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ETUDE DU RESEAU D’ALIMENTATION EN EAU
POTABLE DE LA CITE 1ER NOVEMBRE
COMMUNE DE SAIDA WILLAYA
DE SAIDA
Présenté par
r
M HAMADOU ABDELKRIM
Mr NEGMOURA ABDERREZEK
M. Président
M. HAKEM. M Promotrice
M. Examinateur
M. Examinateur
Remerciements
Au terme de ce modeste travail, je tiens à remercier :
formation.
Dédicace :
-Mes parents pour leurs sacrifices et surtout leurs amour afin d’atteindre
mon but.
surtouts abdelrazzek
karim
Table des matières
Résumé I
nomenclature II
Liste des tableaux III
Listes de figures
1.1 Introduction 03
1.2 Situation géographique de la willaya de Saida 02
1.3 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIF de la commune de 04
Saida
1.4 Situation géographique de la zone d’étude (cité 1er novembre) 05
1.5 Caractéristiques physique 07
1.5.1 Le cadre naturel (RELIEF) 07
1.5.2 Situation topographique 07
1.6 Situation climatique 07
1.6.1 Pluviométrie 07
1.6.2 Température 09
1.6.3 Vents dominants 11
1.6.4 Détermination du climat 12
1.6.4.a Méthode DE MARTONNE 12
1.7 Situation démographique 14
1.8 Réseau hydrographique 14
1.9 Situation Des Equipements 15
1.10 Conclusion 15
CHAPITRE 2–ETUDE DES BESOINS EN EAU POTABLE
2.1 Introduction 16
2.2 Evolution de la Population 17
2.3 Evolution Des Besoins En Eau Potable 17
2.3.1 Catégories Des Besoins En Eau 17
2.3.2 Évaluation du débit moyen journalier 18
2.3.2.1 Dotation d’eau potable domestique 18
2.3.2.2 Calcul des besoins moyens journaliers domestiques 19
2.3.3 Evaluation des besoins publics 19
2.4 Calcul du Débit Moyen Journalier Majore 22
2.5 Variations de la consommation journalière 23
2.5.1 Consommation maximale journalière 24
2.5.2 Calcul le débit de pointe pour la cité 1er novembre 25
2.5.3 Coefficient de variation horaire maximal ( K h max ) 25
2.5.4 Coefficient de pointe ( K p ) 26
2.5.5 Récapitulation des différents débits de dimensionnement 27
2.6 Conclusion 28
CHAPITRE3–RESERVOIR DE STOCKAGE
3.1 Introduction 29
3.2 Rôles des réservoirs 30
3.3 Emplacement du réservoir 30
3.4 Matériaux de construction des réservoirs 31
3.5 Construction des réservoirs 31
3.6 Equipement du réservoir 32
3.6.1 La conduite d’adduction 32
3.6.2 La conduite de distribution 32
3.6.3 La conduite trop plein 32
3.6.4 La conduite de vidange 33
3.6.5 Robinet flotteur 33
3.7 Dimensionnement du réservoir 33
3.7.1 Détermination de la capacité du réservoir de stockage 33
3.8 Détermination du dimension du réservoir 36
3.8.1 Calcul du diamètre 36
3.8.2 Vérification de la hauteur d'eau 36
3.8.3 Détermination de la hauteur d’eau d’incendie 37
3.8.4 Détermination du diamètre de la conduite de distribution 37
3.8.5 Calcul de la cote radier du réservoir projeté 38
3.8.6 Choix de type de réservoir projeté 39
3.8.7 Calcul de la cote du trop plein 39
3.8.8 Détermination de l’arrivé de l’adduction 40
3.9 Conclusion 40
4.1 Introduction 41
4.2 Type d’adduction 42
4.2.1 Adduction de refoulement 42
4.2.2 Adduction gravitaire 43
4.2.3 Adductionmixte 43
4.3 Choix de la trace des adductions 43
4.4 Choix du matériau 44
4.5 Dimensionnement de la conduite d’adduction 45
4.5.1 Schéma d’adduction 45
4.6 Adduction gravitaire 46
4.7 Pose des conduites 50
4.7.1 Ordre de la pose 50
4.7.2 Traverse des routes, rivières 51
4.8 Appareils de protection de la conduite de refoulement 52
4.8.1 Les décharges (vidange) 52
4.8.2 Les ventouses 52
4.8.3 Les Butées 53
4.9 Conclusion 55
5.1 Introduction 56
5.2 Choix du type du réseau de distribution 56
5.2.1 Les réseaux ramifiés 56
5.2.2 Les réseaux maillés 56
5.2.3 les réseaux mixtes 56
5.3 Principe du tracé du réseau maillé 57
5.4 Choix du type de conduite 57
5.5 Calcul hydraulique du réseau de distribution 57
5.5.1 Détermination du débit spécifique 57
5.5.2 Calcul des débits en route 58
5.5.3 Nombre des tronçons 58
5.5.4 Calcul des cotes piézométriques et des pressions au sol 59
5.5.5 Calculs des débits en route 59
5.5.6 calcul des débits noeudaux 61
5.6 Calcul du réseau par logiciel EPANET 66
5.6.1 Principe de la méthode HARDY-CROSS 67
5.6.1.1 Calcul des pertes de charge totales 67
5.7 Répartition arbitraire des débits 67
5.8 Répartition finale des débits 68
5.9 Equipement du réseau de distribution 72
5.9.1 Les robinets 72
5.9.2 Ventouse 72
5.9.3 Raccordement 72
5.9.4 Robinet de décharge (vidange) 72
5.9.5 Bouche d’incendie 72
5.9.6 Bouche d’arrosage 73
5.9.7 Bouche de lavage 73
5.9.8 Clapet anti -retour 73
5.9 Conclusion 73
Conclusion générale 74
Liste des figures
III
Liste des tableaux
IV
INTRODUCTION GENERALE
L’eau est un élément vital et essentiel pour la vie. Elle a une grande importance dans tous les
domaines (social, industriel et agricole). Cette importance est évidement la nécessité d’une recherche
des ressources d’eaux superficielles et ou souterraines ainsi que le développement des méthodes de
recyclage.
L’Algérie est caractérisée, dans la plupart de ses régions, par un climat semi-aride à aride qui souffre
autant de l’insuffisance des pluies que de leur mauvaise répartition dans le temps et dans l’espace.
SAIDA-.
