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INTRODUCTION AU TP
❖ L’environnement du patient
Fonction du Bavu :
Quoi ? c’est un ballon auto-remplisseur à valve unidirectionnelle.
Pourquoi l’utiliser ? on l’utilise lorsqu’on va sédater un patient, que celui-ci va à un moment
donné arrêter de respi, et le bavu va reprendre le relai avant de pouvoir intuber le patient.
Comment l’utiliser ? 1 main place le masque naso-bucal, bien posé de façon hermétique sur
le visage du patient et l’autre vient ventiler le patient.
Comment ventiler ? serrer le ballon d’une main, lorsque nos doigts se touche on relâche.
Une fois le ballon regonflé, on rouvre.
Que faire lorsque le patient est en train d’être sédaté ? la langue est un muscle qui va
également se relâcher et tomber dans le fond de la bouche du patient, on va devoir
introduire avant de balloné une canule de Guédel.
- Ballon
- Réserve d’O2
- Tuyau d’alimentation en O2
- Masque
- Filtre
- Valve unidirectionnelle
❖ L’équipement du patient
Observation du patient
Comment ? retirer le drap après autorisation du patient.
1. Regarder ce que l’on voit sans retirer les vêtements
Visage : O2 ?
Bras : brassard pour la TA ?
Main : saturomètre ?
Autre bras :
i. si tuyau sur artère radial = cathéter artériel
ii. si tuyau sur les veines au niveau de l’avant-bras, coude, bras ou main =
entrée par voie veineuse qui permet de mettre des médicaments.
2. Retirer les vêtements du patient
Électrodes ? permet de prendre un ECG en continu
Voie centrale : voie d’entrée veineuse qui est multiple
3. Déshabiller le patient par en bas
Sonde urinaire ? connecté à un sac
Sonde naso-gastrique
Explication ? Sonde qui passe par le nez, pour comprendre son utilité, suivre le tuyau pour
retrouver le bout de ce tuyau. La tuyauterie peut être relié à quelque chose qui va pouvoir
être dispensé (eau, liquide pour nourrir).
Localisation ? va du nez jusqu’à l’estomac.
Comment la placer ?
1. introduire la sonde dans le nez du patient
2. Demander au patient d’avaler quand il va sentir la ‘spaghetti’ dans le fond de la gorge
3. Rentrer dans l’œsophage jusqu’à l’estomac
Attention : au préalable avoir pris une mesure pour savoir jusqu’ou l’introduire selon
l’anatomie du patient
Quand ? elle reste tant que c’est nécessaire
Pourquoi ? elle sert à plusieurs chose : hydrater (eau)/nourrir (liquide), introduction de
médicament, décharge de l’estomac. (vider estomac dans des cas spécifiques, lors d’une
intubation dans USI, expl).
En effet lors d’une intubation, on donne des drogue pour relâcher les muscles et donc risque
que l’estomac se vide, que le patient ‘vomisse’ et qu’il y ai un retour des liquides suite à la
pesanteur, qu’il inhale le liquide et fasse une pneumonie d’inhalation.
Procédure d’injection de médoc ? Les infirmières écrase dans un bol en verre les
médicaments, les dilue à l’eau et les injecte à l’aide d’une seringue dans la sonde gastrique,
ensuite elles s’assurent que le médicament arrive bien à l’estomac en ajoutant de l’eau.
Décharge de l’estomac ? même sans manger, l’estomac produit et continue de produire des
sucs gastriques. Donc chez les patientes qui sont en post-opératoire de chirurgie abdominale
ont un système digestif qui doit être mis au repos. On laisse la sonde naso-gastrique et on
peut parfois voir un liquide verdâtre (épinard) qui ressort. A ce moment-là, au bout de la
sonde on place un petit sac, plus bas que l’estomac du patient, pour que par vase
communicant le liquide sorte de l’estomac et soit évacué dans le petit sac que l’on vide
régulièrement.
Tensiomètre
Outils ?
1. Brassard avec un cable qui le relie au monitoring. Sur ce monitoring on règle le
nombre de fois où l’on va prendre la tension du patient dans la journée, ou l’on peut
prendre la tension lorsqu’on en a besoin
2. Cathéter artériel : mesure la tension du patient, il est également relié au monitoring
et prend la tension à chaque seconde comme le saturomètre, c’est une prise de
mesure continue.
