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LEPOUTRE

Antonin
4°1
Analyse littéraire séquence 6

1. On peut aisément justifier que le début de ce texte est un poème car toutes les
caractéristiques du poème y sont présentes : en effet, on peut remarquer que les phrases
sont marquées sous forme de vers, que des rimes sont bien présentes (ex : toi/effroi ou
noyé/convoyé), et que certaines figures de styles telles que les allitérations sont présentes.
Tous ces différents critères prouvent que le début de ce texte est un poème.

2. En lisant ce texte, on peut affirmer que Apollinaire est plongé dans une profonde tristesse,
une tristesse inconsolable. En effet, on peut l’affirmer grâce à tous ses propos, qui trahissent
une tristesse infinie (Je ne sais plus que penser. Je suis triste. / Cette attente est
insupportable.). Apollinaire utilise également de nombreuses figures de styles telles que les
métaphores et les comparaisons, qui prouvent elles aussi son immense tristesse (Le jour
n’existe plus/Le soleil s’est noyé/La caserne est changée en maison de l’effroi/Je suis triste
ainsi qu’un cheval convoyé). Chaque mot, chaque expression écrite par Apollinaire dans
cette lettre reflète une profonde tristesse, mais aussi de la colère et de l’impatience (Mais
sacré nom d’une pipe, écris-moi/Je bous d’impatience). On sent bien que tous les sentiments
d’Apollinaire se bousculent dans sa tête, et en particulier la tristesse qui provoque chez lui
d’autres sentiments par la suite.

3. Dans le premier quatrain est présente cette comparaison : « Je suis triste ainsi qu’un
cheval convoyé ». Par cela, Apollinaire a, à mon avis, voulu dire que sa vie était devenue
monotone sans nouvelles de Lou, et qu’il ressentait une immense tristesse, comme s’il était
un cheval que l’on transportait sans arrêt : il dit en quelque sorte que sa vie n’avait
plus beaucoup de sens, qu’elle n’était plus que tristesse et solitude.
Et dans le deuxième quatrain est présente cette métaphore : « Lance ta lettre, obus de ton
artillerie, qui doit me redonner la vie et le sourire. » Par cela, Apollinaire a certainement
voulu dire que la lettre de Lou pouvait changer sa vie, comme un obus peut changer la vie de
quelqu’un. Il dit que la lettre de Lou pouvait lui redonner goût à la vie, que cela pouvait
vraiment le rendre heureux. Il dit en quelque sorte que la lettre de Lou était la chose qui
pouvait le rendre au comble du bonheur, que c’était « l’obus de l’artillerie » de Lou. En
quelque sorte, une lettre de Lou donnait toujours beaucoup de bonheur, lui remontait
toujours le moral, voilà pourquoi il parle « d’artillerie ».

4. Dans cette partie lettre, le verbe qui reviens très souvent est « écris ». Cette figure de style
s’appelle une répétition. À mon avis, ce verbe est très souvent répété car c’est ce qui tient le
plus à cœur à Apollinaire. Par-dessus tout, il a réellement besoin que Lou lui écrive une
lettre, c’est ce qu’il souhaite le plus du fond de son cœur. Cette répétition reflète son
immense impatience que Lou lui écrive, ainsi que son immense volonté de recevoir une de
ses lettres qui pourraient redonner un sens à sa vie.

5. Le temps utilisé lors de ces répétitions est l’impératif présent. Au sein de cette lettre, je
dirai que la valeur de ce temps est de donner un ordre à Lou : il lui ordonne de lui écrire, car
il a besoin par-dessus tout de l’une de ses lettres. Il veut que Lou lui écrive, il lui donne un
ordre très clair.

6. Le mot insensé se forme avec le préfixe « in » puis le mot « sensé » ce qui veut dire « qui
n’a pas de sens ». Ici, cela veut dire qu’il est impossible que ce soit la poste qui ait du retard.

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