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EYNOLWADEN – 4 MAI 2019


Publié par Apothéose | Mai 5, 2019 | Entretiens 2019, Eynolwaden, Figueres,
Mai 2019, Mai 2019 (Figueres)

EYNOLWADEN - 4 Mai 2019

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EYNOLWADEN (FIGUERES)
4 Mai 2019

Je salue le cœur aimant de chacun, en la joie de la liberté.

J’ai la grande joie de venir à nouveau m’exprimer, en le cœur de chacun. Si


vous voulez me nommer, alors nommez-moi Eynolwaden.

Je suis revenue aujourd’hui vers vous, en vous et avec vous, vous qui
découvrez qu’au-delà de toute limite de ce corps comme de toute pensée,
vous êtes la totalité du créé, la totalité de l’espace, la totalité de la vérité. Il n’y
a pas d’autre endroit où est caché le secret que dans le cœur de votre cœur,
où vous aviez oublié l’emplacement.

Vous êtes nombreux aujourd’hui à parcourir l’espace de la liberté, au-delà de


tout temps, incluant chaque temps, chaque seconde de votre vie, ici-bas sur
cette terre.

Alors aujourd’hui je viens vous accompagner. Je suis le chant qui chante en


vos oreilles et qui accompagne le chœur des anges. Je suis la vérité de la
beauté, celle qui transparaît en tout Amour, malgré toute apparence, ou grâce
à toute apparence.

Je viens avec vous, au cœur de vous, alléger ce qui peut rester de peine et de
lourdeur. Je viens participer au chant du rêve de la création, au chant de la
liberté.

Aujourd’hui je peux m’exprimer, non plus seulement au sein des peuples de la


nature, mais au plus intime de ce qui vous constitue en ce monde, a n de
libérer, a n d’accélérer le sentiment et le vécu de la liberté, où aucune limite
d’aucun monde ne peut venir contrarier cette liberté.
Je Français
suis la danse et le mouvement, et en même temps l’immobilité. Je suis ce
qui bouge et qui n’a jamais bougé, et qui est présent en toute part comme
nulle part.

Je suis aussi Bidi à un autre temps et à un autre moment, exprimant la même


liberté, en chantant sur une autre octave, qui pourtant vous fait rejoindre la
même évidence et la même légèreté.

Je suis venue accompagner les déclamations des codes-source, je suis venue


accompagner la danse des cétacés et accompagner votre danse, là où vous
n’avez jamais bougé, là où vous vous retrouvez. Et l’évidence devient légèreté,
et l’évidence devient don d’Amour, car l’Amour ne peut que se donner, il ne
peut se garder, il ne peut se conserver, il ne peut que grandir dès l’instant où
il n’est pas conservé, dès l’instant où il n’est pas retenu, dès l’instant où rien
ne vous retient.

Ma danse est venue vous inviter, au-delà de tout peuple, de la nature comme
de cette terre ou d’ailleurs, au-delà de toute sphère de vie, à vous faire
découvrir la vérité que vous êtes chacune des sphères célestes, chacune des
sphères de vie, chacune des musiques, chacun des parfums et chacune des
formes.

Je suis la reliance et la résonance qui est présente quand vous pratiquez la


résonance, celle de votre cœur, celle du collectif.

Je viens aujourd’hui m’insérer en vous, comme entre vous, en cette résonance


du don d’Amour que vous vous donnez mutuellement. Je suis le don et la
restitution, je suis la grâce et l’élégance du mouvement, la grâce et l’élégance
du temps, celui où rien ne peut être maintenu, celui où rien ne peut être
conservé, parce que l’Amour ne peut que se donner, et je ne peux que me
donner, à la mesure où vous vous donnez, dans le même don et la même
grâce, et dans la même évidence.

Je suis l’enfant qui rit et le vieillard qui pleure, je suis l’enfant qui pleure et le
vieillard qui rit, car je fais du temps et je fais de l’âge, comme je me mé e
de tout âge et tout règne. Car le règne de l’Amour ne connaît pas de trône, si
ce n’est celui de cœur de chacun, celui de l’espace et de tout temps, là où
l’espace et le temps n’ont jamais commencé et n’ont jamais ni, en cette
demeure de paix suprême, où vous ne dépendez de rien d’extérieur à ce que
vous êtes, étant le tout et le rien dans l’ine able joie et l’ine able
Français

éblouissement de ce que vous retrouvez et que vous reconnaissez.

Je viens vous accompagner en chaque regard, en chaque main tendue et en


chaque baiser que vous déposez sur le front ou le cœur de chacun avec la
même intensité, là où plus rien ne peut être discriminé, là où plus rien ne
peut être ôté.

Je suis la voie, la vérité et la vie, et je suis avec vous en éternité. Je suis vous
aussi, bien avant que le monde ne respire pour la première fois, et je serai là
à son dernier sou e, car le sou e ne s’éteint jamais, il ne peut que maintenir
et entretenir ce qui a toujours été et qui sera toujours, en quelque apparence,
image ou monde, en quelque forme ou en quelque pensée, en quelque
musique comme en quelque silence.

Je suis l’évidence de la danse, je suis surtout la joie et la légèreté que vous


retrouvez aujourd’hui pour nombre d’entre vous, quelle que soit la densité de
votre corps, quelle que soit la densité de votre vie. Je suis la légèreté de la vie
que vous avez choisie, au-delà de tout rôle et de toute fonction, a n de
célébrer la résurrection. Je vous donne ma paix comme vous me donnez votre
paix, a n de l’échanger, a n de la démultiplier.

Je suis à la fois dans le sourire comme dans les larmes parce que je ne fais
pas de di érence et que je sais qu’au-delà de tout ce que vous pensez et que
vous éprouvez, il n’y a que la beauté, la joie et la liberté.

Je suis la douceur, mais je suis parfois aussi la force, mais ma force est la
douceur, et la douceur est ma force. Elle ne m’appartient pas en propre, elle
est dans l’espace où je me situe, au-delà de toute localisation comme au-delà
de tout temps, là où rien ne peut être compté car tout y est in ni et en même
temps indé ni, et pourtant si dé ni et si précieux.

Je suis la magie de l’instant de vérité, celle où votre cœur se met à vivre et se


met à palpiter d’un sou e nouveau du Verbe de la vérité, du verbe de
l’androgyne, là où il ne peut plus exister la moindre di érence entre l’homme
et la femme, entre vous et l’ennemi, parce que je suis aussi l’ennemi, celui qui
apparaît à vos yeux de chair, n’est rien d’autre que l’ami de votre esprit, là où
tout le monde est ami, là où tout le monde est Amour et là où il n’y a
personne,
Français car je ne fais ni de di érence entre le tout et le rien, entre l’individu

et le collectif.

