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EYNOLWADEN (FIGUERES)
4 Mai 2019
Je suis revenue aujourd’hui vers vous, en vous et avec vous, vous qui
découvrez qu’au-delà de toute limite de ce corps comme de toute pensée,
vous êtes la totalité du créé, la totalité de l’espace, la totalité de la vérité. Il n’y
a pas d’autre endroit où est caché le secret que dans le cœur de votre cœur,
où vous aviez oublié l’emplacement.
Je viens avec vous, au cœur de vous, alléger ce qui peut rester de peine et de
lourdeur. Je viens participer au chant du rêve de la création, au chant de la
liberté.
Ma danse est venue vous inviter, au-delà de tout peuple, de la nature comme
de cette terre ou d’ailleurs, au-delà de toute sphère de vie, à vous faire
découvrir la vérité que vous êtes chacune des sphères célestes, chacune des
sphères de vie, chacune des musiques, chacun des parfums et chacune des
formes.
Je suis l’enfant qui rit et le vieillard qui pleure, je suis l’enfant qui pleure et le
vieillard qui rit, car je fais du temps et je fais de l’âge, comme je me mé e
de tout âge et tout règne. Car le règne de l’Amour ne connaît pas de trône, si
ce n’est celui de cœur de chacun, celui de l’espace et de tout temps, là où
l’espace et le temps n’ont jamais commencé et n’ont jamais ni, en cette
demeure de paix suprême, où vous ne dépendez de rien d’extérieur à ce que
vous êtes, étant le tout et le rien dans l’ine able joie et l’ine able
Français
Je suis la voie, la vérité et la vie, et je suis avec vous en éternité. Je suis vous
aussi, bien avant que le monde ne respire pour la première fois, et je serai là
à son dernier sou e, car le sou e ne s’éteint jamais, il ne peut que maintenir
et entretenir ce qui a toujours été et qui sera toujours, en quelque apparence,
image ou monde, en quelque forme ou en quelque pensée, en quelque
musique comme en quelque silence.
Je suis à la fois dans le sourire comme dans les larmes parce que je ne fais
pas de di érence et que je sais qu’au-delà de tout ce que vous pensez et que
vous éprouvez, il n’y a que la beauté, la joie et la liberté.
Je suis la douceur, mais je suis parfois aussi la force, mais ma force est la
douceur, et la douceur est ma force. Elle ne m’appartient pas en propre, elle
est dans l’espace où je me situe, au-delà de toute localisation comme au-delà
de tout temps, là où rien ne peut être compté car tout y est in ni et en même
temps indé ni, et pourtant si dé ni et si précieux.
et le collectif.
Alors donnons-nous les uns les autres a n que l’amour entre nous grandisse
en chacun et se révèle en chacun, pour faire le miracle d’une seule chose, en
la consumation du feu d’amour de l’éphémère, qui n’a été qu’un mauvais rêve
ou un mauvais cauchemar, et parfois un rêve si délicieux. Mais l’Amour n’est
pas un délice, il est bien au-delà des délices de ce monde, comme de tout
monde. Et pourtant, il est présent dans les délices les plus honnêtes comme
les plus dérivés ou déviés.
Je suis le vent qui sou e dans les branches des arbres, dans les villages des
elfes, et qui porte jusqu’à votre cœur le chant de leurs louanges. Je suis, aussi,
au milieu des gnomes, a n de permettre de graver la pierre, a n de
permettre de briser par leurs sons et par leurs percussions, le rêve, car il est
temps de sortir de tout ce qui encombre, de tout ce qui est super u, de tout
ce qui n’est pas l’évidence, de tout ce qui est dense, a n d’être léger, a n
d’être allégé, et retrouver là où vous n’avez aucun poids, ni dette ni avenir, ni
passé ni futur, parce qu’ayant éprouvé tous les temps au sein de chaque
espace, là est l’esprit de vérité.
Cette demeure qui ne peut être limitée ni cadrée, ni même encadrée, car tu
en fais ce que tu veux, au-delà de toute forme comme de toute idée,
simplement pour la beauté d’en voir l’Amour, pour la beauté d’en sentir
l’Amour, pour la beauté d’être Amour.
