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Les juridictions ne sont pas les même en droit privé et droit public : Le
droit public s’intéresse à l’intérêt général tandis que le droit privé
s’attache aux intérêts des particuliers.
L'État est l’une des expériences sociales les mieux intégrées, c’est la
forme la plus répandue d’organisation humaine et sociale. La notion
même d’État n’est pas définitive, elle évolue continuellement. L’État n’a
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pas toujours existé. Son concept est né à Rome, en effet la première
« Cité-état » à commencer à Rome.
L'état est différent de toutes les collectivités territoriales qui existe sur
son territoire. Il est à l’origine de toute les règles qui existent sur son
territoire qu’elles soient en lien directement (le gouvernement fait les lois)
ou indirectement (lois faites sous la tutelle de l’État).
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résulte pour le groupe envisagé dans ses rapports avec ses membres une
puissance suprême d’action de commandement et de coercition »
La formation d’une nation par la population qui réside sur son territoire.
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La nation est constituée d’un groupement humain dans lequel des liens
les uni (par des liens matériels et spirituels), ils se conçoivent comme
différents des individus qui composent les autres groupements.
La nation est constituée par des individus qui conçoivent une volonté de
vivre ensemble en poursuivant un intérêt commun et en défendant des
valeurs. Cela forme un peuple composé de citoyen.
Nation = peuple
État = cadre
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§3 - La puissance publique : élément formel (politique de l’état)
Cette autorité elle est servie par une organisation politique et juridique et
se caractérise par la possession de la personnalité juridique (morale) de
l’état
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Exemple : si un traité international a été négocier par un gouvernant
alors le gouvernement suivant est engagé
Dire de l’état qu’il est souverain c’est dire que l’état est à la fois la source
du droit applicable sur son territoire, et il est indépendant par rapport aux
autres états par rapport au plan international. Il n’y a aucune autorité
supérieure à l’état, l’état définit lui-même ses compétences et ses règles
d’organisations, on dit de l’état qu’il dispose de la compétence de ses
compétences. (A l’opposé, Par exemple, des Organisation international
(ONU) ou à l’opposé de L’Union Européenne sont des organisations qui ne
dispose pas de la compétence de leur compétences).
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Dans d’autres cas, certaines formes d’organisation étatiques comme les
états fédéraux perdent une partie de leur souveraineté.
Cela pose problème aux pays placés sous tutelle comme la Grèce
§1 - L’état unitaire
A - Le principe d’unité
État unitaire = état centralisé, c’est-à-dire que l’autorité sur le pays est
exercée par un seul pouvoir politique, par un seul centre de décision
Cela signifie que l’autorité ne s’exerce plus depuis la capitale mais sur
place, c’est-à-dire qu’il y a une délégation du pouvoir administratif mais
pas de délégation du pouvoir politique toujours exercé par l’état (le
parlement conserve le monopole de la loi).
B - La décentralisation
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Centralisation = système dans lequel seuls les organes centraux peuvent
prendre des décisions administratives applicables sur tout le territoire.
Elles ne peuvent agir que dans le cadre des compétences qui leur sont
transféré par l’état.
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C - La déconcentration
Exemple : le Préfet qui exerce son pouvoir sous l’autorité de l’état dans
une circonscription administrative : c’est lui le chef des services
déconcentrés
§2 - La fédération
A - Notion de fédéralisme
1 - Définition
La fédération est une union d’État, que l’on appelle les états fédérés, elle
débouche sur la création d’un nouvel état appelé État Fédéral. C’est-à-dire
plusieurs états qui s’unissent pour former une fédération.
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États Fédérés L’État Fédéral
Fédération/Constitution
2 – Formation
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La fédération peut naître par association d’états mais elle peut aussi
naître de la dissociation d’un état.
Ils vont résulter du pacte dans lequel vont être repensés chacun des états
ayant souhaité être fédérés. C’est-à-dire, chaque état à le même poids
dans la fédération peu importe sa superficie.
Le but est de formé un état plus puissant, ou plus près des citoyens ou
essayer de préserver son indépendance et son autonomie.