A fin d’élaborer ce travail nous commençons par la présentation et collecte des données des
différentes situations de la zone d’étude (Chapitre 1), en évaluant la quantité d’eau demandée a
différent horizon (Chapitre 2).
Dans le troisième chapitre, nous calculons l’ouvrage de stockage, et par la suite nous réalisons une
étude détaillée de la conduite l’adduction (Chapitre 4).
Et en fin dans le dernier chapitre nous allons étudier le dimensionnement de réseau de distribution en
eau potable convenable de la cite 1er Novembre.
1
Chapitre 1
PRESENTATION GENERALE
DE LA ZONE D’ETUDE
1.1 Introduction
Vu les grandes transformations qui s’opèrent dans tous le pays et l’explosion démographie
croissante.les villes moyennes importance commencent à se développer. L’augmentation de la
population provoque la création des nouvelles cités qui nécessite une étude d’AEP pour la
satisfaction des besoins (domestique, industriel et publique).
Avant d’entamer les différents points nécessaires à l’étude. Il convient de faire ressortir les
caractéristiques propres et prévaloir de l’agglomération de la zone d’étude, ces
caractéristiques sont représentées essentiellement par la situation topographique,
géographique, géologique, climatologique et hydraulique.
2
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
La willaya de Saida est située au nord –ouest de l’Algérie. Elle se trouve a environ de 450
Km au sud ouest d’Alger et a 180 Km au sud d’Oran Saida occupe une place importante et
jouit d’une position stratégique au niveau des hauts plateaux. Elle est desservie par RN 06 et
la RN 94 et délimitée comme suit :
3
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
La ville est localisée dans Algérie du nord-ouest, à 800 mètres d'altitude, à la source des
Oueds Oukrif et Saïda, sur les contreforts sud de la chaîne de montagne de l'Atlas située en
bordure nord des Hauts Plateaux du Sud Oranais. La ville s'étire le long de la bordure juste du
roulé en liasse Saïda, protégé par les montagnes boisées sur la rive opposée qui s'élève par
escarpements du fonds de vallée à une élévation de quelque 1 200 mètres.
4
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
e
Ech. : 1/5.000.000
La cité 1 er
Novembre se situé dans la périphérique Nord-Ouest de l’agglomération de
Ain Zerga elle est délimite comme suit:
Au Nord: foret
Au sud: RN 92
A l’Ouest: cité du 20 Aout
A l’Est: cité 1er Mai
5
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
6
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
La wilaya s'étend des monts de Daïa au nord à la région des Hauts-Plateaux au sud
Les forêts couvrent un quart de la superficie totale de la wilaya. Les principaux oueds sont :
Saïda, Tifret, Berbour.
Le site est entièrement composé de hautes plaines dans son ensemble, ayant une altitude
moyenne entre 847 m et 932 m.
1.6Situation climatique :
L’étude climatique est très importante, elle nous renseigne sur la pluviométrie, les
températures, les taux d’humidité, les vents.
1.6.1Pluviométrie :
L'étude de précipitation est indispensable. Elle détermine les écoulements des oueds et les
apports des barrages pour l'irrigation ainsi que la capacité d'acceptation du milieu récepteur
des volumes d'eau usée.
La précipitation de la région est très variable, elle ne dépasse pas 550 mm/an. La pluviométrie
annuelle maximale atteinte est égale à 450 mm/an durant l'année 2000 à 2015 Le tableau ci-
dessous présente les données de précipitation mensuelle
7
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
La
Année Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout
somme
2000-2001 24 34 25 24 37 48 41 36 28 13 7 8 325
2001-2002 28 28 24 30 39 37 25 46 23 16 10 17 323
2002-2003 27 38 29 22 47 33 42 34 32 18 6 14 342
2003-2004 24 42 27 26 35 27 25 25 24 7 0 9 271
2004-2005 18 67 31 37 40 26 40 42 31 18 8 16 374
2005-2006 23 36 43 33 37 36 31 34 19 13 9 12 326
2006-2007 29 26 52 32 27 27 47 35 22 9 0 20 326
2007-2008 23 40 39 43 31 31 43 37 35 11 0 5 338
2008-2009 25 53 67 25 44 30 34 29 21 5 11 15 359
2009-2010 19 35 38 35 33 42 40 43 25 12 6 11 339
2010-2011 21 39 57 54 49 35 41 39 30 15 8 8 396
2011-2012 29 52 42 39 31 41 50 30 43 14 3 11 385
2012-2013 28 25 68 42 47 53 62 44 32 9 16 14 440
2013-2014 27 43 49 51 57 37 55 50 41 17 0 15 442
2014-2015 31 86 56 42 54 46 37 69 50 8 9 7 495
Pmoy
24.80 42.93 43.13 35.66 40.53 36.60 40.86 39.35 30.4 12.33 6.2 12.13 364.92
(mm)
Mois La
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout
somme
Pmoy
24.80 42.93 43.13 35.66 40.53 36.60 40.86 39.35 30.4 12.33 6.2 12.13 364.92
(mm)
8
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
PRECEPETATION (mm)
45
40
35
30
25
20 PRECEPETATION (mm)
15
10
5
0
1.6.2 Température:
La connaissance de la température dans une région ainsi que la maitrise de leurs variations
sont autant d'éléments fondamentaux qui conditionnent les potentialités hydriques,
particulièrement par l'effet de l'évapotranspiration en matière de bilan de l'eau.
T° Moy 30 25 18 15 14 15 18 21 26 32 36 36 23.83
Maximale
T° Moy 15 12 07 04 03 03 05 07 10 15 18 19 9.83
Minimale
T° moy
22,5 18,5 12,5 9.5 8.5 9 11.5 14 18 23.5 27 27.5 16.83
9
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
40
35
30
25
T° Moy Maximale
20
T° Moy Minimale
15 T° moy
10
0
Sep Oct Nov Dec Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aou
10
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
Interprétation
Les températures sont caractéristiques des régions des hauts plateaux, froid en hiver (7-9) et
chaud en été (22-30) °C.
D'après les résultats obtenue, on constate que le mois le plus froid est le mois de Janvier, et le
mois le plus chaud est celui d'Aout.