Au-delà de ton être t’attend ce que tu as toujours été, là où le sourire n’a plus
besoin de s’imprimer au travers des lèvres, ni au travers de la moindre forme,
là où tu as toujours été intact, là où rien n’a pu être amputé ni ôté.
Nous allons nous démontrer ensemble, les uns avec les autres et les uns dans
les autres, qu’il n’y a que la amme d’Amour où se consument toutes les
illusions comme tous les péchés, car il n’y a pas de péchés, si ce n’est dans la
tête de l’homme, si ce n’est dans le rêve de l’enfermement.
Et en cette joie, tu le sais, toi qui le vis, en cette Agapè, nul besoin de forme,
nul besoin d’habit, nul besoin de gesticulation, ni d’aucune justi cation, mais
simplement d’être vrai, non pas avec toi-même, mais être vrai avec la Vie,
celle qui ne connaît nulle limite, nulle forme et nul monde.
Je t’invite à cette ine able vérité, tu n’as pas besoin de le ressentir, tu n’as pas
besoin de le cadrer, mais simplement de m’accepter. Alors je ‘invite à
m’accepter de la même façon que tu as accepté Agapè, de la même façon que
tuFrançais
peux résonner avec Phahame, je t’invite aujourd’hui à résonner en totale
liberté avec Eynolwaden, pas seulement en cet instant où je parle, à travers
ces lèvres, mais en chaque instant où tu le souhaites.
Chaque jour, chaque sou e, tu le peux si tu le veux, non pas par une
quelconque volonté ou un quelconque désir, mais par l’a rmation et le
décret de qui tu es, et cela sera présent dès l’instant où tu es vrai en ce que tu
déclames et proclames : «je suis l’Amour, je suis la Vérité et je suis la Vie», et
en cela tu seras léger, en cela ce qui doit traverser traversera, en cela tu
n’auras plus besoin de bouger, en cela tu n’auras plus besoin de quête, en
cela tu n’auras plus de question, mais simplement l’évidence de l’Amour, qui
ne s’encombre d’aucun arti ce, ni d’aucun apparat, ni d’aucun décor.
Je t’invite à cette beauté ine able. Vous êtes nombreux déjà à en avoir ouvert
la porte et à vous baigner dans ce bain de félicité. Vous êtes nombreux à
constater que le monde entier est en vous, comme vous êtes au-delà de tout
monde, comme de toute création.
Vous êtes l’espace avant même que celui-ci ne se déploie. Vous êtes la
distance alors qu’il n’y a jamais eu de distance. Vous êtes tous les temps alors
qu’il n’y a jamais eu de temps.
Vous avez tout rêvé, tout parcouru, vous avez tout sou ert, vous avez tout
donné, vous avez tout repris. Mais cela n’a eu qu’un temps, le temps du rêve,
le temps de la folie. Je t’invite aujourd’hui à la folie de l’Amour, là où
l’allégresse est la seule mesure, est le seul tempo.
Tu es invité, parce que tu t’es invité voilà fort longtemps à ne jamais oublier et
te ressouvenir, de ce qui semblait avoir été oublié. Cet instant est venu, cet
instant est marqué depuis l’origine des temps comme de l’espace. Il est
l’oméga de l’alpha, comme tu as été l’alpha de l’oméga.
Je t’invite à te consumer d’Amour, sans raison et sans objectif, parce que cela
est notre nature, et parce que cela est naturel. Il te faut redécouvrir en
totalité,
Françaisnon pas en luttant, non pas en t’opposant, mais en rendant les armes
Je suis la liberté qui t’est o erte que tu es, et qui ne peut sou rir la moindre
entrave ou la moindre restriction.
Je suis le feu qui embrase tes pieds et qui élève ta conscience à l’origine d’elle-
même, là où l’être et le non-être se superposent et dansent la même
évidence.
Je viens célébrer avec toi, je viens t’appeler, te nommer, non pas par ton nom,
mais par le mot Amour. Je viens écrire en toi le livre de la création qui a
toujours été déposé. J’en ai fermé les pages comme Abba l’a fait, a n que tu te
retrouves.
