pour installations de télécommunication en zones rurales.
35
Tout en tenant compte des directives données au premier chapitre, concernant les énergies
renouvelables et leurs utilisations, et sachant que les systèmes de télécommunications sont
des systèmes de faibles puissances, on reste confronté à deux sources d’énergies l’énergie
éolienne et l’énergie solaire photovoltaïque.
L’énergie éolienne est une source envisageable. Seulement les éoliennes peuvent être des
obstacles et empêchent la propagation des ondes électromagnétiques émises au cours de la
réception ou de l’émission au niveau des antennes.
Il est donc préférable d’opter pour le solaire photovoltaïque, qui est bien adapté à la
fourniture de petites quantités d’électricité (télécommunication).
2.4 Conclusion
Comme tous les systèmes de télécommunication sans fil, les systèmes à faisceau hertzien
ne dépendent pas de droits de passage fonciers, ni des fastidieux travaux de pose de câble.
Autres avantages : ils ne sont pas soumis aux calculs d'interférence ni aux redevances
affectant l'utilisation de fréquences. Et il nécessitent moins de travaux d’infrastructures et
qu’ils conviennent parfaitement à la communication fixe ou mobile. Mais ils sont plus
sensibles aux perturbations de tout ordre (parasites, pluie, pollution, effet doppler, fading,
c’est à dire absorption de l’onde par l’humidité ambiante..).
Les capacités de transmission des faisceaux hertziens peuvent atteindre plusieurs milliers
de voies téléphoniques. On utilise généralement des satellites géostationnaires ; trois
satellites suffisent pour que deux points de la surface terrestre situés aux antipodes l’un de
l’autre puissent être mis en communication.
On peut exploiter les eaux chaudes ou la vapeur des nappes souterraines à grande
profondeur pour produire de l’électricité, ou encore pour chauffer (thermopompes) ou
refroidir des bâtiments.
On peut aussi s'en servir pour chauffer des habitations conçues pour tirer avantage du
rayonnement solaire (isolation sophistiquée, fenêtres orientées vers le sud, murs et
planchers absorbant l’énergie thermique et la libérant graduellement après la tombée du
jour, etc.).
Les microcentrales ont une production de 20 MW ou moins. L’eau est parfois déplacée
vers les turbines à l’aide de tuyaux au lieu d’un barrage.
On peut exploiter l'énergie du vent au moyen d’aérogénérateurs et de moulins à vent pour
produire de l’électricité ou actionner des pompes à eau.
36
Chapitre 3
DIMENSIONNEMENT OPTIMAL ET
FONCTIONNEMENT
DU GENERATEUR PHOTOVOLTAIQUE
ALIMENTANT
LE SYSTEME DE RADIOTELEPHONIE
Chapitre 3
Dimensionnement optimal et fonctionnement du générateur

photovoltaïque alimentant le système de radiotéléphonie
3.1 Introduction
L’énergie solaire photovoltaïque reste toutefois une des meilleures solutions pour la
fourniture en énergie électrique des localités isolées, et l’abonné attend d’un système
photovoltaïque le même niveau de fiabilité que pourrait lui offrir une autre source d’énergie
conventionnel.
Lorsque l’on devrait concevoir et optimiser un système photovoltaïque destine a

l’alimentation d’un radiotéléphone, on détermine dans un premier temps en fonction des
sollicitations telles que l’ensoleillement du site et le profil énergétique de la charge,
l’ensemble des éléments de la chaîne photovoltaïque, à savoir la taille du champ
photovoltaïque (groupement de modules photovoltaïques) et la capacité du stockage
électrique (éléments de batterie), et le choix du régulateur.
3.2 Le système radiotéléphonique

Le système radiotéléphonique choisi pour l’installation en site isolé, est donné par la figure
3.1.
Alimentation
Antenne
C.M.D
Emetteur
Récepteur
Poste
téléphonique
Figure 3.1 : Installation du système radiotéléphonique
Ce système est constitué principalement d’un centre de modulation – démodulation ‘C.M.D’

Stornophone, d’un poste téléphonique et d’une antenne duplex.
37
Chapitre 3 : Dimensionnement optimal et fonctionnement du G. photovoltaïque…
3.2.1 Le centre de modulation - démodulation

Ce dispositif est également appelé le stornophone, de type CQF 600, qui est un équipement de
communication, constituant ainsi un réseau radiotéléphonique sur voie unique. Il a été conçu
pour fournir des services téléphoniques à exploitation entièrement automatique, dans les
zones rurales et montagneuses et partout où l’installation des câbles est ardue. Le service
téléphonique et le fonctionnement des téléphones de ce système sont les mêmes pour les
téléphones ordinaires connectés à des lignes métalliques.
L’équipement de communication ‘Storno CQF 600’ fonctionne dans une bande choisie de
l’ordre de 150 MHz (comprise entre 146 et 174 MHz), avec des écartements de canaux de 50,
25 et 12,5 kHz, et avec une puissance de sortie sur l’antenne de 10 ou 25 W en utilisant soit
une tension de 220 V alternative ou soit une source de 12/24 V continue.
Cet équipement est composé comme l’indique la figure 3.2 par :

un bloc d’alimentation,
un récepteur,
un émetteur,
un filtre duplex,
un panneau de commande.
Figure 3.2 : Le stornophone CQF 600
38
• L’émetteur : il fonctionne en modulation de phase, sur une bande de fréquence

comprise entre 146 – 174 MHz avec différents écartements de canaux et moyennant une
puissance de sortie sur l’antenne de 10 ou 25 Watts.
• Le récepteur : il assure la communication toujours dans la même bande de fréquence

que précédemment, avec des écartements de canaux de 50, 25, 20 et 12,5 kHz.
• Le bloc d’alimentation : la station CQF 600 peut être alimentée par plusieurs types de
blocs d’alimentation, pour procurer la tension continue stabilisée de 24 V, nécessaire pour
l’alimentation de son émetteur et de son récepteur. Il offre la possibilité d’être alimentée par
un générateur photovoltaïque comprenant des batteries tampons de 12 ou 24 V; comme il peut
être directement alimentée à partir d’une source de courant alternatif 220 V / 50 Hz.
• L’unité de commutation d’antenne et filtre duplexeur : elle permet la commutation

sur l’émission ou la réception, opération réalisée grâce à un filtre duplexeur dans les stations
utilisant le mode de fonctionnement duplex; c'est-à-dire émission et réception simultanées.
Dans ce mode de trafic, l’émetteur et le récepteur sont raccordées à la même antenne et le
circuit duplexeur est intercalé entre la sortie de l’émetteur, l’entrée du récepteur et l’antenne.
Sa fonction est d’empêcher que le signal de sortie de l’émetteur soit appliqué à l’entrée du
récepteur.
3.2.2 L’antenne
L’antenne utilisée dans la radiotéléphonie fixe a les caractéristiques qui satisfassent les
besoins de la radiotéléphonie fixe, à savoir la communication unidirectionnelle point à point.
L’antenne choisie pour cette application est de type YAGI; il se distingue des autres antennes
par sa structure, le long de laquelle se propage une onde à la vitesse inférieure à celle de la
vitesse de la lumière. Elle comporte une suite de doublets dont la longueur est voisine de la
demi onde; ces doublets forment un groupement de : Réflecteur – Pilote – Directeur (Figure
3.3). Les directeurs peuvent être identiques ou de longueurs régulièrement décroissantes.
39
a b c
a : Réflecteur b : Pilote c : Directeurs
Figure 3.3 : Schéma d’une antenne YAGI à directeurs identiques
3.3 Alimentation électrique des stations de relais de télécommunications

Les stations de relais de télécommunication répondent bien aux systèmes d'alimentation
photovoltaïques. Ces stations transmettent de nombreux signaux, tels que des signaux de
téléphonie. Pour maximiser la portée de ces signaux et l'étendue de la couverture, les stations
de relais sont souvent installées sur des crêtes et sur des montagnes où les conditions
atmosphériques peuvent être extrêmes. Dans les régions à haute latitude et les régions
éloignées, les stations de relais constituent souvent la dorsale du système de
télécommunication.
Les stations de relais ont besoin d'une source d'électricité fiable. Installées sur des sommets de
montagne et dans des régions faiblement peuplées, elles sont souvent difficiles d'accès et ne
sont parfois accessibles que par hélicoptère. Si le réseau électrique ne dessert pas l'endroit où
une station de relais est installée, les options pour alimenter celle-ci sont limitées. Par le
passé, on a utilisé des génératrices à combustible fossile ou des batteries non rechargeables.
Ces deux systèmes nécessitaient de fréquentes visites de service et/ou de maintenance, ce qui
augmentait les frais d'exploitation. Par comparaison, les systèmes photovoltaïques offrent une
grande fiabilité et ont des frais d'exploitation très faibles, ils sont par conséquent couramment
utilisés dans les stations de relais.
L’alimentation d’une installation de télécommunications en énergie solaire, nécessite une

association d’éléments de caractéristiques de base soigneusement choisies pour obtenir un
bon fonctionnement.
Le schéma d’une telle installation est donné sur la figure 3.4.
40
Figure 3.4 : Schéma de l’installation photovoltaïque
Les éléments constituant l’installation photovoltaïque d’une telle alimentation électrique sont
:
• le panneau solaire (association de modules) muni d’une diode anti-retour de

protection,
• le régulateur de charge,
• la batterie d’accumulateurs.
Le rôle de chacun de ces éléments est décrit dans le chapitre 1, paragraphe 1.3.2.3.
3.4 Dimensionnement optimal d’un générateur photovoltaïque pour station de

radiotéléphonie rurale
Quelque soit la méthodologie utilisée et la précision avec laquelle sont pris en compte les
différents éléments du générateur photovoltaïque, on reste confronté à deux types
d’estimations.
- la première nécessite une base de données climatologique importante, et utilise une

prévision précise à partir des simulations complexes [13, 27, 35, 38].
- La seconde fait appel à une méthode de dimensionnement algorithmique. C’est la

méthode la plus utilisée dans le cas des stations de télécommunications qui se caractérisent
par de faibles puissances, donc peu coûteuses et ne nécessitent pas de réduction de la taille
du générateur.
3.4.1 Choix de l’orientation des modules

Il est important que les modules photovoltaïques soient orientés plein sud ou plein nord,
suivant qu’on se situe respectivement dans l’hémisphère nord ou dans l’hémisphère sud.
41
3.4.2 Choix de l’inclinaison des capteurs

Elle est choisie principalement en fonction du profil de consommation électrique de la charge
tout au long de l’année. On retient bien que : [21, 33, 35, 45]
- une inclinaison faible par rapport à l’horizontale, favorise la captation de l’énergie solaire
pendant l’été où le soleil est haut dans le ciel,
- une inclinaison importante, favorise la captation de l’énergie solaire pendant l’hiver.
D’une manière générale et pour un meilleur rendement du champ de modules

photovoltaïques, l’inclinaison des modules doit être choisie comme suit :
- si la latitude du lieu considéré est inférieure à 15° (nord ou sud) : les modules
photovoltaïques sont systématiquement inclinés à 30°, alternativement côté sud et nord par
périodes de 6 mois, respectivement d’octobre à mars et d’avril à septembre.
- Si la latitude du lieu considéré est supérieure à 15° (nord ou sud) : l’inclinaison des
modules est fixe et elle sera égale à la latitude du lieu, sans toutefois être inférieure à 30°.
3.4.3 Modalités de calcul de la méthode proposée

L’utilisation de la méthode citée précédemment, nécessite la connaissance de données
concernent l’irradiation moyenne journalière ou encore l’irradiation moyenne mensuelle tout
au long de l’année.
Ces mesures doivent être effectuées sur plan incliné selon les modalités retenues au
paragraphe 3.4.2.
¾ Dimensionnement optimal du panneau photovoltaïque
L’énergie électrique (Wh ou J) qu'elle fournit et l'énergie du rayonnement (visible ou invisible

à l’œil, lumineux ou solaire) (Wh ou J) reçue ou incidente, c’est à dire le rapport :
¾ Sur charge adaptée, c'est-à-dire à leur tension optimale [23, 31], les modules
photovoltaïques ont un rendement de conversion η défini par :
Energie solaire photovoltaïque fournie

