UFR Biomédicale
le 5 Juillet 2005
Jury
1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2. Montée capillaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1 Liquides simples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Solutions analytiques approchées de l’équation de Lucas-
Washburn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.1 Viscosité négligeable . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.2 Gravité négligeable . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3 Instabilités dans la montée capillaire . . . . . . . . . . . 13
3. Instabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.1 Mouillage des solutions de surfactants . . . . . . . . . . 17
6. Industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
6.1 Travaux de recherches pour l’industrie . . . . . . . . . . 38
6.1.1 Unilever (Hollande) : Mouillabilité des poudres en
fonction de la viscosité et de la température du liquide. 38
6.1.2 Glaverbel (Belgique) : Traitement du verre, mouillage
du verre, dépôt de couches d’argenture sur verre. . . . 38
6.1.3 Libeltex (Belgique) : Mouillage des fibres, et des
tissus textiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
6.1.4 Société Nationale des Poudres et Explosifs(SNPE) :
Diffusion des solvants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Curriculum Vitæ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
1. INTRODUCTION
communiquer avec les neuro-biologistes. Ces efforts n’ont pas étaient vains,
car les premiers résultats sont prometteurs et véhiculent un lot de questions
qui nous ouvrent d’autres perspectives de recherches.
Première partie
DYNAMIQUE DU MOUILLAGE
2. MONTÉE CAPILLAIRE
dh(t)
γcos(θ) = γ − β (2.1)
dt
dh(t)
2πrγcos(θ) = πr2 ρgh(t) + 8πηh(t) (2.2)
dt
En remplaçant γcos(θ) (équation 2.1) par son expression dans l’équation
2.2 on obtient l’équation de LW modifiée (équation 2.3) qui tient compte de
la friction du liquide sur le solide, avec β le coefficient de friction.
2. Montée capillaire 8
µ ¶
dh(t) dh(t)
2πr γ − β = πr2 ρgh(t) + 8πηh(t) (2.3)
dt dt
Les termes intervenant dans ces équations sont explicités dans le tableau
ci-dessous.
Figure 2-1 : Hauteur de l’eau dans un capillaire sec (a) et dans un capillaire
prémouillé (b) de rayon 0.3 mm. La ligne bleu est la prévision selon
l’équation classique de Lucas-Washburn (Equation 2.2 avec θ = 0),
tandis que la courbe continue rouge est issue de l’équation modifiée
(équations 2.2) pour un capillaire sec β=0.45 et pour un capillaire
prémouillé β=0.2.
0,020
0,015
hauteur en m
Equation classique de LW
0,010 Expérience
Equation modifiée
0,005
0,000
temps en s
Figure 2-2 : Hauteur de l’ethanol dans un capillaire sec de rayon 0.3 mm. La
ligne bleu est la prévision selon l’équation classique de Washburn
(Equation 2.2 avec θ = 0), tandis que la courbe continue rouge est
issue de l’équation modifiée (équations 2.2) pour β=0.04.
β
cos(θ) = 1 − Ca
η
β
θ2 = 2 Ca
η
2. Montée capillaire 10
· ¸
∂h(t) κs0 λ~ γ (cosθ0 − cosθ(t))
U (t) = = 4π sinh (2.4)
∂t ηv 2nkT
où θ0 est l’angle de contact à l’équilibre, dans notre cas θ0 = 0. κs0 est la
constante de vitesse d’adsorption, n et λ sont le nombre de sites d’adsorption
par unité d’aire et la distance moyenne entre deux sites d’adsorption respec-
tivement (λ ≈ n−1/2 ≈ 1 nm). kT est l’énergie thermique, ~ est la constante
de Planck et v le volume moléculaire du fluide.
Si la force capillaire (force motrice) est faible devant l’énergie thermique,
l’expression de la vitesse devient :
· ¸
κs0 λ3 ~ kT v
U (t) = 2π γ(1 − cosθ(t)) ⇒ γcosθ(t) = γ − η U (t)
kT ηv 2πλ3 κs0 ~
2. Montée capillaire 11
kT v
β= η
2πλ3 κs0 ~
Tension
de surface
Liquide Solide (mN m−1 ) β κs0 (s−1 )
Eau Tube prémouillé 72 0.2 1.58 1010
Eau Tube sec 72 0.45 7.04 109
Ethanol Tube sec 22 0.04 7.92 1010
Eau-Ethanol (7% en poids) Tube sec 50.37 0.14 6.79 1010
Tableau 2-1 : Valeurs du coefficient de friction β et de la constante de vitesse
d’adsorption κs0 .
