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Groupe Cyrano 04/05/2019

Quelques traditions culinaires françaises :


l’apéritif et le repas de noël

Est-ce que connaissez l’apéritif ?


Est-ce que vous avez déjà été invité à prendre un apéritif ?

Compréhension orale

Regardez cette vidéo et répondez aux questions suivantes :


https://www.youtube.com/watch?v=jiRw9yvEwm8
Reliez :
1. immuable a. recouvrir
2. tapisser b. qui ne se modifie pas
3. préliminaires c. ensemble de règles et de cérémonies
4. rite d. durer trop longtemps
5. s’éterniser e. qui précède l’action principale

1) Qu’est-ce qui est servi à boire pour un apéritif ? …………………………………………….


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2) Qu’est-ce qui est servi à manger pour un apéritif ? ………………………………….............
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3) Qu’est-ce qui est servi dans un apéritif plus « chic » ? ……………………………………...
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4) L’apéritif permet de « briser la glace » - Expliquez ce que cette expression veut dire : …….
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5) Que fait-on une fois qu’on a notre verre à la main ? ………………………………………...
- Qu’est-ce qu’il faut dire à ce moment-là ? ……………………………………………………
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6) Que recommandaient les médecins au moyen-âge en guise d’apéritif ? ……………………
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7) Selon une étude, combien de français prennent l’apéritif au moins une fois par semaine ?
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8) Où peut-on prendre l’apéritif pendant les vacances ?...............................................................
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9) Quels sont les synonymes du mot « manger » qu’on entend dans cette vidéo ? Quels autres
synonymes connaissez-vous pour le verbe « manger » ? ……………………………………….
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10) Dans les séries de mots suivants, barrez l’intrus :

1) des olives des chips des rillettes de saumon des cacahuètes

2) des rillettes de saumon un jus de fruit des canapés de foie gras du champagne

3) des gâteaux apéritifs un porto un martini un kir une bière

4) festif convivial à la bonne franquette ennuyeux

5) à la plage sur la place du village au travail sur la terrasse

Discussion :

Est-ce que cette tradition existe en Turquie ? Est-ce qu’il y a des traditions en Turquie qui se
rapprochent de l’apéritif ?

Production écrite :
Vous passez une semaine de vacances à la campagne et hier vos voisins vous ont invités à
prendre l’apéritif chez eux. La soirée avait bien commencé mais malheureusement elle
s’est plutôt mal terminée… Vous écrivez un mail à un ami (15/20 lignes) pour lui
raconter la soirée, ce qu’ils vous ont proposé à boire, à manger, de quoi vous avez
discuté et pourquoi la soirée s’est mal terminée :
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Compréhension écrite :
Les échos, 27/12/2018

LES HABITS NEUFS DU REPAS DE NOËL


Le traditionnel réveillon de Noël est toujours vivace. Mais entre l'évolution de la
structure familiale, qui complique l'organisation, et celle des desiderata culinaires, ce
moment de convivialité a dû s'adapter.

« Le repas de Noël, c'est un peu comme la madeleine de Proust. On se satisfait pleinement de


manger toujours la même chose : du foie gras, du saumon, des huîtres, de la dinde aux
marrons… Si l'on fait des écarts avec les traditions, on ne se sent pas bien, il y a comme un
truc qui cloche. »Ainsi donc, dans la famille de Louise-Marie, une trentenaire originaire de
Lyon, les coutumes sont suivies à la lettre. « Le 25 décembre, nous réunissons toute la famille
tour à tour chez mes parents ou chez l'une des sœurs de ma mère. Nous n'avons jamais dérogé
à la règle ! Avec les enfants qui grandissent, c'est parfois plus compliqué de tenir la table,
certains cousins arrivent en retard, d'autres partent plus tôt… Mais généralement, ils se font
rappeler à l'ordre car cela reste un moment hyper important pour nous tous, quelque chose
d'un peu sacré. »

Le repas à la française a bel et bien une dimension communielle, comme l'a montré le
sociologue Claude Fischler, spécialiste de l'alimentation. « Le thème, omniprésent dans le
discours français, de la convivialité, implique que la table communie : elle partage et
incorpore la même nourriture, et rassemble ou cimente ainsi une communauté, transitoire ou
durable », écrit-il dans l'introduction du livre collectif Les alimentations particulières :
mangerons-nous encore ensemble demain ? (Odile Jacob, 2013). Cette dimension
communielle est d'autant plus forte lors des fêtes de fin d'année où le rituel du festin est
toujours très présent.

Cette année encore, Noël sera l'occasion d'un repas d'exception pour plus de 85% des
Français, selon une étude réalisée par Ipsos pour l'Observatoire E. Leclerc des nouvelles
consommations.