η = (3.1)
Energie rayonnante incidente reçue
Sur charge non adaptée, ce qui est généralement le cas puisque la batterie impose sa tension
propre, l’énergie effectivement recueillie peut être estimée à 75 % de la valeur optimale.
Ainsi une surface de 1 m² de modules photovoltaïques produira, donc par jour, une énergie
correspondant à une puissance permanente Pe donnée par l’expression suivante :
42
1000
Pe = × Gm × η × 0.75 W (3.2)
24
Où Gm est l’irradiation moyenne des trois mois de l’année les plus défavorables.
Par ailleurs, l’énergie requise P correspondra à une consommation quotidienne ayant lieu
durant une période permanente de 24 heures (charge maximale envisageable). L’utilisation de
l’équipement est estimée à un nombre m d’heures par jour, il restera en état de veille pendant
(24-m) heures.
En émission
L’énergie consommée par la charge en émission est donnée par :
Ee = m × Ie × U Wh (3.3)
En état de veille
L’énergie consommée par la charge en état veille est donnée par :
Ev = ( 24 − m) × Iv × U Wh (3.4)
Avec :
m : nombre d’heures d’utilisation de l’équipement en une journée,
Ie : courant consommé en émission, ampère (A),
Iv : courant consommé en état de veille, ampère (A),
U : tension d’utilisation, volts (V).
Au total, l’énergie requise E est égale à la somme des deux énergies, c'est-à-dire l’énergie
consommée en émission Ee et l’énergie consommée en état de veille Ev :
E = ( n × Ie × U ) + (( 24 − n ) × Iv × U ) Wh (3.5)
La conversion de cette énergie en une puissance P exprimée en watts, nous ramène à diviser E
par 24 heures (h) :
E
P = W (3.6)
24
d’autre part, cette puissance est corrigée d’un facteur 1,1 dû au rendement de le batterie,
correspondant à une puissance donnée par :
43
P
Pc = × 1000 × η × 1,1 Wc (3.7)
Pe
En remplaçant Pe par son expression, Pc s’écrira :
24 × P × 1,1
Pc = Wc (3.8)
0,8 × Gm × 0,75
Soit, en résumé :
P
Pc = 44 × Wc (3.9)
Gm
P : en watts
Gm : en kWh/m²/jour
Soit Pcm, la puissance crête du module photovoltaïque donnée par le constructeur sous les
conditions standards données au paragraphe 1.3.2.3, alors le rapport Ns de l’expression
suivante nous donnera le nombre de modules capable de fournir à la charge, la puissance
demandée.
Pc
Ns = (3.10)
Pcm
¾ Dimensionnement de la batterie de stockage

Le calcul de la capacité nominale de la batterie nécessite :
Le calcul de la capacité utile de la batterie, en déterminant l’autonomie de la batterie,

c’est-à-dire le nombre de jours successifs sans ensoleillement susceptibles d’être rencontré
dans la région où est implantée l’installation, soit N ce nombre. Cette autonomie
correspond à une capacité utile Cu en ampères-heures (Ah) qui a pour expression :
P
Cu = × 24 × N Ah (3.11)
Un
Avec P : puissance fournie à la charge calculée précédemment et exprimée en watts (W),

Un : tension nominale de la batterie, exprimée en volts (V).
Le calcul de la capacité nominale Cn, correspondant à une décharge en 10 heures de la

batterie. Elle est égale à sa capacité utile affectée de divers coefficients correcteurs tenant
compte :
44
- du régime de décharge à faible débit, soit k1 = 1,8,

- de la profondeur de décharge à ne pas dépasser (70 %), soit k2 = 0,7,
- du fait que la batterie est chargée à une tension produite par les modules photovoltaïques,
inférieure à la tension habituelle (2,3 V au lieu de 2,6 V par élément), pour ne pas consommer
de l’électrolyte, soit k3 = 0,8,
- d’un vieillissement moyen de la batterie pendant sa durée de vie, soit k4 = 0,8,
La capacité nominale aura donc pour expression suivante :

Cu
Cn = Ah (3.12)
1,8 × 0,8 × 0,8 × 0,7
C’est-à-dire :
Cu
Cn = Ah (3.13)
0,806
3.5 Programmation informatique de la méthode et son application

à la cabine téléphonique du C.D.E.R.
Un programme de calcul informatique, élaboré en langage Pascal et dont l’organigramme est
schématisé en Annexe 3, permet le dimensionnement optimal des installations
photovoltaïques destinées à alimenter les équipements de télécommunications
radiotéléphoniques.
Ce programme nécessite la connaissance des paramètres suivants : 9 courant à l’émission

(Ie), 9 courant en état de veille (Iv), 9 la tension d’alimentation (U), 9 l’autonomie choisie
(N) et du nombre d’heures d’utilisation de l’appareil (m), montrés dans le paragraphe
précédent.
Il a été appliqué pour le calcul des éléments de l’installation photovoltaïque qui alimente les
équipements de radiotéléphonie d’une cabine installée au sein du centre de Développement
des énergies Renouvelables (CDER) dans le site de Bouzaréah.
Cette cabine installée et fournie par les PTT, est équipée d’un système de modulation /
démodulation détaillé dans le paragraphe 3.2.1 de marque NEC et d’une antenne duplex.
Ce stornophone est destiné aux systèmes d’abonnés à accès multiples radio numérique. Les
courants en émission et en réception sont envoyés par les PTT.
45
Sachant que le nombre d’heures d’utilisation de l’équipement en une journée désigné par m
est de 4,8 h et que le courant d’utilisation de ce dernier en état de veille est de 0,18 A, ainsi
que le courant d’utilisation de ce dernier en émission Ie est de 2,79 A, données imposées par
l’installeur, donc fixées au départ par le programme de dimensionnement.
Pour le dimensionnement de cette installation, le programme doit disposer des valeurs de
relevées d’irradiations au cours de l’année du site même, et c’est à lui de procéder au calcul
de l’irradiation des trois mois les plus défavorables reçu sur le plan des modules soit Gm. Le
calcul des valeurs à effectuer par le programme est détaillé dans le paragraphe précédent.
Le dimensionnement de cette installation nécessite, de choisir au départ la tension

d’alimentation. Ici, la tension d’alimentation a été fixée à 12Volts.
Après exécution de ce programme, on a trouvé Ns = 2 modules et Cn = 80 Ah.
3.6 Conclusion
Ce travail a fait l’objet d’une évaluation des performances et de la fiabilité que peut offrir un
générateur photovoltaïque pour des applications de télécommunications en général. Sachant
que La multiplication des infrastructures de télécommunications (cellulaires, faisceaux
hertziens, etc...) en site isolé pose la question de leur alimentation en énergie. Les systèmes
photovoltaïques apportent une réponse adaptée.
Une simulation numérique basée sur des données climatiques réalistes sera souvent
nécessaire. Seulement cette simulation nécessite une base de données climatique importante
de quelques années. Les modèles utilisés pour cette simulation devront alors être validés, en
principe expérimentalement.
46
Chapitre 4
SCENARII ET MODELISATION D’UN GENERATEUR

D’ENERGIES RENOUVELABLES POUR
ALIMENTATION DU SYSTEME DE
TELECOMMUNICATIONS
Chapitre 4
Scénarii et modélisation d’un générateur d’énergies

renouvelables pour alimentation du système de
télécommunications
4.1 Introduction
L’installation des réseaux de télécommunications impose une alimentation électrique
permanente et sans interruption et des moyens de câblage très coûteux. Certaines régions
déshéritées par manque de moyens de communications, à faible densité de population,
difficilement accessibles espèrent un jour communiquer avec le monde extérieur. Aussi,
afin de permettre aux exploitants de faire face à des contraintes très variées lors
d’événements d’exception.
L’alimentation en énergie de ce genre d’installations reste toujours un problème délicat, et

le choix de cette énergie doit satisfaire simultanément les conditions économiques et
techniques.
L’étude effectuée sur les différentes ressources énergétiques renouvelables, dans le cas de
cette application, au premier chapitre, nous conduise à proposer deux ressources
énergétiques renouvelables inépuisables, abondantes et rentables, lesquelles permettent une
alimentation électrique des postes radiotéléphoniques sans aucune contrainte. Ces
ressources renouvelables sont : l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne.
Notre étude porte sur le choix judicieux entre ces deux ressources, utilisées soit
individuellement, soit de façon mixte, et soit combiné, pour ce cas d’alimentation
énergétique, et cela pour les différentes zones de l’Algérie. Elle porte également sur la
possibilité réelle à commander de façon automatique, quant à leur utilisation ce qui
équivaudrait à rendre cette commande d’une manière optimale.
4.2 Choix des sites à étudier

Le choix des sites à étudier dépend de la connaissance des principales caractéristiques, de
toute nature, provenant de ces deux ressources énergétiques renouvelables, à savoir : le
gisement solaire et le gisement éolien.
47
Chapitre 4 : Scénarii et modélisation d’un générateur…
D’après le paragraphe 1.3.4 du premier chapitre, l’Algérie dispose d’un important gisement
solaire sur la quasi-totalité du territoire national. Seulement le Sahara et les hauts plateaux
possèdent des gisements solaires plus importants que les autres régions
D’après le paragraphe 1.2.4 du premier chapitre, et dans le cadre de cette étude, le territoire
national peut être diviser en quatre grandes zones :
¾ zone de régions où la vitesse du vent est comprise entre 6 m/s et 7 m/s,

¾ zone de régions où la vitesse du vent est entre 5 m/s et 6 m/s,
¾ zone où les régions enregistrent des vitesses de vent comprises entre 4 m/s et 5 m/s,
¾ zone où les régions possèdent des vitesses de vent relativement faibles, inférieures à 4
m/s.
Les quatre sites suivants ont été choisis. Chacun des sites choisis appartient à une zone
mentionnée précédemment, et possède en même temps un gisement solaire appréciable.
Aussi, nous aurions donc satisfait les deux facteurs.
Les sites choisis sont les suivants : Adrar pour la première zone, Tindouf pour la seconde
zone, Tamanrasset pour la troisième zone et Ghardaïa se trouvant dans la quatrième zone.
Ces sites possèdent également des gisements solaires importants. Seulement tous ces sites
ne sont pas situés sur les hauts plateaux, qui eux sont également caractérisés par
d’important gisement solaire. Il est donc préférable de faire un choix plus significatif,
incorporer un cinquième site situé sur les hauts plateaux, ce site est Djelfa par exemple.
Le plus important dans le choix de ces sites est de considérer que les systèmes de
télécommunication et de téléphonie sont destinés à être installés, sans ambiguïté, dans des
régions isolées ou rurales. Et c’est pour cette raison que le choix s’est porté sur Ghardaïa,
et non pas Alger par exemple du moment que ces deux sites possèdent entre autres, le
même potentiel éolien, et que de plus le gisement solaire de Ghardaïa est plus important
que celui d’alger.
4.3 Estimation des ressources énergétiques des différentes régions

Les valeurs estimées et recueillies relatives à l’irradiation solaire sont prises à la latitude du
lieu. Sur le tableau suivant (Tab. 4.1), sont présentées les données concernant la vitesse du
vent et la latitude de chacun des sites étudiés.
48
Vitesse du vent Latitude du lieu

Adrar 6 m/s à 7 m/s 27°53’
Tindouf 5 m/s à 6 m/s 27°40’
Tamanrasset 4 m/s à 5 m/s 22°47’
Djelfa 4 m/s 34°41’
Ghardaïa 3 m/s 32°23’
Tableau 4.1 : Valeurs des vitesses du vent et de latitude du lieu pour chaque site
Le gisement solaire est donné en fonction de la latitude du lieu et varie avec la variation de
ce dernier. Ainsi il est donné, sur le tableau 4.2, l’irradiation globale exprimée en
kWh/m²/j, pour les cinq sites choisis, par latitude décroissante. Ces valeurs d’irradiation
solaire globale sont présentées dans le graphe de la figure 4.1.Sur cette figure, on peut
remarquer que plus la latitude est basse, plus le gisement solaire est important. Ceci est
vérifié dans le tableau 4.3.
De là, on peut calculer les valeurs moyennes de l’irradiation solaire pour chacun des sites
et il peut être également déterminer sa valeur maximale. Le tableau 4.3 regroupe
l’ensemble de ces valeurs.
Sites Djelfa Ghardaïa Adrar Tindouf Tamanrasset

Mois (34° 41’) (32° 23’) (27° 53') (27° 40') (22° 47’)
Janvier 1.712 1.840 2.086 2.097 2.354
Février 2.404 2.532 2.771 2.782 3.025
Mars 3.557 3.667 3.864 3.873 4.059
Avril 5.015 5.080 5.183 5.187 5.263
Mai 5.752 5.758 5.746 5.745 5.696
Juin 5.844 5.819 5.751 5.747 5.640
Juillet 5.996 5.985 5.941 5.938 5.855
Août 4.999 5.038 5,093 5.095 5.120
Septembre 4.234 4.334 4,510 4.518 4.677
Octobre 2.915 3.046 3.290 3.302 3.544
Novembre 2.071 2.213 2.486 2.498 2.781
Décembre 1.619 1.753 2.013 2.025 2.298
Tableau 4.2 : Irradiation globale de chacun des sites choisis (kWh/m²/j)
49
Sites
Djelfa Ghardaïa Adrar Tindouf Tamanrasset
Valeurs
Irradiation
moyenne 3.843 3.922 4.061 4.067 4.193
(kWh/m²/j)
Valeur
maximale de
5.996 5.985 5.941 5.938 5.855
l’irradiation
(kWh/m²/j)
Tableau 4.3 : Valeurs de l’irradiation moyenne maximale pour chaque site

Irradiation solaire en kWh/m²/j
7
6
5
4
3
2
1
0
ai
s
ril
in
pt ut
ier
et
Fe r
ve e
O re
ce e
e
ar
ie
No o b r
Dé br
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M
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o
Av
b
vr
nv
A
em
m
m
Ju
ct
Ja
Mois de l'année
Se
Djelfa Ghardaïa Adrar Tindouf Tamanrasset
Figure 4.1 : Irradiation solaire globale des différents sites
4.4 Choix des équipements électriques à alimenter

Les équipements à alimenter en énergie électrique d’origine renouvelable sont des
équipements de télécommunication radioélectriques de type professionnel, où les
communications sont à accès sans fils ou à accès hertzien.
Cette technique d’accès sans fils est une application des techniques radioélectriques et des
systèmes de télécommunications personnelles qui connaît une croissance considérable, en
particulier dans les pays en développement. Elle permet d’utiliser essentiellement un
système radioélectrique à accès multiple. (Voir Annexe 4)
50
4.5 Logiciel de simulation et d’optimisation des systèmes d’alimentation électrique
4.5.1 Présentation de l’outil [57]