Je viens vous réunir en la danse de la liberté, en la danse de la délivrance, là


où plus rien ne peut être pesant, là où plus rien ne peut vous encombrer, là
où rien n’est à acquérir et là où rien ne peut être laissé.

Alors donnons-nous les uns les autres a n que l’amour entre nous grandisse
en chacun et se révèle en chacun, pour faire le miracle d’une seule chose, en
la consumation du feu d’amour de l’éphémère, qui n’a été qu’un mauvais rêve
ou un mauvais cauchemar, et parfois un rêve si délicieux. Mais l’Amour n’est
pas un délice, il est bien au-delà des délices de ce monde, comme de tout
monde. Et pourtant, il est présent dans les délices les plus honnêtes comme
les plus dérivés ou déviés.

Parce que je ne fais jamais de di érence, comment le pourrais-je, dès l’instant


où il y a liberté. Comment la liberté que je suis pourrait restreindre la liberté
de chacun ou de quiconque, quelles que soient les circonstances.

Je viens briser les chaînes, je viens trancher, accompagnant le chœur des


anges et la présence du Christ en qui vous êtes. Tout ce qui est a besoin de
disparaître parce que cela est un poids, parce que cela appartient au temps,
parce que cela appartient à la forme, et vous êtes au-delà de toute forme,
comme je le suis en la liberté.

Je suis le vent qui sou e dans les branches des arbres, dans les villages des
elfes, et qui porte jusqu’à votre cœur le chant de leurs louanges. Je suis, aussi,
au milieu des gnomes, a n de permettre de graver la pierre, a n de
permettre de briser par leurs sons et par leurs percussions, le rêve, car il est
temps de sortir de tout ce qui encombre, de tout ce qui est super u, de tout
ce qui n’est pas l’évidence, de tout ce qui est dense, a n d’être léger, a n
d’être allégé, et retrouver là où vous n’avez aucun poids, ni dette ni avenir, ni
passé ni futur, parce qu’ayant éprouvé tous les temps au sein de chaque
espace, là est l’esprit de vérité.

Je suis aussi ce qui accompagne le paraclet, je suis aussi l’Impersonnel, bref, je


suis chacun de vous, qu’il l’accepte ou qu’il le refuse, là non plus, je ne fais pas
de di érence, il y a le même accueil et le même don en le cœur de chacun.
Simplement
Français certains ne l’ont pas encore révélé, mais cela se révèle en chacun,
en ce mois de mai de votre année nommée 2019.

Je suis le rappel de la vérité, je suis le rappel de votre réveil, a n de vous


rappeler que ceci n’était qu’un rêve qui ne fait que passer, alors que vous,
vous n’êtes jamais passés et jamais vous n’appartiendrez à quelque passé que
ce soit, ni à quelque futur que ce soit. Vous êtes complets en l’instant, dès que
vous l’acceptez.

Alors je viens chanter en vos oreilles le chant de la résurrection. Alors je viens


marquer votre cœur, en sa chair, de ma présence et de votre présence, car en
dé nitive nous ne faisons qu’un, même si nous sommes trois en un, parce
qu’il y a toi, il y a moi et il y a l’autre, et tu le sais, il n’y en a qu’un. Et ce Un n’a
pas besoin de rêver quoi que ce soit, parce que ce Un a déjà tout prévu et a
tout rêvé, là où tout a été écrit, au-delà de tout support, dans les terres de la
création.

Alors tu n’es en dé nitive, même si tu te tiens entre le ciel et la terre, ni du


ciel, ni de la terre, tu es simplement de ton cœur et tu viens de ton cœur et tu
retournes en ton cœur. Alors, réjouis-toi, comme je me réjouis en toi, par le
sourire comme par les larmes, par la douleur, par la sou rance comme par la
légèreté, nous avons la même nalité, celle de nous consommer et de nous
consumer mutuellement dans la joie, dans les feux de la grâce et de l’Amour,
a n que rien ne subsiste de peines résiduelles, a n que rien ne subsiste du
rêve, a n que tu sois chez toi, en ta demeure.

Cette demeure qui ne peut être limitée ni cadrée, ni même encadrée, car tu
en fais ce que tu veux, au-delà de toute forme comme de toute idée,
simplement pour la beauté d’en voir l’Amour, pour la beauté d’en sentir
l’Amour, pour la beauté d’être Amour.

Au-delà de ton être t’attend ce que tu as toujours été, là où le sourire n’a plus
besoin de s’imprimer au travers des lèvres, ni au travers de la moindre forme,
là où tu as toujours été intact, là où rien n’a pu être amputé ni ôté.

Je t’invite à la légèreté de ton cœur, je t’invite à t’écouter et à t’entendre dans


ce que si e le chant de ton esprit qui vient résonner en ta tête et tes oreilles.
Je Français
viens en le feu de tes pieds, de ton dos, de ta tête et de ton cœur comme
en chaque parcelle de ton cœur, naliser l’alchimie du feu igné et de ton feu
vital, ce feu illusoire qui entretient le désir et la peine, qui entretient le
manque.

Nous allons nous démontrer ensemble, les uns avec les autres et les uns dans
les autres, qu’il n’y a que la amme d’Amour où se consument toutes les
illusions comme tous les péchés, car il n’y a pas de péchés, si ce n’est dans la
tête de l’homme, si ce n’est dans le rêve de l’enfermement.

Je t’invite à repousser toute crainte, non pas en la niant, mais en la traversant


ce que tu es, en ce pur Amour qui ne demande qu’à émaner de toi, à chaque
sou e, à chaque regard, en chaque circonstance, quel que soit
l’environnement de ton monde et de ta vie, a n que plus jamais il n’y ait de
di érence entre la nuit et le jour, entre la joie et la sou rance.

Je t’invite à l’équilibre, mettant n à tout déséquilibre. Je t’invite à ne manquer


de rien, a n d’être plein de toi et de chacun. Je t’invite simplement à être
naturel, au-delà de ce qui est complexe, au-delà de ce que tu peux penser
comme de ce que tu peux ressentir.

Je t’invite moi aussi à traverser tout cela, là où l’inconnu est connu


dorénavant, là où je chante déjà en le cœur de chacun, en de multiples
manifestations, mais surtout en la certitude du rire et du sourire intérieurs,
parce que tu es à nouveau complet, parce que tu es à nouveau vérité.