Je viens danser en ton cœur, a n que ton cœur ne cesse de danser, a n qu’il
ne cesse de rayonner, indépendamment de toutes circonstances comme de
toutes énergies, là où la Lumière se révèle, là où la lumière se voit, et là où tu
vois que tu es antérieur même à la lumière, là où il n’y a pas de place pour
quelque dieu vengeur ou créateur, là où il n’y a de place que pour la
conscience une, recollant alors les fragments des individus de ce monde
comme de tous mondes séparés au sein d’une forme ou d’une dimension, au
travers de croyances, au travers de cadres.
C’est pour cela que nous sommes tous en toi, aussi bien de manière éternelle
que visible temporellement, en tes cieux et auprès de ton lit, tous les moyens
sont bons, a n que quelles que soient les circonstances, tu te réveilles
parfaitement pour assister au spectacle de ta propre résurrection, a n que tu
ne sois plus troublé par le chaos du monde, par la danse des éléments et par
les réactions de peur.
Même la peur conduit à l’Amour, même si tu ne le vois pas encore, parce que
tout se consume en toi a n de mettre n au rêve, a n de mettre n à
l’histoire, parce que tu n’as pas besoin d’histoire, tu es la totalité de l’histoire.
Alors je viens chanter en chacune de tes cellules la gloire du temps Zéro, celui
de l’allégresse, celui de la vérité, a n que le naturel que tu es, s’exprime et se
manifeste et rayonne, en chaque regard, en chaque pensée, en chaque geste,
en chaque intention aussi, comme en chaque action.
Mais aussi en chacun de tes repos, que cela soit en tes nuits ou que cela soit
en tes moments où tu décides d’être dans le Feu du Cœur Sacré. Il n’y a pas
d’espace ni de recoin où je puisse être absent, tout comme toi, même si cela
n’est pas encore vu, même si cela n’est pas encore accepté.
Cela se vit en ce moment en chacun de toi, quoi qu’il se déroule en ta vie, quoi
qu’il se déroule en ta tête ou en ton corps, parce que je ne fais nulle
di érence, parce que l’Amour ne peut jamais en faire, parce que ne
dépendant d’aucune forme.
Cela se déroule en toi et cela t’appelle à chaque minute, au détour d’une rue,
au décours de quoi que ce soit qu’il se produise, tout est prétexte, même si tu
ne le vois pas encore; à te libérer, parce qu’en fait tu n’as jamais été enfermé.
Seul le rêve te l’a fait vivre, seul le rêve te l’a fait croire, seule l’habitude te l’a
fait oublier.
Aujourd’hui, chaque jour et chaque heure doivent être neufs, neufs de toute
empreinte, neufs de tout futur, neufs de toute identité. C’est là où tu es
rénové, c’est là où tu es ressuscité, c’est là où tu te consumes dans le feu
d’allégresse de l’Amour, un feu d’une telle puissance et en même temps d’une
telle douceur qui ne peut que te combler, parce que rien ne peut manquer,
quelles que soient les apparences.
Alors je t’invite à la liberté, celle qui n’a pas de contraire ni d’opposé, celle qui
ne peut être dé nie ni régentée en aucune manière.
Je t’invite aussi à mettre bas tous les systèmes de défense liés à tes peurs ou à
tes croyances. Je viens t’inviter à te libérer toi-même de toutes les chaînes que
les habitudes t’ont mises, que toutes les peurs collectives ont induit en la
société comme au sein même des familles.
Je t’invite à considérer que chaque enfant est ton enfant, que chaque ennemi
est ton ami a n qu’il n’y ait plus d’opposition, ni de contradiction en toi. Je
t’invite à la douceur, la douceur de vivre la vie, malgré l’apparence de ce corps,
Français
et malgré le rêve.
C’est ceci qui met n au rêve, il n’y a rien à combattre, il n’y a rien à
discriminer, il n’y a rien à séparer, parce que l’Amour uni e et l’Amour
transcende. Alors veux-tu être autre chose que ce qui uni e et transcende ?
Veux-tu être autre chose que ce qui est léger, de ce qui est allégresse et de ce
qui est joie permanente.
Je t’invite à la liberté même par rapport à ce corps, non pas pour le quitter,
mais pour le magni er, le préparer à l’accueil de ce qui a toujours été.