‘HOMER’, est un logiciel de simulation et d’optimisation, qui procède à l’évaluation des
systèmes autonomes et/ou interconnectés au réseau conventionnel pour de nombreuses
applications très diverses. Lorsque il est conçu un système d’alimentation électrique de
puissance, nous devrions se soucier préalablement des décisions à prendre au sujet de la
configuration architecturale à adopter et à adapter de ce système : Quels équipements
faudrait-il choisir pour répondre aux besoins de telles installations ? ; Quelle est la taille de
chaque élément et sous-système à utiliser dans l’installation ?
Le grand nombre des technologies possibles et la variété dans les ressources d'énergie
disponibles rendent ces décisions difficiles. L’optimisation de HOMER et les algorithmes
d’analyse de la sensibilité rendent l’évaluation d’un grand nombre de configurations du
système possible et plus facile à déterminer.
4.5.2 Utilisation de ‘HOMER’
Pour l’utilisation adéquate de ce logiciel ‘HOMER’, Version 2.0, on devrait fournir comme
entrées des données, qui décrivent les principales caractéristiques optionnelles de notre
étude, à savoir : les divers coûts des équipements choisis et à installer, et les divers
gisements renouvelables disponibles sur le site d’implantation. Pour notre cas, les deux
gisements renouvelables : le solaire et l’éolien.
‘HOMER’ utilise ces entrées pour simuler les différentes configurations du système, ou
combinaisons possibles des éléments constituant le système d’alimentation électrique pour
l’application de la téléphonie rurale. Ce logiciel produit donc des résultats, qu’il est
possible d’envisager comme étant toute une liste de diverses configurations faisables et
applicables. ‘HOMER’ affiche également des résultats de la simulation dans une large
variétées de tables et graphiques qui nous aident à comparer les différentes configurations
entre-elles et d’en évaluer leurs études économiques et techniques.
Ces diverses tables et graphiques appropriés pour le cas étudié, peuvent être facilement
exporter pour un usage représentatif et descriptif des résultats de simulation des systèmes
optimisés.
Lorsqu’une exploration des divers résultats recueillis a lieu et que l’on veuille connaître
l’effet que produisent les facteurs telles que :
51
- la disponibilité de la ressource énergétique,
- les conditions économiques, sur la rentabilité de différentes configurations du système

d’alimentation,
- le modèle de ‘HOMER’ peut être utiliser pour effectuer et exécuter des analyses de la
sensibilité.
Pour exécuter une analyse de la sensibilité, on peut fournir à ‘HOMER’ des valeurs de la
sensibilité, décrivant toute une gamme de disponibilité de la ressource énergétique et aussi
les différents coûts des équipements installés pour ce type de système. ‘HOMER’ simule
chacune des configurations du système sur la gamme de ces valeurs.
Dans le cadre de ces résultats recueillis et d’analyse de la sensibilité ‘HOMER’ peut

résoudre les problèmes posés concernant la technologie utilisée et propose d’autres
solutions à entreprendre.
4.5.3 Simulation
‘HOMER’ simule l’opération d’un système en effectuant des calculs de la balance
d’énergie pour les 8,760 heures de l’année. Pour chaque heure, ‘HOMER’ procède à la
comparaison entre la demande électrique et thermique dans cette heure et l’énergie que le
système peut fournir en cette heure, et calcule les quantités d’énergie fournies et extraites
de chaque élément du système.
Pour les systèmes utilisant des batteries de stockage ou des générateurs à combustible,
‘HOMER’ décide aussi pour chacune des heures, quant à l’utilisation des générateurs pour
la charge et la décharge des batteries.
‘HOMER’ exécute ces calculs de la balance d’énergie pour chaque configuration du

système. Il en détermine alors si une configuration est faisable, c’est-à-dire si elle peut
satisfaire la demande électrique sous les conditions spécifiées, et en évalue le coût
d’installation et d’opération du système, ainsi que sa durée de vie.
4.5.4 Optimisation
Après avoir simulé l’ensemble de toutes les configurations possibles du système possibles,
‘HOMER’ affiche alors une liste de configurations classées par ordre de coût net pour que
l’on puisse utiliser pour la comparaison des options ainsi applicables au système
d’alimentation énergétique étudié.
52
L’optimisation par le logiciel permet non seulement d'obtenir un optimum absolu, mais
aussi de trouver une bonne solution, et la garantie de l'inexistence d'une solution
sensiblement meilleure. Pour atteindre cet objectif au bout d'un temps de calcul
raisonnable, il est nécessaire d'avoir recours à des méthodes fiables.
4.5.5 Analyse de la sensibilité

Lorsqu’il est défini l’ensemble des diverses variables de la sensibilité comme entrées,
‘HOMER’ répète le processus de l’optimisation pour chacune des variables de la
sensibilité spécifiée. Par exemple, si on défini la vitesse du vent comme étant une variable
de la sensibilité, ‘HOMER’ fera la simulation des différentes configurations du système
dans la gamme des vitesses de vent choisies et spécifiées.
Le menu du logiciel ‘HOMER’ est montré dans la figure 4.2.
Figure 4.2 : Menu principal du logiciel d’optimisation et de simulation
53
4.6 Modélisation des systèmes d’alimentation électrique des équipements de télécommunications
4.6.1 Présentation du modèle

D’après les paragraphes 4.1 et 4.2 du quatrième chapitre, nous avons choisi à étudier cinq
systèmes mixtes, éolien et photovoltaïque, un système pour chacun des sites choisis. Ces
systèmes sont destinés à l’alimentation électrique des équipements de télécommunications
dont les caractéristiques sont données précédemment.
Dans l’étude de modélisation du système d’alimentation pour chacun des sites, nous aurons
à synthétiser des données d’irradiation solaire globale et des données concernant le
gisement éolien. Ces données sont représentées respectivement dans les tableaux 4.2 et
4.1. Sachant que les ressources énergétiques choisies sont d’origine renouvelables à savoir
l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne.
La tension fréquemment utilisée par les systèmes de télécommunications est continue

(tension continue). Cette tension peut être extraite d’un panneau solaire photovoltaïque ou
d’une turbine éolienne.
Les équipements choisis pouvant satisfaire l’alimentation électrique du système étudié, et
appartenant à la catégorie des systèmes autonomes, auront le modèle schématique
représenté sur la figure 4.3.
Système
Photovoltaïque
Charge
Système Eolien
Système de
Télécommunications
Radioélectriques
Système de
Stockage
Electrique
Figure 4.3 : Modèle schématique des systèmes autonomes
54
4.6.2 Choix des paramètres du modèle

Les paramètres du modèle représentent les valeurs relatives aux caractéristiques de chacun
des systèmes de la figure 4.3.
4.6.2.1 Système éolien

Il a été choisi un système éolien dont l’aérogénérateur est de marque SW AIR X à courant
DC. La figure 4.4 représente l’évolution de la puissance électrique produite de
l’aérogénérateur choisi, en fonction de la vitesse du vent.
Ces informations, utiles au logiciel ‘HOMER’, sont utilisées pour effectuer l’optimisation
dans le but de minimiser les coûts liés à la production d’électricité. Elles serviront
également à estimer le revenu financier lié à la production d’électricité [47] .
Sachant que dans la plupart des sites choisis pour faire l’objet de cette étude de conception
de générateurs alimentant les systèmes de télécommunications, les vents extrêmes sont
rares, alors que des vents modérés sont assez fréquents sur les divers sites choisis. Donc
l’aérogénérateur est exploitable qu’à des vitesses allant de 3 m/s et 7 m/s et délivre
respectivement une puissance allant de 10 à 80 Watts.
Figure 4.4 : Courbe de puissance de l’aérogénérateur SW AIR X
‘HOMER’ nous renseigne aussi sur le coût du système éolien, en choisissant le type
d’aérogénérateur, et le coût d’un aérogénérateur, et donne une courbe représentative du
coût du système en fonction de la quantité d’aérogénérateurs SW AIR X, qu’on peut trouvé
sur la courbe de la figure 4.5.
55
Figure 4.5 : Courbe représentative des coûts du système éolien

en fonction des quantités d’aérogénérateurs
4.6.2.2 Système photovoltaïque

Pour ce système, différentes tailles du générateur photovoltaïque sont proposés et
introduites dans le logiciel ‘HOMER’ comme données, et il les considérera dans ses
calculs pour trouver le système optimal, en spécifiant l’orientation des modules constituant
le générateur photovoltaïque.
Ensuite, ces valeurs calculées sont introduites sous forme de tableau, que ‘HOMER’ met à
la disposition de l’utilisateur. Il est même inclus la taille zéro, lorsqu’il est considéré un
système sans alimentation électrique d’origine photovoltaïque.
‘HOMER’ doit utiliser impérativement une information qui est introduite dans une table
des coûts, pour qu’il puisse réaliser l’étude économique pour chacune des tailles de
générateurs choisies. On peut être donc renseigné, à la vue de la courbe représentative des
coûts des systèmes photovoltaïques, mentionnée sur la figure 4.6.
Figure 4.6 : Courbe représentative des coûts

des systèmes photovoltaïques en fonction des tailles à considérer
56
‘HOMER’ devrait donc considérer, dans ses calculs, les variables décrites sur le tableau
suivant :
Variable Description
Durée de vie Nombre d’années que peut tenir les modules
Photovoltaïques
Facteur de pertes Facteur de pertes des modules
Système de poursuite du point Système muni d’un mécanisme permettant
de puissance maximale aux modules de suivre en permanence une
position leurs permettant de délivrer une
puissance maximale
Angle d’inclinaison Angle d’inclinaison des modules par rapport à
l’horizontale
Azimut Angle de la projection sur le plan horizontal de
la direction du soleil avec le sud
Taux de réflexion Fraction d’irradiation solaire incidente
réfléchie.
Tableau 4.4 : Tableau des paramètres des modules photovoltaïques
4.6.2.3 Système de stockage électrique

Le système de stockage électrique est constitué d’éléments de batteries de type
stationnaire, choisis Trojan T- 105.
Cet élément de batterie de stockage est caractérisé par une capacité nominale de 225 Ah,
une tension de 6 V, et une durée de vie de 10 ans.
Ces deux paramètres que ‘HOMER’ considère comme propriétés nous permettent de
caractériser la batterie par une représentation montrée dans le graphe de la figure 4.7.
57
Figure 4.7 : Courbe représentative de la capacité nominale

de la batterie en fonction du courant de charge
Le coût du système de stockage est fonction de la quantité d’éléments de batteries. Il est

aussi un paramètre de calcul du logiciel ‘HOMER’. Il peut être représenté dans le graphe
de la figure 4.8
Figure 4.8 : Courbe représentative des coûts du système

de stockage en fonction de la quantité d’éléments de batteries
4.6.2.4 Charge à alimenter

On choisira, par le biais du logiciel ‘HOMER’, un modèle de la charge considérée comme
un échantillon de systèmes de télécommunications, dont les principales caractéristiques
sont regroupées dans le tableau 4.5.
58
Consommation
Type de besoins Libellé Puissance journalière
Système de
Communications télécommunications 339 watts 2 kWh/j
radioélectriques
Tableau 4.5 : Caractéristiques des équipements à alimenter
4.7 Conclusion
Suite à cette étude, plusieurs types conceptuels et d'architecture de systèmes d’alimentation
électrique des équipements de télécommunications sont alors possibles et peuvent être
simulés et optimisés par le logiciel ‘HOMER’, tout en tenant compte de la puissance à
installer en modules et en aérogénérateurs, lorsque les consommations des équipements de
télécommunication sont connues, avec le site d'implantation.
59
Chapitre 5
OPTIMISATION ET COMMANDE DES
GENERATEURS D’ENERGIES RENOUVELABLES
RESULTATS ET DISCUSSION
Chapitre 5
Optimisation et étude de commande des générateurs d’énergies

renouvelables - résultats et discussions
5.1 Introduction
Connaissant les ressources énergétiques des sites choisis précédemment, ainsi que la
consommation énergétique du système de télécommunications radioélectriques, le logiciel
‘HOMER’ optimise les divers générateurs renouvelables étudiées au chapitre précédent.
Ces modèles ont été choisi préalablement en fonction des besoins énergétiques et en optant
pour des équipements adéquats et correspondant à la consommation de la charge
considérée.
L’optimisation de ces générateurs nous permet de pouvoir choisir une commande

automatique de ces générateurs d’énergies renouvelables. Cette commande, permet
d’obtenir une production électrique capable de subvenir aux besoins d’alimentation du
système de télécommunications radioélectrique.
5.2 Modèle choisi