Et en cette joie, tu le sais, toi qui le vis, en cette Agapè, nul besoin de forme,
nul besoin d’habit, nul besoin de gesticulation, ni d’aucune justi cation, mais
simplement d’être vrai, non pas avec toi-même, mais être vrai avec la Vie,
celle qui ne connaît nulle limite, nulle forme et nul monde.

Je t’invite à être la particule qui a parcouru tous les chemins, je t’invite à la


lumière mettant n à l’apparence de la densité, là où rien ne peut être
obstrué et là où rien ne peut mourir, car en vérité tu n’es jamais mort, de
même que tu n’es jamais né.

Je t’invite à cette ine able vérité, tu n’as pas besoin de le ressentir, tu n’as pas
besoin de le cadrer, mais simplement de m’accepter. Alors je ‘invite à
m’accepter de la même façon que tu as accepté Agapè, de la même façon que
tuFrançais
peux résonner avec Phahame, je t’invite aujourd’hui à résonner en totale
liberté avec Eynolwaden, pas seulement en cet instant où je parle, à travers
ces lèvres, mais en chaque instant où tu le souhaites.

Si tu as besoin d’être allégé et soulagé, si tu as besoin de sourire en séchant


tes larmes, si tu as besoin de te croire libre alors que tu l’es déjà, je t’invite à
mettre n à cette croyance, et je viens te le faire véri er par toi-même,
comme en moi-même.

Chaque jour, chaque sou e, tu le peux si tu le veux, non pas par une
quelconque volonté ou un quelconque désir, mais par l’a rmation et le
décret de qui tu es, et cela sera présent dès l’instant où tu es vrai en ce que tu
déclames et proclames : «je suis l’Amour, je suis la Vérité et je suis la Vie», et
en cela tu seras léger, en cela ce qui doit traverser traversera, en cela tu
n’auras plus besoin de bouger, en cela tu n’auras plus besoin de quête, en
cela tu n’auras plus de question, mais simplement l’évidence de l’Amour, qui
ne s’encombre d’aucun arti ce, ni d’aucun apparat, ni d’aucun décor.

Je t’invite à cette beauté ine able. Vous êtes nombreux déjà à en avoir ouvert
la porte et à vous baigner dans ce bain de félicité. Vous êtes nombreux à
constater que le monde entier est en vous, comme vous êtes au-delà de tout
monde, comme de toute création.

Vous êtes l’espace avant même que celui-ci ne se déploie. Vous êtes la
distance alors qu’il n’y a jamais eu de distance. Vous êtes tous les temps alors
qu’il n’y a jamais eu de temps.

Vous avez tout rêvé, tout parcouru, vous avez tout sou ert, vous avez tout
donné, vous avez tout repris. Mais cela n’a eu qu’un temps, le temps du rêve,
le temps de la folie. Je t’invite aujourd’hui à la folie de l’Amour, là où
l’allégresse est la seule mesure, est le seul tempo.

Tu es invité, parce que tu t’es invité voilà fort longtemps à ne jamais oublier et
te ressouvenir, de ce qui semblait avoir été oublié. Cet instant est venu, cet
instant est marqué depuis l’origine des temps comme de l’espace. Il est
l’oméga de l’alpha, comme tu as été l’alpha de l’oméga.

Je t’invite à te consumer d’Amour, sans raison et sans objectif, parce que cela
est notre nature, et parce que cela est naturel. Il te faut redécouvrir en
totalité,
Françaisnon pas en luttant, non pas en t’opposant, mais en rendant les armes

de la compréhension, en rendant les armes de toute justi cation vis-à-vis de


toi comme vis-à-vis de quiconque.

Je suis la liberté qui t’est o erte que tu es, et qui ne peut sou rir la moindre
entrave ou la moindre restriction.

Je suis le feu qui embrase tes pieds et qui élève ta conscience à l’origine d’elle-
même, là où l’être et le non-être se superposent et dansent la même
évidence.

Je viens célébrer avec toi, je viens t’appeler, te nommer, non pas par ton nom,
mais par le mot Amour. Je viens écrire en toi le livre de la création qui a
toujours été déposé. J’en ai fermé les pages comme Abba l’a fait, a n que tu te
retrouves.

Aujourd’hui tu te retrouves, avec grâce, élégance ou sou rance, mais le


résultat est toujours le même, la délivrance et la légèreté, l’allégresse et la
consumation.

Je suis le baume, le baume qui vient apaiser ce qui te semble manquer de


paix ou ce qu’il te semble chercher. En cette douceur, tu trouveras toutes les
forces, la force de l’Amour, là où il n’y a plus besoin de démonstration, là où il
n’y a plus besoin de décor, mais simplement d’être naturel et véritable, là où
tu n’as besoin d’aucun sauveur, d’aucun maître, ni de personne, parce que
tout cela est déjà en toi et cela tu l’as déjà vécu.

Je viens danser en ton cœur, a n que ton cœur ne cesse de danser, a n qu’il
ne cesse de rayonner, indépendamment de toutes circonstances comme de
toutes énergies, là où la Lumière se révèle, là où la lumière se voit, et là où tu
vois que tu es antérieur même à la lumière, là où il n’y a pas de place pour
quelque dieu vengeur ou créateur, là où il n’y a de place que pour la
conscience une, recollant alors les fragments des individus de ce monde
comme de tous mondes séparés au sein d’une forme ou d’une dimension, au
travers de croyances, au travers de cadres.

Tu es à la fois le soleil et la terre, tu es la Grande Ourse comme la Petite


Ourse, tu es Alcyone, les Pléïades comme tu es Orion. Cela n’est qu’un décor,
ayant servi de cadre au rêve. Là où tu es, ici même sur cette terre, est l’origine
Français

de la création et l’achèvement du rêve.

C’est pour cela que nous sommes tous en toi, aussi bien de manière éternelle
que visible temporellement, en tes cieux et auprès de ton lit, tous les moyens
sont bons, a n que quelles que soient les circonstances, tu te réveilles
parfaitement pour assister au spectacle de ta propre résurrection, a n que tu
ne sois plus troublé par le chaos du monde, par la danse des éléments et par
les réactions de peur.

Même la peur conduit à l’Amour, même si tu ne le vois pas encore, parce que
tout se consume en toi a n de mettre n au rêve, a n de mettre n à
l’histoire, parce que tu n’as pas besoin d’histoire, tu es la totalité de l’histoire.

Alors je viens chanter en chacune de tes cellules la gloire du temps Zéro, celui
de l’allégresse, celui de la vérité, a n que le naturel que tu es, s’exprime et se
manifeste et rayonne, en chaque regard, en chaque pensée, en chaque geste,
en chaque intention aussi, comme en chaque action.

