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HISTOIRE

Thème : Naissance et institutionnalisation du sport en France

Analyse synchronique -> synchronisation de l’analyse historique d’un fait, d’un processus précis avec
son contexte historique

Analyse diachronique -> analyse d’un processus sur un long terme afin de catégoriser les facteurs
responsables

Processus -> enchaînement ordonné de faits ou de phénomènes, répondant à un certain schéma et


aboutissant à quelque chose : le processus d’une crise

-> Suite continue d’actions, d’opérations constituant la manière de faire, de fabriquer


quelque chose : Les processus de fabrications doivent être revus

Enchaînement ordonné de faits, par quelqu’un ou par un groupe. On trouve une constante,
beaucoup de mots finissent par « –tion » ce qui signifie partir d’une période puis expliquer la suite
ordonnée de faits.

Processus > facteurs (relation cause/conséquence)> exemples> références

Lecture obligatoire pour les TD et en dehors

Terret Thierry, Histoire du sport, Que-sais-je ? , PUF, 2013 (4ème édition)

Cairn.info> encyclopédie de poche> sport et société > histoire


Alex poyer, l’institutionnalisation du sport (1880-1914)

Institution sportif = club, régulation de personnes / au-dessus comité départemental, région, ligue,
fédération

Toujours borner dans le temps et dans l’espace dans une introduction en histoire

En 1880 la France est sous la 3ème république (loi ferry= 1882-84) ; 65% de la France habite dans la
campagne à la fin du 19ème siècle

Economiquement en France en 1880 : période de révolution industrielle, Roubaix était à cette


époque le bassin de l’institutionnalisation du sport, car Roubaix devient la ville la plus riche de
France.

1880 : France = empire = puissance coloniale, France riche, influente, puissante (1889 tour Eiffel)

Jules rimé création de FIFA

Partie 1 -> contextualisation

Partie 2 -> annonce des facteurs

France peu sportive dans les années 1880, jeux traditionnels + gymnastique de posture.

En 1880, uniquement pour les bourgeois, en 1914 le sport c’est institutionnalisé ; pratique sportive
qui se diffuse vers d’autres classes sociales

Quelles sont les mutations rencontrées par le sport entre 1880 et 1914  ? Quels facteurs expliquent
l’institutionnalisation du sport  ?

Facteur numéro 1 : l’émergence des clubs athlétiques

- Certains clubs naissent de l’initiative de sujets britanniques installés dans des grands centres
urbains.
- Clubs en relation avec les activités touristiques ou de villégiature.
- Lycées qui vont fédérer des énergies pour institutionnaliser, d’abord sur la course à pieds
puis ensuite sur le rugby, l’aviron, le cyclisme, la boxe etc…

Aujourd’hui le calendrier sportif a été synchronisé avec les emplois du temps des lycéens (foot,
rugby sport d’hiver, cyclisme, athlé etc… sport d’été)

Je pratique le sport co de septembre à mai et sport individuels de mai à septembre, ce ne sont


donc pas des pratiquants différents ce sont des sports différents avec les mêmes pratiquants.

Lycéens qui ont créé le Racing club de Roubaix en 1995

USFSA= 1889 union pour organiser la pratiques de l’ensemble de clubs

(Facteur = création des clubs + exemples)

Qui sont les acteurs et comment le sport va être utilisé par les éducateurs pour se développer  ?
Facteur numéro 2 :les éducateurs

Pierre de Coubertin : éducateur sportif, voulait utiliser le sport comme un outil d’éducation pour
les hommes des classes supérieur, et s’est demandé comment on pouvait développer l’éducation
par le sport. La vie de collège en Angleterre 1888 est allé étudier comment se passer l’intégration
des élites masculine ; pour les britanniques éducations de l’âme et du corps donc du sport or en
France on a que l’éducation de l’âme. (Dualisme cartésien) ils s’aperçoivent d’une renaissance
physique par le sport et souhaite apporter cela dans les lycées Français.

P.C va créer en 1888 comité de propagation des exercices physiques

Paschal Grousset ; Ligue nationale de l’éducation physique, essayer de développer le sport à


l’école.
L’institutionnalisation ne concerne pas tous les Français, elles ne concernent des classes
supérieures et pas les classes ouvrières et Rurales donc ne peuvent pas adhérer à L’USFSA, elles
ne peuvent donc pas coopter. On a un conflit de classes entre classes dirigeantes et classes
ouvrières et rurale qui donnera un conflit entre professionnels et amateurs, il y a une distinction
sociale dans les modalités de pratique.

Aujourd’hui on a encore des pratiques de distinction sociale, car pour pratiquer il y a encore un
coût.

