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le
« développement humain durable © »
Neuroconnectique
du développement – humain – durable
ou comment garantir le succès des expériences de développement
durable, vu leur complexité,
en générant, en leur sein, un
« développement humain durable © 1 »
L'inconvénient est que ses promoteurs évoquent toujours, sans le citer tel quel
(mais il s'agit bien de cela en vérité) : un « développement durable »
écologique, économique, industriel, territorial... Certains d'entre ces
« développements durables » sont à caractère sociaux, comme le
développement éthique ou le commerce équitable ou encore les entreprises
qualifiées de « durables » 2, mais aucun d'eux jusqu'à aujourd'hui n'est
jamais... humain, entendons : prenant en compte le développement de l’être
en soi.
Lors d'un exposé qu'il présenta au sein du séminaire 3 dirigé par Alfredo Pena-
Vega 4 portant sur la thématique « Complexités et Société Monde », Daniel-
1
L'expression « développement humain durable » est copyrightée, elle appartient au
domaine de la neuroconnectique et, si elle est employée, il est courtois de le mentionner
afin de nous protéger des pilleurs d'idées. Les gens honnêtes nous comprendrons et
respecteront cette sollicitation. Nous les en remercions.
2
Notamment les sociétés coopératives ouvrières de production.
3
http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2010/ue/1236/
http://comsomon.blogspot.com/2011/02/letre-humain-neuronal-de-la-complexite.html#more
4
Chercheur en sociologie, directeur scientifique de l’Institut international de recherche en (et
de) politique de civilisation (IIRPC), dont le président est Edgar Morin...
Philippe de Sudres 5 proposa pour la première fois l'expression
« développement humain durable © », en définissant la problématique en ces
termes : « nous parlons sans cesse de « développement durable » en
omettant que tout « développement durable » est voué à l'échec, soit
immédiatement soit quelques années après avoir été lancé, et ceci pour une
simple raison : l'être humain est l'acteur de tout développement, durable ou
pas. Aussi, et logiquement, tant que n'est pas bâtie une civilisation fondant car
fondée sur le « développement humain durable », un développement
réellement « durable » est impossible. Pour passer des sociétés « jetables » à
des sociétés « durables », il faut passer de la précarité à la stabilité (…) 6. »
http://www.ville-lardy.fr/local/cache-vignettes/L380xH266/bord_de_la_juine-
188a1.jpg
9
La neuroconnectique est une discipline académique émergente permettant à chacun(e)
d'entre nous, au gré de travaux dirigés de groupes, « TD » simplissimes, d'apprendre à
mettre en connexion nos réseaux neuronaux afin de ralentir notre vieillissement neuronal
(et donc intellectuel, émotionnel/motivationnel, et corporel) pour nous permettre d'être
jeunes longtemps, ainsi qu'afin d'accroitre nos facultés de cognition créative (cogitation) et
intuitive dans l'objectif de nous permettre d'être plusss inventifs et plusss intuitifs :
http://www.neuroconnectique.com/Joomla152/index.php
»,
11
A cause du principe de récursion 12, selon lequel, pour citer Edgar Morin :
« Les individus humains produisent la société dans et par leurs
interactions, (tandis que) la société, en tant que tout émergeant, produit
l'humanité de ces individus en leur apportant la culture », le principe
dialogique, que le même Edgar Morin puise dans la réflexion piagétienne,
« unit deux principes ou notions antagonistes qui normalement devraient
se repousser l'un l'autre, mais qui sont indissociables et indispensables
pour comprendre une même réalité 13 ».
14
En « rapport à la notion de simplicité, la notion de simplexité inclut une tension, parfois une
opposition entre simple et complexe qui caractérise le vivant », écrit Alain Berthoz (La
simplexité, Éditions Odile Jacob, Paris, 2009) qui décrit ici le concept non nommé mais
brillamment découvert (ou, pour le moins énoncé, car il fut probablement découvert par
l'Homme de Cro-Magnon) par Ilya Prigogine et Isabelle Stengers (dans « Vers la synthèse du
simple et du complexe », chapitre 9 de La nouvelle alliance – hommage à Jacques Monod,
Éditions Gallimard, Paris, 1979, 1986, 1993), concept selon lequel la nature recourt à des
raccourcis fonctionnels (en chimie comme en biologie puis en physiologie) pour atteindre
ses buts avant d'en avoir complètement structuré les voies d'accès les plus optimales.
Ceci, parce que nous sommes normalement intelligents, nous
l'avons compris, n'existe pas « tout seul », « naturellement »
dans la vie : de même que nul ne peut devenir inconsciemment
conscient ou involontairement volontaire, nous ne pouvons pas
fonctionner sur un mode « durable » avec des cerveaux entraînés
depuis des millénaires à fonctionner sur un mode « jetable ».
* *
18
http://comsomon.blogspot.com/ - blog conçu, réalisé et administré par Yoann Moreau,
doctorant d'Alfredo, dédié au séminaire dirigé par ce dernier, séminaire consacré à la
complexité des relations entre les multiples composantes de la « société-monde » de ce
début de vingt-et-unième siècle.