Je t’invite aussi au-delà de mes mots à te laisser porter par l’allégresse qui est
là, je t’invite à te laisser porter par chacun qui m’a écoutée ou qui m’écoute,
parce que chacun est en chacun, en ce temps de mon écoute, en le temps de
mon appel, parce que dès que tu m’appelles, tu rapproches l’appel du collectif
de l’humanité et du collectif de la création.
Je suis aussi ce que tu peux prier, je suis aussi ce que tu peux demander, non
pas pour un quelconque pro t, mais bien plus pour la vérité de l’Amour. Ne
demande rien d’autre à la vie que d’être ce que tu es, même si tu ne le
connais pas, même si tu ne t’es pas encore reconnu.
Alors je te demande cela, parce que cela est déjà une prière qui est en toi
depuis fort longtemps, d’être entier et complet, de ne plus dépendre d’une
quelconque circonstance, ni d’un quelconque état, quelles que soient tes
sou rances, quelles que soient tes douleurs, quel que soit ton âge, quel que
soit ton sexe, quel que soit ton pays où tu es posé, parce que je ne fais pas de
di érence.
Tu n’as pas besoin de ré échir, tu n’as pas besoin d’expliquer, tu n’as pas
besoin de comprendre, tu as juste à le vivre, et il n’y a pas de question pour le
vivre, il y a juste à accepter et à acquiescer.
Je t’invite à observer ce que te dit la Vie au sein de ta vie. Je t’invite non pas à
analyser ce que tu vis présentement, mais à comprendre que ce que tu vis,
quel que soit ton état, quel que soit ce que tu penses, n’est en dé nitive que
le meilleur endroit pour vivre la vérité, pour éviter tout dévers ou toute
erreur.
Je Français
t’invite à aller aussi au-delà de mes mots, qui ne sont pas des mots, mais le
verbe de l’Amour. Je t’invite toi aussi à être ce verbe de l’Amour, que cela soit
en pensées ou en mots à ne jamais médire, à ne jamais juger, parce que ce
que tu juges n’est que toi-même, en un autre espace-temps, en une autre
forme.
Je t’invite au même accueil qui ne fait nulle di érence et qui ne fait pas de
condition, quelles que soient les histoires, quel que soit le passé, quel que soit
ce que tu penses être le futur. C’est en cela que tu es présent à toi-même, au
sein de l’éternel présent, de l’éternelle vérité.
Il n’y a pas d’autre possibilité, il n’y a pas d’autre voie que celle-ci, celle de la
simplicité et de l’enfance, celle qui te conduit à la petitesse, celle qui te
conduit à la disparition de toute fonction, de tout rôle ou de toute forme, a n
de t’établir en ta félicité et en ta demeure, là où rien ne dépend de rien, là où
tout est immuable et contient pourtant tous les mouvements.
Surtout ne me crois pas, moi non plus, mais essaie et vis-le, parce que dès
l’instant où tu l’auras essayé, tu ne pourras plus en douter, tu ne pourras plus
t’interroger et tu ne pourras plus, surtout, hésiter.
Et retiens-le, il n’y a pas de distance entre la vérité et toi, si ce n’est les ultimes
habitudes et croyances que tu as encore mises entre la vérité et moi, les
ultimes
Françaispeurs, les ultimes conditionnements, qui sont là justement pour te
Je t’invite à rire, parce que le rire est joie et Amour, de ta propre sou rance,
non pas d’un rire dérisoire ou moqueur, mais d’un rire d’Amour, parce que la
joie e ace toute sou rance, en vérité et en instantané, a n que le miracle soit
quotidien, à chaque minute de chacun, quel que soit le chaos du monde, quel
que soit ce que vous vendent les marchands d’images ou les marchands de
rêve.
L’Amour ne peut pas être marchandé, il n’est pas une marchandise. L’Amour
ne peut être négocié, car il n’est pas négociable. Véri e-le par toi-même et je
t’assure que la liberté existe derrière ce qui encore semble t’obstruer.