B - Principes du fédéralisme
-principe de superposition
-principe d’autonomie
-principe de participation
1 - Le principe de superposition
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L’état fédéral à une organisation politique distincte des états fédérés
(états membres). Au niveau international, c’est l’état fédéral qui dispose
de la souveraineté.
Exemple : Aux EUA, c’est l’état fédéral qui va engager les 50 états.
Mais les états membres vont tout de même conserver une partie de la
souveraineté dans certains domaines : population et leur territoire.
Le droit fédéral s’impose au droit fédéré en vertu d’une règle qui s’appelle
la primauté du droit fédéral. Le droit fédéral est directement applicable
à tous les citoyens.
⇨ C’est le droit fédéral qui l’emporte sur le droit des états fédérés.
2 - Le principe d’autonomie
Autrement dit, au plan interne les états fédérés conservent leur propre
souveraineté et ils sont leur source de droit sur leur territoire.
3 - Le principe de participation
L’état fédéral est la création volontaire des états fédérés. Ils vont
participer à la vie des institutions fédérales.
C’est pourquoi les états fédéraux ont des parlements bi caméraux c’est à
dire des parlements composés de 2 chambres, une chambre représente
les états fédérés (chambre haute) (Sénat au EU ou Bundesrat en
Allemagne) et l’autre chambre (chambre basse) représente toute la
population.
C’est par le biais de ses chambres que les états fédérés participent à
l’élaboration des lois.
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Les états fédérés sont associés aux questions de participation de l’état
fédéral. Il faut une adhésion des états fédérés pour réviser la constitution,
il y a donc transfert de compétences des états fédérés vers la fédération.
Cette répartition est définie dans la constitution fédérale. Ainsi selon les
domaines, les citoyens dans l’État fédéral se verront appliquer soit les
règles de droit de l’État fédéral, soit les règles de droit propres à l’État
fédéré.
S’il y a conflit entre les deux niveaux étatiques, c’est cette Cours qui sera
chargée d’interpréter la constitution et de régler le conflit entre les 2
niveaux. On distingue ainsi les compétences dites de droit commun et les
compétences d’attribution.
§3 - La confédération
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la création d’organes constitutionnels communs. Dans la confédération il
n’y a pas réellement d’intégration.
§4 - L’Union européenne
Acte de droit international qui est le traité fondateur de l’UE, donc l’UE
n’est pas une fédération car fédération = constitution
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En 1957, avec le traité de Rome est créée la CEE (communauté
européenne économique) avec 6 états membres, elle deviendra l’UE en
1992 avec le traité de Maastricht
Conclusion :
Elle ne peut pas être figé le modele étatique ne peut être figé de
nouvelles formes peuvent apparaitre Le modele unitaire tel que nous le
connaissons avec la France ou les modele fédérale avec les E-U ou avec
l’Allemagne même si ils ont les plus rependu peuvent être amené a évolué
e la difficulté qui se pose nous est l’évolution du droit en lien avec c’est
sujet de droit.
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GAME OF THRONES
Logique expédiée par Pierre Bourdieu dans « Sur L’état ». La maison joue
un rôle de premier plan dans le système féodal
Il a montré qu’au 12ème siècle il y avait une émulsive des séniors qui se
faisaient la guerre et étaient en concurrence pour gagner un monopole/
Ce monopole est fiscal et militaire = loi du monopole.
Les oblats sont souvent des gens de basse classe, ils doivent tout au
Royaume.
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CHAPITRE 2 – L’objet du droit constitutionnel : la Constitution
1 - La Constitution matérielle
La définition matérielle de la Constitution prend en considération
le contenu du texte : toutes les règles écrites ou non qui touchent
à l’acquisition et à l’exercice du droit = ce sont des règles
fondamentales de l’état.
Elles vont concerner la définition de la nature de l’état, l’aménagement
des rapports avec les institutions et elles vont fixer un catalogue des
libertés
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2 - La Constitution formelle ou organique
Dans cette hypothèse, ce n’est pas le contenu qui détermine le caractère
constitutionnel c’est leur mode d’adoption. C’est-à-dire que la constitution
est formée.