Mais aussi en chacun de tes repos, que cela soit en tes nuits ou que cela soit
en tes moments où tu décides d’être dans le Feu du Cœur Sacré. Il n’y a pas
d’espace ni de recoin où je puisse être absent, tout comme toi, même si cela
n’est pas encore vu, même si cela n’est pas encore accepté.

Tu ne peux que l’accepter parce que rien ne peut s’opposer à la force de la


douceur et à la douceur de la force d’Amour.

Cela se vit en ce moment en chacun de toi, quoi qu’il se déroule en ta vie, quoi
qu’il se déroule en ta tête ou en ton corps, parce que je ne fais nulle
di érence, parce que l’Amour ne peut jamais en faire, parce que ne
dépendant d’aucune forme.

Alors tu es toutes formes, et cela est maintenant, en l’alpha et l’oméga de


cette terre, en l’alpha et l’oméga du rêve de la création.

Appelle-moi, a n que la douceur te comble, appelle-moi a n que le baume de


la résurrection soit appliqué sur ce qui te semble obscur ou résistant, en
quelque élément de ce que tu nommais ta vie.
Je Français
viens t’a ranchir aussi, si tu le souhaites, de toutes les règles de
fonctionnement de ce monde qui n’en ont plus pour longtemps, face à la
vérité, là où tu ne dépends ni d’un salaire, là où tu ne dépends d’aucun média
ni d’aucun gouvernement.

Rassure-toi, je ne te demande pas de te battre ni d’agir, mais simplement


d’accueillir ce qui se déroule sur la scène de ton monde, avec la même égalité
et intensité que dans les Agapès et les Feux Sacrés que tu réalises, a n
d’absorber toujours plus toute sou rance, a n de la forger par la douceur et
la force en Amour inextinguible.

Cela se déroule en toi et cela t’appelle à chaque minute, au détour d’une rue,
au décours de quoi que ce soit qu’il se produise, tout est prétexte, même si tu
ne le vois pas encore; à te libérer, parce qu’en fait tu n’as jamais été enfermé.
Seul le rêve te l’a fait vivre, seul le rêve te l’a fait croire, seule l’habitude te l’a
fait oublier.

Aujourd’hui, chaque jour et chaque heure doivent être neufs, neufs de toute
empreinte, neufs de tout futur, neufs de toute identité. C’est là où tu es
rénové, c’est là où tu es ressuscité, c’est là où tu te consumes dans le feu
d’allégresse de l’Amour, un feu d’une telle puissance et en même temps d’une
telle douceur qui ne peut que te combler, parce que rien ne peut manquer,
quelles que soient les apparences.

Ne juge aucune apparence, ne condamne rien ni en toi, ni autour de toi. Sois


l’Amour que tu es, tu n’as pas besoin d’autre chose que d’être ce que tu es, tu
n’as pas besoin de mots, tu n’as pas besoin de te soumettre à quelque
élément que ce soit.

Alors je t’invite à la liberté, celle qui n’a pas de contraire ni d’opposé, celle qui
ne peut être dé nie ni régentée en aucune manière.

Je t’invite aussi à mettre bas tous les systèmes de défense liés à tes peurs ou à
tes croyances. Je viens t’inviter à te libérer toi-même de toutes les chaînes que
les habitudes t’ont mises, que toutes les peurs collectives ont induit en la
société comme au sein même des familles.

Je t’invite à considérer que chaque enfant est ton enfant, que chaque ennemi
est ton ami a n qu’il n’y ait plus d’opposition, ni de contradiction en toi. Je
t’invite à la douceur, la douceur de vivre la vie, malgré l’apparence de ce corps,
Français

et malgré le rêve.

C’est ceci qui met n au rêve, il n’y a rien à combattre, il n’y a rien à
discriminer, il n’y a rien à séparer, parce que l’Amour uni e et l’Amour
transcende. Alors veux-tu être autre chose que ce qui uni e et transcende ?
Veux-tu être autre chose que ce qui est léger, de ce qui est allégresse et de ce
qui est joie permanente.

Je t’invite à la liberté même par rapport à ce corps, non pas pour le quitter,
mais pour le magni er, le préparer à l’accueil de ce qui a toujours été.

Je t’invite au repos, je t’invite à te poser par la douceur de l’Amour, là où il n’y a


plus d’injonction de lumière, mais simplement un libre choix consenti de la
douceur et de la légèreté.

Je t’invite aussi au-delà de mes mots à te laisser porter par l’allégresse qui est
là, je t’invite à te laisser porter par chacun qui m’a écoutée ou qui m’écoute,
parce que chacun est en chacun, en ce temps de mon écoute, en le temps de
mon appel, parce que dès que tu m’appelles, tu rapproches l’appel du collectif
de l’humanité et du collectif de la création.

Je viens t’apporter le soleil en chacune de tes cellules, je viens t’apporter le


rayonnement de la Source, le magni er en toi.

Je suis aussi ce que tu peux prier, je suis aussi ce que tu peux demander, non
pas pour un quelconque pro t, mais bien plus pour la vérité de l’Amour. Ne
demande rien d’autre à la vie que d’être ce que tu es, même si tu ne le
connais pas, même si tu ne t’es pas encore reconnu.

Je t’invite à ne rien arrêter, à ne rien obstruer, à être libre de ton passé


comme de tout passé. Je t’invite à être naturel, là où tu ne passeras jamais, là
où rien ne peut manquer, là où tout est présent.

Je t’invite à la douceur et à la force, qui ne dépend pas d’une force physique ni


même d’un sexe quel qu’il soit, masculin ou féminin. Je t’invite à la force et à la
douceur de l’enfant, c’est-à-dire à la spontanéité de l’enfance, à celui qui ne se
soucie ni de demain ni de hier, et qui est totalement présent en l’instant qui
se déroule, là où tout est complet, là où tout es vrai.
Il Français
n’y a aucune vérité dans ton passé, il n’y a aucune vérité dans tes
sou rances, il n’y a aucune vérité dans tout ce qui passe, tu n’as pas d’âge, tu
n’as pas de temps et tu n’as pas de forme, et pourtant tu es dans cette forme
et c’est dans cette forme que se résout ce qui doit se résoudre, ou qu’il te
semble devoir se résoudre.

Il ne peut y avoir d’autre alternative que l’Amour, il ne peut y avoir d’autre


alternative que la lumière, car qui voudrait être autre chose que cette félicité
éternelle qui ne dépend d’aucun monde, ni d’aucun soleil, parce que tu es à la
fois le monde et le soleil, en chaque univers comme en chaque multivers.

