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mesure de leur parution les fiches thématiques seront disponibles sur le site.
Ainsi, les jours de congés légaux ne sont pas décomptés dans cette durée de travail effectif (CE 30
juil. 2003, M. M. - Syndicat CDMT-ANPE -).
La notion d’efficacité dans le service ou la notion de compétence ne relèvent pas de textes mais
d’outils d’évaluation tels les notations, les fiches de postes…
Les régimes de travail mis en place antérieurement à l'entrée en vigueur de la loi n° 2001-2 du 3
janvier 2001 relative à la résorption de l'emploi précaire et à la modernisation du recrutement dans la
fonction publique ainsi qu'au temps de travail dans la fonction publique territoriale peuvent être
maintenus en application par décision expresse de l'organe délibérant de la collectivité ou de
l'établissement prise après avis du comité technique paritaire, sauf s'ils comportent des dispositions
contraires aux garanties minimales applicables en matière de durée et d'aménagement du temps de
travail.
Depuis le 1er janvier 2005 suite à la loi du 30 juin 2004 instaurant une journée de solidarité (art. 6, loi
du 30 juin 2004) et au décret n°2004-1307 du 26 nov embre 2004 modifiant le décret du 25 août 2000.
La durée annuelle de travail effectif est portée à 1607 heures.
La durée hebdomadaire du travail effectif peut donc être, par exemple, supérieure à 35 heures, si la
durée annuelle maximum de 1 607 heures est respectée, par l'attribution de jour de congé
supplémentaire.
Dans l'hypothèse où des agents bénéficieraient, antérieurement à la date d'entrée en vigueur du
décret du 25 août 2000 de jours de congés excédant les jours de congés légaux, il appartient à
l'autorité compétente de concilier cette décision avec le respect de la durée annuelle de 1 607 heures
du temps de travail, en arrêtant par exemple un cycle de travail hebdomadaire supérieur à 35 heures
(Cons. Et., 30 juil. 2003, M. M. Syndicat CDMT-ANPE,).
En revanche, le dépassement de la durée annuelle de 1 607 heures se traduit en heures
supplémentaires.
La question de la combinaison du respect tant des dispositions du décret 2001-623 (durée annuelle
du travail= 1607H) et des dispositions des statuts des enseignants est posée puisque selon les
statuts, ces derniers effectueraient une durée annuelle de travail inférieure à 1607H, sans compter les
congés scolaires.
S’agissant du temps hebdomadaire de service, l’article 7 du décret 2001-623 stipule que « les régimes
d'obligations de service sont, pour les personnels qui y sont soumis, ceux définis dans les statuts
particuliers de leur cadre d'emplois. »
Donc une durée hebdomadaire particulière de service est prévue pour certaines catégories de
personnel, en raison de la nature de leurs missions :
16 heures pour les professeurs territoriaux d'enseignement artistique (art. 2, décret 91-857 du
02/09/91)
20 heures pour les assistants spécialisés et les assistants d'enseignement artistique (art. 2, décret 91-
859 et 91-861 du 02/09/91).
Par ailleurs, la cour administrative d’appel de Bordeaux, commune de Talence, du 09 juillet 2001
rappelle que « Considérant que la durée hebdomadaire de travail des assistants d'enseignement
artistique constitue un des éléments du statut de ces agents ; que dès lors ni le conseil municipal, ni le
maire de Talence n'étaient en droit de fixer pour le personnel concerné une durée différente de celle
prévue par le texte statutaire ; que la circonstance que lesdits agents relèvent pour leurs congés
annuels du régime général des fonctionnaires territoriaux prévu par le décret n° 85-1250 du 26
novembre 1985 n'autorisait pas davantage le maire à leur imposer une durée hebdomadaire de
service de 23 heures afin de tenir compte des périodes de fermeture de l'école de musique de la
commune, lesquelles coïncidaient avec les vacances scolaires ».
Le Conseil d'Etat avait retenu une analyse similaire pour les membres de l'éducation nationale en
considérant que " la fixation des obligations de service d'enseignement et notamment de leur durée
hebdomadaire constitue un des éléments du statut des personnels enseignants ( ) ". Ainsi, une note
de service qui avait pour objet de permettre aux enseignants d'opter pour un régime d'obligation de
service unique défini par un nombre annuel d'heures d'enseignement est entachée d'excès de pouvoir
car elle portait sur une matière statutaire qui relevait d'un décret en Conseil d'Etat (CE, 10 juin 1994.