L'écart entre le mois le plus froid et le mois le plus chaud est de 19.1 °C pour la station
météorologique de Rebahia
Le sirocco est le vent sec et chaud en été, froid en hiver , principalement durant les mois
de juillet et janvier , les vents sont de direction sud-ouest avec une fréquence de 33.6 ٪
80
70
60
50
fréquence
40
%
30
20
10
0
NORD N-E EST S-E SUD S-O OUEST NO
.
Figure N°1.7: Histogramme de la direction et la fréquence des vents
11
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
1.6.4DETERMINATION DU CLIMAT :
Apres avoir définis tous les facteurs climatiques caractérisant la région d’étude,
principalement la pluviométrie et la température, on doit déterminer le type de climat régnant.
Dans ce contexte, plusieurs méthodes peuvent être employées.
Afin de déterminer le type de climat de la région, il y a lieu d’appliquer une des deux
méthodes suivantes
- Méthode DE MARTONNE
-Méthode de l’EMBERGER
En se basant sur les données pluviométrique et celle des températures durant-la même
période, on peut appliquer la méthode de Martonne.
�
I= ……………………..……………….…………………………………….(I.1)
�+
Ou:
6 .9
I = I = 13.98
6. +
12
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
Commune de saida
L’application de la relation I-1, nous donne un indice d’aridité (I=13.98), cette valeur est
incluse entre (10-20), ce qui indique que le climat présenté un régime, caractérisé par un hiver
froid et pluvieux et un été sec et chaud
13
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
D’après les services concernés de la commune de Saida, pour le moyen terme et le long
terme,le taux d'accroissement global est considéré égal à environ 1.9% données, et le nombre
d'habitant est de 45000 habitants.
Le site est traversé par plusieurs Oueds et chaâbat, qui sont les exutoires naturels de la zones
montagneuses du Sud Est et de l’Est tel que :OuedKherrouba, Oued AïnZerga,
ChabatBraguigue et chabet El Bia. Ce réseau hydrographique dense fait partie du bassin
versent d’Oued Nazreg.
Le site est limité au Sud-Ouest et au Nord Est par deux grandes chaaba
Le site est traversé dans le sens Ouest-Est et Ouest Nord Est par trois chaabat de petites à
moyennes taille.
14
Chapitre 01 Présentation générale de la zone d’étude
CONCLUSION
15
Chapitre 2
2.1 Introduction
16
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
Le nombre d’habitants de la ville de 1er novembre à l’année 2016 est estime à 45000
habitants. D’après le service technique de la commune de Saida, le taux d’accroissement est
de 1.9%. Donc pour les calculs de la population future nous utiliserons finalement la formule
des intérêts composés :
Px Po 1 T n ……….…………………………………..………………………….. (2.1)
A l’horizon 2045, le nombre d’habitants de la zone d’étude (cité 1er novembre) sera de
77672 habitants.
17
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
Besoins domestiques.
Besoins scolaires.
Besoins sanitaires.
Besoins administratifs.
Besoins socioculturels.
Il est très difficile d’évaluer avec précisions les besoins en eau d’une agglomération à cause
de l’absence des systèmes de comptage au niveau des réservoirs et des conduites de
distribution.
La consommation moyenne journalière de la zone concernée par l’étude, est définie comme
étant le produit de la dotation moyenne journalière par le nombre de consommateurs, d’où :
Elle est plus faible dans les régions pauvres que dans les régions riches (elle est due aux
développements des installations sanitaires, de l’hygiène, et les habitudes de la population).
18
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
Et vue que notre ville dépasse en nombre d’habitants les 20000 habitants, alors elle est
considérée comme une ville urbaine, toute fois vu la disponibilité de la ressource, et selon les
recommandations de la DHW de Saida, il convient de donner une dotation de 200 l/j/hab.
Les résultats de l’évaluation des besoins moyens journaliers à différents horizons sont
donnés dans le tableau suivant:
TABLEAU 2.2: Répartition des besoins moyens journaliers domestiques de la cité 1er
novembre
L’évaluation des besoins en eau des équipements est indispensable pour le calcul du
volume d’eau nécessaire à l’agglomération, afin d’éviter toute perturbation. Pour cela, la
dotation moyenne journalière, est choisie selon chaque équipement. Les besoins publics
(équipements) se présentent comme suit :
Besoins scolaires.
Besoins sanitaires.
Besoins administratifs.
Besoins socioculturels.
19
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
TABLEAU 2.3 : Récapitulation les débits moyenne de la cité 1er novembre a 2016 :
Q moy
Type des Equipement Nombre Unité Nombre de Dotation jour
Journalière
Besoins consommation (m3/j)
(l/j/usager)
Besoins Ecole 3 Elève 810 50 40,5
Scolaire Crèche 1 Elève 150 50 7,5
C.E.M 1 Elève 725 50 36,25
Lycée 1 Elève 720 50 36
Cantine 1 Elève 200 40 8
TOTAL 128,25
Besoins clinique 1 Lits 300 100 30
Sociaux salle de sport 1 m2 3938 20 78,76
Culturel mosquée 1 Fidel 500 10 5
cafétéria 1 personne 100 5 0,5
Hammam 1 personne 100 150 15
Boulangerie 1 m2 592 10 5,92
Espace Vert 2 m2 53777 5 268.885
TOTAL 404.065
Besoins APC 1 Employé 30 10 0,3
Administration Gendarmerie 1 Employé 25 10 0,25
Et Militaire PTT 1 Employé 10 10 0,1
TOTAL 0,65
532.965
TOTAL
20
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
TABLEAU 2.4 : Récapitulation les débits moyenne de la cité 1er novembre a moyen terme
2030 :
TOTAL 128,25
Besoins clinique 1 Lits 300 100 30
Sociaux salle de sport 1 m2 3938 20 78,76
Culturel mosquée 1 Fidel 500 10 5
cafétéria 1 personne 100 5 0,5
Hammam 1 personne 100 150 15
Boulangerie 1 m2 592 10 5,92
Espace Vert 2 m2 53777 5 268.885
TOTAL 404.065
Besoins APC 1 Employé 30 10 0,3
Administration Gendarmerie 1 Employé 25 10 0,25
Et Militaire PTT 1 Employé 10 10 0,1
TOTAL 0,65
532.96
TOTAL
21
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
TABLEAU 2.5 : Récapitulation les débits moyenne de la cité 1 er novembre a long terme
2045 :
Q moy
Type des Nombre de Dotation jour
Equipement Nombre Unité Journalière
Besoins consommation (l/j/usager) (m3/j)
Besoins Ecole 4 Elève 1110 50 55,5
Scolaire Crèche 1 Elève 150 50 7,5
C.E.M 2 Elève 1152 50 57.6
Lycée 1 Elève 720 50 36
Cantine 1 Elève 200 40 8
TOTAL 164.6
Besoins Clinique 1 Lits 300 100 30
salle de
Sociaux sport 1 m2 3938 20 78,76
Culturel Mosquée 2 Fidel 800 10 8
Cafétéria 2 personne 200 5 1
Hammam 1 personne 100 150 15
Boulangerie 1 m2 592 10 5,92
Espace Vert 3 m2 56939 5 284.695
TOTAL 423.375
Besoins APC 1 Employé 30 10 0,3
Administration Gendarmerie 1 Employé 25 10 0,25
Et Militaire PTT 1 Employé 10 10 0,1
police 1 Employé 20 10 0,2
TOTAL 0.85
TOTAL 588.825
22
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
Le tableau ci-dessous récapitule les débits moyens journaliers majorés de la cité 1er novembre
TABLEAU 2.6: Récapitulation les débits majorée de la ville cité 1er novembre:
Total Qmoyj
Qmoyj Km Qmoyj majoré
Horizons Type des Besoins majoré
m /j
3
l/s % m /j
3
l/s m /j
3
l/s
23
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
Dans ces conditions et afin d’étudies toutes ces variations, on doit calculer des coefficients (kj,
kh ,kp)qui sont affectés au débit moyen journalier dans le but de déterminer les différents
débits de dimensionnement.