Le générateur électrique utilisant les énergies renouvelables et destiné à l’alimentation
d’un système de télécommunications radioélectriques, possède le modèle schématisé à la
figure 5.1. il utilise comme ressources énergétiques le solaire photovoltaïque, l’éolien et le
stockage électrique, qui ont été décrits précédemment.
Ce générateur pourrait bien entendu être avantageusement associé à d’autres moyens de

production, comme par exemple un générateur thermique Diesel, qui permettrait
notamment de réduire les besoins en stockage direct d’électricité. Il peut être relié
directement à la charge, dans le cas où il y a cessation de production, comme il peut être
relié en parallèle avec les deux autres générateurs d’énergies renouvelables, et à ce moment
il sera considéré comme source complémentaire.
60
Chapitre 5 : Optimisation et étude de commande des générateurs résultats…
Système
Photovoltaïque
Système Eolien
Charge
Système de
Télécommunications Système de
Radioélectriques Stockage
2 kWh/j Electrique
339 W
Générateur
Diesel
Figure 5.1 : Modèle schématique du générateur d’énergies renouvelables
L’un des paramètres essentiel du Groupe Diesel est son rendement qui représente le
rendement énergétique. Ce générateur délivre à sa sortie une énergie thermique et
électrique, ainsi son rendement global n’est rien d’autre que la somme des deux
rendements thermique et électrique représentés dans la figure 5.2.
Figure 5.2 : Courbe de rendement du Groupe Diesel Thermique
61
L’autre paramètre du Groupe Diesel est son coût global (Capital), qu’on obtient par
simulation, en introduisant la valeur du coût initial.
Cette valeur représente le coût pour 1 kW de puissance.
Ce coût variera donc proportionnellement en fonction de la taille du groupe, exprimée en

puissance, et sachant que la consommation du groupe est exprimé en l/hr/kW, la valeur
initial du coût de la consommation introduite est donné en $/l de fuel (combustible), ce qui
permettra de tracer aussi par simulation la variation du coût du combustible en fonction de
la puissance du Groupe. Les courbes donnant les coûts du capital du groupe Diesel et
ceux du combustible consommé par ce dernier sont montrées dans la figure 5.3.
Figure5.3 : Coût du générateur diesel en fonction de sa taille
5.3 Optimisation d’un générateur d’énergies renouvelables alimentant un système de

télécommunications radioélectriques
Dans l’étude d’optimisation, ‘HOMER’ utilise les paramètres simulés de l’ensemble des
systèmes d’énergies renouvelables et/ou en association avec le groupe diesel. Ces
paramètres sont décrits précédemment et les systèmes de production d’énergies
correspondants constituent le générateur électrique, tel qu’il est représenté par le modèle
schématisé dans la figure 5.1.
La charge à alimenter est un échantillon de systèmes de télécommunications

radioélectriques, choisie pour sa consommation énergétique, que le logiciel ‘HOMER’
considère dans ses calculs.
62
Les sites d’implantation de ces générateurs électriques ont été choisis précédemment. Ces
sites se caractérisent par des gisements solaire et éolien. Ces données d’irradiation solaire
et de vitesse de vent, présentées dans les tableaux 4.1 et 4.2, sont associées au modèle du
générateur d’énergies renouvelables (éolien + solaire photovoltaïque) muni d’un groupe
diesel, font l’objet d’une recherche éventuelle après un générateur optimal capable de
fournir sans interruption et de façon permanente de l’énergie électrique au système de
télécommunications dans les régions rurales choisies en Algérie.
Le logiciel ‘HOMER’ utilisé pour ce type d’applications, simule donc ces modèles et
donne des résultats d’optimisation. La simulation utilisant les quatre productions
d’énergies électriques, donne pour chaque site plusieurs systèmes optimisés et chaque
système utilise une combinaison de ressources énergétiques. Le premier système est le plus
optimisé pour chaque site.
Le logiciel nous renseigne sur la capacité des deux ressources renouvelables

photovoltaïque et éolienne, pour ce type d’applications, en fonction de la vitesse du vent,
considérée dans l’analyse de la sensibilité. Ces capacités sont montrées dans les courbes
des figures 5.4 et 5.5.
Figure 5.4 : Capacité du Générateur Photovoltaïque considéré en fonction de la vitesse

du vent
63
Figure 5.5 : Capacité du Générateur Eolien considéré en fonction de la vitesse du vent
5.3.1 Optimisation du générateur dans le site de Ghardaïa

L’optimisation du générateur électrique, tel qu’il est conçu et représenté par le modèle
choisi ci-dessus donne les résultats présentés et montrés dans le tableau 5.1.
1er 2ème 3ème 4ème

Système Système Système Système
Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé
Production d’énergie électrique GhPv(1) GhPv(2) GhPv(3) GhPv(4)

par Système Photovoltaïque
Production d’énergie électrique GhEo(2) GhEo(4)
par Système Eolien
Production d’énergie électrique GhDs(1) GhDs(2)
par Groupe Diesel
Production
GhSt(1) GhSt(2) GhSt(3) GhSt(4)
par Système de Stockage
Tableau 5.1 : Résultats d’optimisation du générateur électrique dans le site de Ghardaïa
Où Gh désigne le site de Ghardaïa, suivi de Pv : production photovoltaïque, Eo :

Production éolienne, Ds : Production par groupe diesel ou de St : production par système
de stockage, et du numéro du système optimisé.
64
¾ Le premier générateur utilise un système de production photovoltaïque (GhPv(1)), un

groupe diesel (GhDs(1))et une production par système de stockage électrique
(GhSt(1)), et c’est le système le plus optimisé.
¾ Le second générateur utilise un système de production photovoltaïque (GhPv(2)),
éolienne (GhEo(2)), groupe diesel (GhDs(2)), et par système de stockage électrique
(GhSt(2)).
¾ Le troisième générateur n’utilise qu’un système de production photovoltaïque
(GhPv(3))et de stockage électrique (GhSt(3)).
¾ Le quatrième et dernier générateur optimisé utilise une production photovoltaïque

(GhPv (4)), éolienne (GhEo(4)) et la production par système de stockage électrique
(GhSt(4)).
La production électrique de chacun des quatre générateurs optimisés est représentée sous
forme de courbes simulées. Ces courbes sont montrées dans les figures 5.6 à 5.9.
Figure 5.6 : puissance du premier générateur électrique

optimisé pour le site de Ghardaïa
Figure 5.7 : puissance du deuxième générateur électrique optimisé pour le site de

Ghardaïa
65
Figure 5.8 : puissance du troisième générateur électrique optimisé pour le site de

Ghardaïa
Figure 5.9 : puissance du quatrième générateur électrique optimisé pour le site de

Ghardaïa
Le premier générateur électrique est le plus optimale parce qu’il présente un excès
d’énergie électrique de 1%, 90% de la production totale provient du générateur
photovoltaïque et les 10% restante proviennent du générateur diesel et parce qu’il s’avère
le moins coûteux d’après les résultats données par la simulation. Les coûts des
équipements de production énergétique du générateur électrique et le coût global se
résument dans le tableau 5.2. Si on compare les coûts des systèmes constituant notre
générateur avec ceux des trois autre systèmes de générateur données dans les tableaux 5.3
à 5.5, on peut conclure et confirmer le choix du premier générateur d’alimentation.
De plus les résultats d’optimisation du deuxième générateur électrique donnent une

production photovoltaïque de 73%, une production éolienne de 20% et les 7% restants
proviennent du générateur diesel, et enregistre un excès d’énergie électrique de 10%.
66
Le troisième générateur optimisé donne par contre une production photovoltaïque de 100
%, et un excès d’énergie électrique de 32 %, il est donc moins performant que les deux
premiers.
Les résultats d’optimisation du quatrième et dernier générateur électrique donnent une

production photovoltaïque de 88 %, une production éolienne de 12 %, et un excès
d’énergie électrique de 40 %, encore moins performant que tous les autres.
Coûts Initial Annuel Pièces de Opération et Fuel Total

($) ($/an) Rechange Maintenance
Sources ($/an) ($)
($/an) (O&M) ($/an)
de
Productions
2,400 188 21.4 - - 209
Photovoltaïque
- - - - - -
Eolien
Groupe 5 - 0.5 1 6.31 8
Diesel
Stockage 960 75 56.6 12 - 144
électrique
3,970 311 - 250 - 561
Autres
7,335 574 78.5 263 6.31 922
Total
Tableau 5.2 : Coûts du premier générateur électrique optimisé pour le site de Ghardaïa
Coûts
Pièces de Opération et
Initial Annuel Fuel Total
Sources Rechange Maintenance
($) ($/an) ($/an) ($)
de ($/an) (O&M) ($/an)
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 209
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 177

Groupe
5 - 0.4 1 5.50 7
Diesel
Stockage 960 75 56.6 12 - 144
électrique
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 8,835 691 113.0 113,0 5.50 1,097
Tableau 5.3 : coûts du deuxième générateur électrique optimisé pour le site de Ghardaïa
67

Sources ($/an) ($)
($/an) (O&M) ($/an)
de
Productions
Photovoltaïque 4,800 375 42.9 - - 418
Eolien - - - - - -
Groupe - - - - - -
Diesel
Stockage 1,440 113 84.9 18 - 216
électrique
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 10,210 799 127.8 268 - 1,194
Tableau 5.4 : Coûts du troisième générateur électrique optimisé pour le site de Ghardaïa

Sources ($/an) ($)
($/an) (O&M) ($/an)
de
Productions
4,800 375 42.9 - - 418
Photovoltaïque
1,500 117 34.5 25 - 177
Eolien
Groupe - - - - - -
Diesel
Stockage 960 75 56.6 12 - 144
électrique
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 11,230 878 134.0 287 - 1,300
Tableau 5.5 : Coûts du quatrième générateur électrique optimisé pour le site de Ghardaïa
D’après l’étude d’optimisation, le système de production d’énergie photovoltaïque est

toujours présent, Ce système est plus coûteux que le système de production d’énergie
éolienne, mais comme la vitesse de vent du site d’implantation est faible, il est préférable
d’utiliser la ressource énergétique solaire, Ceci a été confirmé d’après les résultats donnés
ci-dessus, qui donnent un générateur électrique optimisé avec 90 % de production
photovoltaïque et un excès d’énergie photovoltaïque faible.
68
5.3.2. Optimisation du générateur dans le site de Djelfa

L’optimisation du générateur électrique dans le site de Djelfa, tel qu’il est conçu et
représenté par le modèle choisi ci-dessus donne les résultats présentés et montrés dans le
tableau 5.6.
Où Dj désigne le site de Djelfa , suivi de Pv : production photovoltaïque, Eo : Production

éolienne,Ds : Production par groupe diesel ou de St : production par système de
stockage,et du numéro du système optimisé.
1er 2ème 3ème 4ème 5ème

Système Système Système Système Système
Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé
Production d’énergie électrique
DjPv(1) DjPv(2) DjPv(3) DjPv(4)
DjEo(2) DjEo(4) DjEo(5)
par Système Eolien
DjDs(1) DjDs(2) DjDs(5)
par Groupe Diesel
Production
DjSt(1) DjSt(2) DjSt(3) DjSt(4) DjSt(5)
Tableau 5.6 : Résultats d’optimisation du générateur électrique dans le site de Djelfa
Le tableau précédent montre que la simulation de ce générateur électrique utilisant les

quatre productions d’énergies électriques, donne par ordre cinq systèmes optimisés.
¾ Le premier générateur utilise un système de production photovoltaïque (DjPv(1)), un

groupe diesel (DjDs(1)) et une production par système de stockage électrique (DjSt(1)), et
c’est le système le plus optimisé.
¾ Le second générateur utilise un système de production photovoltaïque (DjPv(2)),
éolienne (DjEo(2)), groupe diesel (DjDs(2)) et par système de stockage électrique
(DjSt(2)).
¾ Le troisième générateur n’utilise qu’un système de production photovoltaïque
(DjPv(3)) et de stockage électrique (DjSt(3)).
¾ Le quatrième générateur optimisé utilise une production photovoltaïque DjPv(4)),
éolienne (DjEo(4)) et la production par système de stockage électrique (DjSt(4)).
69
¾ Le cinquième et dernier générateur optimisé utilise une production éolienne (DjEo(5)),

groupe diesel (DjDs(5)) et le stockage électrique DjSt(5)).
La production électrique de chacun des cinq générateurs optimisés est représentée sous
forme de courbes simulées, Ces courbes sont montrées dans les figures 5.10 à 5.14.
Figure 5.10 : Puissance du premier générateur optimisé dans le site de Djelfa
Figure 5.11 : Puissance du deuxième générateur optimisé dans le site de Djelfa
70
Figure 5.12 : Puissance du troisième générateur optimisé dans le site de Djelfa
Figure 5.13 : Puissance du quatrième générateur optimisé dans le site de Djelfa
Figure 5.14 : Puissance du cinquième générateur optimisé dans le site de Djelfa
71
photovoltaïque et les 10% restantes proviennent du générateur diesel comme pour le site de
Ghardaïa. Et parce qu’il s’avère le moins coûteux d’après les résultats données par la
simulation, Les coûts des équipements de production énergétique du générateur électrique
et le coût global se résument dans le tableau 5.7, Si on compare les coûts des systèmes
constituant notre générateur avec ceux des quatre autres systèmes de générateur données
dans les tableaux 5.8 à 5.11, on peut conclure et confirmer le choix du premier générateur
d’alimentation.