Alors je te demande cela, parce que cela est déjà une prière qui est en toi
depuis fort longtemps, d’être entier et complet, de ne plus dépendre d’une
quelconque circonstance, ni d’un quelconque état, quelles que soient tes
sou rances, quelles que soient tes douleurs, quel que soit ton âge, quel que
soit ton sexe, quel que soit ton pays où tu es posé, parce que je ne fais pas de
di érence.

Ainsi je t’appelle à n’en faire aucune, à ne réprimer aucun amour qui


s’échappera dorénavant de toi, même en face de ce que tu nommes ennemi,
même en face de ce que tu nommes adversité, parce que l’Amour est la plus
grande des forces au travers de sa plus grande des douceurs.

Je t’invite au regard amoureux, aux gestes amoureux. Je t’invite à être vrai et


je t’invite à l’accueil perpétuel de tout ce qui t’a paru encore comme
aujourd’hui extérieur. Je t’invite à l’accueil de toute forme comme de tout
monde. Je t’invite à accueillir ton propre passé a n que celui-ci soit dissout
par le feu de l’allégresse d’Agapè.

Tu n’as pas besoin de ré échir, tu n’as pas besoin d’expliquer, tu n’as pas
besoin de comprendre, tu as juste à le vivre, et il n’y a pas de question pour le
vivre, il y a juste à accepter et à acquiescer.

Je t’invite à observer ce que te dit la Vie au sein de ta vie. Je t’invite non pas à
analyser ce que tu vis présentement, mais à comprendre que ce que tu vis,
quel que soit ton état, quel que soit ce que tu penses, n’est en dé nitive que
le meilleur endroit pour vivre la vérité, pour éviter tout dévers ou toute
erreur.
Je Français
t’invite à aller aussi au-delà de mes mots, qui ne sont pas des mots, mais le
verbe de l’Amour. Je t’invite toi aussi à être ce verbe de l’Amour, que cela soit
en pensées ou en mots à ne jamais médire, à ne jamais juger, parce que ce
que tu juges n’est que toi-même, en un autre espace-temps, en une autre
forme.

Je t’invite au même accueil qui ne fait nulle di érence et qui ne fait pas de
condition, quelles que soient les histoires, quel que soit le passé, quel que soit
ce que tu penses être le futur. C’est en cela que tu es présent à toi-même, au
sein de l’éternel présent, de l’éternelle vérité.

Il n’y a pas d’autre possibilité, il n’y a pas d’autre voie que celle-ci, celle de la
simplicité et de l’enfance, celle qui te conduit à la petitesse, celle qui te
conduit à la disparition de toute fonction, de tout rôle ou de toute forme, a n
de t’établir en ta félicité et en ta demeure, là où rien ne dépend de rien, là où
tout est immuable et contient pourtant tous les mouvements.

Constate en toi la douceur et la force, dès l’instant où tu accueilles et


acceptes. Constate l’e cacité de cette douceur et de cette force, en chaque
regard porté, comme en chaque ré exion que tu pourrais encore te faire sur
toi, sur quiconque, comme en quelques circonstances de ce monde.

Je t’invite à accompagner de ton allégresse le déploiement des cavaliers en ce


monde, mettant n à l’illusion, mettant n à la mascarade, mettant n à la
tromperie. Tu n’as jamais pu être trompé, mais ce qui a semblé te tromper n’a
fait que te rapprocher en dé nitive de ta seule vérité.

Surtout ne me crois pas, moi non plus, mais essaie et vis-le, parce que dès
l’instant où tu l’auras essayé, tu ne pourras plus en douter, tu ne pourras plus
t’interroger et tu ne pourras plus, surtout, hésiter.

Cela se joue en ce moment-même, en le cœur de chaque un, que tu le sentes


ou pas n’y change rien, au-delà de toute perception, de tout ressenti, la paix
et l’Amour grandissent, même s’il faut pour cela te traverser le chaos de ta
personne comme le chaos de ta vie, juste derrière cela, il n’y a que l’ine able
beauté.

Et retiens-le, il n’y a pas de distance entre la vérité et toi, si ce n’est les ultimes
habitudes et croyances que tu as encore mises entre la vérité et moi, les
ultimes
Françaispeurs, les ultimes conditionnements, qui sont là justement pour te

permettre de retrouver l’Ultime que tu as toujours été.

Je t’invite à rire, parce que le rire est joie et Amour, de ta propre sou rance,
non pas d’un rire dérisoire ou moqueur, mais d’un rire d’Amour, parce que la
joie e ace toute sou rance, en vérité et en instantané, a n que le miracle soit
quotidien, à chaque minute de chacun, quel que soit le chaos du monde, quel
que soit ce que vous vendent les marchands d’images ou les marchands de
rêve.

L’Amour ne peut pas être marchandé, il n’est pas une marchandise. L’Amour
ne peut être négocié, car il n’est pas négociable. Véri e-le par toi-même et je
t’assure que la liberté existe derrière ce qui encore semble t’obstruer.

Ne regrette rien et ne désire rien, n’analyse rien, soit simplement là et je serai


là, sans te poser de question. Sois le plus naturel possible, en chaque mot qui
sort de ta bouche, avec la même bienveillance, avec le même sourire, que cela
soit l’ami ou l’ennemi; ne fais plus jamais de di érence, car en vérité il n’y en a
pas.

Je t’invite aussi à déposer toutes tes histoires, tous tes rôles et toutes tes
fonctions, mais aussi tous tes devenirs, car en l’Amour il ne peut y avoir de
devenir, car en l’Amour il ne peut y avoir d’avenir, parce que tout est déjà
venu.

Silence

Écoute au-delà de mes mots comme de mes silences ce que je dis à ton
oreille, ce que je sou e en ton cœur. En ce naturel, il n’y a rien à interpréter, il
n’y a rien à projeter, il ne peut y avoir le moindre regret.

Je t’invite à être, chacun de toi, a n que la ronde de l’Amour soit perfection de


la danse, a n que la ronde de l’Amour accompagne la n du rêve.

Aujourd’hui ton front est oint, il est oint par la lumière. Aujourd’hui ton corps
se puri e de toutes les façons possibles, non pas seulement pour le réparer,
mais surtout pour le préparer pour les noces, celles de l’achèvement de ta
résurrection, là où l’esprit du soleil et le corps du Christ est en toi, et est toi,
au-delà de toute histoire et de tout passé et de toute croix, là où toi et le Père
êtes Un, là où il n’y a plus de distance entre toi et père, parce que tu es le
Français

père, comme tu es l’enfant.

