Vous êtes sur la page 1sur 6

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


« E.S.U »
UNIVERSITE DE L’ASSOMPTION AU CONGO
U.A.C
B.P 104 BUTEMBO
E-mail : uacuniversite2018@gmail.org
Site : www.uaconline.org

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION


DEPARTEMENT DE L’INFORMATIQUE DE GESTION

ANALYSE DE L’IMPACT DES TECHNOLOGIES SDN ET NFV


SUR LES RESEAUX INFORMATIQUES

Par

MAGALA BAHATI Ishara

Option : Réseaux Informatique

Directeur : KATYA Echello


Chef des Travaux

Rapporteur : KASAMBYA Moise


Assistant 1

ANNEE-ACADEMIQUE 2022-2023

PREMIER CHAPITRE
INTRODUCTION
1.1Contexte de l’étude
Aujourd’hui, nul n’ignore l’apport de l’informatique et des nouvelles technologies de
l’information et de la communication dans l’amélioration de la productivité de l’activité
humaine, l’amélioration des conditions de travail et à la réduction des peines de l’homme.
Ainsi, l’informatique vient apporter de multiples conforts à notre mode de vie et aucun
domaine n’est resté étranger à son usage1.

L’avènement de l’informatique de gestion dans les NTIC (Nouvelles Technologies


dans les systèmes de l’Information et de la Communication) prend une importance
grandissante de nos jours, cela est dû à la nécessité d’une adaptation permanente de plus en
plus rapide et réactive de l’entreprise moderne et des hommes aux environnements
techniques,
gestionnaires, économiques et sociaux afin d’atteindre les objectifs de performances d’où une
compétitivité2.

Avec la croissance de l’utilisation de la technologie de l’information, nous assistons à


une énorme augmentation du trafic qui circule dans les réseaux. Il y’a un grand nombre de
périphériques et d’applications modernes qui sont interconnectés. Les innovations
technologiques récentes telles que la virtualisation, le Cloud computing et tant d’autres
poussent les réseaux à montrer facilement leurs limites. En effet, les administrateurs réseau
doivent gérer une gamme de données, de types de service et de périphériques différents. Cette
gestion devient très difficile avec les outils des réseaux traditionnels qui n’ont pas été conçus
pour faire face à de topologies évolutives à grande échelle. Les architectures IP traditionnelles
sont d’une part, complexes à configurer à cause de la nature distribuée des protocoles et
d’autre part, difficile à faire évoluer en raison du couplage qui existe entre le plan de contrôle
et le plan de données des équipements existants.

Pour pallier à ces innovations deux nouveaux paradigmes ont vu le jour : SDN
(Software Defined Networking) et NFV (Network Function Virtualization). L’architecture des
réseaux SDN permet une gestion dynamique des infrastructures face aux changements de

1
Henri ISAAC, « L’entreprise numérique : Enjeux et conséquences des nouveaux systèmes d’informations » in
Revue Française de Gestion, Vol. 129, 2000, p.100.
2
Cf. Lionel POULET, Apport des nouvelles technologies dans les systèmes d’information et de communication :
orientations et perspectives, 4e édition, Paris, Eyrolles, 2011, p.317.
comportement du trafic dans le réseau. SDN permet la séparation entre le plan de contrôle
(responsable de la prise de décision du routage des flux dans le réseau et gère les applications
et les services offerts par ce dernier) et le plan de données ou transmission (se charge de
transférer les flux suivant les directives fournis par le plan de contrôle). SDN est une approche
qui centralise puis simplifie la gestion du réseau. Ce qui permet aux administrateurs réseau
d’orchestrer et d’automatiser à travers une face de contrôle logicielle sans accéder aux
composants physiques (commutateur, routeur). Les administrateurs peuvent facilement gérer
le trafic en modifiant une règle de routage via le contrôleur. Cette simplicité fait des SDN une
approche prometteuse. Les technologies de réseaux programmables ou SDN (Software
Defined Networking) ont le vent en poupe et leur adoption s’accélère que ce soit au sein des
Datacenters d’entreprises, des réseaux de fournisseurs de services ou des réseaux
d’opérateurs3.