Syndicat national des enseignants du 2nd degré).
De plus, l’arrêt du Conseil d’Etat, 13/07/06, commune de Ludres, renforce ceci « qu'aux termes de
l'article 7 du décret du 12 juillet 2001 : Les régimes d'obligations de service sont, pour les personnels
qui y sont soumis, ceux définis dans les statuts particuliers de leur cadre d'emploi ; que le décret du 2
septembre 1991 portant statut particulier du cadre d'emploi des assistants territoriaux spécialisés
d'enseignement artistique place ces personnels sous un régime d'obligations de service et fixe, en son
article 2, à vingt heures par semaine leur durée de travail lorsqu'ils sont employés à temps plein ;
Cet arrêt précise également que pour ces cadres d’emplois l’annualisation du temps de travail (dont le
décret a du reste été abrogé) n’est pas possible « Considérant qu'ainsi qu'il a été dit ci-dessus, les
dispositions du décret du 2 septembre 1991, qui prévoient que les assistants territoriaux spécialisés
En conséquence : Les agents ASEA ou AEA exercent, au sein d’une même collectivité,
20H/semaine maxi.
En tant qu’agents publics, les enseignants ne bénéficient d’aucune dérogation ; mais compte tenu de
la matière qu’ils traitent, la durée de la période pendant laquelle leurs étudiants sont eux en congés
est plus importante, par tradition, environ 17 semaines.
S’agissant des obligations de service des enseignants, un décret ancien, le décret 53-1057 du
29/10/1953 instituant pour le personnel français du service de l’enseignement français en Indochine,
précise que le régime des congés annuels des personnels est égal aux congés scolaires des élèves.
Ce décret, lié à une période particulière de l’histoire de notre pays et relatif à une certaine catégorie
de personnel est abrogé.
Par ailleurs, le décret n° 2004-973 du 15 septembre 2004 modifiant le décret n° 71-618 du 16 juillet
1971 fixant les obligations de service hebdomadaire des personnels d'enseignement des lycées et
collèges agricoles et des établissements d'enseignement agricole spécialisés de même niveau ainsi
que des personnels d'éducation physique et sportive des établissements d'enseignement relevant du
ministère de l'agriculture fixe par matière le nombre d’heures d’enseignement que les enseignants
sont tenus de faire : « Art. 1er. - Les obligations hebdomadaires de service d'enseignement que sont
tenus de fournir, sans rémunération supplémentaire, les membres du personnel enseignant des
établissements publics d'enseignement et de formation professionnelle agricoles pour l'ensemble de
l'année scolaire sont les suivantes :
a) Professeur agrégé : 15 heures ;
b) Professeur certifié et adjoint d'enseignement : 18 heures. »
De plus, un arrêté du 15 janvier 1991 relatif à l'organisation de l'horaire de service hors enseignement
des personnels enseignants du premier degré prévoit dans un article 136 heures annuelles hors
enseignement à accomplir annuellement :
a) 18 heures de travaux au sein des équipes pédagogiques;
b) 12 heures de conférences pédagogiques;
c) 6 heures affectées à la tenue des conseils d'école obligatoires. «
En effet, comme les enseignants travaillent avec un public qui lui a un rythme de travail différent
(notion d’année scolaire), il est d’usage de donner aux enseignants ce même cadre de
fonctionnement.
Toutefois, un élu peut tout à fait exiger que les enseignants se limitent aux 5 semaines de congés
prévus par le décret ci-dessus 85-1250.
Cependant, le maire ne peut demander à ses agents d’effectuer des missions non prévues par leur
statut particulier, c'est-à-dire non définies par le décret 91-859 portant statut des ASEA. Les missions
statutaires se limitent à l’enseignement spécialisé en écoles artistiques, ce qui laisse donc peu de
possibilités hors les conservatoires.
C’est pourquoi il est proposé une illustration, à destination des élus, des administratifs, de la
répartition de leur activité, incluant le temps de travail personnel de leur instrument ou spécificité
technique. Il est proposé que l’ensemble de ces enseignants s’engage moralement à assumer ce
découpage de leur temps. Ce travail se présente comme un élément clarificateur de la spécificité de
l’activité d’un enseignant, pour mieux appréhender les besoins du fonctionnement pédagogique.
Il correspond à une moyenne donnée à titre indicatif, et est variable en fonction de la discipline
enseignée.