Comment faire ? le brassard se gonfle, puis se dégonfle et la prise d’info de mesure est faite
automatiquement. La seule chose à noter est que si le brassard est du côté du saturomètre,
lorsque le brassard est gonflé au max, le sang ne passe plus jusqu’à la main et donc le
saturomètre ne peux plus capter la Fc et mesurer le taux d’O2 dans le sang, ce qui engendre
une ‘alarme’. Ce qui faut donc essayer de faire, c’est de placer le brassard du côté opposé du
saturomètre.
Procédure de prise de TA ? elle se fait avec un brassard au bout duquel on a un manomètre
et un stéthoscope.
1. Gonfler le brassard en réalisant une pression de manière régulière sur la poire,
jusqu’à ce que la pression indiquée sur le manomètre soit de 180à200mmHG.
Attention bien placer le stéthoscope au creux du coude. Une fois le brassard gonflé
au max, on n’entend plus les pulsations cardiaques dans le stéthoscope.
2. A ce moment, là on prend le manomètre, regarder l’écran et dégonfler le brassard en
ouvrant la clé d’alimentation d’air. Quand la valeur de la tension systolique est
atteinte, le sang recommence à circuler et vous pouvez écouter un bruit à travers le
stéthoscope. La donnée affichée à ce moment-là sur le manomètre correspond à la
tension systolique du patient.
3. Puis, vous aboutissez à la tension diastolique, quand le sang circule librement et que
plus aucun bruit n’est audible avec le stéthoscope. Vous pouvez alors noter la valeur
indiquée sur le manomètre.
Sonde d’intubation
Au préalable ? avant d’intuber un patient il faut s’assurer que
le ballonnet (= petit sac) est bien imperméable, pas de fuite !
Comment ? pour gonfler le ballonnet témoin (bleu), on met
de l’air dans une seringue et on va tout simplement le gonfler
et par vase communicant, cela gonfle le ballonnet dans la
trachée du patient.
Constitution ?
1. ≠ diamètre
2. Données cm = REPERE : de manière générale il faut noter lorsqu’on place la sonde à
quel cm nous l’avons placer (regarder chiffre avant arcade dentaire), ce qui permet
aux infirmières de vérifier si elle à bouger. Risque de ne plus ventiler correctement le
patient.
3. Ballonnet du bas sert à rendre la ventilation hermétique. Càd que le respirateur
pousse de l’air à l’intérieur du tube, jusque dans les poumons. Pour éviter que l’air ne
ressorte le ballonnet T doit être gonflé.
4. Vérifier, avec un manomètre, la pression d’air qui est dans le ballonnet T.
Si il est trop gonflé : peut provoquer la nécrose de la muqueuse de la trachée
Si il est trop peu gonflé : présence de fuites et donc mauvaise ventilation.
Facilement décelable car le respirateur va détecter ces flux d’air et va sonner.
Remarques : la sonde d’intubation est biseautée et présente un trou. La coupe en biseau
permet de diminuer le risque d’obstruction et le trou/porte est une sortie de secours. Par
expl si la sonde venait contre la trachée se boucher, le trou est toujours présent et permet la
ventilation du patient.
5. Ligne noire : repère visuel pour les médecins doit être aligné avec les cordes vocales.
Si on ne respecte pas l’alignement, la bronche souche droite étant + verticale, la
sonde d’intubation va aller dans cette bronche souche, ne ventilant que son poumon
droit.
Flextube
C’est un tube assez flexible que l’on attache à la partie extérieure de la sonde d’intubation et
qui relie au respirateur.
Avantages ?
1. Ne pas être dans le chemin (360°), car on peut le mettre à droite ou à gauche sans
qu’il y ait de torsion sur la sonde d’intubation.
2. Permet d’introduire une sonde d’aspiration pour aller chercher les sécrétions
pulmonaires des patients.
Saturomètre
Fonction ? prendre la saturation en O2 du patient + Fc
Le saturomètre est connecté au monitoring, qui donne les informations en temps réel. Si la
saturation n’est pas bonne, le monitoring sonnera pour prévenir le personnel médical.
A savoir ?
Si le patient à les mains froids, les extrémités du MS marbré, l’appareil aura du mal à capter,
donc on n’aura pas une donnée toujours objective et le monitoring montrera une ligne quasi
plate et sonnera. Pourtant pas besoin de se faire de soucis, ce cas la arrive lorsque le patient
n’est pas bien et donc le sang reste au niveau central, au niveau des organes vitaux, pour les
O2 et faire fonctionner le corps.