Avant la première GM, vélo beaucoup moins cher, on commence à voir la rentabilité économique
du vélo par exemple le vélodrome de Roubaix qui arrive quand on développe des courses sur
piste.

Au-delà des revenus, le deuxième facteur expliquant le développement du sport est le temps car
la semaine e 35h n’existent pas, la sécu non plus.

Troisième facteur : les installations/ équipements sportifs

Salle de sports etc… mais aussi le paysage, exemple une route, la mer, on peut les considérer comme
installations sportives, pour cela on doit créer des évènements.

Le parc des princes à la base était un équipement sportif qui est venu institutionnaliser le sport mais
pas le football. Avant que l’INSEP ne soit créé le parc des princes était en fonction de recherche sur le
sport.

On a deux types d’équipements sportifs :

- De récurrences : stades
- Temporaires : le tour de France

La densification des réseaux ferrées ; la 3ème république à développer les gares= facteurs d’un
développement sportif. Certains clubs ne vont pas prendre le train.

Les pratiques sportives vont insister la jeunesse masculine à ne pas faire du sport au sein des sociétés
conscriptives mais du tir, de la gym pour la préparation militaire.
Avant 1914 le but est donc moins pour la France et son gouvernement de préparer des sportifs
capable d’accomplir des performances mais bien de former des citoyens soldats capable de
prendre la revanche et de défendre la nation

Le développement du sport (club, acteur, compétition) est le fruit des acteurs privés (média,
entreprise) et le gouvernement s’en désintéresse complétement ce qui n’est pas le cas
aujourd’hui.
CM N°2 16/01/2018

La grande guerre : un temps d’acculturation sportive de la population française en guerre (1914-


1919)

Introduction  : cadre théorique de l’acculturation sportive de la population


française pendant la première guerre mondiale

1914 en France (qui pratique le sport dans les années 1910) = si on prend une photo on verrait des
jeunes hommes ; 18-35 ans ; issus de la bourgeoisie ou du salariat, car après la révolution
industrielle on a les premiers fonctionnaires avec salaires fixes.

A l’époque le temps des loisirs de masse n’existe pas pour les ouvriers et les ruraux, comme 65% de
la population est d’origine rurale, la France de 1914 n’est pas une France sportive mais une France
gym ; la France à préparer la revanche avec des exercices de gym. La France de 1914 est une France
de tradition gymnique constrictive (servir la nation) ; 1 million de licenciés.

en 1914, le sport est en marge de la culture nationale, vélocipédie, boxe et rugby sont les principaux
sports développés et médiatisé avant la première guerre mondiale. Le foot était très peu pratiqué, la
coupe de France a été créée en 1917. C’est donc une minorité de la France qui pratique le sport.
Certains départements (les plus ruraux) ne connaissent pas le sport, n’ont aucune idée de ce qu’est
le sport.

Une conjoncture de guerre qui remet en question le modèle gymnique Français ; les soldats vont
développer des capacités autres que l’obéissance.

Les conditions tactiques vont faire que l’on va nécessairement demander aux hommes de se
préparer autrement. La modernité, la violence, et la durée des combats imposent une
transformation des méthodes de préparation militaire des soldats français. La France a formé des
générations entières d’hommes capables d’obéir mais pas de combattre.

Les soldats alliés, passeurs culturels dans la France en guerre, 4milions de soldats de l’empire
britannique vont habiter en France pendant 51 mois. Les anglais apportent leur culture sportive

La zone des armées, un creuset interculturel et sportif. Import non seulement du sport mais aussi de
la musique (exemple du jazz).

Acculturation sportive des français de la zone des armées

Etude de l’acculturation

3 auteurs en 1936 Herskovits, Ralph et Redfields veulent voir ce qui se passe quand on a un mélange
des cultures.

Ils constatent une transformation accrue des sociétés quand les individus qui la composent sont
confrontés à une culture extérieure de façon directe et extérieure. L’exemple invoqué est la
colonisation qui impose aux populations autochtones l’acceptation des traits d’une culture
extérieure.
On cherche donc les ruptures et les continuités.

Avant la première GM le foot est un sport sous pratiqué, aprèsla 1 ère GM il devient un sport roi

De façon pragmatique l’acculturation s’intéresse donc au produit de l’interaction d’individus


porteurs de cultures différentes. La culture n’est en fait qu’une abstraction ; ce ne sont pas les
cultures qui entrent en contact mais les individus.