Le temps est venu de la douceur, envers toi comme envers toute


circonstance. Tu constateras alors par toi-même que la douceur est le baume,
et que la douceur est cette force que rien ne peut arrêter.

C’est la voie de l’enfance, mais de l’enfant assagi, de celui qui s’est retrouvé,
non seulement dans l’instant présent ine able à sa condition, mais aussi par
la lucidité, là où il n’y a aucune place pour la culpabilité ou la responsabilité de
quoi que ce soit.

Je t’invite à l’indicible, là où nulle forme ne peut te contraindre, et là où nulle


histoire ne peut être évoquée, et où il n’existe pas de futur, parce que tout est
dans l’instant.

Alors je t’invite à ce feu de joie, brûlant en la même chaleur, en le même


foyer.

…Silence…

Alors je pourrais te nommer mon Ami, mon Frère, je pourrais te nommer Bien
Aimé, je pourrais te nommer Abba, mais peu importe comment je te nomme,
car en dé nitive ce ne sont que des tonalités de l’Amour, s’exprimant en des
voix di érentes ou en des formes di érentes, mais il n’y a qu’une présence,
celle de l’Amour, il n’y a qu’une vérité, celle de la joie.

…Silence…

Alors je te demande de t’accueillir en totalité, quelles que soient tes peines,


quelles que soient tes douleurs, a n de te pardonner et de découvrir qu’il n’y
a rien à pardonner, et qu’il n’y a pas de distance. Là est la puissance de la
douceur, celle que tu accordes à toi-même, comme à tes mots prononcés,
comme à tes regards que tu portes, comme aux pensées qui peuvent encore
être émanées de cette histoire passée. Parce que tout est résolutoire et tout
est résolution, même si tu ne le vois pas encore.

Je t’invite à découvrir la légèreté de l’Amour, a n de vivre par toi-même que


quelle que soit la densité du passé, il n’a aucun poids ni aucune force en
regard de la douceur de l’Amour.
Français

…Silence…

Là, au centre de ta poitrine, là d’où tu viens, là où tu n’as jamais bougé, je


t’invite à l’accueil de tout ce qu’il peut se produire, sans restriction et sans
détour, je te demande de véri er, que quelle que soit la douleur ou
l’évènement, ou quel que soit le chaos de ta région, de ton monde ou de ton
pays, à constater par toi-même que cela ne fait que révéler l’Amour, et sa
douceur et sa puissance.

Il n’y a rien à s’opposer, tu ne peux rien maintenir de ce qui est illusoire et qui
passe. Comme je l’ai dit, le temps est venu de rendre les armes, celles de celui
qui se croit individu, les armes de celui qui croit devoir évoluer, les armes de
celui qui se croit incomplet et sou rant.

Je t’invite à cette joie simple qui est là, même si tu ne la vis pas. Cela est juste
derrière toi, il te su t d’avancer d’un pas, sans te retourner sur le passé, a n
de constater qu’il n’y a ni d’avant ni d’après, parce que l’Amour ne peut être
que partout et ne peut sou rir aucun délai, ni aucun manque.

Je te rappelle que c’est ce que tu es, malgré l’apparence de ta sou rance


comme de ta forme. Je ne t’invite pas à y croire, je t’invite à le manifester,
parce que c’est le même potentiel en chacun, car il n’y a qu’un, en dépit de
toute apparence, en dépit de toute blessure, en dépit de toute convention
comme de tout rôle.

Cela n’a été qu’un jeu, certes pénible, certes inutile, mais qui comportait ces
moments particuliers d’amour et de manque d’amour. Il est temps d’en nir
avec le manque, il est temps d’en nir avec le temps, il est temps d’en nir
avec l’espace, il est temps d’en nir avec la forme, il est temps d’en nir avec
toutes les limites. Tu ne dépends de rien, ni d’une religion ni d’une famille, ni
d’un pays ni d’un monde, seule l’habitude te l’a fait croire, seule l’habitude t’a
permis de te sentir en sécurité.

Or, en dehors de l’Amour, il ne peut exister la moindre sécurité, en dehors de


l’Amour, il n’y a que la sou rance, malgré les oripeaux et décors que tu as pu
apposer à ta vie, malgré ces moments heureux, malgré la plénitude de ta vie,
cela n’est rien par rapport en la Vie en l’Amour, et ne représente rien que
quelque
Français chose qui est passée, que quelque chose qui se consume sans laisser

de trace et qui permet à la consumation d’Amour de te rendre au feu de


l’Amour, là où rien n’a besoin d’être fécondé, ni même d’être entrepris.

Alors je t’invite à la douceur de l’Amour, comme je te l’ai dit celle de tes mots
comme de tes regards, comme de tes pensées. Je t’invite à la plus grande des
douceurs envers toi-même, a n que tu comprennes une bonne fois pour
toutes qu’il n’y a rien à s’opposer, qu’il n’y a pas d’ennemi, si ce n’est dans tes
projections, si ce n’est dans la distance que tu peux mettre, par moment,
entre toi et tout autre.

Mets n à la distance, tu mettras n à la sou rance. Mets n à l’illusion, et tu


vivras la légèreté. Mets n à ce qui te limite et tu seras l’allégresse, et cela est
juste après, non plus au niveau individuel de ta vie ou de la Vie qui te vis, mais
à l’échelon de ton monde comme de toute la création.

Tu es attendu de toute éternité, quoi que tu en penses ou quoi que tu t’en


juges indigne ou digne, nous ne faisons aucune di érence et je t’invite à faire
de même, a n de te prouver à toi-même la primauté de l’Amour, sa douceur
et sa force, a n que même la sou rance devienne Amour, a n que même le
manque devienne la plénitude.

Cela ne dépend aujourd’hui d’aucune circonstance de ton monde ou de ta vie,


mais uniquement de l’emplacement où tu te crois. Est-ce que tu es dans ta vie
ou est-ce que tu es au cœur de la Vie, au cœur de ton cœur.

Cela t’apparaîtra de manière évidente, même si aujourd’hui tu t’en


questionnes encore souvent, ou par instant. L’Amour t’invite à la totalité de
l’instant, a n de ne plus être a ecté par ce qu’il se déroule en ton pays ou en
ta vie, a n de ne plus être accroché par quelque élément de quelque histoire,
ou par quelque convention de ce monde.

Ton royaume n’est pas de ce monde, parce que les royaumes de ce monde ne
font que passer et trépasser, ne font que sou rir et ne sont que sou rance.