Le texte a été adopté par un organe spécifique (ex : assemblée
constituante) qui marque une supériorité par rapport à la procédure
d’adoption de la loi et donc marque la supériorité de la Constitution.
Exemple : la grande Bretagne n’a pas de Constitution formelle et
identifiable comme en France pourtant il y en a bien une.
1 - La Constitution écrite
Ce système de la Constitution écrite a été mis en œuvre en 1787 par les
pères (rédacteurs) de la constitution des EUA.
Aujourd’hui, ce système est généralisé et tous les États ont une
constitution écrite car elle a un avantage qui est la clarté. Elle est rigide et
sera plus difficilement modifiable qu’une constitution non écrite.
Mais elle présente un énorme désavantage puisqu’elle est rigide, toute
modification sera soumise à des procédures particulières, ce qui n’est pas
le cas de la constitution non-écrite.
Généralement une Constitution comprend un préambule = objectifs,
cadre général et grandes idées qui permettent de comprendre toute la
philosophie du texte), une déclaration de droits.
Il permet aussi parfois de renvoyer à d’autres textes.
Si on prend l’exemple de la constitution française du 4 octobre 1946, elle
est constituée d’un préambule qui renvoie au préambule de la constitution
de 19 ??? ainsi qu’à la DDHC de 1789 et à la charte de l’environnement
de 2000.
On trouve 89 articles dans la Constitution française, ainsi qu’un
préambule qui renvoie aux principes de la DDHC.
Par opposition à la constitution écrite, on va s’intéresser à la constitution
non écrite.
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2 - La Constitution non-écrite – La Constitution coutumière et la
coutume constitutionnelle
a - La Constitution coutumière
La constitution coutumière est formée par l’ensemble des règles non-
écrites relatives à l’organisation et au fonctionnement des institutions
ayant acquis une valeur coutumière.
Une règle non-écrite est considérée comme coutumière si son application
dans le temps l’a rendue obligatoire. (= elle est souple et facilement
adaptable)
Exemple : si lundi prochain on vient habillés en rose, ce n’est pas une
coutume. Au contraire, si on vient habillés tous les lundis en rose,
l’habitude et l’application continue dans le temps a rendu cet exemple une
coutume.
La constitution coutumière représente l’idée de la souplesse. Elle est facile
à réviser et adaptable sans avoir recours à des procédures particulières.
Ainsi, les constitutions peuvent même évoluées naturellement avec les
coutumes.
La coutume complète fréquemment la Constitution.
Elle est non écrite mais repose pourtant sur un ensemble de textes écrits
Exemple : 1679 la Magnacarta, l’Habeas Corpus
b - Le rôle de la coutume
- Critères
- Une pratique continue, elle résulte selon René CAPITANT de précédents
concordant auxquels les pouvoirs publics se soumettent ou acquiescent et
leur confère une valeur juridique
- Le consentement à une obligation de comportement : le fait d’adhérer à
une obligation non-écrite
- Distinction : interprétative/supplétive
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- La coutume interprétative permet d’interpréter, de détailler des
dispositions constitutionnelles peu claires ou ambiguës.
§2 – Établissement et révision
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Il n’y a pas de textes a qui appartient la compétence pour élaborer une
Constitution.
Le pouvoir constituant originaire est un pouvoir de fait : pas de limites
imposées, CAD on peut inventer les choses.
- La Charte octroyée
Dans cette hypothèse, le détenteur exclusif du pouvoir constituant
(monarque ou dictateur) peut élaborer une charte sans contrainte et sans
participation populaire. Ensuite, il va l’octroyer à ses sujets.
Exemple : charte de 1814 en France : octroyer au peuple et décidée par
le monarque : le peuple n’a pas le choix.
- La Charte négociée
Au même titre que le monarque ou roi, le peuple (ses représentants)
disposent du pouvoir constituant, la charte résulte alors d’une négociation
entre le monarque et le peuple ou ses représentants, elle repose sur un
équilibre des forces, c’est pourquoi elle est appelée charte négociée.