Pour autant, « exception ne rime pas forcément avec tradition », souligne Thibaut Nguyen,
directeur du département Tendances & Prospective chez Ipsos France et auteur de cette
enquête. « On observe un double mouvement dans la société française : d'un côté, une forte
fragmentation des styles et des cultures et, de l'autre, un grand désir de recréer du lien avec
ses proches. Noël est justement au croisement de ces deux courants avec une très forte envie
de partage, de convivialité et d'un rituel qui ressoude la famille mais aussi une plus grande
réticence à passer outre ses convictions et valeurs personnelles », analyse-t-il. Cette tension
se lit clairement dans les résultats de l'étude : 41% des répondants disent respecter les
traditions pour faire plaisir à leurs proches mais feraient autrement si cela ne tenait qu'à eux.

Jean-Jacques, consultant dans le secteur de l'énergie, fait partie de ceux-là. « Personnellement,


la période des fêtes me casse un peu les pieds parce qu'il y a toujours la même attente. Ce
n'est pas spontané, c'est sur commande », regrette ce Français qui vit à Londres depuis de
nombreuses années. La seule chose qu'il apprécie vraiment, c'est le fait de se retrouver en
famille. Si ça ne tenait qu'à lui, Noël se résumerait à « une bonne bouffe ».

Les Français sont toutefois de plus en plus nombreux à ne plus vouloir faire de concessions au
nom des traditions : près d'un tiers refuse de manger un repas de Noël qui ne soit pas
conforme à leurs convictions, selon l'enquête réalisée par Ipsos. « Le menu typique reste le
réflexe, mais les Français sont de plus en plus préoccupés par la dimension éthique de ce
repas traditionnel : 80% font attention aux quantités qu'ils préparent, 62% accordent plus
d'importance à la qualité des plats et 21% des personnes impliquées dans la préparation du
repas choisissent avant tout des produits respectueux de l'environnement », souligne Thibaut
Nguyen. En somme, la tendance à la consommation responsable fait bouger les lignes.

« Nous tournons toujours autour des mêmes produits – le foie gras, les coquilles Saint-
Jacques, du gibier… – mais nous essayons d'être raisonnables au niveau des quantités,
témoigne ainsi Corinne, 58 ans, chargée de la communication et des partenariats dans une
association. Ce n'est pas parce que c'est le soir de Noël qu'il faut ingurgiter tout un tas de
trucs ! » Cette modération n'est pas seulement motivée par des convictions écologiques ou de
lutte contre le gaspillage alimentaire.

Elle est aussi le reflet d'un raccourcissement de la durée des repas, tendance observée depuis
vingt ans par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie
(Crédoc). Qui passe encore cinq heures à table le 24 ou le 25 décembre ?

Parfois, les convictions ne sont pas partagées par tous et suscitent quelques tensions autour de
la table. « L'an dernier, il y a eu de grandes conversations sur la maltraitance animale car il y
avait du foie gras, rapporte Louise-Marie, chargée des relations avec les investisseurs pour un
incubateur parisien de start-up.

Ethiques, régimes de santé, allergies et intolérances alimentaires : la multiplication des


particularismes alimentaires menace-t-elle la commensalité ? interroge Claude Fischler. C'est
un risque, à moins qu'on ne parvienne à « inventer de nouvelles formes, des formes viables,
suffisamment souples mais suffisamment ritualisées pour donner un sens à l'expérience de la
table commune ».

C'est ce qui s'est passé dans la famille de Gaëlle, directrice d'une école de langues. Les
« alimentations particulières » n'ont pas signifié la fin du repas pris en commun, mais ont
donné naissance à de nouvelles pratiques : « Un de mes frères a commencé à questionner le
foie gras il y a une dizaine d'années et nous avons décidé de le supprimer du repas de Noël.
Je suis ensuite devenue végétarienne, suivie par ma sœur et ma mère, raconte-t-elle. Depuis,
nos menus de Noël sont bricolés. Chacun met la main à la pâte et on fait en sorte qu'il y en ait
pour tous les goûts.» L'année dernière, un ceviche (une marinade de poisson cru au citron
vert, NDLR) côtoyait une tartiflette végétarienne, une salade exotique et un beau plateau de
fromage. « La seule chose qui n'ait pas changé, c'est la bûche. C'est toujours fédérateur et
comme c'est tout ce qui nous reste du repas traditionnel de Noël, on y tient ! »

Répondez aux questions suivantes :


1) Comment est défini « le repas à la française » ? …………………………………………..
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2) A votre avis, qu’est-ce que Jean-Jacques veut dire quand il parle de « bonne bouffe » ?
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3) Expliquer cette phrase : « La tendance à la consommation responsable fait bouger les
ligne »
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4) Selon l’article, qu’est-ce qui pourrait menacer le rite traditionnel du repas de Noël ?
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