Entends, entends ce que te dit ton cœur, au travers sa danse, au travers ta


conscience. Entends ce que te dit le silence, que cela soit dans tes nuits, que
cela soit dans tes moments où tu doutes, où tu sou res, écoute l’Amour qui
chante. Tourne-toi vers lui, sans rien demander, sans rien attendre, et tout te
sera donné instantanément, parce que tu es déjà le don et parce que tu es
Français

déjà le tout.

…Silence…

Je suis la caresse sur ta joue, en les moments où tu es aligné. Je suis cette


force et cette puissance qui s’éveillent au bas de ton dos en certaines
occasions. Je suis le couronnement et le sacre, celui de ta tête comme de ton
cœur, parce que le cœur devient la tête, parce que la tête devient le cœur, a n
de faire le miracle là aussi d’une seule chose, a n que tu ne dépendes plus de
circuits organisés au sein de ta tête, a n que tu ne dépendes plus d’aucune
mémoire, ni d’aucun acquis.

Tu n’as qu’à le décider, a n de le vivre, et cela ne peut échouer, car comme je


te le dis, il n’y a pas d’autre possibilité que d’être ce que tu as toujours été et
de ce qui n’est jamais passé. Je t’invite à oublier toute opposition et toute
confrontation, en y mettant le pouvoir de la douceur, en y mettant de la
douceur.

Pose-toi en toi, en cet instant où tu m’écoutes, et je suis en toi, te révélant


cette douceur et cette force. Je t’invite au feu de joie et à la joie du feu, ce feu
d’allégresse que nombre d’étoiles t’ont décrit et ont vécu.

Je t’invite au-delà de toute organisation, comme au-delà de toute famille. Je


t’invite là où tu n’as pas besoin d’adhérer, ni de signer quoi que ce soit. Je
t’invite à la liberté, quelle que soient les apparences et les limites de ton
corps, quelle que soit l’opulence ou la pauvreté de ta vie, cela n’est rien par
rapport à la plénitude de la vie. Je t’invite à te donner, en totalité et sans
restriction.

Je suis venue chanter cela et je le chanterai dès l’instant où tu accepteras


d’être ce que tu es, et qui t’est peut-être encore aujourd’hui inconnu. Ceci
n’est pas une promesse ni un avenir, mais simplement l’évidence de l’instant,
dès que tu acceptes l’instant présent, faisant de toute condition, faisant de
toute précaution, faisant de toute intention.

Le temps est à la liberté, quoi que veuillent faire ceux qui veulent te priver ou
t’amputer de cette liberté, ils ne font que renforcer ta liberté, ta soif de vérité,
et l’immanence de ton cœur.
Je Français
t’invite à la radiance perpétuelle, du chœur des anges comme du chœur
des archanges. Sois véritable, tu l’as toujours été, quoi qu’il peut en dire ton
parcours, quoi que puisse dire ton corps, et quoi que tu en penses encore,
peut-être aujourd’hui.

Ne résiste en rien, a n de t’accueillir toi-même parfaitement, a n de découvrir


que tu n’es que l’espace au-delà de la forme, qui contient le tout et le rien, et
où pourtant rien ne peut être contenu, et où tout s’écoule et où rien ne coule
en même temps.

…Silence…

Je t’invite à te poser, a n que soit déposé naturellement le fardeau de l’âge, le


fardeau de la maladie, le fardeau de la société comme le fardeau de l’histoire.
La liberté n’a besoin d’aucun fardeau, la vérité n’a besoin d’aucun bagage.
L’Amour n’a besoin d’aucune connaissance, parce que toutes les
connaissances ne sont qu’ignorance, seul l’Amour est véritable.

Je me joins à la danse de toutes les circonstances de ta vie, dès l’instant où tu


acceptes la joie, même sans la vivre encore, sans pourtant la demander, sans
pourtant l’espérer, mais simplement en t’accueillant toi-même, simplement
en accueillant tout ce qu’il se présente, sans faire de di érence, quoi que dise
ta tête, quoi que dise ton personnage, ils ne peuvent résister à la douceur de
ton intention et à la force de l’Amour que tu es.

Même si tu ne le perçois pas, ne le ressens pas et ne le vis pas, ceci n’est


qu’une illusion, liée aux apparences, liée aux projections, comme liée aux
sou rances. Il n’y a aucune erreur, parce que tout est à sa juste place, surtout
si tu penses aujourd’hui que tu n’es pas à ta place. Sois certain que tu es à la
très bonne place, tu n’as rien à éviter, tu n’as rien à confronter, tu as juste à
accepter a n de vivre la vérité.

Cela tu ne peux le comprendre, cela je ne peux te l’expliquer, mais tu ne peux


que le constater dès l’instant où tu acceptes, tout le reste ne fait que habiller
cette vérité, tout le reste n’est que prétexte à te permettre de vivre ce que tu
es.

…Silence…
Je Français
t’invite à conjuguer l’Amour à chaque temps, et en chacun avec la même
déclinaison et avec la même ferveur, et véri e par toi-même que cela laisse
apparaître le rire et le sourire, véri e par toi-même que cela met n à toute
opposition et à tout con it. L’heure est à la réconciliation de ce qui semblait
séparé ou divisé, l’heure est à l’uni cation, toutes les circonstances ne sont
que prétextes.

Toutes les sou rances aussi, comme je te l’ai dit, ne sont que la façon pour toi
de retrouver l’Amour que tu es. Chacun de vous étant dans chacun de l’autre,
comme en chacun de vous étant chacun de moi, l’accepter c’est mettre n à la
distance, l’accepter c’est mettre n à la séparation, l’accepter c’est découvrir la
vérité, l’accepter te donne la douceur et la force, quelle que soit la force de
ton corps, quelle que soit la force de ton caractère, parce que cette force
n’appartient pas à la personne, elle appartient à la vérité.

…Silence…

Sois doux et humble, ainsi tu seras tout puissant, en l’Amour révélé et en


l’Amour manifesté, cette puissance qui ne peut qu’aimer, qui ne peut
qu’embrasser chaque di érence avec le même élan, et chaque forme avec la
même intensité.

…Silence…

Écoute dans le silence la douceur de mes mots et la force de leur vérité. Ils
s’impriment en toi, ils se déploient en toi dès l’instant où tu accueilles mes
mots et mes silences, comme tu accueilles chacun, d’où qu’il vienne et d’où
qu’il soit.

Il ne peut y avoir de meilleures preuves que celles que je viens de te donner, il


n’y a pas de meilleure preuve que de vivre cela, quel que soit ton âge, quel
que soit ton corps, quelles que soient les circonstances de ta vie, il n’y a pas
de choix possible. Il n’y a que des délais que tu mets, où l’illusion d’un temps
qui s’écoule, qui peut encore t’empêcher de te retrouver.