Exemple : C’est le cas en France de la charte de 1830 élaborée par les
représentants des peuples et ensuite acceptée par le roi
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- L’Assemblée constituante
= l’assemblée élue dont la mission est d’élaborer une nouvelle
constitution.
On dit que c’est démocratique car l’assemblée a été élue donc le peuple
est associé indirectement à la création de la constitution.
L’assemblée peut être exclusivement constituante mais parfois elle peut
être constituante et législative (concentration des pouvoirs).
- Le peuple constituant
= Modèle dans lequel, le texte élaboré par une convention ou par le
gouvernement est soumis au peuple pour ratification.
On dit que le peuple exerce lui-même le pouvoir constituant car c’est lui
qui le ratifie grâce au référendum. Le référendum est parfois détourné =
plébiscite (forcer la réponse, référendum auquel on a déjà donné la
réponse).
B - La révision de la Constitution
Il y a les procédures de révision permettant de modifier le texte
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contraignantes que pour l’adoption d’une loi ordinaire. Donc les
Constitutions vont être supérieures à la loi.
⇨ Modèle de Constitution le plus fréquent (EUA)
b - Les modalités de la révision
Les procédures de la révision sont diverses et variées
-La deuxième limite est celle qui concerne l’objet ; une Constitution peut
contenir des dispositions qui prévoit certaines interdictions.
Exemple : Le texte présidentiel prévoit qu’une révision ne peut porter
atteinte à la forme républicaine du gvt, pour éviter une dictature, assurer
la continuité et la stabilité du régime.
- Procédure de révision
Elle concerne les constitutions rigides car les constitutions souples sont
plus facilement modifiables.
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(France) dans d’autres cas 2 chambres (EUA). Il arrive que l’initiative
appartienne au peuple.
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Section 2 – Les autres normes juridiques
La constitution c’est la norme suprême qui se situe tout en haut et qui
détermine l’exercice du pouvoir. Il faut donc qu’il y ait d’autres normes
inférieures car elle ne met pas tout en œuvre.
§1 – Les normes internationales et européennes
Les accords internationaux signés par la France ont une valeur inférieur à
la constitution.
Ratification = instrument ???????
Elle va permettre de faire rentrer les traités dans le droit interne sous
réserve qu’ils sont conformes à la constitution du pays. S’il n’est pas
conforme à la constitution on procèdera à une révision constitutionnelle
pour établir cette conformité de sorte que la constitution persiste en tant
que norme suprême au plan interne.
La Constitution est une norme suprême au plan interne, mais au plan
international ou européen, la Constitution n’est pas la norme suprême car
les états sont unis au niveau international et disposent des mêmes règles.
La différence vient de l’application entre le droit national et le droit
européen. Pendant longtemps, la France ne reconnaissait pas une
quelconque supériorité du droit européen sur le droit national alors même
que la France s’est engagée dans les traités.
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nationales.
- Le principe de la primauté
§2 – La loi
La loi est une disposition normative et abstraite qui pose une règle
juridique d’application obligatoire.
Elle sert à définir les droits et les devoirs de chacun.
Elle sert à organiser la vie en société et l’effet obligatoire des citoyens de
respecter les lois garantie les droits et la sécurité de chacun.
L’obligation de respecter les lois c’est la meilleure assurance que la
liberté, les droits et la sécurité de chacun d’entre nous soient garantie.
Le mot loi est un terme polysémique (qui a plusieurs sens) ;
D’après la DDHC de 1789, la loi est « l’expression de la volonté
générale ».
Dans la Constitution de 1958, il est dit que la loi est le « texte que vote
le Parlement dans la limite de son domaine de compétences ».
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- Elle est permanente, du jour de son entrée en vigueur jusqu’à
ce qu’elle soit abrogée ou remplacée
- Elle est obligatoire et s’impose à tous (« nul n’est censé
ignorer la loi »).