Quant à NFV (Network Function Virtualization) qui est une architecture réseau qui
fait appel aux technologies de virtualisation pour pouvoir virtualiser des classes entières de
fonction de nœuds de réseau dans des blocs qui peuvent se connecter pour créer des services
de communication. Une fonction de réseau virtualisée ou NFV est constituée d’une ou
plusieurs machines virtuelles en cours d’exécution avec des logiciels et processus différents,
au-dessus des serveurs, switch et unité de stockage de grande taille. Son principal but est de
découpler les fonctions réseau du matériel physique et facilite aux services de réseau qui sont
dans les routeurs, le pare-feu et autres périphériques dédiés à être hébergés sur des machines
virtuelles. Généralement, les déploiements NFV utilisent des logiciels de services réseaux
anciennement basés sur le matériel4.

SDN (Software Defined Networking) et NFV (Network Function Virtualization) sont


deux technologies qui ont révolutionné les réseaux informatiques ces dernières années.
L’histoire de SDN remonte à la fin des années 2000, lorsque des universitaires ont commencé
à chercher une manière de simplifier la gestion des réseaux informatiques. Ils ont proposé une
architecture de réseau ou le contrôle du trafic est séparé matériel de commutation. En 2011,
une startup appelée Nicira a été fondée pour commercialiser ces idées, et elle a été rapidement
acquise par VMware. Aujourd’hui, de nombreux fournisseurs proposent des solutions SDN
pour les entreprises5.

3
Cyrille CHAUSSON « SDN : la virtualisation réseau pour les Datacenters », in www.techtarget.com, Paris, p.2.
4
Brandon Butler, « Le monde informatique : Virtualisation/Réseau », Article publier le 11 juillet 2017.
5
https://www.computerworld.com/article/3267786/the-history-of-sdn-a-timeline-of -the-ne
Le concept NFV est né en octobre 2012, lorsqu’un certain nombre de leaders
mondiaux des télécommunications ont commencé à chercher des moyens de réduire les couts
et d’améliorer l’efficacité de leurs réseaux. Ils ont proposé une architecture de réseau ou les
fonctions réseau sont virtualisées et exécutées sur des serveurs standards plutôt que sur des
équipements propriétaire couteux. En 2012, un groupe appelé ETSI a été formé pour
standardiser NFV, et aujourd’hui, de nombreux fournisseurs proposent des solutions NFV aux
opérateurs6.

Nous avons choisi ce sujet pour permettre aux entreprises de mieux comprendre les
avantages et les défis de ces technologies, ainsi que les couts et les bénéfices potentiels de leur
implémentation. Néanmoins ces deux technologies ont un impact important sur les réseaux
informatiques. Les réseaux SDN et NFV permettent une plus grande flexibilité dans la
configuration des réseaux, car les fonctions réseau sont contrôlées et programmées par des
logiciels, les modifications peuvent être effectuées rapidement et facilement, en fonction des
besoins spécifiques du réseau. Quant à la sécurité ces deux réseaux offrent des fonctionnalités
de sécurité avancées, telles que la segmentation et l’isolation des réseaux, la collecte de
données de sécurité en temps réel et l’automatisation des processus de réponse aux incidents
de sécurité, mais aussi à ce qui concerne la réduction des couts, ces deux réseaux permettent
de réduire les couts d’infrastructure en utilisant des serveurs génériques et des commutateurs à
faible cout plutôt que des équipements spécialisés.

Cependant, il y a aussi de défis à prendre en compte. Dans le cas de SDN, la


centralisation du contrôle peut rendre le réseau vulnérable aux attaques, puisqu’ une panne ou
une attaque sur le contrôleur peut paralyser tout le réseau. De plus, la mise en place de ces
technologies peut nécessiter une formation supplémentaire du personnel, ainsi que des
investissements en matière d’infrastructures réseau. En ce qui concerne NFV, la virtualisation
des fonctions réseau peut avoir des performances inférieures à celles des équipements
physiques dédient, ce qui peut affecter les applications utilisateur. De plus, la consolidation de
plusieurs fonctions sur un seul serveur peut créer des goulets (couloir étroit) d’étranglement si
le serveur ne dispose pas de suffisamment de ressources pour supporter toutes les fonctions
virtualisées.

