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MÉTHODES
ÉNERGÉTIQUES
SELON JEAN ROUX
P=ql
B P q B
C C
GCU 421 :
EI P
Calcul des structures2
B C q B EI C
EI
2
l 2l EI EI
EI EI
l 2l EI EI
EI du groupe :
Membres
A DJIME Arsène José A D
A l/2
ETAMEl/2 Yves A l l D
Patrick
12P187 l/2
l/2 l l
TATSAMBON TCHOUPOU Landry
13P144
TOUKAM PETZEPONI Douglass Marcelin
13P187
YEMNGA NGUEZET Michel Trésor
13P150
SOMMAIRE
SOMMAIRE......................................................................................................................1
I. INTRODUCTION......................................................................................................3
Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
Page 1
Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
I. INTRODUCTION
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
Le principal but des méthodes énergétiques est de déterminer la relation entre les sollicitations
(chargements extérieurs et efforts internes) agissant sur une structure et les déplacements qu’elles
produisent.
dε
❑
∂ u1 ∂ u2 ∂ u3 ❑
∂u ∂u ∂u
=∭ X 1 +X2 +X3 dv +∬ t 1 1 +t 2 2 +t 3 3 ds
dt ⏟V ∂t ∂t ∂t ⏟
S ∂t ∂t ∂t
Apport des forces massiques Apport des forces surfaciques
Ou t⃗ =( t 1 , t 2 , t 3 ), ⃗
X =( X 1 , X 2 , X 3 ) sont respectivement les forces surfaciques et les forces massique
agissant sur le corps étudié. La gradeur vectorielle u⃗ =(u1 , u2 ,u3 ) représente le vecteur déplacement
d’un point P appartenant au corps.
Potentiel interne
Remarque :
Il est important de remarquer que l’auteur Jean ROUX dans son document aborde la question du
potentiel interne à l’aide des notions de Mécanique des Milieux Continus (les coefficients de Lamé,
le tenseur des contraintes et le tenseur de déformation d’un corps soumis à un chargement). Cette
approche étant lourde et fastidieuse, elle ne sera pas présentée dans ce document. Néanmoins, une
définition du potentiel interne selon l’auteur sera donnée.
Définition
Selon Jean ROUX, le potentiel interne d’un corps est l’énergie totale emmagasinée par le corps
élastique au cours de la déformation. Une énergie qu’il restitue en totalité lorsque cesse l’action des
forces extérieures et que le corps revient à l’état neutre (c’est-à-dire à l’état sans forces appliquées).
Nous retiendrons la définition suivante proposée par le Dr. Ing. NJANKOUO Jacques Michel.
Le potentiel interne d’une structure élastique reposant sur des appuis sans frottement est égal au
travail des forces qui lui sont appliqué de manière progressive. Ce travail (τ) emmagasiné par la
structure peut- être intégralement restitué et ne dépend que de l’état initial (structure non chargé) et de
l’état final (structure chargé).
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
Une forme quadratique et homogène des coefficients des tenseurs des contraintes et de
déformations de ce corps ;
Toujours positif ;
Indépendant des états intermédiaires par lesquels passe le corps pour quitter de l’état neutre à
l’état final. Il ne dépend donc que des états extrêmes.
Indépendant du repère choisi.
Remarque : l’apport de l’effort normal est prépondérant sur les autres types de sollicitations dans le
cas des structures treillis.
I2
S1 = h
S1 est appelée section réduite et vaut m2s
2
avec I le moment quadratique de la section, m s
∫ b ( y ) dy
−h 1
Avec :
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
E le module d’élasticité ;
I z le moment quadratique par rapport à l’axe Gz.
Remarque : l’apport du moment fléchissant est prépondérant sur les autres types de sollicitations
dans le cas des structures de type portique : on dit qu’ils ont un comportement essentiellement
flexionnel.
Avec :
K le moment d’inertie polaire de la section droite par rapport à son centre de gravité ;
GK représente la rigidité de la torsion.
Expression générale
Pour une poutre de section droite ( Σ) chargé dans son plan et soumise à tous les types de sollicitation
simples (effort normal, effort tranchant, moment fléchissant, moment de torsion), le potentiel interne
est donné par :
l
1 N2 V 2 M 2 T2
W= ∫ +
[
+ +
2 0 ES G S1 E I z GK
ds
]
Théorème de CLAPEYRON
Enoncé (première formulation)
Au cours de la transformation continue qui amène un corps élastique de l’état neutre à un certain état
d’équilibre, le potentiel interne emmagasiné par le corps entre ces deux états est égal à la moitié du
travail qui serait produit :
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
Si l’on oblige un système de forces appliqué à un corps élastique à effectuer un certain travail pour
l’amener de l’état neutre à un état d’équilibre donné, les déplacements étant imposés, le travail
dépensé est égal à l’énergie élastique emmagasinée dans le corps et par conséquent à la moitié du
travail qu’aurait effectué le système de forces suivant les déplacements.
Formulation mathématique
n n
1 1 1
W = Ʈ ext = ∑ F i δ i+ ∑ Γ k φk
2 2 i=1 2 k=1
Avec δ i le déplacement du point d’application de la force F i suivant l’axe de cette force, φ k la rotation
portée par l’axe du couple Γ k.
Domaine d’application
Ce Théorème permet de déterminer l'état d'une poutre continue (réactions d'appui, moments
fléchissant, efforts tranchants, flèches) après chargement.
Deuxième variante
Le déplacement δ ij du point i sous l’effet d’une force unité appliquée au point j est égal au
déplacement δ ji du point j sous l’effet d’une force unité appliquée au point i. Ces deux déplacements
étant mesurés suivant la ligne d’action de la force appliquée au point considéré.