Le troisième générateur optimisé donne par contre une production photovoltaïque de 100
%, et un excès d’énergie électrique de 32 %, il est donc moins performant que les deux
premiers.
Les résultats d’optimisation du quatrième générateur électrique donnent une production

photovoltaïque de 72 %, une production éolienne de 28 %, et un excès d’énergie électrique
de 35 %, encore moins performant que les autres.
Les résultats d’optimisation du cinquième générateur électrique donnent une production

éolienne de 95 %, une production par groupe diesel de 5 %, et un excès d’énergie
électrique de 36 %, encore moins performant que tous les autres.
72

Sources ($/an) ($)
(O&M) ($/an)
De ($/an)
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 209
Eolien - - - - - -
Groupe 5 - 0.5 1 6.31 8
Diesel
Batterie 960 75 56.6 12 - 144
de Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 7,335 574 78.5 263 6.31 922
Tableau 5.7 : Coûts du premier générateur électrique optimisé pour le site de Djelfa
Coûts
($) ($/an) ($/an) ($)
De ($/an) (O&M) ($/an)
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 209
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 177

Groupe
5 - 0.4 1 5.17 7
Diesel
Batterie de 480 38 28.3 6 - 72
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 8,835 654 84.6 282 5.17 1,025
Tableau 5.8 : Coûts du deuxième générateur électrique optimisé pour le site de Djelfa
73

($) ($/an) Rechange Maintenance ($/an) ($)
Sources ($/an) (O&M) ($/an)
de
Productions
Photovoltaïque 4,800 375 42.9 - - 418
Eolien - - - - - -
Groupe - - - - - -
Diesel
Batterie de 1,440 113 84.9 18 - 216
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 10,210 799 127.8 268 - 1,194
Tableau 5.9 : Coûts du troisième générateur électrique optimisé pour le site de Djelfa

de
Productions
Photovoltaïque 3,600 282 32.2 - - 314
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 177

Groupe - - - - - -
Diesel
Batterie de 960 75 56.6 12 - 144
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 10,030 785 123.3 287 - 1,195
Tableau 5.10 : Coûts du quatrième générateur électrique optimisé pour le site de Djelfa
74

de
Productions
Photovoltaïque - - - - - -
Eolien 4,500 352 103.6 75 - 531

Groupe 5 0 0.4 1 5.62 7
Diesel
Batterie de 1,440 113 84.9 18 - 216
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 9,915 776 188.9 344 5.62 1,314
Tableau 5.11 : Coûts du cinquième générateur électrique optimisé pour le site de Djelfa

toujours présent sauf pour le dernier générateur, Les résultats de simulation donnent pour
le dernier générateur utilisant comme source renouvelable seulement l’énergie éolienne, un
coût plus élevé que les autres générateurs, car le générateur électrique exigera un nombre
élevé d’éoliennes, du moment que la vitesse du vent reste encore faible pour ce site
(≈4m/s).
Le générateur électrique est optimisé pour ce site avec 90 % de production photovoltaïque

et un excès d’énergie électrique faible.
75
5.3.3 Optimisation du générateur dans le site de Tamanrasset

L’optimisation du générateur électrique dans le site de Tamanrasset, tel qu’il est conçu et
tableau 5.12.
Où Ta désigne le site de Tamanrasset, suivi de Pv : production photovoltaïque, Eo :

Production éolienne, Ds: Production par groupe diesel ou de St : production par système
de stockage, et du numéro du système optimisé.
1er 2ème 3ème 4ème 5ème

Système Système Système Système Système
Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé

TaPv(1) TaPv(2) TaPv(4) TaPv(5)
TaEo(2) TaEo(3) TaEo(4)
par Système Eolien
TaDs(1) TaDs(2) TaDs(3)
par Groupe Diesel
Production
TaSt(1) TaSt(2) TaSt(3) TaSt(4) TaSt(5)
Tableau 5.12 : Résultats d’optimisation du générateur électrique dans le site de

Tamanrasset

quatre productions d’énergies électriques, donne par ordre cinq systèmes optimisés.
¾ Le premier générateur utilise un système de production photovoltaïque (TaPv(1)), un

groupe diesel (TaDs(1)) et une production par système de stockage électrique (TaSt(1)), et
c’est le système le plus optimisé.
¾ Le second générateur utilise un système de production photovoltaïque (TaPv(2)),
éolienne (TaEo(2)), groupe diesel (TaDs(2)) et par système de stockage électrique
((TaSt(2)).
76
¾ Le troisième générateur utilise qu’un système de production éolienne (TaEo(3)), un

groupe diesel (TaDs(3)) et le stockage électrique (TaSt(3)).
¾ Le quatrième générateur optimisé utilise une production photovoltaïque (TaPv(4)),
éolienne (TaEo(4)) et la production par système de stockage électrique (TaSt(4)).
¾ Le cinquième et dernier générateur optimisé utilise une production photovoltaïque
(TaPv(5)) et le stockage électrique (TaSt(5)).
La production photovoltaïque marque sa présence en passant d’un générateur à l’autre, et

ceci est due à l’augmentation de la vitesse du vent, sachent que l’étude d’optimisation se
fait par ordre croissant de vitesse du vent.
La production électrique de chacun des cinq générateurs optimisés est représentée sous
Figure 5.15 : Puissance du premier générateur optimisé dans le site de Tamanrasset
Figure 5.16 : Puissance du deuxième générateur optimisé dans le site de Tamanrasset
77
Figure 5.17 : Puissance du troisième générateur optimisé dans le site de Tamanrasset
Figure 5.18 : Puissance du quatrième générateur optimisé dans le site de Tamanrasset
Figure 5.19 : Puissance du cinquième générateur optimisé dans le site de Tamanrasset
78
photovoltaïque et les 10% restantes proviennent du générateur diesel comme pour les deux
premiers sites. Ce générateur s’avère le moins coûteux d’après les résultats données par la
d’alimentation.

¾ Le troisième générateur optimisé donne par contre une production éolienne de 95

%, et les 5% restants proviennent du groupe diesel, et enregistre un excès d’énergie
électrique de 35 %, Ainsi on remarque que la production éolienne prend place de
plus en plus.
¾ Les résultats d’optimisation du quatrième générateur électrique donnent une

d’énergie électrique de 29 %, S’il est moins performant que les autres, c’est parce
que le coût lié aux équipements de production d’énergie provenant seulement des
sources photovoltaïque et éolienne est plus élevé qu’au systèmes de production
complémentée par le groupe diesel.
¾ Les résultats d’optimisation du cinquième générateur électrique donnent une

production photovoltaïque de 100 %, et un excès d’énergie électrique de 32 %,
encore moins performant que tous les autres, car nous verrons que le système de
production photovoltaïque est plus cher que les autres.
79

Sources ($/an) ($)
($/an) (O&M) ($/an)
de
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 209
Eolien - - - - - -
Groupe 5 - 0.5 1 6.31 8
Diesel
Batterie de 960 75 56.6 12 - 144
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 7,335 574 78.5 263 6.31 922
Tableau 5.13 : Coûts du premier générateur électrique optimisé pour le site de

Tamanrasset
Coûts
Pièces de Opération et Fuel Total
Initial Annuel
($) ($/an) ($/an) ($)
de ($/an) (O&M) ($/an)
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 209
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 177

Groupe
5 - 0.4 1 4.35 7
Diesel
Batterie de 480 38 28.3 6 - 72
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 8,835 654 84.6 282 4.35 1,024
Tableau 5.14 : Coûts du deuxième générateur électrique optimisé pour le site de

Tamanrasset
80
Coûts
($) ($/an) ($/an) ($)
de ($/an) (O&M) ($/an)
Productions
Eolien 3,000 235 69.1 50 - 354

Groupe
5 - 0.4 1 5.29 7
Diesel
Batterie de 1,440 113 84.9 18 - 216
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 8,415 658 154.4 319 5.29 1,137
Tableau 5.15 : Coûts du troisième générateur électrique optimisé pour le site de

Tamanrasset

Sources ($/an) ($)
($/an) (O&M) ($/an)
de
Productions
Photovoltaïque 4,800 375 42.9 - - 418
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 177

Groupe - - - - - -
Diesel
Batterie de 1,440 113 84.9 18 - 216
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 10,210 799 127.8 268 - 1,194
Tableau 5.16 : Coûts du quatrième générateur électrique optimisé pour le site de

Tamanrasset
81

Sources ($/an) ($)
($/an) (O&M) ($/an)
de
Productions
Photovoltaïque 3,600 282 32.2 - - 314
Eolien - - - - - -
Groupe - - - - - -
Diesel
Batterie de 960 75 56.6 12 - 144
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 10,030 785 123.3 287 - 1,195
Tableau 5.17 : Coûts du cinquième générateur électrique optimisé pour le site de

Tamanrasset

toujours présent sauf pour le troisième générateur, Les résultats de simulation donnent pour
le dernier générateur utilisant comme source renouvelable seulement l’énergie
photovoltaïque, un coût plus élevé que les autres générateurs, car le générateur électrique
de source photovoltaïque est le plus coûteux, ce qui est remarquable dans touts les tableaux
donnant les coûts des générateurs électrique optimisés.

82
5.3.4 Optimisation du générateur dans le site de Tindouf

L’optimisation du générateur électrique dans le site de Tindouf, tel qu’il est conçu et
tableau 5.18.
Où Ti désigne le site de Tindouf, suivi de Pv : production photovoltaïque, Eo : Production

éolienne,Ds : Production par groupe diesel ou de St : production par système de stockage,
et du numéro du système optimisé.
1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème

Système Système Système Système Système Système
Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé
Production d’énergie
électrique TiPv(1) TiPv(3) TiPv(4)
par Système TiPv(6)
Photovoltaïque
TiEo(2) TiEo(3) TiEo(4) TiEo(5)
électrique
par Système Eolien
électrique TiDs(1) TiDs(2) TiDs(3)
par Groupe Diesel
Production
par Système de TiSt(1) TiSt (2) TiSt (3) TiSt (4) TiSt (5) TiSt(6)
Stockage
Tableau 5.18 : Résultats d’optimisation du générateur électrique dans le site de Tindouf

quatre productions d’énergies électriques, donne pour se site d’implantation des systèmes
de télécommunications six systèmes optimisés.
¾ Le premier générateur utilise un système de production photovoltaïque (TiPv(1)), un

groupe diesel (TiDs(1)) et une production par système de stockage électrique TiSt(1)),
et c’est le système le plus optimisé.
¾ Le second générateur utilise cette fois ci un système de production éolienne (TiEo(2)),

un groupe diesel (TiDs(2)) et un système de stockage électrique (TiSt(2)). La
production éolienne devient plus importante pour ce site caractérisé par une vitesse de
vent relativement élevé par rapport aux autres (≈6m/s).
83
¾ Le troisième générateur utilise un système de production photovoltaïque (TiPv(3)),

éolienne (TiEo(3)), un groupe diesel (TiDs(3)) et le stockage électrique TiSt(3)).
¾ Le quatrième générateur optimisé utilise une production photovoltaïque (TiPv(4)),

éolienne (TiEo(4)) et le stockage électrique (TiSt(4)).
¾ Le cinquième générateur optimisé utilise une production éolienne (TiEo(5)) et le

stockage électrique (TiSt(5)).
¾ Le sixième et dernier générateur utilise production photovoltaïque TiPv(6) et le

stockage électrique (TiSt(6)).
La production éolienne marque sa présence pour ce site d’implantation, par contre la

production photovoltaïque devient non indispensable dans deux systèmes optimisés.
La production électrique de chacun des six générateurs optimisés est représentée sous
Figure 5.20 : Puissance du premier générateur optimisé dans le site de Tindouf
Figure 5.21: Puissance du deuxième générateur optimisé dans le site de Tindouf
84
Figure 5.22 : Puissance du troisième générateur optimisé dans le site de Tindouf
Figure 5.23 : Puissance du quatrième générateur optimisé dans le site de Tindouf
Figure 5.24 : Puissance du cinquième générateur optimisé dans le site de Tindouf
85
Figure 5.25 : Puissance du sixième générateur optimisé dans le site de Tindouf
photovoltaïque et les 10% restantes proviennent du générateur diesel comme pour les sites
précédents. Ce générateur s’avère le moins coûteux d’après les résultats données par la
d’alimentation.
¾ Les résultats d’optimisation du deuxième générateur électrique donnent une

production éolienne de 92%, et les 8% restants proviennent du générateur diesel, et
enregistre un excès d’énergie électrique de 11%, ce résultat est attendu du moment
que l a vitesse du vent de ce site est plus élevé que celle des précédents.
¾ Le troisième générateur optimisé donne par contre une production photovoltaïque

de 45 %, éolienne de 52 %, et le 3 % restants proviennent du groupe diesel, et
enregistre un excès d’énergie électrique de 42 %, Ainsi on remarque que la
production éolienne prend place de plus en plus.