2γcos(θ0 )
où θ0 et he = ρgr
sont respectivement angle de contact et hauteur à
l’équilibre.
Le terme β1 est un coefficient de ralentissement qui englobe tous les ef-
fets responsables de l’écart entre les résultats expérimentaux et la solution
analytique.
Aux temps courts, pour les liquides visqueux, la quantité de liquide dans
le capillaire n’est pas importante. On peut donc négliger la contribution de
la gravité. On trouve à partir de l’équation 2.2 [7] :
1 h p i
h(t) = −rβ + r2 β 2 + 8η (rβh(0) + 2ηh2 (0) + rγcos(θ0 )t)
4η
2. Montée capillaire 13
Une autre partie de cette étude concerne l’ascension capillaire des solu-
tions de surfactants le C18 OE84 . Dans cette dernière nous avons observé une
forme d’instabilité révélée par le dépassement par le ménisque de la hauteur
d’équilibre (figure 2-5) calculée à partir des mesures de tension de surface des
solutions de surfactants (figure 2-6. Les caractéristiques principales de cette
instabilité sont :
– aux temps courts (début de l’ascension) la solution de surfactant et
l’eau ont la même vitesse (figure 2-5).
5,5
5,0
eau
4,5
200 cmc
3,5
hauteur en cm
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
0 2 4 6 8 10 12
temps en s
Figure 2-5 : Ascension capillaire d’une solution de surfactant le C18 OE84 , dans
un tube en verre de rayon 0.3 mm, prémouillé par l’eau
Figure 2-6 : Tension de surface du C18 OE84 dans l’eau calculée à partir de :
(•)la hauteur d’équilibre, (•)la hauteur métastable (tube prémouillé)
(◦)mesure de tension de surface (cylindre de Wilhelmy) et (N)la
hauteur métastable (tube sec) pour un tube de rayon 0.3 mm
Adsorption en mg/m²
distance plus large. Ceci peut expliquer que pour des concentrations très
proche de la cmc la durée de metastabilité est assez longue.
D’autre part la durée de metastabilité relativement courte pour des concen-
trations faibles ou élevées par rapport à la cmc, peut provenir du fait que
l’adsorption est insignifiante pour les faibles concentrations. Pour les concen-
trations fortes l’appauvrissement du volume en molécule du C18 OE84 est
négligeable. Dans les deux cas il est probable que le gradient en concentration
s’établit sur une distance plus courte à partir de l’interface liquide-vapeur.
3. INSTABILITÉS
Figure 3-1 : Goutte de C12 E10 à la concentration cmc en étalement sur un film de
solvant d’épaisseur 100 nm. Le schéma en dessous représente le pro-
fil de la zone entière de l’étalement de la goutte avec ses différentes
parties : La goutte jouant le rôle de réservoir, les doigts, la zone
creuse, le film de surfactant qui se propage devant les doigts.
Figure 3-2 : Goutte de C12 E10 à la concentration cmc en étalement sur un film
de solvant d’épaisseur (A) 30 nm, (B) 60 nm. Au bout des doigts,
aucun minimum dans l’épaisseur du film n’est observé.
doigts augmente.
Pour la troisième partie [13] de cette étude, deux substrats sont utilisés :
le premier portant un film de solvant d’épaisseur 60 nm, le deuxième un
film épais de 120 nm. Le solvant est toujours l’éthylèneglycol. Nous avons
fait varier la concentration du C12 E10 entre 0,1 cmc et le surfactant pur.
Quelques expériences ont été réalisées aussi avec le C12 E4 .
