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: Le plaidoyer et le réquisitoire
Méthodologie
1- Définition :
a- Le plaidoyer vise à innocenter un accusé, à convaincre un jury de ses qualités. Le
plaidoyer peut aussi transformer un personnage ordinaire en héros.
b- Le réquisitoire vise l'effet inverse : montrer qu'un héros est en réalité un
personnage néfaste ; qu'un accusé est coupable.
2- Caractéristiques :
PLAIDOYER RÉQUISITOIRE
Qui parle ? Nous, je (forte implication de l'émetteur) Nous, je (implication de l'émetteur)
De qui,
D'un sujet considéré comme victime D'un sujet considéré comme coupable
de quoi ?
3 – plan
D’abord, parce que tous les enfants ont le droit de vivre dignement. Et pourtant,
aujourd’hui, 111 millions d’enfants de moins de 15 ans sont astreints à des travaux dangereux
qui ont des conséquences négatives sur leur développement, et 8,4 millions d’enfants sont
réduits en esclavage ou à une forme de travail forcé.
Cette situation est intolérable. C’est une violation de l’article 1 de la Convention
internationale des droits de l’enfant car cette situation est le reflet des intérêts des
employeurs et non de ceux des enfants. Il faut que les états concernés réagissent et appliquent
l’article 19 de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Dans un reportage sur la production de briques au Pakistan, j’ai vu des enfants de six ans au
travail. Comment ne pas être choqué par ces images qui montrent des enfants ployer sous le
poids de leur charge ?
Par ailleurs, l’éducation est un droit fondamental, or, l’exploitation économique à
laquelle des enfants sont soumis ne leur permet pas d’aller à l’école et ceci en violation de
l’article 28 et 32 de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Et, quel avenir pour ces enfants ? Aucun, que de la misère dès qu’ils auront grandi et ne
seront plus utiles aux entreprises qui les emploient.
C’est aussi une insupportable atteinte à leur liberté ! La meilleure preuve que l’éducation est
nécessaire pour sortir de la misère est fournie par l’histoire d’Iqbal Massih qui a été vendu à
4 ans pour travailler dans une fabrique de tapis et qui a pu échapper à son sort en apprenant
clandestinement à lire et à écrire, avant d’être assassiné à l’âge de 12 ans.
Enfin, les enfants ne sont pas des marchandises. Ils ne doivent servir de monnaie d’échange.
Sur les 8.4 millions d’enfants qui effectuent un travail forcé, la plupart le sont pour payer des
dettes des parents.
C’est intolérable, c’est une atteinte à leur dignité que de les considérer comme des objets.
Et les enfants ne sont pas responsables des actes de leurs parents.
Prenez le cas de Candace, une jeune Soudanaise de 13 ans : ses parents devaient une
forte somme d’argent à un notable de leur village. Et comme ils ne pouvaient rembourser
cette dette, Candace est devenue domestique au service de la famille du notable et cela pour
toute sa vie. C’est honteux !