Ac-> ajouté

Culturation -> processus de modification de la culture

Acculturation = ensemble des phénomènes qui résultent de contact direct et continu entre les
groupes d’individus de cultures différentes avec des changements subséquents dans les types
culturels de l’un ou des autres groupes

La tâche noire correspond aux sportifs français.

Dans les armées alliés « training for sport is training for war »

8 millions de soldats alliés qui vont acculturer 8 millions de poilus.

Conclusion :

L’acculturation sportive de la population française n’a pas commencé pendant la guerre. Cependant
c’est bien elle qui a accéléré la progression au point d’engendrer une rupture avec le modèle culturel
d’avant-guerre. En favorisant l’entrée en contact des français, civils et militaires, avec les soldats-
sportifs alliés et les sportsmen français d’avant-guerre, le front ouest de la grande guerre s’impose en
effet comme un creuset interculturel et sportif propice aux transferts culturels. En l’occurrence, la
Grande Guerre place la France et les Français dans une conjoncture à la fois inédite et idéale pour le
développement du sport. Inédite, car pour la première fois les hommes de France se trouvent réunis
dans un même espace-temps, et idéale, car la France accueille des millions de passeurs culturels qui
procèdent à l’éducation sportive des Français. Au terme de l’analyse, il est désormais possible de dire
que la diffusion du football dans l’armée, sa démocratisation à l’arrière du front, sa légitimation dans
la presse, le renforcement de sa dimension internationale, sa reconnaissance de construit de la
virilité moderne et son implantation dans les villages de la zone des armées prouvent que la Première
Guerre mondiale est bien le lieu d’une acculturation sportive de la population française.
1914-1919  : le sport à l’épreuve du feu

Juin 1914

France d’avant-guerre, qui fait du sport ? le temps des loisirs ne concerne que quelques privilégié.
Philippe tisse, Henri pellici, octave lapise (vainqueurs du tour de France, journal l’auto ancêtre de
l’équipe. Les coureurs sont également soldats, tous les hommes de 18 à 45 ans. Pendant le tour =
assassinat de Sarajevo, une fois l’épreuve finis ils sont partis combattre. On emploi des termes
sportifs pour la guerre comme le « match » l’enlisement du conflit va expliquer qu’on peut
développer du sport à l’arrière des tranchées. Soldat jean Bouin mort en 1914 il était médaillé
d’argent en athlétisme à 26 ans. La guerre suspend des grands événements sportifs mais dans le
même temps affluence positive sur le développement du sport (acculturation).

1915

La guerre de position s’enlise dans les tranchées. Les hommes passent entre 10 et 15 jours au front.
Les hommes sont réfractaires aux exercices militaires. On veut rompre l’ennui. Quelques poilus
sportifs ont emporté un ballon et on assiste à la naissance d’une pratique sportive informelle.
Acculturation avec les ruraux, acculturation intra armée.

1916 bataille de Verdun

Les britanniques qui étaient venus avec des volontaires vont eux aussi faire une conscription, des
régiments s’affrontent sur des terrains de football avec des tenues de footballeurs (1918). Dans
d’autres endroits sont montés des rings. Pour les agriculteurs et les ouvriers le sport est une
découverte. Analogie entre la compétition sportive et le sport, la guerre est considérée comme la
plus grosse compétition sportive car on donne sa vie. Dramaturgie du sport (un gagnant ; un perdant)
on a la même chose à la guerre. Ancêtre de l’INSEP ; école de Joinville, on va faire de l’éducation
sportive pour former. Lancer de grenade. On sort de la tranchée avec un ballon de football. Ils
savent qu’ils vont mourir, ils préfèrent mourir la balle au pied. Développement de l’ancêtre du
handisport.

1917 reconnaissances de la pratique sportive que l’armée reconnait comme indispensable pour le


moral des troupes

Les autorités françaises ont lancé une grande action de popularisation du sport (avril 1917). France/
Nouvelle-Zélande en rugby, 60 000 personnes. Moment des mutineries, soldats exténués, détresse
physique et psychologique. Les Samises sont les soldats américains : référence à l’oncle sam. YMCA
association qui s’occupe du bien être des soldats américain en dehors des territoires américains.
Acculturation américaine. Marques de la culture américaine sportive. Le boxeur georges carpentier

1918

Chaque soldat porte un numéro de dossard, plus importante compétition militaire. Naissance de la
coupe de France de football, première 48 équipes comité français interfédéral, la coupe Charles
Simon ancien nom de la coupe de France. 1917 match de foot féminin entre deux équipes du fémina
sport. Championnat de France d’athlétisme, de foot. Emergence du sport féminin. Pierre de
Coubertin. 12 000 spectateurs assistent à un match de football féminin.

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