Je t’invite aussi à déposer toutes tes histoires, tous tes rôles et toutes tes
fonctions, mais aussi tous tes devenirs, car en l’Amour il ne peut y avoir de
devenir, car en l’Amour il ne peut y avoir d’avenir, parce que tout est déjà
venu.
Silence
Écoute au-delà de mes mots comme de mes silences ce que je dis à ton
oreille, ce que je sou e en ton cœur. En ce naturel, il n’y a rien à interpréter, il
n’y a rien à projeter, il ne peut y avoir le moindre regret.
Aujourd’hui ton front est oint, il est oint par la lumière. Aujourd’hui ton corps
se puri e de toutes les façons possibles, non pas seulement pour le réparer,
mais surtout pour le préparer pour les noces, celles de l’achèvement de ta
résurrection, là où l’esprit du soleil et le corps du Christ est en toi, et est toi,
au-delà de toute histoire et de tout passé et de toute croix, là où toi et le Père
êtes Un, là où il n’y a plus de distance entre toi et père, parce que tu es le
Français
C’est la voie de l’enfance, mais de l’enfant assagi, de celui qui s’est retrouvé,
non seulement dans l’instant présent ine able à sa condition, mais aussi par
la lucidité, là où il n’y a aucune place pour la culpabilité ou la responsabilité de
quoi que ce soit.
…Silence…
Alors je pourrais te nommer mon Ami, mon Frère, je pourrais te nommer Bien
Aimé, je pourrais te nommer Abba, mais peu importe comment je te nomme,
car en dé nitive ce ne sont que des tonalités de l’Amour, s’exprimant en des
voix di érentes ou en des formes di érentes, mais il n’y a qu’une présence,
celle de l’Amour, il n’y a qu’une vérité, celle de la joie.
…Silence…
…Silence…
Il n’y a rien à s’opposer, tu ne peux rien maintenir de ce qui est illusoire et qui
passe. Comme je l’ai dit, le temps est venu de rendre les armes, celles de celui
qui se croit individu, les armes de celui qui croit devoir évoluer, les armes de
celui qui se croit incomplet et sou rant.
Je t’invite à cette joie simple qui est là, même si tu ne la vis pas. Cela est juste
derrière toi, il te su t d’avancer d’un pas, sans te retourner sur le passé, a n
de constater qu’il n’y a ni d’avant ni d’après, parce que l’Amour ne peut être
que partout et ne peut sou rir aucun délai, ni aucun manque.
Cela n’a été qu’un jeu, certes pénible, certes inutile, mais qui comportait ces
moments particuliers d’amour et de manque d’amour. Il est temps d’en nir
avec le manque, il est temps d’en nir avec le temps, il est temps d’en nir
avec l’espace, il est temps d’en nir avec la forme, il est temps d’en nir avec
toutes les limites. Tu ne dépends de rien, ni d’une religion ni d’une famille, ni
d’un pays ni d’un monde, seule l’habitude te l’a fait croire, seule l’habitude t’a
permis de te sentir en sécurité.
Alors je t’invite à la douceur de l’Amour, comme je te l’ai dit celle de tes mots
comme de tes regards, comme de tes pensées. Je t’invite à la plus grande des
douceurs envers toi-même, a n que tu comprennes une bonne fois pour
toutes qu’il n’y a rien à s’opposer, qu’il n’y a pas d’ennemi, si ce n’est dans tes
projections, si ce n’est dans la distance que tu peux mettre, par moment,
entre toi et tout autre.
Ton royaume n’est pas de ce monde, parce que les royaumes de ce monde ne
font que passer et trépasser, ne font que sou rir et ne sont que sou rance.
déjà le tout.
…Silence…
Le temps est à la liberté, quoi que veuillent faire ceux qui veulent te priver ou
t’amputer de cette liberté, ils ne font que renforcer ta liberté, ta soif de vérité,
et l’immanence de ton cœur.
Je Français
t’invite à la radiance perpétuelle, du chœur des anges comme du chœur
des archanges. Sois véritable, tu l’as toujours été, quoi qu’il peut en dire ton
parcours, quoi que puisse dire ton corps, et quoi que tu en penses encore,
peut-être aujourd’hui.