L’Amour ne crée pas d’obstacle, quels que soient les obstacles apparents, ils
ne sont que la révélation de l’Amour en toi. Ainsi ne juge pas, ainsi n’explique
pas, mais surtout vis le, rappelle-toi, tu n’as rien à faire, rappelle-toi, tu n’as
pas à bouger, tu n’as rien à acquérir qui ne soit déjà là.
Laisse l’Amour consumer ce qui doit l’être, laisse l’Amour chanter car c’est ce
Français

que tu es.

…Silence…

Ainsi est l’état naturel, ainsi est la simplicité de l’Amour.

…Silence…

Laisse-moi t’embrasser et laisse-moi t’en ammer de ce feu d’Amour, parce


que je suis la douceur et la force, je suis l’air et la légèreté, et parce que je suis
la joie qui vient allumer l’incendie d’Amour en ton cœur.

Je ne suis que toi libéré de ta forme, je ne suis que toi avant ton rêve, je ne
suis que toi en toute forme, de ce qui n’a jamais réellement commencé. Je
suis l’illusion qui s’achève mais surtout, je suis la danse de ton cœur, là où tu
respires la liberté et là où tu émanes Agapè.

…Silence…

Chaque instant est bénédiction, chaque regard est occasion de l’Amour,


chaque geste porte l’Amour, chaque pensée porte l’Amour, et tu ne peux y
échapper parce qu’il n’y a plus de dualité, malgré l’apparence terrible de ce
monde, parce que tout cela concourt à la même vérité, celle de l’unité, parce
que tu es parfait, quoi que te dise ton histoire, quoi que te disent tes carences
ou tes manques, ils n’ont été que le prétexte a n de vivre cet instant unique.

…Silence…

Et surtout, véri e-le, car c’est à toi que tu dois te le démontrer et cette
démonstration est facile, il n’y a qu’à accueillir.

Sois l’être qui se conjugue au non être en l’ultime demeure de la Demeure de


Paix Suprême.

Je suis avec toi pour l’éternité comme tu es en moi pour l’éternité, parce que
tu es la joie, celle de la liberté et de l’espace, où aucun temps ne peut être
compté ni ôté.
TuFrançais
es l’Amour quoi que tu puisses en penser, et tu es parfait, quoi que puisse
te dire ton personnage, les règles de ce monde ou ce que tu nommes les
religions. L’Amour ne peut être imparfait, l’Amour ne peut manquer même en
les apparences où il n’est pas, et surtout en celles-là aujourd’hui, parce que
les apparences n’appellent qu’à être comblées par l’Amour et par la Joie.

…Silence…

Je t’invite aussi à ma bénédiction, a n que tu me bénisses avec la même


intensité, a n que nous vivions la réciprocité entre la forme et l’informe, entre
l’espace et le temps.

Sois doux avec le monde, sois doux avec toi-même, c’est ainsi que tu seras
fort. La douceur est la plus grande des forces, en ces temps de la terre
comme en ces temps de la création, parce qu’en la douceur il n’y a nulle
faiblesse ni nul manque, parce qu’en la douceur, je te l’ai dit, il y a la puissance
de l’Amour.

…Silence…

C’est ainsi que le combat s’éteint, entre toi et toi, ou entre toi et le monde,
comme entre toi et quiconque. En la douceur prend n la sou rance, en la
douceur que tu t’accordes prend n toute dureté.

La douceur met n aussi à la peur. La douceur est la paix, retrouvée et


donnée. La douceur et la joie sont les témoins d’Agapè, sont les témoins de
l’ine able.

Laisse respirer ton cœur, laisse-le vivre, il est vivant. Ainsi est le Cœur Sacré,
qui n’est rien d’autre que le Cœur du Christ en Gloire, non pas dans l’histoire,
mais dans l’instant présent.

Soumets-toi à la douceur, a n de ne plus jamais être soumis aux lois de


quelques mondes que ce soit, là où tu n’as plus à te soumettre, là où tu n’as
besoin d’imaginer aucun manque, ni de te raconter aucune histoire.

…Silence…
Ecoute et surtout entends ce que te dit ton cœur, au-delà de tout ressenti et
Français

au-delà de tout monde.

…Silence…

Parce que l’Amour est une invitation permanente, tu es l’invitation et l’invité.


Invite chacun à la même fête. D’ailleurs nul ne peut s’en soustraire et nul ne
voudra s’en soustraire, quel qu’en soit le déni aujourd’hui ou l’opposition.

…Silence…

Écoute et entends la danse de ton cœur, que cela soit ressenti, que cela soit
non ressenti, le sourire est juste derrière. L’ine able t’attend, tu es cet
ine able.

Ceci met n à la fable de la création, ceci met n à l’hérésie de la séparation et


à l’apparence de la distance.

…Silence…

Écoute la douceur du chœur des anges, écoute la douceur de ma présence et


deviens la légèreté de ma joie.

…Silence…

Laisse le rire t’emporter, au-delà de toute dé nition comme de toute


causalité, laisse l’allégresse de la résurrection t’emporter au-dedans de toi, là
où tu n’as pas besoin de sauveur, là où tu n’as pas besoin d’entité, là où tu
n’as pas besoin de plan, là où tu es vrai.

…Silence…

Pose-toi avec moi.

…Silence…

Eynolwaden te bénit en le Feu Sacré, en cet instant. Alors je danse en ta tête


et en ton cœur, en le même rythme et en le même tempo. C’est la même
musique, c’est le même silence.
…Silence…
Français

Alors je ne me retire pas, et reste en permanence en le silence de ton cœur,


comme en la danse de ton cœur. Assieds-toi en toi-même, sur ton propre
trône, celui de ta royauté, celui où tu es le royaume, le roi et le sujet, le
territoire et la carte, un territoire sans limite, une carte sans n, là où tu es
tous les mouvements et tout y est vie, comme tous les mondes.

Eynolwaden, paix à chacun, joie en chacun, pour la gloire de la vérité et pour


la vérité d’Agapè.

…Silence…

Tu es l’Aimé, toi le Fils de l’Homme, et je demeure en silence, et ma présence


t’est acquise, en me nommant simplement même si mon nom n’est rien. Je
scelle en toi ma présence, celle de la joie et de la liberté, je scelle en toi
l’évidence a n que rien ne soit restreint dans la manifestation de la vie que tu
es.

…Silence…

Et je te dis moi aussi, Agapè, Agapè, Agapè.

Et je te dis moi aussi, réveille-toi.

…Silence…

Et je reste en toi, et je reste toi.

…Silence...

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