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Lectures conseillées (N.B.

cette liste est incitative et non coercitive !)

Homère, Odyssée (traduction de Philippe Jaccottet, éd. de la Découverte) : texte


vraiment fondateur et qui traverse toute la philosophie, en tant que référence, notamment
dans l’œuvre de Platon. Il n’est jamais trop tard pour bien faire !
Platon, Apologie de Socrate
Platon, Phèdre (N. B. Phaïdros, interlocuteur de Socrate dans ce dialogue, est un
homme et n’a rien à voir avec la Phèdre de la mythologie) ou Le Banquet
Aristophane, Les Nuées (mise en boîte féroce des sophistes, spécialistes des « discours
justes ou injustes », au nombre desquels est présenté Socrate ; la traduction conseillée,
conseil valable pour tout le théâtre d’Aristophane, est celle de Victor-Henri Debidour parce
qu’il traduit les jeux de mots ou les transpose au lieu de les expliquer en notes)
Lucien, Histoire véritable (court roman de science-fiction, dénonciation du caractère
mensonger de la fiction et de toute parole : un texte qui engage au scepticisme à l’égard
des récits et des mythes et met en boîte Homère – avec beaucoup de mauvaise foi,
d’ailleurs)
Epictète, Manuel / Marc-Aurèle, Pensées pour soi-même (textes d’un esclave et d’un
empereur, tous deux stoïciens / N.B. Le roman de Marguerite Yourcenar au programme de
français les années précédentes, Les Mémoires d’Hadrien, s’inspire de la figure de
l’empereur-philosophe Marc-Aurèle)
Diogène Laërce, Vie des philosophes (notamment les chapitres consacrés à Diogène, fondateur de l’école
cynique, et à Antisthène, fondateur de l’école stoïcienne / Attention : Diogène Laërce, un maître d’école et compilateur
de l’Antiquité tardive, colporte toutes sortes d’anecdotes pas toutes exactes : sa vie de Platon en est un témoignage
particulièrement éloquent !)
Pascal, Pensées (sections : « Vanité », « Misère », « Grandeur », « Contrariété »,
« Divertissement », « Raison des effets » + « Philosophes »)
Descartes, « Première méditation métaphysique » (du doute comme méthode)
Martin Buber, Je et Tu

« Recherche de soi, métamorphoses du moi », quelques œuvres littéraires que nous évoquerons :
Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal
V. Woolf, Entre les actes, Les Vagues
Franz Kafka, La Métamorphose, Le Château
Henri Michaux, « Mes propriétés » in La nuit remue / Poteaux d’angle
Gogol, Nouvelles pétersbourgeoises : « Journal d’un fou », « Le Manteau », « Le Nez »
Dostoïevski, Le Double, L’Éternel Mari, L’Idiot
Shakespeare, Hamlet
Lewis Carroll, De l’autre côté du miroir

« Limites de l’humain, violence de l’Histoire » :


Boccace, prologue du Décaméron (la littérature et la peste / Cf. « Le Masque de la Mort
rouge » d’Edgar Allan Poe, Nouvelles histoires extraordinaires)
Lazarillo, encore désigné sous le titre : La Vie de Lazare de Tormès (roman anonyme du
XVIème siècle espagnol : sur le rôle de la faim (du besoin) dans son rapport avec les relations humaines)
Shakespeare, Le Roi Lear
Edgar Allan Poe, « Le démon de la perversité » dans Nouvelles histoires
extraordinaires
Littérature « concentrationnaire » : Robert Antelme, L’Espèce humaine / Primo Levi, Si
c’est un homme / Varlam Chalamov, Récits de la Kolyma (attention : lecture éprouvante / Une des
lettres à Boris Pasternak, dans Correspondance avec Boris Pasternak, permet d’avoir une idée du système
concentrationnaire soviétique sans entrer trop avant dans les détails terribles des récits )
Antoine Volodine, Alto solo

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