86
d’énergie électrique de 38 %, S’il est moins performant que le précédent, c’est

parce que le coût lié aux équipements de production d’énergie provenant seulement
des sources photovoltaïque et éolienne est plus élevé qu’au systèmes de production
complémentée par le groupe diesel (cas du générateur précédent).

production éolienne cette fois ci de 100 %, et un excès d’énergie électrique de
43%. Moins performant que les autres, car que la production éolienne à 100 %
nécessite plus d’éoliennes, donc plus de puissance à installer et c’est ce sui explique
l’élévation du coût et de l’excès d’énergie.
¾ Les résultats d’optimisation du sixième générateur électrique, donnent cette fois

comme système (le moins optimisé) un système de production photovoltaïque à 100
%, ce résultat justifie la préférence d’installer des systèmes à production éolienne
dans les sites où la vitesse du vent est élevé. C’est pour cette raison que le système
à production éolienne à 100 % (générateur précédent) est plus performant que le
présent générateur.

de
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 209
Eolien - - - - - -
Groupe 5 - 0.5 1 6.31 8
Diesel
Batterie de 960 75 56.6 12 - 144
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 7,335 574 78.5 263 6.31 922
Tableau 5.19 : Coûts du premier générateur électrique optimisé pour le site de Tindouf
87
Coûts
($) ($/an) ($/an) ($)
de ($/an) (o&M) ($/an)
Productions
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 117

Groupe
5 - 0.4 1 5.92 8
Diesel
Batterie de 1,440 113 84.9 18 - 216
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 6,915 541 119.9 294 5.92 961
Tableau 5.20 : Coûts du deuxième générateur électrique optimisé pour le site de Tindouf
Coûts
($) ($/an) ($/an) ($)
de ($/an) (o&M) ($/an)
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 209
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 177

Groupe
5 - 0.2 1 3.88 5
Diesel
Batterie de 480 38 28.3 6 - 72
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 8,355 654 84.5 282 3.88 1,024
Tableau 5.21 : Coûts du troisième générateur électrique optimisé pour le site de Tindouf
88

Sources ($/an) ($)
($/an) (o&M) ($/an)
de
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 209
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 177
Groupe - - - - - -
Diesel
Batterie de 960 75 56.6 12 - 144
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 8,830 691 112.6 287 - 1,090
Tableau 5.22 : Coûts du quatrième générateur électrique optimisé pour le site de Tindouf

Sources ($/an) ($)
($/an) (o&M) ($/an)
de
Productions
- - - - - -
Photovoltaïque
3,000 235 69.1 50 - 354
Eolien
Groupe - - - - - -
Diesel
Batterie de 1,440 113 84.9 18 - 216
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 8,410 658 154.0 318 - 1,130
Tableau 5.23 : Coûts du cinquième générateur électrique optimisé pour le site de Tindouf
89

Sources ($/an) (o&M) ($/an)
de
Productions
4,800 375 42.9 - - 418
Photovoltaïque
- - - - - -
Eolien
Groupe - - - - - -
Diesel
Batterie de 1,440 113 84.9 18 - 216
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 10,210 799 127.8 268 - 1,194
Tableau 5.24 : Coûts du sixième générateur électrique optimisé pour le site de Tindouf

toujours présent sauf pour deux générateurs, Les résultats de simulation donnent pour le
dernier générateur utilisant comme source renouvelable seulement l’énergie
donnant les coûts des générateurs électrique optimisés.

90
5.3.5 Optimisation du générateur dans le site de Adrar
L’optimisation du générateur électrique dans le site de Adrar, tel qu’il est conçu et
tableau 5.25. Ce site est le plus venté, et le générateur électrique implanté dans un tel site
devra automatiquement avoir comme ressource renouvelable l’énergie éolienne. Nous
confirmerons cette hypothèse dans ce qui suit.
1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème

Système Système Système Système Système Système
Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé Optimisé
électrique AdPv(2) AdPv(3) AdPv(4) AdPv(6)
par Système
Photovoltaïque
électrique AdEo(1) AdEo(3) AdEo(4) AdEo(5)
par Système Eolien
électrique AdDs(1) AdDs(2) AdDs(4)
par Groupe Diesel
Production
par Système de AdSt(1) AdSt (2) AdSt (3) AdSt (4) AdSt (5) AdSt(6)
Stockage
Tableau 5.25 : Résultats d’optimisation du générateur électrique dans le site de Adrar

quatre productions d’énergies électriques, donne pour se site d’implantation des systèmes
de télécommunications six systèmes optimisés.
Où Ad désigne le site de Adrar, suivi de Pv : production photovoltaïque, Eo : Production

éolienne, Ds : Production par groupe diesel ou de St : production par système de stockage,
et du numéro du système optimisé.
¾ Le premier générateur optimisé utilise contrairement à tous les autres sites, un système
de production éolienne (AdEo(1)), un groupe diesel (AdDs(1)) et une production par
système de stockage électrique (AdSt(1)), et c’est un résultat attendu, vu que ce site
possède un gisement éolien plus important que tous les sites précédents.
91
¾ Le second générateur utilise un système de production photovoltaïque (AdPv(2)), un

groupe diesel (AdDs(2)) et un système de stockage électrique (AdSt(2)).
¾ Le troisième générateur utilise un système de production photovoltaïque AdPv(3)),

éolienne (AdEo(3)) et le stockage électrique (AdSt(3)).
¾ Le quatrième générateur optimisé utilise une production photovoltaïque (AdPv(4)),

éolienne (AdEo(4)), le groupe diesel (AdDs(4)) et le stockage électrique (AdSt(4)).
¾ Le cinquième générateur optimisé utilise une production éolienne (AdEo(5)) et le

stockage électrique (AdSt(5)).
¾ Le sixième et dernier générateur utilise production photovoltaïque (AdPv(6)) et le

stockage électrique (AdSt(6)).
La production éolienne marque sa présence pour ce site d’implantation, du moment que le

générateur le plus optimisé est de source éolienne. Il a fallu atteindre une vitesse de vent de
7m/s pour avoir ce type de générateur optimisé (« éolien+diesel » au lieu de
« photovoltaïque+diesel »).
La production électrique de chacun des six générateurs optimisés est représentée sous
Figure 5.26 : Puissance du premier générateur optimisé dans le site de Adrar
92
Figure 5.27 : Puissance du deuxième générateur optimisé dans le site de Adrar
Figure 5.28 : Puissance du troisième générateur optimisé dans le site de Adrar
Figure 5.29 : Puissance du quatrième générateur optimisé dans le site de Adrar
93
Figure 5.30 : Puissance du cinquième générateur optimisé dans le site de Adrar
Figure 5.31 : Puissance du sixième générateur optimisé dans le site de Adrar
d’énergie le moins élevé et qui est de 18 %, 94% de la production totale provient du
générateur éolien et les 6 % restantes proviennent du générateur diesel. Il présente comme
production renouvelable optimale, l’énergie éolienne, et un excès d’énergie électrique plus
élevé que celui des générateurs liés aux autres sites.
Ce générateur s’avère le moins coûteux d’après les résultats données par la simulation, Les
coûts des équipements de production énergétique du générateur électrique et le coût global
se résument dans le tableau 5.25, Si on compare les coûts des systèmes constituant notre
générateur avec ceux des quatre autres systèmes de générateur données dans les tableaux
5.26 à 5.30, on peut conclure et confirmer le choix du premier générateur d’alimentation.
¾ Les résultats d’optimisation du deuxième générateur électrique donnent une

production photovoltaïque de 90%, et les 10% restants proviennent du générateur
94
diesel, et enregistre un excès d’énergie électrique de 1%. Ce générateur est donc

moins optimisé pour ce site qui présente une vitesse de vent élevée.
¾ Le troisième générateur optimisé donne par contre une production photovoltaïque

de 42 %, éolienne de 58 %, et enregistre un excès d’énergie électrique de 44 %.

production photovoltaïque de 41 %, une production éolienne de 56 %, et les 2 %
restants proviennent du groupe diesel. Il enregistre un excès d’énergie électrique de
46 %.
production éolienne cette fois ci de 100 %, et un excès d’énergie électrique de
52%. Moins performant pour les raisons citées dans le cinquième générateur du site
précédent.
¾ Les résultats d’optimisation du sixième générateur électrique, donnent cette fois
comme système (le moins optimisé) un système de production photovoltaïque à
100%, et un excès de 32%. Ce résultat justifie la préférence d’installer des systèmes
à production éolienne dans les sites où la vitesse du vent est élevée. C’est pour cette
raison que le système à production éolienne à 100% (générateur précédent) est plus
performant que le présent générateur. Seulement, ce générateur présente un excès
d’énergie électrique moins élevé que le précédent.

Sources ($/an) ($)
($/an)
de (O&M) ($/an)
Productions
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 177
Groupe 5 - 0.3 1 5.01 7

Diesel
Batterie de 960 75 56.6 12 - 144
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 6,435 503 91.5 288 5.01 888
Tableau 5.25 : Coûts du premier générateur électrique optimisé pour le site de Adrar
95
Coûts
Sources Initial Annuel
Rechange Maintenance
de ($) ($/an) ($/an) ($)
($/an) (O&M) ($/an)
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 2097
Eolien - - - - - -
Groupe
5 - 0.5 1 6.31 8
Diesel
Batterie de 960 75 56.6 12 - 144
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 7.335 574 78.5 263 6.31 922
Tableau 5.26 : Coûts du deuxième générateur électrique optimisé pour le site de Adrar
Coûts
Sources Initial Annuel
Rechange Maintenance
de ($) ($/an) ($/an) ($)
($/an) (O&M) ($/an)
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 209
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 177

Groupe - - - - - -
Diesel
Batterie de 480 38 28.3 6 - 72
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 8,350 653 84.5 281 - 1,018
Tableau 5.27 : Coûts du troisième générateur électrique optimisé pour le site de Adrar
96

Type de ($/an) (O&M) ($/an)
Productions
Photovoltaïque 2,400 188 21.4 - - 209
Eolien 1,500 117 34.5 25 - 177

Groupe 5 - 0.2 - 3.11 4
Diesel
Batterie de 480 38 28.3 6 - 72
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 8,355 654 84.4 281 3.11 1,023
Tableau 5.28 : Coûts du quatrième générateur électrique optimisé pour le site de Adrar

Sources ($/an) ($)
($/an) (O&M) ($/an)
de
Productions
Eolien 3,000 235 69.1 50 - 354

Groupe - - - - - -
Diesel
Batterie de 960 75 56.6 12 - 144
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 7,930 620 125.7 312 - 1,058
Tableau 5.29 : Coûts du cinquième générateur électrique optimisé pour le site de Adrar
97

Sources ($/an) ($)
($/an) (O&M) ($/an)
de
Productions
Photovoltaïque 4,800 375 42.9 - - 418
Eolien - - - - - -
Groupe - - - - - -
Diesel
Batterie de 1,440 113 84.9 18 - 216
Stockage
Autres 3,970 311 - 250 - 561
Total 10,210 799 127.8 268 - 1,194
Tableau 5.30 : Coûts du sixième générateur électrique optimisé pour le site de Adrar

toujours présent sauf pour deux générateurs, Les résultats de simulation donnent pour le
dernier générateur utilisant comme source renouvelable seulement l’énergie
donnant les coûts des générateurs électrique optimisés,
Le générateur électrique est optimisé pour ce site avec 94 % de production éolienne et un

excès d’énergie électrique de 11%.
5.4 Système optimal Type
les résultats d’optimisation du générateur électrique utilisant les énergies renouvelables

muni d’un Groupe diesel pour secours, montrent pour tous les sites sauf pour le dernier,
que le système le plus optimisé est le système utilisant comme production énergétique
l’énergie solaire photovoltaïque et le groupe diesel. Ces systèmes optimisés possèdent à la
fois : un excès de production et un coût de système faible par rapport aux autre systèmes
optimisés.
Le nombre de systèmes optimisés varie d’un site à un autre, selon les possibilités qu’offre
le gisement solaire et éolien. Il augmente en passant d’un site moins venté à un autre plus
venté. Ces systèmes sont mixtes du moment qu’ils utilisent plus qu’une ressource
énergétique.
98
Le générateur photovoltaïque est plus cher que le générateur éolien, mais il est plus
optimisé, parce qu’il a été montré et vérifié dans tous le résultats, qu’il présente un excès
d’énergie électrique faible.
Le système optimal type pour un générateur électrique utilisant comme ressources

