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5. Cycle réel
4. L’enceinte n’est pas adiabatique (les parois sont isothermes au cours d’un cycle),
Si on regarde la figure ci-dessous, on constate que le diagramme réel est nettement différent du
On distingue :
- la surface supérieure qui est le travail moteur : SA Boucle Haute pression ou 𝑾𝑨 > 0
- la surface inférieure qui est le travail résistant .SB Boucle Basse pression 𝑾𝑩 < 0
Le travail fourni par le moteur est la différence entre les deux boucles (motrice – résistante).
· Le moment et la durée d’ouverture et de fermeture des soupapes par rapport au cycle théorique
Cycle réel
· Le moment de l’allumage
Remarque : tous ces réglages sont propres à chaque type de moteur et sont représentés par une épure
circulaire de distribution
Ces réglages, spécifiques à chaque moteur sont réalisés par la DISTRIBUTION et permettent
Alors :
1) Temps 1 : admission (elle s’étale sur plus de 180° vilbrequin) Elle se produit alors que le piston
descend du PMH au PMB, créant ainsi une dépression dans le cylindre et l’aspiration du mélange
carburé.
A cause de l’inertie des masses gazeuses admises, le remplissage des cylindres ne se réalise pas
Pour améliorer ce taux, une avance à l’ouverture de la soupape d’admission est effectuée avant le
A la fin du temps d’amission, un retard à la fermeture de la soupape d’admission est effectué après le
Ces décalages sont de quelques degrés et leur importance dépend de la gamme du régime de
fonctionnement du moteur : ils sont plus élevés pour les hauts régimes.
La quantité de mélange admis dépend de l’ouverture du papillon, qui détermine aussi la pression
du moteur est donc une fonction croissante, mais non linéaire de la pression d’admission (appelée
théorique. Cette compression n’est pas adiabatique en raison des échanges de chaleur avec les parois :
L’étincelle est provoquée avec une avancée à l’allumage (AA = avance à l’allumage) avant le PMH
combustion pour que celle-ci soit à peu près terminée au voisinage du PMH.
La combustion est essentielle : influence les fatigues mécaniques et thermiques du moteur et par suite
sa longévité.
La combustion se développe et la pression croît rapidement pour atteindre normalement son maximum
une dizaine de degrés après le PMH, atteignant des valeurs supérieures à 60 bar à pleine charge. Les
gaz sont alors très chauds (1500 à 2000K, jusqu`a 3000K en F1) et les transferts thermiques vers les
parois intenses.
La pression et la température des gaz décroissent en même temps que du travail est fourni au piston.
A la fin de la détente, on apporte une avance à l’ouverture de la soupape d’échappement, peu avant le
pour éviter les contrepressions à la remontée du piston et accélérer l’équilibre des pressions intérieure
et extérieure au cylindre. Cette ouverture prématurée fait baisser la pression au PMB par rapport au
diagramme théorique.
Remarque : si le mélange est pauvre, la combustion peut se prolonger et durer jusqu’à l’ouverture de
4) Temps 4 : échappement
Les gaz de combustion s’évacuent, au début sous l’effet de leur propre pression, puis sous la poussée
du piston qui remonte. La vitesse des gaz est importante, elle peut atteindre 700m/s.
PMH (RFE = retard fermeture échappement) pour chasser plus complètement les gaz brûlés en
On constate alors que pendant un temps très court, les soupapes d’admission et d’échappement sont en
Pour les moteurs suralimentés (Padmission > Pgaz brûlés) passage d’air frais dans le conduit
c- Rendement mécanique
- l’entrainement de la distribution,