Pour des concentrations du C12 E10 inférieures à 1,5 cmc, nous avons un
maximum de branchements autour de 0,5 cmc (figure 3-3) et une diminution
raide de la longueur et de la largeur des doigts autour de 1,5 cmc. A ce mo-
ment, une partie creuse commence à apparaı̂tre au bout des doigts analogue
à celle sur la figure 3-1. En-dessous de la cmc, la goutte principale s’étend
Figure 3-3 : Goutte de C12 E10 à la concentration 0,25 cmc en étalement sur un
film de solvant d’épaisseur 60 nm.
pour le C12 E10 il est maximal à 0,5 cmc, et il diminue lorsque la concen-
tration augmente. Le degree de branchement est plus important sur des
films plus minces.
– Ces observations suggèrent qu’un grand gradient de tension superficiel
et une faible mobilité interfacial de surfactant (parce que la molécule
est grande, comme le C12 E10 , ou parce que le film est mince), sont
favorable à l’embranchement.
Deuxième partie
Introduction
Les substrats utilisés sont des lamelles de verre dont la surface est mo-
difiée par chimisorption de l’amino-silane N[3-(trimethyl-silyl)propyl]ethylen-
diamine : C8 H22 N2 O3 Si (EDA pour Ethyl-Di-Amine : figure 4-1(a)) [66]. La
NH2
NH
Si
surface est nettoyée par un dégraissage dans deux bains successifs de chloro-
forme agités par ultrasons pendant 20 minutes. Le substrat est ensuite placé
dans un mélange d’eau oxygénée et d’acide sulfurique dans un rapport 3/7
volume à volume, puis rincé à l’eau distillée et séché sous flux d’azote.
La silanisation est réalisée par immersion de la surface propre, pendant
24h, dans une solution composée de 94% de méthanol, 0.5% d’acide acétique,
3.5% d’eau et 2% d’EDA. Les surfaces sont par la suite rincées au méthanol,
4. Surfaces modifiées pour stimuler la régénération axonale 28
puis séchées sous un flux d’azote. Elles peuvent être ensuite stockées et asep-
tisées dans le méthanol.
Les cellules de la lignée PC12 [67] que nous cultivons sont issues d’une
tumeur de glande médullo-surrénale de rat mâle. Le milieu de culture utilisé
est le DMEM (Dubelcco’s Modified Eagle Medium), complété par 5% de
sérum de veau fetal, 10% de sérum de cheval, 1% acides aminés non essentiels
et 1% d’antibiotiques streptavidine et ampiciline.
Les cellules sont cultivées dans des boites de Pétri dont le fond a été
enduit de poly-L-lysine et placées dans une étuve à 37˚C enrichie à 5% de
CO2 . Les PC12 adhérantes à la poly-L-lysine, se multiplient en monocouche
jusqu’à ce qu’une inhibition de contact freine la division cellulaire. Il leur faut
pour cela 3 à 4 jours. A ce stade, on compte environ 108 cellules par boites de
15 cm de diamètre. Elles sont alors rincées et soumises à l’action de 2 m` de
l’enzyme trypsine qui coupe les liaisons entre les cellules et la poly-L-lysine.
Pour les expériences d’adhésion, les cellules sont ensemencées à 1.25 × 106
cellules/m` et cultivées sur une lamelle de verre-EDA. L’adhésion sur des
surfaces de poly-L-lysine servent de contrôle.
Figure 4-2 : Réseaux de neurites formés par des PC12 cultivées sans NGF sur
verre-EDA pendant 5 jours. L’agrandissement est de 20×. Une cel-
lule PC12 étalée à un diamètre moyen de 10µm
L’avancée d’une neurite est assurée par une prolongation cyclique de fi-
lopodes et les ondulations des lamellipodes (figure 4-3).
Une neurite avance quand un filopode, au lieu de se rétracter, s’accroche
au substrat et étire le cône de croissance. Objectivement la croissance n’in-
tervient que si le substrat le permet et s’il y a réorganisation de l’actine du
cytosquelette. Il est connu que les protéines Rho-GTPases interviennent dans
cette réorganisation [68, 69] ainsi que dans la différenciation des neurones.