énergétiques renouvelables, l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne et un
groupe diesel associé, est représenté en général pour tous les sites dans la figure 5.32.
Figure 5.32 : Système optimal Type du générateur électrique utilisant le groupe diesel
comme source complémentaire
99
La production d’énergie électrique du générateur optimal tel qu’elle est représentée dans la
figure précédente est une production mixte utilisant comme ressources énergétiques deux
énergies renouvelables et un groupe diesel thermique. Le groupe diesel est utilisé dans ce
cas comme source complémentaire. La représentation d’associations du groupe diesel aux
ressources renouvelables constituant le générateur électrique est montrée dans le
synoptique de la figure 5.1.
Le générateur produit une énergie électrique d’origine photovoltaïque avec comme appoint
le groupe diesel pour une vitesse du vent inférieur ou égale à 6 m/s, et il a été constaté
d’après la figure représentative précédente que la production photovoltaïque couvre une
grande partie de la production électrique mixte.
Ce générateur produit une énergie électrique d’origine éolienne avec comme appoint le
groupe diesel pour une vitesse du vent importante, qui atteint 7 m/s. la production éolienne
couvre une partie moins importante que la production photovoltaïque.
Il a été montré aussi dans la figure précédente, qu’il est possible d’associer la ressource
énergétique éolienne avec la ressource photovoltaïque dans les sites où la vitesse peut
atteindre 5 m/s et ne dépassant pas 7m/s. et cette production mixte avec comme appoint le
groupe diesel est plus importante que la production mixte à énergies renouvelables
seulement (photovoltaïque+éolien).
5.5 Commande des générateurs électriques d’énergies renouvelables
Selon les résultats d’optimisation des générateurs utilisant les énergies renouvelables,
obtenus pour chacun des sites, et donnant un système optimal type pour l’alimentation des
équipements d’un échantillon donné de systèmes de télécommunications, à implanter en
Algérie et plus précisément en milieu rural, la commande de ces générateur peut se faire
selon le synoptique de la figure 5.33 :
100
1
Générateur +
Photovoltaïque
2
CIRCUIT DE
+ COMMANDE
DES ENTREES
Groupe 3
Diesel
+
4 Charge
+ A
Alimenter
Générateur
5
Eolien
+
Figure 5.33 : Synoptique de commande des générateurs électriques utilisant les énergies
renouvelables
Le circuit de commande des entrées permet de commander les entrées des générateurs
mixtes. Il permet d’ouvrir un des cinq commutateurs provenant dans l’ordre :
1 : Production photovoltaïque + Groupe diesel
2 : Groupe diesel seul
3 : Production photovoltaïque + Production éolienne + Groupe diesel
4 : Production éolienne + Groupe diesel
5 : Production photovoltaïque + Production éolienne
Cette commande nous permet d’avoir toutes les entrées possibles, des générateurs
optimisés, et d’avoir une alimentation permanente de notre charge.
101
5.6 Conclusion
Les ressources énergétiques renouvelables choisis pour l’alimentation d’un échantillon de
systèmes de télécommunications, ainsi que l’optimisation des générateurs électriques
utilisant ces ressources nous ont permet d’avoir un système optimal type pour
l’alimentation des équipements de télécommunications implantés en milieu rural en
Algérie. Ensuite de pouvoir commander tous ces systèmes optimisés, par un circuit de
commande et de contrôle. Ce circuit permet d’avoir selon la disponibilité des ressources,
l’une des cinq combinaisons trouvées, et ainsi le système de télécommunications sera
alimenté d’une façon permanente sans aucune pénurie et dans tous les cas possibles.
102
Conclusion Générale
Les travaux présentés dans ce mémoire concernent les systèmes de production électriques,
autonomes, utilisant les énergies renouvelables, capables de subvenir aux besoins
d’alimentation des systèmes de télécommunications en milieu rural. Ces dispositifs semblent
amenés à connaître des développements importants liés essentiellement à une volonté de plus
en plus affichée de diversification des moyens de production et d’un meilleur respect de
l’environnement. Associées à une production rentable.
Ainsi, après une étude sur les ressources énergétiques renouvelables et sur les systèmes de
production électrique associés, nous nous sommes intéressés aux chaînes de production
éolienne et photovoltaïque.
D’un point de vue économique, ces dispositifs ne sont pas encore compétitifs, cependant, la
sûreté élevée qu’ils offrent, grâce à la présence de dispositifs de stockage d’énergie et à leur
autonomie complète, surtout dans les régions isolées, et dans les localités où la pose des
câbles est difficile à faire.
C’est dans l’objectif de diminution du coût par un dimensionnement optimal du système et

une gestion adéquate de l’énergie que ces travaux s’inscrivent et permettent une utilisation
avantageuse de ressources disponibles réparties dans le pays, très fluctuantes, et contribuer à
une meilleure gestion de l’énergie électrique dans un contexte de développement durable.
Disposant de modèles énergétiques, économiques et d’outils de calculs, nous avons effectué

une étude d’optimisation fondée sur des cas simples de systèmes de production mixte. Pour
aborder ce difficile problème, nous nous sommes alors placés dans le cadre d’un producteur
consommateur dont les conditions météo au site de production ainsi que sa propre
consommation sont supposées connues, donc déterministes.
L’établissement d’un modèle de production électrique utilisant les énergies renouvelables,
muni d’un système de secours qui est le groupe diesel, a permis d’optimiser un générateur
électrique capable de répondre aux besoins énergétique sans interruption et d’une façon
permanente, et en même temps moins chère que les autres générateurs électriques ; et
d’obtenir un système de production optimal type commandable pour fournir continuellement
de l’énergie électrique grâce à une électronique de commande.
103
Conclusion Générale
Ces travaux ont également dégagés des perspectives à plus long terme. Ainsi des perspectives
sont à prendre pour d’autres mesures de gestion et de commande automatique des générateurs
utilisant plusieurs sources d’énergies renouvelables qui sont les suivantes :
9 L’analyse intelligente des prévisions de production et des besoins pourra permettre

d’aider l’utilisateur de systèmes de télécommunications à mieux adapter son
comportement aux prévisions météorologiques. On pourra alors réduire les puissances
installées, et donc le coût, des systèmes de production tout en satisfaisant les mêmes
besoins, ceci sans perte de confort démesurée. Le consommateur aura alors toujours la
même consommation, en moyenne, mais elle sera mieux répartie et plus en adéquation
avec la production. Ceci pourra se faire à travers des automatismes de pilotage de
certains appareils non prioritaires.
9 donner une dimension plus réaliste et pour mieux contribuer à nos objectifs de
développement durable, d’établir des
Collaborations solides avec les organismes concernés.
9 Chaque unité de production et de stockage pourrait par exemple recevoir des ordres de
charge ou décharge à une puissance spécifiée par l'instance de contrôle et
communiquer en retour sa disponibilité et son énergie disponible, Pour le
fonctionnement du circuit de commande des entrées optimisées. Cette commande nous
permet d’avoir toutes les entrées possibles, des générateurs optimisés, et d’avoir une
alimentation permanente de notre charge.
9 Utiliser un autre système de secours sans consommation de fuel, un électrolyseur avec

pile à hydrogène, qui est une découverte récente permettant de fournir de l’énergie
électrique à partir de l’hydrogène et de l’oxygène sans aucune pollution, et c’est une
autre source renouvelable.
104
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107
[44] The MATH WORKS Inc. Simulink, Dynamic system simulation software, User guide for
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[57] Homer simulation Tools www.nrel.gov/homer.
108
ANNEXES
Annexe 1
Principales caractéristiques d’une cellule photovoltaïque
La courbe caractéristique d’une cellule photovoltaïque représente la variation du courant

qu’elle produit en fonction de la tension à ses bornes, depuis le court-circuit (tension nulle
correspondant au courant maximum produit) jusqu’au circuit ouvert (courant nul pour une
tension maximale aux bornes de la cellule). Elle est représentée dans la figure suivante.
Caractéristique d’une Cellule Photovoltaïque
Tension de circuit ouvert VCO (pour ICO = 0)

Elle est fonction des caractéristiques intrinsèques de la jonction ‘PN’ et du matériau semi-
conducteur utilisé. On l’obtient en branchant directement un voltmètre aux bornes de ce
dispositif..
Courant de court-circuit ICC (pour VCC = 0)

Il est directement proportionnel à l’énergie rayonnante reçue, c’est-à-dire à l’éclairement G
(W/m²), à la température ambiante, à la vitesse de circulation de l’air ambiant. Il est
également directement fonction de la surface de la cellule. On obtient sa valeur en branchant
un ampèremètre aux bornes de ce dispositif.
Dans les cellules photovoltaïques au silicium, la tension VCO est de l’ordre de 0,4 à 0,6 V et le
courant ICC est de l’ordre de 12 mA/cm2 pour des conditions de test standard (STC) in-situ,
c’est-à-dire une répartition du rayonnement de type solaire AM=1,5, un rayonnement incident
normal sur la cellule photovoltaïque de 1 000 W/m², et une température de cellule à +25 °C.
La puissance caractéristique de la cellule photovoltaïque

Dans des conditions ambiantes de fonctionnement fixes (éclairement, température, vitesse de
circulation de l’air ambiant, etc..), la puissance électrique P (W) générée et disponible aux
bornes du dispositif est égale au produit du courant continu fourni I par une tension continue
donnée V :
P = V × I (W)
La puissance optimale
Pour une cellule solaire idéale, la puissance maximum Pmax idéale correspondrait donc à la
tension de circuit ouvert VCO multipliée par le courant de court-circuit ICC
Pmax = Vco × I cc (W)
Pmax idéale (Watt) : Puissance mesurée aux bornes de la cellule photovoltaïque
VCO (Volt) : Tension de circuit ouvert mesurée aux bornes de la cellule photovoltaïque
ICC (Ampère), : Intensité de court-circuit mesurée aux bornes de la cellule photovoltaïque
En pratique, la courbe caractéristique d’une cellule photovoltaïque est plus "arrondie", et la

tension au point de puissance maximum VPmax est inférieure à la tension de circuit ouvert VCO,
de même que le courant fourni IPmax est inférieur, pour cette même tension, au courant de
court-circuit ICC.
La puissance crête d’une cellule photovoltaïque

Dans le cas d’utilisation des cellules avec le rayonnement solaire, la puissance crête d’une
photopile, aussi nommée puissance ‘catalogue’, notée Wc (Watt crête) ou Wp (Watt peak),
représente la puissance électrique maximum délivrée dans les conditions suivantes dites
conditions standard : les caractéristiques standard des cellules photovoltaïques (puissance
crête, Icc, Vco) sont indiquées dans le cas de tests de fonctionnement standard en laboratoire
(STC), c’est-à-dire une répartition du rayonnement de type solaire AM=1,5, un rayonnement
incident normal sur la cellule photovoltaïque de 1000 W/m², et une température de cellule à
25 °C plus ou moins 2°C.
Annexe 2
Les batteries stationnaires au plomb - acide
Constitution
- Le bac est en matière isolante, verre ou matière plastique.
- Les plaques sont faites de grilles au plomb antimoine dans les mailles desquelles se trouve la
matière active sous forme de pâte.
- Anode ou électrode positive constitué de 75% de Pb3O4 et 25% de PbO.
- Cathode ou électrode négative constitué de 25% de Pb3O4 et 75% de PbO.
- L’électrolyte, qui est une solution d’acide sulfurique, dont la densité est maximale en fin de
charge et minimale en fin de décharge.
Principe de fonctionnement
A la décharge on a :
- formation de l’eau et de l’oxyde plombeux à l’anode
- formation d’un sulfate de plomb insoluble à la cathode.
Si on pousse trop la décharge, on observe le phénomène de sulfatation des plaques négatives
qui deviennent blanchâtres à cause de la formation d’un sulfate de plomb incapable de se
décomposer par la réaction inverse de charge.
A la charge, le phénomène est exactement inverse et en fin de charge on arrive à une

électrolyte de l’eau avec un dégagement d’hydrogène à la cathode, soit schématiquement :
Charge
PbO2 + 2 H2SO4 + Pb PbSO4 + 2 H2O
Décharge
On doit noter qu’à la décharge, les plaques doublent presque de volume, d’où les risques de
déformation. Tandis qu’à la charge, les plaques reviennent au volume initial mais la matière
active risque alors de se décoller par morceaux et de créer alors des courts circuits dans
l’élément accumulateur.
Il est donc important de surveiller l’état de charge ou de décharge de la batterie pour la
conserver en bon état et pour qu’elle ait une durée de vie prolongée.
En général les batteries utilisées dans les installations éoliennes et solaires, donnent 1300
cycles (charge et décharge) à 75 % de profondeur de décharge et 4500 cycles à 30 % [28]
Valeurs numériques caractéristiques des batteries au plomb

Coefficient de température : 3 à 4.10-4 V/°C.
Tension de fin de charge : 2.35 à 2.4 V par élément au repos.
Tension de fin de décharge : 1.8 V par élément.
Densité : l’égalisation en concentration est rapide au cours de la décharge. Les valeurs de
concentration relevées au pèse-acide sont toujours des valeurs minimales : 1080 à 1100
kg/m3, ce qui correspond à 10-13°B. une batterie en bon état ne doit pas avoir une
concentration inférieure à 1220 kg / m3 (25°B).
Consommation d’eau : 0.18 l par mois pour un élément de 2 V, 1000 Ah.
Courant de maintien : la valeur moyenne est de 0.3 mA/Ah, pour une compensation de
l’auto décharge.
Courant de charge : il est au plus égal à 0,1C, C étant la capacité de la batterie
d’accumulateurs.
Courant de décharge : la capacité nominale d’un accumulateur est donnée pour un régime
de 0,1C, capacité en 10 heures de décharge. La capacité sera réduite pour un régime plus
important (temps de décharge plus grand que 10 heures), et elle sera augmentée dans le
cas contraire. Le rendement de la batterie sera d’autant meilleur que le régime de décharge
sera lent.
La durée de vie de la batterie varie entre 10 à 20 ans selon la qualité de la batterie.
Nombre de cycles charge et décharge de la batterie est d’environ 1500 cycles.
0.08
Résistance interne d’un élément : Ri ≈ Ω Où m est la masse en kg d’un élément
m
d’accumulateur.
Masse : 1 kg pour 20 à 40 Wh.
Annexe 3
Organigramme du programme de dimensionnement des générateurs

photovoltaïques pour télécommunications
Début
Fixation des valeurs de :

Ie, Iv et n
Saisie des Données
Ecriture des Données de Chaque

Année dans un Fichier
Introduction de l’Année choisie
Non
Année
= ….
Oui
Introduction de la Tension
d’Alimentation V
Oui
Tension
V=12 Nominale
Un=12.75
Affichage du Tension
message « la V=24 Nominale
Tension Un=12.75*2
d’Alimentation doit Non Oui
être de 12 ou 24
Volts »
Introduction de
l’autonomie N
Non Affichage du
2≤N≤10 message
« Autonomie de la
Batterie se situe
Oui entre 2 et 10
Jours »
Calcul de l’irradiation des