- Conséquences
§3 – Le règlement
Les règlements sont des actes administratifs unilatéraux qui vont avoir
une portée générale et impersonnelle. Ces actes émanent des autorités
administratives contrairement aux lois qui émanent du pouvoir législatif.
On dit que l’exécutif détient le pouvoir réglementaire. Il peut s’agir de
décrets, d’arrêts, de circulaire. Ces renflements ont une valeur infra-
législative (inférieure à la loi) et sont hiérarchisés en fonction de l’autorité
qui les a édictés.
§4 – La jurisprudence
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§1 - Définition
Dans les démocraties, la souveraineté est détenue par le peuple qui est
organisé en corps politique qu’on appelle la nation, tandis que dans les
régimes despotiques, la souveraineté est devenue que par un seul
homme.
⇨ Elle est donc nécessairement déléguée a des représentants. En
France, l’Article 3 de la DDHC, pose clairement le principe de la
souveraineté nationale : « le principe de toute souveraineté… »
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- On peut attribuer un mandat impératif (pas total) à nos
représentants (consignes).
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§2- La démocratie représentative
A – Éléments de définition
La démocratie semi-directe permet au régime représentatif de
bénéficier des procédures des démocraties directes.
Par la voie du référendum le peuple va être appelé à s’exprimer sur un
texte ou sur une question. Le référendum est une manière d’associer le
peuple à l’exercice du pouvoir législatif ou de le consulter sur les grands
sujets qui intéresse la nation. Dans cette hypothèse les électeurs sont
emmenés à répondre par oui ou non ce qui est à peine réducteur. Un
référendum influencé est un plébiscite.
Il est utilisé comme un instrument du pouvoir personnel.
Depuis 2000, une loi portant sur les partis politiques, les élections
et les référendums est venue régler l’organisation des
référendums au RU. Il est maintenant prévu dans un ordre rigide qui lui
donne un acte juridique.
2 – Le cas français
Le référendum inspire de la méfiance, mais c’est un élément essentiel
dans l’esprit des constituants. Il est utilisé pour les prérogatives du
président de la république.
Dans l’esprit des constituants le référendum permet d’étendre la
démocratie et de la rendre plus efficace. Dans la perspective française,
c’est une prérogative du président de la république, qui doit améliorer le
fonctionnement du régime parlementaire.
En cas de conflits entre le gouvernement et le parlement, il permet au
peuple de trancher. Il est le pivot de notre institution, c’est un moyen
d’interroger directement la population mais aussi un moyen de vérifier
que le peuple a toujours confiance.
Le référendum permet de tester mais aussi de s’assurer du soutien des
français.
Ils existent cinq types de référendums :
Dans une démocratie, le suffrage est dit universel. Le vote est un droit
reconnu à tous les citoyens. Pour pouvoir participer pleinement au vote, il
faut être informé et instruit, ce qui permet ainsi l’électorat.
2 – L’éligibilité
Éligibilité = aptitude à être candidat et à être élu
Les règles applicables à l’éligibilité sont plus complexes que celles
applicables à l’électorat. On va ajouter des conditions supplémentaires
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- Avoir l’âge requis (18ans)
- (Présidentielle) Être parrainé par 500 élus représentatifs du
territoire français
- Avoir fait une déclaration de candidature
On dit d’un suffrage qu’il est restreint quand le droit de vote est réservé
aux individus qui remplissent certaines conditions. (Suffrage censitaire)
Les restrictions les plus courantes sont liées :
- A des conditions de fortune, c’est le suffrage censitaire (cens =
impôt) en vertu duquel le droit de vote est alors subordonné à
l’acquittement d’un impôt (France jusqu’en 1848
- A des conditions de capacité, le droit de vote est alors accordé que
si la personne peut apporter la preuve qu’elle dispose du niveau
d’instruction suffisant
Il est à contrario dit universel quand il est ouvert à tous les citoyens
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- Suffrage égal = quand à un homme correspond une voix, les
circonscriptions (le périmètre relatif à l’élection concernée) devront
être découpés selon un critère démographique
- Suffrage plural = quand il permet au citoyen d’avoir plusieurs
voix (considération d’importance de leur fortune, niveau de diplôme
ou enfants)
- Suffrage multiple = quand il permet à un individu de voter
plusieurs fois dans plusieurs circonscriptions différentes
(résidence secondaire)
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En démocratie, la confidentialité du vote doit être assuré, on ne doit pas
exercer de pression sur les électeurs. Les électeurs sont libres et
indépendants. Les bulletins de votes comportant des signes distinctifs
seront nuls : bulletin mis dans une enveloppe.