Elle est définie par le coefficient d’irrégularité journalière maximum (K j max) qui
tient compte des variations journalières de la consommation. Il représente le rapport de la
consommation maximale journalière à la consommation moyenne journalière.
k j max = 1,1 à 1,3 pour les besoins domestique, On prend: k j max =1, 3.
La récapitulation des débits maximum journaliers de la cité 1er novembre sont dressés dans le
Tableau suivant :
24
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
Q pte k p Q
moyj majoré ………….…...…………………………....…………. (2.5)
Où :
Elle est représentée par le coefficient d’irrégularité maximale horaire (K h max) qui
représente l’augmentation de la consommation horaire pour la journée la plus chargée dans
l’année. Il tient compte de l’accroissement de la population ainsi que du degré de confort et du
régime de travail de l’industrie.
25
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
Où :
max : Un coefficient tenant compte du régime de travail des entreprises et industries,
du degré de confort des habitants et de leurs habitudes. Il varie de 1,2 à 1,5. (On prend:
max =1, 3).
Nombre <1000 1500 2500 4000 6000 10 000 20 000 50 000 100000
max 2.00 1.80 1.60 1.50 1.40 1.30 1.20 1.15 1.10
Toutes les valeurs des coefficients max , max et K h max pour chaque horizon sont résumé
dans le tableau suivant :
TABLEAU 2.9 : Les coefficients max max et K h max pour chaque horizon :
26
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
Les différents débits de la cité 1er novembre à l’horizon (2016,2030 et 2045), sont donnés
par le tableau ci-dessous:
TABLEAU 2.11 : débit de pointe pour les différents horizons de la cité 1er novembre :
Remarque : Le débit de pointe Q pte est de 420,333 l/s nous permet de dimensionner le
réseau de distribution de la cité 1er novembre
27
Chapitre 02 Etude des besoins en eau potable
CONCLUSION
L’objectif de ce chapitre est l’estimation des besoins en eau potable de la zone d’étude et
par conséquent le total des besoins en eau à l’horizon 2045, ce qui permettra d’évaluer les
capacités optimales des ouvrages de stockage, ainsi que de dimensionner l’adduction et le
réseau de distribution de cité 1er novembre.
28
Chapitre 3
RESERVOIR DE STOCKAGE
3.1 Introduction
Les eaux captées et transportées doivent être réparties dans l’agglomération alimentées en
satisfaisant les besoins, essentiellement variable dans le temps avec une pression au sol
suffisante ce qui amène a la conception du réservoir.
Le réservoir est un ouvrage de stockage régulateur de débit qui permet d’adapter la production
à la consommation. Le but de ce chapitre est de déterminer la capacité des ouvrages de
stockage nécessaire, de telle façon à assurer le meilleur fonctionnement de l’adduction et du
réseau de distribution.
29
Chapitre 03 Réservoir de stockage
Le rôle des réservoirs varie sensiblement au cours des usages , servant tout d’abord de
réserves d’eau leur contrôle primordial, fut ensuite de parer a un accident survenu dans
l’adduction . Il rempli aussi les fonctions suivantes:
- L’alimentation du réseau de distribution doit se faire par gravité, les réservoirs doivent
être construit à un niveau supérieur à celui des agglomérations ce qui est vérifie pour nos
fractions.
- L’emplacement des réservoirs doit se faire de préférence à extrémité du réseau soit à
proximité de l’important centre de la consommation.
- Pour des raisons d’économie, il est préférable que le remplissage du réservoir se fasse
par gravité, ce qui implique qu’on puisse le placer à un niveau bas par rapport à la source
d’eau.
30
Chapitre 03 Réservoir de stockage
L’emplacement du réservoir doit être aussi choisi de telle façon à pouvoir satisfaire les
abonnés la pression suffisante. Et dans notre cas le réservoir existant se trouve à une cote qui
satisfait les pressions.
Les matériaux utilisées pour la construction des réservoirs sont soit le métal, rivé ou
soudé (principalement pour les réservoirs industriel), la maçonnerie avec enduit intérieur de
ciment étanche, et maintenant, surtouts le béton armé.
Dans la construction des réservoirs, on doit prendre on considérations les directives suivantes:
- Ils doivent être construit avec un matériau, qui ne soit pas susceptible d’altérer l’eau;
- assurer une bonne étanchéité;
- maintenir l’eau a l’abri de toute contamination
- ils doivent protéger l’eau stockée, contre les variations des températures de l’extérieur.
pour les réservoirs surélevés ou semi, il faut les protéger avec des coches de gravillons
pour que la température d’eau reste constante, par contre les réservoirs enterrés sont à
l’ abri des variations climatiques car ils sont isolés naturellement ;
- Ils doivent aménager de telle sorte que l’eau y circule régulièrement afin d’éviter toute
stagnation propice au développement des micro-organismes
- Ils doivent être placé sur un visitable ;
- Il sera bon de prévoir un compartimentage, pour faciliter le nettoyage, ce
compartimentage conduit à prévenir deux cuves, dont l’ensemble fait la capacité totale
du volume du réservoir;
- Le réservoir comporte aussi une chambre de manouvre ou sont rassemblés les organes de
réglage nécessaire (vanne, pièces, spéciales…..)