…Silence…
…Silence…
Je Français
t’invite à conjuguer l’Amour à chaque temps, et en chacun avec la même
déclinaison et avec la même ferveur, et véri e par toi-même que cela laisse
apparaître le rire et le sourire, véri e par toi-même que cela met n à toute
opposition et à tout con it. L’heure est à la réconciliation de ce qui semblait
séparé ou divisé, l’heure est à l’uni cation, toutes les circonstances ne sont
que prétextes.
Toutes les sou rances aussi, comme je te l’ai dit, ne sont que la façon pour toi
de retrouver l’Amour que tu es. Chacun de vous étant dans chacun de l’autre,
comme en chacun de vous étant chacun de moi, l’accepter c’est mettre n à la
distance, l’accepter c’est mettre n à la séparation, l’accepter c’est découvrir la
vérité, l’accepter te donne la douceur et la force, quelle que soit la force de
ton corps, quelle que soit la force de ton caractère, parce que cette force
n’appartient pas à la personne, elle appartient à la vérité.
…Silence…
…Silence…
Écoute dans le silence la douceur de mes mots et la force de leur vérité. Ils
s’impriment en toi, ils se déploient en toi dès l’instant où tu accueilles mes
mots et mes silences, comme tu accueilles chacun, d’où qu’il vienne et d’où
qu’il soit.
L’Amour ne crée pas d’obstacle, quels que soient les obstacles apparents, ils
ne sont que la révélation de l’Amour en toi. Ainsi ne juge pas, ainsi n’explique
pas, mais surtout vis le, rappelle-toi, tu n’as rien à faire, rappelle-toi, tu n’as
pas à bouger, tu n’as rien à acquérir qui ne soit déjà là.
Laisse l’Amour consumer ce qui doit l’être, laisse l’Amour chanter car c’est ce
Français
que tu es.
…Silence…
…Silence…
Je ne suis que toi libéré de ta forme, je ne suis que toi avant ton rêve, je ne
suis que toi en toute forme, de ce qui n’a jamais réellement commencé. Je
suis l’illusion qui s’achève mais surtout, je suis la danse de ton cœur, là où tu
respires la liberté et là où tu émanes Agapè.
…Silence…
…Silence…
Et surtout, véri e-le, car c’est à toi que tu dois te le démontrer et cette
démonstration est facile, il n’y a qu’à accueillir.
Je suis avec toi pour l’éternité comme tu es en moi pour l’éternité, parce que
tu es la joie, celle de la liberté et de l’espace, où aucun temps ne peut être
compté ni ôté.
TuFrançais
es l’Amour quoi que tu puisses en penser, et tu es parfait, quoi que puisse
te dire ton personnage, les règles de ce monde ou ce que tu nommes les
religions. L’Amour ne peut être imparfait, l’Amour ne peut manquer même en
les apparences où il n’est pas, et surtout en celles-là aujourd’hui, parce que
les apparences n’appellent qu’à être comblées par l’Amour et par la Joie.
…Silence…
Sois doux avec le monde, sois doux avec toi-même, c’est ainsi que tu seras
fort. La douceur est la plus grande des forces, en ces temps de la terre
comme en ces temps de la création, parce qu’en la douceur il n’y a nulle
faiblesse ni nul manque, parce qu’en la douceur, je te l’ai dit, il y a la puissance
de l’Amour.
…Silence…
C’est ainsi que le combat s’éteint, entre toi et toi, ou entre toi et le monde,
comme entre toi et quiconque. En la douceur prend n la sou rance, en la
douceur que tu t’accordes prend n toute dureté.
Laisse respirer ton cœur, laisse-le vivre, il est vivant. Ainsi est le Cœur Sacré,
qui n’est rien d’autre que le Cœur du Christ en Gloire, non pas dans l’histoire,
mais dans l’instant présent.
…Silence…
Ecoute et surtout entends ce que te dit ton cœur, au-delà de tout ressenti et
Français
…Silence…
…Silence…
Écoute et entends la danse de ton cœur, que cela soit ressenti, que cela soit
non ressenti, le sourire est juste derrière. L’ine able t’attend, tu es cet
ine able.
…Silence…
…Silence…
…Silence…
…Silence…
…Silence…
…Silence…
…Silence…
…Silence...
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