1.2Problématique

6
Cfr.Idem.
Pour un travail scientifique, la problématique constitue la base, un indicateur qui
permet de bien mener la recherche. En réalité, elle conduit à transformer une idée de
recherche d’abord vague et abstraite en une question précise et concrète à vérifier dans la
réalité7.

Les entreprises ont souvent des infrastructures de réseau complexes et intégrées qui
peuvent être difficiles à modifier ou à mettre à jour sans perturber les opérations
commerciales. De plus, il est possible que les couts liés à l’adoption de ces nouvelles
technologies puissent être prohibitifs (couteux) pour certaines entreprises. Il convient donc de
déterminer comment et dans quelle mesure l’adoption de SDN et NFV peut améliorer les
réseaux informatiques, tout en évaluant les obstacles qui peuvent entraver leur adoption.
Cependant, il est également possible que l’implémentation de ces technologies présente des
défis tels que la complexité de la migration vers une infrastructure plus flexible ou la nécessité
d’une formation accrue pour les professionnels de la gestion du réseau.

1.3 Objectif principal

L’objectif principal de notre étude est de faire l’analyse de l’impact des technologies
SDN et NFV sur les réseaux informatiques.

1.4 Objectifs spécifiques

Notre étude nous a permis :

 D’analyser l’impact des technologies SDN (Software-Defined Networking) et NFV


(Network function virtualization) sur les réseaux informatiques en termes
d’amélioration des performances, de réduction des couts d’exploitation, de flexibilité
et de sécurité.
 De faire l’analyse comparative des avantages et des inconvénients de ces technologies
par rapport aux techniques de réseaux traditionnels pour aider les organisations à
prendre des décisions informées sur la migration vers SDN et NFV.
1.5 Question de recherche

Partant de ces objectifs spécifiques assignés, nous nous sommes posé ces questions :

 Que peut être l’impact de ces technologies sur le réseaux informatique ?


7
LAMOUREUX cité par Donald LONG, Définir une problématique de recherche. La solution à un problème
découlé de la compréhension de ce dernier, S.I, 2004, p.11.
 A quoi ces technologies sont-elles avantageuse pour les réseaux informatiques ?
 Ces technologies peuvent-elles avoir un impact négatif aux réseaux informatique ?
1.6Choix et intérêt du sujet

Le choix que nous avons porté sur ce sujet est d’ordre informatique. Ce travail nous a
permis d’acquérir certaines connaissances sur les technologies SDN et NFV, Avec la montée
en puissance des technologies SDN et NFV, l’impact sur les réseaux informatiques est
considérable. Cette recherche est donc d’une grande importance pour les professionnels de
l’informatique, les chercheurs et les entreprises qui souhaitaient mettre à jour leurs
infrastructures de réseaux et adopter des approches plus agiles pour gérer leurs systèmes
informatiques. Pour les futurs chercheurs, ce document leur sera utile comme modèle de
références pour développer leurs connaissances scientifiques.

1.7Justification de l’étude

Les entreprises qui utiliseront ces technologies auront une solution innovante et
évolutive pour répondre aux exigences de performances et de flexibilité actuelles mais aussi
aurons à comprendre les avantages, les limites et les défis associés à leurs implémentations.

1.8Délimitation du sujet

Tout travail scientifique doit être délimité dans le temps et dans l’espace. Du point de
vue spatial, ce travail se limite à l’analyse des impacts des technologies SDN et NFV sur la
performance, la sécurité et l’efficacité des réseaux. Au niveau temporaire, notre étude va
parcourir toute la période de l’année académique 2022-2023.

1.9 Difficultés rencontrées

Vous aimerez peut-être aussi