Lamellipode
Filopode
Cone de croissance
L’une des explications potentielles est que la structure des surfaces verre-
EDA induit l’activation des voies de signalisation faisant intervenir les Rho-
GTPases dans la régulation de la mobilité du cône de croissance. Les pro-
4. Surfaces modifiées pour stimuler la régénération axonale 31
cessus d’activation sont maintenant bien identifiés (figure 4-3). En effet, les
Rho-GTPases sont impliquées dans le contrôle du remodelage du cytosque-
lette actinique, qui intervient dans de nombreux processus tels que la motilité,
la différenciation et la morphogénèse. Les Rho-GTPases sont activées par les
guanine nucleotide exchange factors (Rho-GEFs), qui ont été souvent isolées
comme protéines oncogéniques. Ces voies de signalisation font intervenir une
cascade de réactions chimiques. Les Cdc42 et Rac1 appartiennent à la famille
des protéines Rho et sont sous le contrôle de signaux extracellulaires attrac-
tifs, tandis que RhoA est sous le contrôle de signaux répulsifs. L’association
de ligands extracellulaires et de leurs récepteurs entraı̂ne, via les protéines
de régulation GEF (guanine nucleotide exchange factor ) ou GAP (GTPase-
activating protein), l’activation ou l’inhibition des protéines Rho. L’activation
de la protéine RhoA permet celle de la protéine Rho-kinase, provoquant le
collapsus du cône de croissance, processus qui peut éventuellement aboutir au
phénomène de chimiorépulsion. À l’inverse, l’activation de Cdc42 et de Rac1
via celle de N-WASP (Wiskott-Aldrich syndrome protein) et PAK (serine-
threonine kinase p21-activated kinase) induit la formation de filopodes [70] et
de lamellipodes [71] qui vont autoriser la croissance axonale et le phénomène
d’attraction en réponse à un signal attractif.
Une autre explication possible, mais qui reste à verifier, consiste à sup-
poser que grâce à la surface verre-EDA nous avons stimulé la fabrication du
NGF par la cellule [72], et en quantité suffisante pour qu’il puisse stimuler
les récepteurs NGF et induire la différenciation des PC12.
Une troisième interprétation potentielle repose sur le fait que les filo-
podes envoient des ”salves” de Calcium à la cellules à travers le cône de
croissance [73]. Comme la concentration en ions Ca2+ dépend du type de l’in-
teraction établie entre les filopodes et le substrat, il se peut que la présence
4. Surfaces modifiées pour stimuler la régénération axonale 32
des gradients dans l’énergie d’adhésion provoque des gradients diffusibles des
ions transmis au cône de croissance et par conséquent dans le corps cellulaire.
Il en résulte une croissance des neurites par étirement.
En conclusion, le travail présenté dans ce chapitre montre la pertinence du
contrôle de l’interaction neurones substrats. Ce contrôle passe par la combi-
naison de l’adhésion non spécifique et la rugosité de la surface. Il est probable
que chacun des mécanismes proposés plus haut, pris seul, n’explique pas les
résultats obtenus mais que leur combinaison peut fournir une interprétation
satisfaisante. Cette combinaison reste à démontrer, c’est ce qui constituera
la suite de ce travail.
Troisième partie
mesurer les rayons des gouttes ainsi que l’angle de contact en fonction du
temps.
Dans le cas du mouillage liquide-liquide, en plus des modes de dissipations
de l’énergie dus à la viscosité et à la friction du liquide sur le solide il faut tenir
compte de la dissipation visco-élastique due à la déformation du substrat.
Dans le cadre du projet First-Europe j’ai effectué un séjour de six mois au
laboratoire du professeur P. G. De Gennes dans l’équipe du professeur A. M.
Cazabat et six autres mois au sein du Centre de Recherche et développement
du groupe Glaverbel (multinationale de l’industrie du verre).
6. INDUSTRIE
cristaux présents dans la solutions utilisé par Glaverbel. Après une procédure
de nettoyage approprié des surfaces de verre et la filtration des solutions du
réducteur utilisé un dépôt d’argenture uniforme est obtenu et il ne présente
aucune anomalie. La figure 6-2 montre un dépôt de couche d’argenture d’égale
épaisseur, ce qui signifie que les miroirs ainsi fabriqués ne présenterons aucune
anomalie.