- L’esthétique architecturale doit être prise en considération, afin de réserver le paysage de
l’environnement ;
- Une ventilation convenable doit être aménagée pour éviter la pénétration de petits
animaux ou insectes dans le réservoir.
31
Chapitre 03 Réservoir de stockage
La conduite d’adduction débouche dans le réservoir, elle doit prévoir s’obturer quand
l’eau dans le réservoir atteint le niveau maximal, a ce effet un dispositif permettant l’arrêt du
moteur (pompe) est prévoir.
L’adduction s’effectue par verse en prolongement la conduite de façon que son extrémité soit
toujours noyée afin de préserves l’équilibrage de l’eau et empêche la précipitation du calcium
(entartage)
Néanmoins cette installations présente toute fois un inconvénient qui et celui de vidange par
siphonage en cas d’accident sur la conduite de refoulement, il peut y être remédié en
disposant un clapet anti retour sur l’arrivée du réservoir
Son rôle est d'évacuer les eaux en excès dans le cas ou la pompe ne s'arrête pas et le
robinet flotteur ne fonctionne pas ,il ne contient pas la vanne et la vitesse de l'eau dans cette
conduite varie entre 3 et 4 m/s .
Le trop-plein d’un réservoir au sol doit être ouvert vers le bas et l’orifice doit être protégé au
moyen d’un grillage non corrosif de 16 mailles au pouce, installé dans le tuyau, à un endroit
où les risques de dommage par vandalisme sont minimaux.
32
Chapitre 03 Réservoir de stockage
Cette conduite est installées dans le point le plus bas du réservoir pour permettre
l’inspection et le nettoyage du réservoir. Elle est commandée par un robinet vanne et elle est
raccordée soit au réseau d’assainissement s’il existe, soit elle est déversée a l’air libre dans la
nature.
Généralement, la conduite de vidange est raccordée a la conduite du trop plein (elle prend en
charge les eaux de trop plein).
Elle porte du point bas du réservoir et se raccord sur la canalisation du trop plein elle
comporte robinet vanne.
Le réservoir sera équipé d’un robinet flotteur qui obture la conduite d’arrivée lorsque le
niveau d’eau maximum et atteint et s’ouvre quand le niveau s’abaisse.
Un réservoir doit être dimensionné pour répondre aux fonctions qui lui sont demandés
depuis sa mise en service jusqu’aux conditions les plus exigeantes (demande de pointe). Sa
capacité doit être estimée entendant compte des variations des débits à l’entrée comme à la
sortie, c'est-à-dire d'une part, du mode d'exploitation des ouvrages situés en amont et, d'autre
part, de la variation de la demande.
Le plus souvent, la capacité est calculée en tenant compte des variations journalières, du jour
de la plus forte consommation et de la réserve d'eau destinée à l'incendie.
VT = AVmax
+ AVmax + VRI (m3)…………………………….…….....……….(3.1)
33
Chapitre 03 Réservoir de stockage
OU:
AV+max : Représente l’excès maximal durant les différentes heures de la journée (m3).
AV+max : Représente l’insuffisance maximale pendant les différentes heures de la
journée (m3).
VRI : Représente le volume d’incendie, estimé à 120 m3.
34
Chapitre 03 Réservoir de stockage
Volume m3
16000
14000
DVmax -
12000
10000
Courbe D'apport
Courbe consommation
8000
6000
4000
DVmax+
2000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
temps (h)
VRI = 120 m3
VT = 4900.21 m3
35
Chapitre 03 Réservoir de stockage
� = × � ................................................................................................................... (3.2)
Ou:
S: la section de la cuve en m2
He: la hauteur d’eau (He =6 m)
= � /� ........................................................................................................................ (3.3)
→ = . .
On sait que
�×
= .................................. ...................................................................................... (3.4)
×
→ =√ ⇒ D = 32,58 m
�
�×
=
. ×
S= = 854.86 .
� =� / ⇒ � = 5.84 m
36
Chapitre 03 Réservoir de stockage
On peut calculer la hauteur d’eau d’incendie dans le réservoir par la formule suivante :
× RI
H inc= ......................................................................................................(3.6)
π× 2
Ou:
H inc : hauteur d’eau d’incendie en (m)
D : diamètre de réservoir (m)
VRI: volume du réservoir d’incendie en (m3) et égale a 120m3
On a un débit de point égal a 420.333 l/s et pour calculer ce diamètre on fixe une vitesse
comprise entre (0,5et 1,5)m/s est on utilise la formule suivante:
= � × ....................................................................................................................... (3.7)
Ou:
S : la section de la conduite en m2
Donc DN = 750 mm
Vérification de la vitesse:
× ��
�= ⇒ �= . ⁄�
π×D
37
Chapitre 03 Réservoir de stockage
La cote radier du réservoir est de telle sorte qu’il n’y a pas des pressions trop importantes
au niveau des points les plus bas , et des pressions faibles au niveau des points les plus
élevés .
Pour la détermination de la cote radier du réservoir. Il faut tenir en compte des facteurs
suivants:
Tous ces paramètres sont résumés dans l'expression permettant le calcul de la cote radier,
� = �TN+ � + � + � + � WE…………………………………………………………………………..…(3.8)
Ou:
�= + × =
��� = � × � .................................................................................................................(3.9)
Ou :
38
Chapitre 03 Réservoir de stockage
�= , × -3
× �� 1, /� , …………………………………....…………………………..............
(3.10)
�= . × -4
�/�
H = . × → HWE = 1.17 m
Alors : Cr = 890+30+3+4+1.17
Cr =928.17 m
On peut détermination le type de réservoir projeté (enterré, semi enterré, ou élevé) a partir
de la valeur H ch qui est exprimé par la relation suivante
H H = Cr −
CTN ............................................................................................................................. ................(3.11)
H H = . − ⇒ � � = − .