Expression mathématique
Ʈ ( S2 , ∆ S 1 ): le travail produit par S2 du au système S1. Ʈ ( S2 , ∆ S 1 )=Ʈ ( S1 , ∆ S 2 ).
Application
Ce théorème nous permet de calculer facilement les coefficients de la matrice de souplesse (les
déplacements) lors de l’application de la méthode des forces pour la résolution d’un problème.
Expression mathématique
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
Application
La formule de Bertrand de FONTVIOLANT nous permet de :
Théorème de CASTIGLIANO
Enoncé
La dérivée du potentiel interne par rapport à l’une des forces appliquées est égal à la projection du
déplacement du point d’application de cette force suivant sa ligne d’action
La dérivée du potentiel interne par rapport à l’un des couples extérieures appliqués est égales la
projection de la rotation du point d’application de ce couple suivant son axe :
Expression mathématique
δw
=λi
δFi
δw
=φ i
δГi
Avec :
Application
Ce théorème nous permet d’obtenir :
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
Théorème de MENABREA
Enoncé
Le potentiel interne d’un corps élastique en équilibre sous l’action d’un système de force extérieures
est minimal si et seulement si les déplacements des points d’application des forces variables projetées
suivant les lignes d’action de ces forces sont simultanément nuls.
Expression mathématique
Pour le cas des couples de δw
forces. =λi=0
δFi
Application Pour le cas des forces extérieures.
Le théorème de MENABREA
permet de calculer les réactions δw
=φ i=0
d’appuis dans une structure δГi
hyperstatique.
Ou :
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
Résolution
Analyse de la structure
d ext =4−3=1 ; la structure est hyperstatique extérieurement de degré 1.
H A =0
Le Principe fondamental de la statique s’écrit
{V A=V C =
P
2
Calcul de la flèche
L’application du Théorème de Bertrand de Font-Violant nous donne le tableau suivant :
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
N ij∗ Ń ij∗l k ∗1
D’après le théorème de Bertrand de Font violant : λ B=∑
E Ak
Où :
N ij : Effort sur la barre ou la tige IJ
E : Module de Young
Ak : Section de la barre ou de la tige IJ
1 2∗4 PL 1 125 3 PL
Ainsi on a λ B=
E Ab 9 ( + )
E At 36∗2
PL+( 4 )
8 PL 179 PL
λ B= +
9 E Ab 72 E A t
EXERCICE 2 :
Résolution
H A =0
{
Le PFS s’écrit : V A =P
M A =−Pl
N =0
{ T =P
M ( x )=P(l−x)
1. En B ( x=l)
Flèche
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
l
1 ( x )∗dM ( x )
λ B= ∫ M avec M ( x )=P (l−x)
EI 0 dP
P l3
On obtient ainsi que λ B=
3 EI
Rotation
l
1 ( x )∗dM ( x )
φ B= ∫ M où Γ est un moment virtuel qu’on annulera par la suite.
EI 0 dΓ
−1 2
⇒ φB= l
2 EI
l
2. En C ( x= )
2
Flèche
l
Appliquons tout premièrement une force fictive ϕ en C à l’abscisse x= . On a ainsi
2
N ( x )=0
{ T ( x )=P+ ϕ
( ) l
M ( x )=ϕ −x + P(l−x )
2
1 dM
Nous savons que λ C = M ¿ ds
EI ∫ dϕ ϕ=0
5
D’où λ C = P l3
48 EI
Rotation
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1 dM l
φ C=
EI ∫ M
dΓ 2 ( )
¿ Γ =0 ds avec M ( x )=−Γ +ϕ −x + P (l−x)
−3 2
D’où φ C = l
8 EI
EXERCICE 3
Pour le portique figuré ci-contre,
soumis à :
F=50kN ; P=10kN/m
SOLUTION
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
1- Degré d’hyperstaticité :
Le nombre des réactions et moments d’appui ( R A , H A , R E , H E). Donc le portique est hyperstatique
d’ordre 1 (=4-3).
DIST =1
2- Equation de la statique :
H A + H E + F=0
{ R A + R E− p .3=0
( ) 3
M A =7 R E− p .3 4+ −F .3=0
2
Soit numériquement :
H A + H E +50=0[1]
{ R A + R E−30=0[2]
7 RE−
330
2
−150=0 [3 ]
7 [ 2 ] 14
⇒
[ 2 ] ❑ R A =30−R E =30−45=−15 kN
Il nous reste donc H A et H E à déterminer. Prenons H A comme inconnue hyperstatique. La structure
isostatique que nous envisageons est donc la suivante :
3 210
Sur BC : 3 ≤ y ≤ 6 ; 0 ≤ x ≤ 4 M ( x )=−3 H A − H A x− x
4 4
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Synthèse des méthodes énergétiques selon jean roux
Il vient :
3 4 7 7
∫ ( −H A y ) (− y ) dy +∫ −3 H A − 34 H A x− 210
[ 4
x ][ 3 5 dx
4 4 2 ] dx
−3− x . +¿∫ [−6 H A −5 x2 +25 x−230 ] . [ −6 ] +¿∫ [−(
2
0 0 4 4
En ordonnant, on obtient :
3 4 2 4 ❑ 7 7 0
5 3 525
[
H A ∫ y 2 dy+ H A∫ −3− x dx +¿
8 4 16
∫ 3 x+ 34 x 2 dx+ 18 H A ∫ dx+3 ∫ [ 5 x 2−25 x+ 230 ] dx + 12 H A ∫ y 2 dy+ 2
] [ ]
0 0 0 4 4 6
159
D’où on a H A +1740=0
2
−21740
H A= =−21.89 kN
159
H E=−50−H A =−50+21.89=−28.11kN
R A =−15 kN
R E=45 kN
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