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GBUssien
& l’Église
locale
Les GBU présentés aux pasteurs
La
vision
des GBU
s’appuie sur deux convictions
fondamentales :
1) L’Évangile de Jésus-Christ est la puissance de Dieu
pour sauver tous ceux qui croient.
2) Chaque chrétien a la responsabilité d’être témoin là
où il se trouve.
Les livres publiés par les PBU (Presses Bibliques Universitaires) et la mise en place de
réseaux professionnels1 favorisent l’approfondissement et la diffusion d’une réflexion
biblique dans le contexte contemporain.
Mais les étudiants organisent également des activités telles que les Forum et Dialogue
Veritas (dans une perspective apologétique) et la pièce de théâtre Marc l’Expérience.
1
Le RSE (Réseau des scien-
tifiques évangéliques),
le RESH (Réseau évan-
géliques et sciences
humaines), le GBU santé,
le REPE (Réseau évangé-
lique des professionnels de
l’enseignement), le Réseau
Entreprises et le Réseau GBU
Arts.
La relation
entre les GBU
et les Églises
Voici les recommandations que notre
association communique aux
étudiants GBUssiens.
Cependant, à long terme, le nomadisme est malsain à la fois pour l’étudiant et pour les
Églises. Il ne faut pas que cette période de nomadisme se prolonge au-delà de ce qui est
nécessaire (dans les circonstances normales, quelques mois, par exemple). Nous recom-
mandons aux étudiants de faire le choix conscient d’une Église fidèle à la Bible et de s’y
engager.
Il est tout à fait possible de garder une relation proche « Nous recomman-
avec son Église d’origine tout en s’investissant, pendant les dons aux étudiants
semestres universitaires, dans une Église de sa ville universi- de faire le choix
taire. Néanmoins, pour ceux qui rentrent chaque week-end, conscient d’une Église
il est logique de maintenir un même niveau d’engagement fidèle à la Bible et de
dans son Église d’origine. s’y engager. »
2) L’engagement dans une Église devrait inclure une forme de
service, pas simplement une présence « en consommateur »
Avec les absences fréquentes, les visites chez les parents etc., il est encore plus difficile
d’être au service des autres dans son Église. Un étudiant chrétien devrait combattre ce
problème en choisissant de servir selon ses moyens, son temps et ses capacités. Il peut,
par exemple, s’occuper de la garderie ou bien faire le ménage sans avoir été présent au
culte le dimanche précédent.
Son ministère est donc complémentaire à celui des Églises et nous constatons que la
plupart des étudiants investis dans un GBU pendant leurs
« Nous encourageons
études s’engagent de nouveau dans leur Église d’origine
donc les pasteurs à
ou dans une autre Église en fonction de leur emploi, avec
donner l’occasion
de saines motivations et un zèle renouvelé.
à ces jeunes de mettre
Nous encourageons donc les pasteurs à donner l’occasion en pratique dans leurs
à ces jeunes de mettre en pratique dans leurs Églises ce Églises ce qu’ils ont
qu’ils ont appris aux GBU. appris aux GBU. »
Le témoignage d’une étudiante
« Cela faisait 3 ans que j’avais une activité dans les GBU, tout en restant
engagée dans mon église. Mais à la rentrée 2006, rien ne me tenait plus à
coeur que mon travail avec les GBUssiens, sur les campus. C’était là que je
me sentais le plus à ma place, pour mettre ma foi en action.
Sans condamner mon choix, mon pasteur m’a proposé d’établir sim-
plement un lien entre mon église locale et les GBU. Mon engagement
dans les GBU serait une activité missionnaire parmi les étudiants, et dans
ce cadre, l’église nous soutiendrait dans la prière; en retour, il me fallait
l’informer. Ainsi depuis septembre, je donne tous les 2 mois des nouvelles
des GBU à l’assemblée, j’écris quelques lignes dans le journal de l’église, et
je communique des sujets de prière à l’équipe d’intercession.
»
Si les étudiants ne restent pas dans l’Eglise à terme, au moins ils apportent
du renouvellement dans l’Eglise. D’ailleurs, les chrétiens de notre assem-
blée sont habitués à voir passer des étudiants et se réjouissent d’en voir
de nouveaux. N’oublions pas que les jeunes attirent les jeunes. C’est donc
aussi un bon moyen de toujours avoir une Eglise jeune et dynamique.
Certains prennent une part active dans l’Eglise. Par exemple, cette année,
des GBUssiens se sont engagés dans divers services (garderie, musique,
chant, conduite du temps de louange, ménage...). Il est vrai que d’autres
consomment un peu plus, mais reconnaissons que selon les études suivies,
l’investissement n’est pas le même pour tous.
»
L’accompagnement pastoral
aux GBU
Quel accompagnement pastoral des GBUssiens ? Le principe général, c’est que nos équi-
piers ne cherchent pas à assumer un rôle pastoral envers les étudiants. Ce n’est pas
la mission historique des GBU : notre vision est d’annoncer l’évangile dans le contexte
universitaire, avec tout ce que cela implique.
Notre mot d’ordre pourrait être « équiper plutôt qu’accompagner », puisque, pour
être bien en phase avec nos objectifs, notre priorité doit rester « former pour servir ».
Cependant, vu l’âge et la fragilité des GBUssiens (ce sont des jeunes en construction),
un équipier pourrait être amené à entourer temporairement un étudiant pour l’aider à
surmonter une peine de cœur, par exemple.
Les équipiers GBU n’ont pas comme vocation la relation d’aide et n’ont ni la formation
ni les compétences pour traiter tous les problèmes. Si l’équipier remarque un problème,
il faut chercher la manière la plus sage de le faire remonter à « équiper
l’Église du GBUssien, tout en respectant les principes élémen- plutôt
taires de la déontologie (le secret professionnel). qu’accompagner »
A priori, chaque GBUssien serait membre d’une Église locale mais ce n’est pas toujours
le cas. La responsabilité des équipiers est de les encourager à se joindre à une Église, en
recommandant des Églises appropriées.