Comment faire ? : placer le saturomètre sur l’index du patient, lumière rouge vers le haut !
Autres saturomètres ?
- Saturomètre portable si la lumière est verte tout est ok, elle deviendra orange ou
rouge si ça capte pas ou capte mal.
- En USI on retrouve des pinces que l’on place sur le lobe de l’oreille du patient.
Pourquoi sur l’oreille ? car les organes vitaux reste mieux O2 que les autres membres
quand le patient va mal. Comme le cerveau est bien vascularisé, bien oxygéné, les
oreilles le sont également.
Sonde urinaire 1
Pourquoi ? placer chez un patient qui généralement ne peut pas se lever, ou qui est
incontinent.
Comment ? la sonde est placée jusque dans la vessie, on va gonfler d’air (ou d’eau, moins
utilisé car pèse sur la vessie et stimuler le réflexe d’uriner) le ballon.
Attention !: lorsque le patient présente une sonde urinaire et qu’elle doit se déplacer ne pas
oublier de prendre la poche avec ou sinon cela va tirer sur la vessie d’autant plus que le
ballon est gonflé et donc engendrera une traction.
Constitution ?
1. Tuyau/ sonde
2. Au bout on retrouve un sachet qui se remplit d’urine et qui est vidé régulièrement
par les infirmières.
3. Boitier spécifique qui permet de mesurer heure par heure le débit du patient. Au
soins intensif, le bilan in/out est très précis. On mesure tout ce qui est introduit dans
le patient (perfusion, eau, …) et tout ce qui sors ce qui permet d’évaluer si la fonction
rénale reste correcte. Toutes les 2, 4, 6h, selon le patient, l’infirmière regardera la
quantité d’urine qui a été accumulée dans le boitier. Une fois la mesure prise, en
twistant le haut, elle pourra vider l’urine dans le sac et recalculer pour les heures
suivantes.
INTERDIT nous en tant que kiné de toucher à ce boitier, attendre que l’infirmière
ait pris les mesures nécessaires.
❖ La mobilisation du patient
Oxygénation - interfaces
1. Lunette nasale à O2 ; utilisé lorsqu’on va donner 0 à 5L d’O2 par minute au patient.
Au-dessus de ce débit trop d’O2 qui sort, plus qu’il n’est administré. Cela ne sert donc
à rien de laisser des lunettes nasale à O2, passer à un masque
2. Laisser rentrer l’O2 directement dans le masque (5à10L/min), sans sachet
3. Ventile masque : présente un sachet, l’O2 arrive en premier dans le sac, le gonfler et
ainsi provoquer une réserve en O2. Avec une quantité d’O2 plus importante que dans
l’air ambiant, car pour rappel dans l’air ambiant (21% d’O2 et 59% d’azote). Utilisé
chez les patients qui ont plus de 10L/min de débit d’O2
Inspiration : la petite valve va se lever et l’O2, qui est plus condensée que
dans l’air ambiant, va pouvoir rentrer dans les VA du patient.
Expiration : les petites valves sur les côtés se lèvent et le CO2 sort.
4. Lunette nasale à haut débit (USI++) : permet de mettre O2 à haut débit, les lunettes
sont relier à une machine.
5. Sonde nasale à O2 : placer lorsque le patient respire par la bouche et pas par le nez.
6. Chez patients trachéotomisés : placer ≠ filtres ou l’on peut ou non introduire de l’O2
❖ Matériel
Laryngoscope L’intubation est un acte médical !
Utilité ? sert à avoir une vue sur le larynx et à aider, permettre au Dr d’intuber le patient.
Constitution ? Il y a toujours un manche, des lames de longueurs et courbures ≠ en fonction
de l’anatomie du patient on en choisi une. Présence d’une lampe qui permet au moment où
le Dr introduit le laryngoscope du patient, de bien voir.
Placement ?
1. Préalablement à l’intubation réalisée par le médecin est de placer qqch sous les
épaules pour que la tête vienne bien en hyperextension.
2. Le patient ouvre grand la bouche pour pouvoir placer le laryngoscope.
3. Introduire la sonde d’intubation dans le patient
4. Retirer le laryngoscope.
5. Gonfler le ballonnet témoin et puis relié le patient au respirateur.