Donc: le réservoir projeté est de type semi enterré dont la cote du radier est égale à 928.17
La cote du trop plein d’un réservoir est donnée par la formule suivante:
CT = Cr + He + H ........................................................................................................(3.12)
Ou:
39
Chapitre 03 Réservoir de stockage
Ou:
Conclusion :
Le réservoir projeté d'une capacité de 5000 m3, composé d'une cuve de forme cylindrique
, est de type semi enterré, il est implanté à la cote du terrain naturel de 932 m, la cote radier
est de l'ordre de 928.17m pour une hauteur d'eau de 5.84 m.
40
Chapitre 4
4.1 Introduction
L’acheminement de l’eau pour n’importe quel réseau d’alimentation en eau potable se fait
à l’aide d’une adduction, par refoulement, gravitaire ou mixte. Le terme adduction s'applique
à l'ensemble des installations reliant la prise d'eau au réservoir de stockage.
Le but de ce chapitre est de faire une étude techno-économique pour dimensionner le réseau
d’adduction afin de combler le déficit d’agglomérations en eau potable.
41
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
Dans une adduction par refoulement, le captage se situe à un niveau inférieur de celui du
réservoir d'accumulation. Les eaux du captage sont relevées par une station de pompage dans
cette conduite de refoulement. Lors de l'établissement de la conduite de refoulement certaines
conditions techniques et économiques doivent être respectées.
Tout d'abord, il importe de chercher un profil en long aussi régulier que possible, établir, de
préférence, avec une rampe toujours dans le même sens vers le réservoir d'accumulation.
Il y a lieu d'éviter, en effet, les contre-pentes qui, au droit du point haut ainsi formé, peuvent
donner lieu en exploitation, à des cantonnements d'air plus ou moins difficiles à évacuer.
Le tracé en plan sera conçu compte tenu de la possibilité de réaliser le profil en long idéal,
avec des coudes largement ouverts afin d'éviter les butées importantes. A cet effet, on sera
peut-être amené à emprunter un parcours qui ne suivra pas forcément les accotements de
routes et il sera parfois nécessaire d'acquérir des terrains particuliers.
Par ailleurs, dans le but d'économie du projet, il sera tenté de combiner au meilleur profil en
long le tracé en plan le plus court. On y gagnera en investissement et en exploitation de la
station, car les pertes de charge, la hauteur d'élévation et l'énergie consommée, croissent avec
la longueur.
D'un point de vue économique, la conduite de refoulement et la station de pompage sont liées.
En effet, plus le diamètre de la conduite est petit pour un même débit à relever, plus la perte
de charge sera grande, plus le moteur d'entraînement devra être puissant, donc, plus l'énergie
dépensée sera importante.
42
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
Dans une adduction gravitaire, le point de captage se situe à une altitude supérieure à celle
du réservoir de desserte de l'agglomération.
1- Il faut chercher le tracé le plus direct entre le réservoir de mise en charge et le réservoir
d'accumulation de façon à obtenir de longs alignements.
2- suivre autant que possible les accotements des routes pour faciliter l'acheminement du
matériel.
3- le profil doit être régulier que possible qui ne suivra pas forcément le niveau du sol la
pente doit être au dessus de 0.002 m/m
4- Réduire les traversées des routes.
5- Dans les points hauts il est nécessaire de prévoir des ventouses, et dans les points bas des
décharge (vidange).
43
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
Diamètre.
Pressions supportées.
Les conditions d’installation.
La disponibilité au marché.
Du prix dans le marché.
Du type de sol (agressivité).
Les frais d’amortissement.
Les frais d’exploitation.
Bonne étanchéité.
Facilité d’entretient et de mise en service.
Parmi les matériaux utilisés nous pouvons citer : L’acier, la fonte, le béton, le PVC et le
PEHD. Dans notre étude nous avons choisi des conduites en PEHD qui sont plus économique
que celle en fonte et en acier, et vu les avantages qu’elles présentent :
44
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
de déboîtement possible quelles que soient les contraintes subies par la conduite comme les
surpressions ou les mouvements du terrain.
Nous signalons que le tracé de la conduite est imposé par des données levées à partir d’un
levé topographique complet de la zone d’étude, et que la variante est choisie selon un tracé
imposé par la DRE qui est présente ci-dessous :
- A partir les champs de captage (forage Ain Zerga), une conduite gravitaire véhiculé les eaux
jusqu'à le réservoir projeté sur une longueur de3367 m.
45
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
La formule la plus utilisée pour le calcul de la perte de charge pour un écoulement dans
une conduite est celle de Darcy-Weisbakh :
K 'Le Q
H T ………………………………………………...……..……………......(4.1)
Davm
D’Où :
Dans le cas d’adductions. Les pertes de charge singulières sont estimées à (5-10)% des
pertes de charge linéaires.
La vitesse admis dans les canalisations ne doivent pas être ni trop faible face au risque de
sédimentation ni trop élevées pour la bonne tenue des conduites et éviter les phénomènes
d’érosions de la paroi des canalisations. D’une manière générale on constate que les vitesses
correspondantes aux diamètres optimums répondent à ces critères.
46
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
D2
V …………………………………………………………………………..(4.3)
4
Avec :
Selon le type de matériau les coefficients K, m et sont donnés dans le tableau 4.2 :
Tuyau K m
K L Q
Dav m ………………………………………………….…………..…(4.3)
H T
Application numérique :
Méthode de calcul :
Quatre paramètres interviennent pour le calcul d’une conduite gravitaire :
Le Débit………………....Q ;
Le Diamètre ……………D ;
La Vitesse………………V ;
Les Pertes de charge.......ΔH ;(charge disponible).
47
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
ΔH =1,1 x ΔHl
ΔH=1,1 x 66
ΔH=72.6m
× ×�×�
ΔH = ………………………………..………………………………...……(4.4)
�� �
Avec :
Q : le débit véhiculé dans la conduite.
Sachant que l’écoulement est variable suivant le régime et la nature du matériau, certains
coefficients (m,β) seront intervenus pour aboutir à une formule approchée soit de DARCY-
WEISBAKH ci-après :
× ×Qβ
ΔH =
��
� × ×� �
D= √
ΔH
48
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
.77 , × × . .77
D= √
.
4Q × .
V V=
D2 . × .
49
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
La pose enterre des conduites d’assemblage s’effectuera dans une tranchée de largeur
suffisante (0,8 m minimum), au niveau des points, on établit des élargissements de tranchées
de façon à faciliter le travail.