Pour préserver le suffrage secret :
- Le citoyen vote, il est placé dans un isoloir.
- On annulera tous les bulletins de vote qui comportent des signes
distinctifs.
- Obligation de prendre au moins 2 bulletins
B – Suffrage personnel
Caractère qui implique la liberté de conscience et de choix des
électeurs qui se traduit par une réglementation stricte du vote par
procuration
Il y a une règlementation stricte également au niveau des inscrits sur les
listes électorales, de la distribution des cartes d’électeurs et de la tenue
des listes d’émargement
C – Suffrage sincère
Il s’agit de respecter la volonté de la majorité électeurs contre toute
tentative de fraude ou d’erreurs.
Cela se traduit dans la règlementation relative aux urnes, elles sont
transparentes en France depuis 1988.
Pour que le suffrage demeure sincère, la composition des bureaux de
vote, la forme des bulletins et les conditions du dépouillement des votes
sont soumises à des règles bien précises.
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d’organisation spécifique d’un scrutin. Distingue plusieurs modes de
scrutin.
Lorsque l’on vote pour une seule personne c’est le cas pour élections
présidentielle france ou Allemagne et parlementaire en France et GB et
uninominal quand il y a un seul poste a pourvoir. Dans l’hypothèse du
scrutin uninominal, le bulletin de vote ne contient qu’un seul nom avec
éventuellement nom d’un suppléant comme en France. Dans cette
hypotese le candidat ayant reçu le plus grands nombre de suffrage
exprimée sera élue. A le mérite d’être simple, car a une forte
personnification de ce pourquoi ou pour qui on vote, naturellement il
présente l’inconvénient de son avantages. Conduit a une caricature des
résultats et est souvent peu représentatif.
Encore appelé pluri nominal signifie que l’on vote pour une liste de
plusieurs candidats ce qui signifie qu’il ya plusieurs poste a pourvoir c’est
le cas des élections municipale par ex. Il est parfois possible d’avoir
recours au panachage de liste ça veut dire que dans l’hypothèse l’électeur
n’est pas oblige de voter pour une liste entière mais il peut composer son
bulletin a partir de différentes listes existante. Il est encore possible dans
certains de modifier l’ordre des candidats sur la liste
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Il y aura deux opérations électorale successive.
Stratégie
Premier tout vont au deuxième ceux qui ont le plus de voix car très rare
majorité absolue. Dans certains nombre de cas iront au second tour les
candidats ayant franchis un seuil de représentativité = bar de …%
représente assez la population pour aller au second tour le seuil est de
12,5% pour présidentielle. Scrutin a deux tours favorise les « petits »
parties leurs donne une chance.
§1- définitions
-les inscrits c’est a dire les électeurs régulièrement inscrit sur les listes
électorale,
- abstentionniste ceux inscrit ne venant pas voter
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- les votants personnes étant venues voter et ayant émargé sur les listes
électorale ne corresponde pas aux inscrit ils correspondes aux Inscrits -
abstentionnistes
- les votes correspondant aux votants - les bulletins nuls - les bulletins
blanc (un bulletin est nul si il est pas conforme)
Un bulletin est blanc veut dire qu’on na souhaite de voter pour personne
mais c’est déplacer pour montrer qu’on vote. Désormais en France sur PV
( procès verbaux ) figure le décompte des bulletins blancs et des bulletins
nuls
A B Vainqueur
60 40 A
60 40 A
60 40 A
65 35 A
80 20 A
51 49 A
1 99 B
1 99 B
1 99 B
1 99 B
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S’applique dans le cas du scrutin de liste quand plusieurs siège a pourvoir
proportionnel, le principe de proportion est celui de la repartirions des
sièges entre les listes en proportion des suffrages obtenues pour chacune
des listes. Scrutin le plus répandue Représentation proportionnel
présenter l’avantage d’être plus fidèles de l’opinion plus équitables de tout
les courants politiques est donc plus représentative. Inconvénients
d’efficacité pas de majorité forte la plupart du temps avec le scrutin
proportionnel il va falloir former des coalitions donc plus difficile de
prendre un certains nombre de décisions.