J’ai été chargé par le CRMM d’étudier les tissus produit par LibelTex
et de trouver la densité optimale. Il s’agit de tissus poreux utilisés dans les
couches-culottes. J’ai effectué mes investigations en utilisant la balance du
tensiomète pour mesurer la quantité d’eau absorbée par le tissu. L’analyse
des résultats est faite en se basant sur le modèle de Lucas-Washburn mo-
difié [3] pour la montée capillaire. Ceci a permis de montrer l’existence d’un
extremum du rayon effectif correspondant à une densité inférieure à celle
produite à l’époque par LibelTex (figure 6-3).
sion simpliste par des expériences visuelles effectuées par les visiteurs ou des
démonstrations exécutées par les animateurs de l’exposition.
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Quatrième partie
CURRICULUM VITÆ
51
Ahmed Hamraoui
TITRES UNIVERSITAIRES
1996 : Thèse de doctorat en Physico-Chimie des Interfaces.
Titre de la thèse : Transition de prémouillage et transitions de
couches (layering) à l’interface solide-liquide. Système : silice-
eau-2,5diméthylpyridine.
Mention très honorable et félicitations du jury.
Directrice de thèse : Professeur M. PRIVAT.
Soutenue le 9 janvier 1996 à l’Université de Bretagne Occidentale
Brest.
1991 : D.E.A :”Polymères - Interfaces et Etat Amorphe”, Montpellier
II.
1990 : Maı̂trise de Physique, option physique de l’état solide.
Faculté des Sciences d’Oujda (Maroc).
1989 : Licence de Physique, (Idem).
1988 : DEUG A, (Idem)
52
POSTES OCCUPES
Sept 2003 Maı̂tre de Conférences en 28ème Section à l’Université René
Descartes - Paris 5, UFR Biomédicale.
2002-2003 ATER, 30ème Section, à l’Université Pierre et Marie Curie,
Laboratoire de Physique de la Matière Condensée, Collège
de France (Equipe du professeur A. M. Cazabat).
2001-2002 Chercheur contractuel au Centre de Recherche sur les
Mécanismes de Croissance Cristalline, UPR CNRS 7251,
Luminy Marseille.
1999 -2001 Chercheur contractuel au Centre de Recherche en
Modélisation Moléculaire, Université de Mons-Hainaut, Bel-
gique. (Directeur Professeur J. De Coninck).
1998-1999 Post-doctorant au Physical Chemistry 1, Lund University
Sweden, (Directeur Professeur B. Lindman). Bourse Marie
Curie.
1997-1998 ATER, 28ème Section, à l’Université de Cergy-Pontoise, La-
boratoire de physique des matériaux et surfaces. (Directeur
Professeur F. Perrot).
ACTIVITES D’ENSEIGNEMENTS
Enseignement Niveau Filière Etablissement
TD, TP de Phy- 1ère année PCEM, DEUG Paris 5
sique et cours SV et Master
M1
TD et TP de 1ère année SPI et MIAS Paris 6
Physique
TD et TP de 1ère et 2ème DEUG ST, Cergy-Pontoise
Physique année MIAS et SV
PARTICIPATION A LA FORMATION
DOCTORALE
Encadrements des étudiants en DEA et en Maı̂trise à l’Université de Brest
et de Mons-Hainaut(Belgique).
DEA Chimie Fine à l’université de Brest, encadrements par-
tiels :
– Anne-Marie Méar : Effets moléculaires et influence des phénomènes
critiques sur l’allure d’une isotherme d’adsorption à 10˚C. Systme silice
/ eau - 2,5diméthylpyridine, 1993 (Publication P1 et P10)
53
COMMUNICATIONS A UN CONGRES
C1 ”From monolayers to critical layers and from layers to films through the
influence on adsorption of a wetting Transition. Experimental study ”.
Affiche.
2nd Liquid Matter Conference Florence, Italy, 18-22 September 1993.
M. Privat, M. Amara, A. Hamraoui and H. Sellami.
C2 ”Monolayers, critical layers, and wetting films in liquid-liquid-solid sys-
tem undergoing a wetting transition. Experimental study ”. Affiche.
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