1. On commence par les joints, les plus hauts pour faciliter l’écoulement naturel et évacuer
les eaux d’infiltration (s’il y a lieu).
2. On procède aux essais des joints avec la pression de service :
La dure d’essai est de 30 min.
La variation de pression doit être inférieure à 0,2 bar
3. Un premier remblai est fait avec da la terre ne comportant par de grosses pierres et de
texture similaire au lit de sable jusqu'à la génératrice supérieure de la conduite.
4. Après un léger comptage et arrosage vient le remblai définitif.
50
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
Pour les traversées des routes, canaux, …etc., il faut prévoir des ouvrages spéciaux
(galeries, gaines) pour notre cas, la pose sera avec des gaines, car elles supportant les charges
qui peuvent occasionner la rupture de la conduite.
Enfin la conduite doit être séparée des autres conduites d’une distance de 50 cm (au
minimum).
51
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
Ces appareils sont placés sur les canalisations et ils sont destinés à les protégées contre les
accidents pouvant nuire soit à leur bonne, soit au bon fonctionnement du réseau.
On distingue :
Ce sont des robinets placées aux points les plus bas des conduites pour permettre des
vidanges. L'eau vidangée sera récupérée par un canal a ciel ouvert, partant vers les terrains
agricole
Une accumulation d’air peut se faire aux points hauts d’une conduite. La poche d’air
provoque des perturbations qu’il s’agit d’éviter : diminution de la section, arrêt complet des
débits, diminution de la pression, coups de bélier.
L’évacuation de l’air se fait par l’intermédiaire d’une ventouse qui peut être manuelle ou
automatique
Une ventouse manuelle est un simple robinet que l’on manœuvre périodiquement. Les
ventouses automatiques sont des pièces évacuant l’air dès qu’il se forme une poche notable.
Elles sont placées au niveau des points haut de la conduite pour évacuer l'air abandonné par
l'eau elles permettent aussi l'admission de l'air lorsqu'on procède a la vidange de la conduite
52
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
Les butées sont prévues dans les changements de direction dans les branchements, il y a
tendance sous la poussée de l’eau à un déboîtement des joints (réseau de distribution) ou à la
rupture au niveau des soudures.
53
Chapitre 04 Etude d'adduction en eau potable
Figure 4.7 Butte sur un branchement Figure 4.8 Butte sur un coude vertical
Conclusion:
Dans ce chapitre le paramètre le plus important est le diamètre des conduites qui doit être
choisi de telle façon que les vitesses doivent se situées dans une gamme acceptable,
En fin le choix du matériau des conduites est fait selon les mêmes critères technico-
économique notamment en tenant compte de la topographie, la nature du sol, la disponibilité
sur le marché national et le cout.
54
Chapitre 5
2.1 Introduction
L’eau est distribuée sous pression par des canalisations souterraines, en générale sous la
voie publique, sur lequel raccordent les branchements d’alimentations des immeubles. Les
canalisations devront en conséquence présenter un diamètre suffisant de façon à assurer le
débit maximal afin de satisfaire tous les besoins en eau des consommateurs.
On distingue parmi les conduites qui relient un ou plusieurs réservoirs d’accumulation aux
sites à desservir:
Les conduites de transite assurant la liaison entre les conduites maitresse et les points
de consommation éloignées.
Les conduites d’alimentation recevant les prises d’eaux destinées aux usagers.
1
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
Ce sont des réseaux dont les conduites ne sont alimentées que par une seule source située
àl’amont un réseau ramifié se termine par des conduites en antenne (aucun d’entre elles
n’assure une alimentation en retour)
Ils présentent l’avantage d’être économique mais manque de sécurité et souplesse en cas de
rupture.
Ils permettent au contraire des réseaux ramifiés, une alimentation en retour plus équilibrée .Ils
sont bien entendus couteux à l’établissement mais en raison de la sécurité qu’ils procurent, ils
doiventêtre toujours préférés aux réseaux ramifiés.
Les réseaux mixtes sont une combinaison entre des réseaux ramifies et des réseaux mailles
56
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
57
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
Il est défini comme étant le rapport entre le débit de pointe et la somme des longueurs des
Tronçons du réseau où il y a une distribution. On suppose que les besoins domestiques sont
Uniformément répartis sur toutes les longueurs des mailles du réseau.
Q i te
Q sp = ……………………………………………………………………..(5.1)
Σ Li
Avec :
Qpointe: débit de pointe calculé en (l/s).
Qsp: débit spécifique en (l/s/m).
Σ Li: Somme des longueurs des tronçons du réseau assurant le service en route (m).
Qpointe 420,33
Σ Li 13593,07
Qsp 0,03092237
Le débit en route se définit comme étant le débit réparti uniformément le long d’un
tronçon de réseau et est déterminé comme suit:
Avec:
�= � × �………………………………………………………………………..(5.2)
Avec :
Q ri: débit en route dans le tronçon i (l/s).
Q sp: débit spécifique (l/s/m).
Li: longueur du tronçon (m).
58
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
La quantification des tronçons est difficile dans les réseaux importants.pour ce faire, on
utilise la formule suivant :
= + − ……………………………………………………………..(5.3)
Ou :
Alors : P=46
Tout en respectant les sens d’écoulement, la cote piézométrique (CP) est calculée par la
relation suivante :
Ou :
59
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
longueur des
N des tançons Qsp (l/s/ml) Qr (l/s) Qconcentré (l/s)
tançons (m)
60
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
13593,07 420,331994
61
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
� = ,� ∗ � � ………………………………………………………………….(5.5)
Ou :
longueur
N des N des des Qsp 0.5*∑Qr Qconcent Debitnoeuda
Qr (l/s)
nœuds tançons tançons (l/s/ml) (l/s) ré (l/s) lQn (l/s)
(m)
1_2 381,38 11,7931735
1 10,5972508 0 10,5972508
1_17 304,03 9,40132815
2_1 381,38 11,7931735
2 2_3 271,18 8,3855283 15,8775547 0 15,8775547
2_18 374,37 11,5764077
3_2 271,18 8,61036445
3 10,1409442 0 10,1409442
3_4 367,59 11,671524
0,03092237
62
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
63
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
64
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
Le calcul d’un réseau maillé repose sur la méthode de HARDY – CROSS, qui par
ajustement successif permet de donné le débit qui passe dans chaque tronçon de la conduite
du réseau maillé, ainsi que leur sens.