La majorité simple qu’on appelle aussi majorité relative celui qui a le plus
de voix remporte l’élection. La majorité absolue est obtenue par un
candidat qui obtiendra au minimum la moitié des voix plus une voix ( ex :
cent vingt suffrage exprime la majorité absolue est de 61 )
La majorité qualifié : c’est une majorité renforcé majorité qui est plus
importante que la majorité simple la majorité qualifie peut comporter
plusieurs critères ça peut être par ex une majorité des trois cinquième
(3/5) des suffrage exprimé ou encore comme dans le traité de Lisbonne
représentant un pourcentage de la population.
-Élections municipales
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o communes de 1 000 habitants et plus : scrutin proportionnel de
liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste).
o Paris, Lyon et Marseille : scrutin proportionnel de liste à deux
tours dans le cadre de secteurs électoraux.
Les électeurs élisent en même temps un conseil municipal et des conseils
d'arrondissement (selon les mêmes règles que pour les communes de 1
000 habitants et plus).
-Élections communautaires
-Élections départementales
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-Élections régionales
-Élections législatives
• Tous les cinq ans (mais l'Assemblée nationale peut être dissoute par
le Président de la République ce qui provoque des élections
anticipées)
• Pour élire les 577 députés à raison d'un député par circonscription
législative.
• Suffrage universel direct, au scrutin majoritaire uninominal à deux
tours.
-Élections sénatoriales
• Tous les six ans
• Pour élire les 348 sénateurs dans les départements, les territoires
d'outre-mer et parmi les Français établis hors de France.
• Le Sénat est renouvelé par moitié tous les trois ans.
• Suffrage universel indirect, scrutin majoritaire à deux tours ou
scrutin de liste à la représentation proportionnelle selon le nombre de
sénateurs à élire dans le département. Les électeurs sont, dans
chaque département, les députés, les conseillers régionaux, les
conseillers départementaux et des délégués des conseils municipaux.
-Élection présidentielle
• Tous les cinq ans
• Pour élire le Président de la République
• Suffrage universel direct, scrutin uninominal majoritaire à deux
tours.
-Élections européennes
• Tous les cinq ans
• Pour désigner les représentants français au Parlement européen de
Strasbourg. L'élection a lieu dans le cadre de huit circonscriptions
regroupant plusieurs régions.
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• Suffrage universel direct, scrutin de liste à un seul tour à la
représentation proportionnelle.
-Référendum
• Procédure exceptionnelle par laquelle les citoyens sont appelés à
se prononcer directement sur un projet de loi ou sur un projet de
révision de la Constitution. Vote par oui ou par non à la majorité des
suffrages exprimés.
Le chef de l’État est élu par les chambres (3) ou désigné par l’hérédité
dans les monarchies parlementaires.
Le chef du gouvernement est nommé par le chef de l’État (4), mais il est
politiquement responsable devant la chambre basse (5).
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La chambre basse est élue au suffrage direct (1).
Régime présidentiel
Il est élu par le corps électoral dans son ensemble au suffrage direct ou
indirect (3).
Les deux pouvoirs sont indépendants, exercent des pouvoirs qui leur sont
propres et sont conduits à rechercher des compromis.
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N e pas
confondre
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président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. La
Ve République conserve la double révocabilité (article 12, articles 49 et
50) et donc la dualité de l’exécutif.
Régime semi-présidentiel
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