3 mois les plus
défavorables
Calcul des différents

éléments du
générateur électrique
FIN
Annexes 4
Les systèmes de télécommunications radioélectriques
• Dans le domaine des télécommunications, on appelle boucle locale le support qui relie
l'abonné à l'opérateur de téléphonie, la boucle locale fait référence aux fils de cuivre qui relie
votre prise téléphonique à une centrale.
La boucle locale radio est un moyen pour un opérateur de télécommunication de relier

directement l'abonné à ses équipements en passant par une liaison radio (faisceau hertzien) au
lieu d'utiliser les fils de cuivre.
Intérêt de la Boucle Locale Radio

Equivalent Ligne Spécialisée Internet Liaison Connexion permanente Débit 64Kb/s à 7 Mb/s.
Principe de fonctionnement
La B.L.R. est une technologie de connexion sans fil, fixe et bidirectionnelle: sans fil: utilise
des ondes radio comme moyen de transmission, fixe: le récepteur doit être fixe, il ne peut être
mobile comme dans le cas du GSM, bidirectionnelle: la liaison se fait dans les deux sens
opérateur client et client opérateur. Concrètement, une connexion par B.L.R. nécessite chez le
client une petite antenne plate visant directement ou non (selon la bande de fréquence utilisée)
l’antenne de l'opérateur, appelée station de base. Ensuite un câble relie l'antenne à un boîtier
sur lequel se trouve différents connecteurs: prises téléphoniques, alimentation électrique.
Deux bandes de fréquences sont attribuées pour les liaisons de BLR. Par exemple 3,5 GHz
(gigahertz) et 26 GHz.
La couverture
Voici, pour la bande des 3,5 GHz, les distances entre la station de base et l'antenne du client:
Zone d'habitation distance
urbaine (ville) 3,4 Km
suburbaine
5,1 Km
(banlieue)
rurale (campagne) 8,9 Km
Distance entre la station de base et l'antenne

de l'abonné en fonction des zones d'habitation.
Résumé
Ce mémoire de magistère traite l’étude de l’optimisation des générateurs d’énergies
renouvelable, pour l’alimentation électrique des équipements de télécommunications
radioélectriques. Les principaux intérêts d'un tel système sont l’autonomie de production, et
la fourniture permanente en énergie électrique dans les localités isolées.
Disposant de modèles énergétiques, économiques performants et d’outils de calculs et
simulation sophistiqués, il a été entrepris une étude d’optimisation fondée sur divers cas de
productions individuelles ou mixtes utilisant les énergies renouvelables. Pour ce sujet, les
ressources énergétiques relatives au site d’implantation du système de télécommunication
ainsi que sa consommation sont connues.
La problématique de l’optimisation des générateurs utilisant les énergies permettrait d’avoir
un système optimal type capable d’alimenter les équipements de télécommunications
implantés en milieu rural ou isolé du territoire algérien. Ensuite de pouvoir commander tous
ces systèmes optimisés, par un circuit de commande et de contrôle. Ce circuit permet d’avoir
selon la disponibilité des ressources, l’un des systèmes mixtes trouvés, et ainsi le système de
télécommunications sera alimenté d’une façon permanente sans aucune pénurie et dans tous
les cas possibles.
Mots clés : énergies renouvelables, générateur électrique, système de télécommunications
radioélectriques, optimisation, simulation, commande
Abstract
This memory deals of the optimization of renewable energy electric generators, for the
alimentation of radio telecommunication systems. The principals’ interests of this system are
the independence production, and the supplying of electric energy in isolated localities.
Have at one’s the energetic and economic models, and simulation tools, we effected an
optimization study based on mixed productions. For this approach, the energetic resources of
sites where are implanted telecommunications systems and their consumption are supposed
known.
Then the problem is the optimization of electric generators using these resources, enable to
have an optimal type system for the powering of telecommunications equipments in rural site
of Algeria. Next it is quite possible to command these optimized generators by a control
circuit. This circuit make possible to have according to availability of resources, one of mixed
systems found, then telecommunications system be always supplied in any possible case, and
without any shortage.
Key words: renewable energy, electric generator, radio telecommunications system,
optimization, simulation, control
‫ﻣﻠﺨﺺ‬
‫هﺬﻩ اﻟﻤﺬآﺮة ﻟﺪﻳﻬﺎ آﺒﻌﺪ ﺗﻘﻨﻴﻦ اﻟﻤﻮﻟﺪات اﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﻟﻬﺎ آﻤﺼﺪر اﻟﻄﺎﻗﺎت اﻟﻤﺘﺠﺪدة و ﻣﺰودة ﺑﺎﻟﻜﻬﺮﺑﺎء ﻟﺸﺒﻜﺎت اﻻﺗﺼﺎل‬
‫ و آﺬﻟﻚ ﺗﺰوﻳﺪ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻨﺎﺋﻴﺔ ﺑﺎﻟﻄﺎﻗﺔ‬،‫ ﻣﻦ اﻻهﺘﻤﺎﻣﺎت اﻟﺮﺋﻴﺴﻴﺔ ﻟﻬﺪا اﻷﺳﻠﻮب هﻲ اﻹﻥﺘﺎج اﻟﺬاﺗﻲ ﻟﻠﻜﻬﺮﺑﺎء‬.‫اﻟﻼﺳﻠﻜﻲ‬
‫ﻟﻠﺘﻌﺮض ﻟﻬﺬا اﻟﻌﻤﻞ ﻟﺪﻳﻨﺎ ﻥﻤﺎذج ﺧﺎﺹﺔ ﺑﺎﻟﻄﺎﻗﺔ و أﺧﺮى إﻗﺘﺼﺎدﻳﺔ و ﺑﺮﻥﺎﻣﺞ‬.‫اﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻴﺔ و ﻣﻨﺤﻬﺎ ﺧﻄﻮط اﻹﺗﺼﺎل اﻟﻼﺳﻠﻜﻲ‬
‫ﻟﺪﻳﻨﺎ‬.‫ و ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎﻟﻨﺎ ﻟﻬﺬﻩ اﻟﻤﻌﻄﻴﺎت ﺑﺪراﺳﺔ اﻟﺘﻘﻨﻴﻦ اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة ﻋﻦ ﺡﺎﻻت ﻣﻦ اﻹﻥﺘﺎج اﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻲ اﻟﻤﺨﺘﻠﻂ‬،‫ﻟﻠﺤﺴﺎب و اﻟﺘﻘﻠﻴﺪ‬
‫أﻳﻀﺎ آﻤﻌﻠﻮﻣﺎت اﻟﻤﻮارد اﻟﺨﺎﺹﺔ ﺑﺎﻟﻄﺎﻗﺔ و اﻟﻤﻮﺝﻮدة ﻓﻲ ﻣﻮاﻗﻊ ﺗﺮآﻴﺐ هﺬﻩ اﻟﺸﺒﻜﺎت و آﺬﻟﻚ آﻤﻴﺔ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﻤﺴﺘﻬﻠﻜﺔ ﻣﻦ‬
‫ﻃﺮﻓﻬﺎ‬
‫ و ﻟﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﻰ ﻥﻈﺎم ﻥﻤﻮذﺝﻲ ﺵﺎﻣﻞ ﻟﻌﺪة أﻥﻈﻤﺔ‬،‫إﺵﻜﺎﻟﻴﺔ هﺪا اﻟﻤﻮﺽﻮع ﺗﻜﻤﻦ ﻓﻲ ﺗﻘﻨﻴﻦ اﻟﻤﻮﻟﺪات اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻠﺔ ﻟﻬﺬﻩ اﻟﻤﻮارد‬
‫ هﺬا اﻟﺠﻬﺎز ﻳﻤﻜﻦ ﺡﺴﺐ ﺗﻮاﺝﺪ اﻟﻤﻮارد ﻣﻦ‬.‫ و ﺑﻌﺪ دﻟﻚ ﻳﻤﻜﻨﻨﺎ أن ﻥﻘﻮد آﻞ هﺬﻩ اﻷﻥﻈﻤﺔ ﺑﺠﻬﺎز اﻟﻤﺮاﻗﺒﺔ‬،‫ﺑﻐﺮض إﻥﺘﺎج اﻟﻄﺎﻗﺔ‬
‫ و ﻓﻲ آﻞ اﻟﺤﺎﻻت‬،‫ ﺑﺪون اﻥﻘﻄﺎع‬،‫ و هﻜﺬا ﺗﻜﻮن ﺵﺒﻜﺎت اﻹرﺳﺎل ﻣﺰودة ﺑﺎﻟﻄﺎﻗﺔ ﺑﻄﺮﻳﻘﺔ داﺋﻤﺔ‬،‫ﺗﺤﻜﻢ واﺡﺪ ﻣﻦ إﺡﺪى اﻷﻥﻈﻤﺔ‬
.‫اﻟﻤﻤﻜﻨﺔ‬
.‫ اﻟﻤﺮاﻗﺒﺔ‬،‫ ﺑﺮﻥﺎﻣﺞ اﻟﺘﻘﻠﻴﺪ‬،‫ ﺗﻘﻨﻴﻦ‬،‫ ﺵﺒﻜﺎت اﻹﺗﺼﺎل اﻟﻼﺳﻠﻜﻲ‬،‫ اﻟﻤﻮﻟﺪ اﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻲ‬،‫ اﻟﻄﺎﻗﺎت اﻟﻤﺘﺠﺪدة‬:‫اﻝﻜﻠﻤﺎت اﻝﻤﻔﺘﺎﺣﻴﺔ‬

Zeraia Nee Benyahia Hassiba

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Université M'hamed Bougara de

Faculté des Hydrocarbures et de

Soutenu publiquement le 03/11/2004

Examinateurs M. Belhamel Directeur de Recherche CDER Bouzaréah

A la Mémoire de Mon Père

Que Monsieur A.Malek Maitre de Recherche et Chef de Laboratoire au CDER, et que

Que Monsieur M. Haddadi, Professeur à L’école Nationale Polytechnique (ENP) d’El

Mes remerciements s’adressent également à Monsieur C.Larbes PhD à l’ENP, et Monsieur

V Volts : unité de mesure de la tension

Cu Capacité utile de la batterie (Ah)

Cn Capacité nominale de la batterie (Ah)

η Rendement de conversion des modules photovoltaïques

ω Pulsation du signal modulant

ω0 Pulsation de l’onde porteuse

φ Phase du signal modulé

φ0 Phase du signal modulant

δ Coefficient proportionnel à l’amplitude

β Ecart de phase par rapport à l’oscillation non modulée

Chapitre 1 : Ressources énergétiques renouvelables

et leurs systèmes de production d’électricité

Chapitre 2 : Les systèmes de télécommunications

Chapitre 3 Dimensionnement optimal et fonctionnement du générateur

Chapitre 4 : Scénarii et modélisation d’un générateur d’énergies

4.6.1 Présentation du modèle………………………………………………………………

Chapitre 5 : Optimisation et étude de commande des générateurs

Conclusion Générale………………………………………………………………. 103

Un générateur électrique destiné à l’alimentation d’un système de télécommunications

L’objet de ce mémoire est de mettre à la disposition des utilisateurs, un générateur électrique

Le mémoire rédigé, relatif à ce travail, est architecturé en cinq chapitres :

RESSOURCES ENERGETIQUES RENOUVELABLES

Ressources énergétiques renouvelables

Ce n’est pas le cas pour les combustibles fossiles et nucléaires.

1.2 Energie éolienne

1.2.2 Utilisation de l’énergie éolienne pour la production de l’électricité

Figure 1.1 : Constitution d’une éolienne

Les éoliennes de puissance ne fonctionnent et ne produisent pas en permanence. Elles ont

1.2.2.2 Configuration d’une station éolienne pour la production d’électricité

Figure 1.2 : Schéma d’une station de fourniture et de production

1.2.2.2.2 La génératrice électrique

1.2.2.2.3 Le dispositif de stockage

1.2.2.2.4 Le dispositif de contrôle

1.2.3 Conception d’un système éolien autonome

1.2.3.1 Evaluation du site

La mesure de la vitesse nous aidera à déterminer la taille de l’éolienne et la capacité de

1.2.3.2 Evaluation des besoins en énergie

• déterminer pendant combien d’heures fonctionnent nos appareils,

1.2.3.3 Taille de l’éolienne et de la tour à installer

1.2.3.4 Calcul de la capacité de stockage des batteries

La procédure de calcul de ce stockage énergétique est la suivante : [8], [47]

• Calculer la quantité journalière d’énergie à utiliser. Soit E cette énergie exprimée en

1.2.4 Potentiel éolien

Seulement si on a besoin 24 heures sur 24 de l’électricité, on doit envisager l’installation

Dans le cas contraire, une combinaison éolienne/batteries du stockage sera suffisante. La

1.3 Energie solaire

L’atmosphère terrestre perturbe cette répartition spectrale, modifie l’intensité du

La réponse à de nombreux besoins, exige la mise au point des filières techniques de

Les collecteurs solaires à concentration permettent d’atteindre des températures élevées de

Enfin les modules photovoltaïques convertissent directement, l’énergie solaire en

1.3.2 Energie solaire photovoltaïque

gouvernements et les industriels investissent dans la technologie photovoltaïque et ses

Notons que le processus de conversion est indépendant de la chaleur, au contraire, le

1.3.2.2 Les photopiles [29], [31-33]