1ere lois : équilibre des nœuds : en chaque nœud du réseau la somme des débits
entrants est égale à la somme des débits sortants.
2ème lois : équilibre des mailles : la somme algébrique des pertes de charges dans une
maille est nulle.
La méthode de HARDY – CROSS consiste à fixer d’abord dans chaque maille une
répartition arbitraire des débits ainsi qu’un sens supposé d’écoulement en respectant la 1ere
loi.
On considère que les pertes de charges singulières sont estimées 10% des pertes de charge
linéaire.
8 Q²
H T 1,1 L ………………………………...…..………………...… (5.6)
g 3,142 D 5
L
Alors : H T 1,1 Q ² 0,0828
.D 5
On considère que :
L
HT r Q² Avec : r 1,1 0,0828
D5
65
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
Débit correctif :
r.Q 2
Q 1
n
…………………………………………..………...……………..… (5.7)
2 r.Q
1
Chaque maille est calculée séparément, les corrections apportées aux débits sont en deux
étapes :
Il suffit de faire la somme algébrique de ces corrections pour chaque tronçon et d’ajouter
au débit Qi pour avoir le débit Qi 1 .
Les approximations sont poursuivies jusqu’à ce que les valeurs Q soient voisines de zéro
et la somme algébrique des pertes de charges sur un conteur fermé quelconque soit inférieure
ou égale à 0,5 m.
66
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
67
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
Pour simplifiées l’étude de notre projet, on a utilisé le logiciel spécifique pour le calcul
des paramètres hydraulique.
68
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
69
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
70
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
71
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
5.9.2Ventouse :
Une accumulation d’air peut se faire aux points hauts d’une conduite. La poche d’air
provoque des perturbations qu’il s’agit d’éviter : diminution de la section, arrêtcomplet des
débits, diminution de la pression, coups de bélier. L’évacuation de l’air se fait par
l’intermédiaire d’une ventouse qui peut être manuelle ou automatique.
Une ventouse manuelle est un simple robinet que l’on manœuvre périodiquement. Les
ventouses automatiques sont des pièces évacuant l’air dès qu’il se forme une poche notable.
5.9.3 Raccordement :
Les Tés : ils utilisés au niveau d’un réseau pour soutirer ou ajouter un débit.
Les coudes : ils sont utilisés pour le changement de direction.
Les croix de jonction: ils sont utilisés au niveau des nœuds pour le croisement des
deux conduites perpendiculaires.
Pour facilites le vidange et l’évacuation des dépôts au niveau des points les plus bas du
réseau.
Les canalisations alimentent cas appareils, ces derniers doivent fournir un débit de 17 (l/s)
avec une pression au sol au moins un bar.Elles doivent espacées de (200m à 400m) les unes
des autres.
72
Chapitre 05 Etude de réseau de distribution
Utiliser pour le lavage des caniveaux et des rues pour permettre un lavage par gravite elles
doivent être placées aux points hauts de la voie, et des caniveaux.
Son rôle est de protéger l’instillation hydraulique et assure l’écoulement dans un seul sens.
Il est surtouts utilisées au niveau des stations de pompage ou il doit obligatoirement équiper la
canalisation de refoulement a la sortie de la pompe.
Conclusion :
Le réseau de distribution projeté est un réseau de type maille sur un linéaire de 13593,07
m, l’ensemble des conduites de ce réseau on des diamètres qui varient de (50 et
500),l’ensemble du réseau est en PEHD PN 16.
73
CONCLUSION GENERALE
Au cours de ce présent travail, nous pensons avoir entouré les différentes phases de réalisation
d'un projet d'adduction et distribution d'eau potable.
Cette étude d'approvisionnement en eau potable sera faite pour l'horizon 2045, dont la population
de la zone d'étude atteindra 77672 habitants.
L'importance des besoins en eau estimés pour la localité concernée par l'étude, par rapport aux
sources existantes, a donné la nécessite de prévoir transporter 24940.254 (m 3 /j) des eaux du champ
de captage (Source Ain Zergua) vers la nouvelle cite du 1er Novembre.
Au long du réseau d'adduction, on place des ventouses à chaque point haut pour évacuer les
bulles d'air qui peuvent survenir à l'intérieur de la conduite, et des vidanges au niveau des points bas.
Le réseau de distribution en eau potable de la cite de 1er Novembre est de type maillé ( 13
mailles), a une la longueur totale de 13593,07 m, en PEHD PN16. Après la simulation hydraulique,
les valeurs des vitesses et les pressions obtenues répondent aux valeurs compris dans les fourchettes
acceptables, afin d’assurer un bon fonctionnement de notre réseau d’AEP.
En fin, ce projet de fin d’étude nous permet de découvrir le mode Professional de réalisation
d’une étude d’adduction et d’alimentation en eau potable ainsi d’utilisation les différents logiciels de
calcul disponibles dans le domaine hydraulique.
74
NOMENCLATURE
ii
REFERENCE BIBLIOGHRAPHIE
[1]Direction hydraulique de la willaya de Saida carte topographique (304-305 )
ملخص
بل ي وای سعي ل ل ی سعي نوف1 ال اس إلى تزوی الت ع الس ني ل طق حي تھ ف ھ
على ع لل طق ال ع ي حيث اشت لت ھ اأخي تو یع لل ي الص لح للش ش ان ع الش و
التطو، الس ال طق من أجل تقييم ح جي ع م حو ح ول إعط ء ن اأم في أو،م احل
من حيث2045لل ء أفق الس تو یع من اجل تل ي ح جي ش بع لك تط ق إلى ان،ال ی وغ افي
. بإعط ء اقت ا حلو ل ختلف ال ش كل التي واجھ ھ وفي آخ اأم ق. ال م وال و
ABSTRACT
The memoir of our last studies takes on purpose the water supply of the
agglomeration 1st November (saida).
This latter ame to project a network of water supply , it has been elaborated in many
steps,first we treated the current situation of the city in order to take out again the
need in water,the demographic evolution,the state of hydraulics substructures such as
water sources ,and then we only consecrated at the achievement and thedevelopment
of a director scheme of water supply in the way to butter disturb the waterto
population ,then we did the hydraulic simulation of our network in order to
replyqualitatively and quantitatively at the growing needs of the population (at
thehorizon 2045) At least we gave recommendations and solutions of the problems to
ameliorate better the water supply of the city and satisfy subscribers