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DEVOIRE MAISON
O.P.U :adsorption dynamique
CINETIQUE D’ADSORPTION
La connaissance de la cinétique d’adsorption dans des opérations fondées sur les phénomènes
d’adsorption présente un intérêt pratique considérable pour la mise en oeuvre optimale d’un
adsorbant ainsi que pour connaître les facteurs qu’il faut optimiser pour fabriquer ou améliorer
un adsorbant conduisant à la cinétique la plus rapide possible.
Le processus d’adsorption se produit selon une succession d’étapes qui déterminent la vitesse
globale du processus :
- Le transfert de masse externe, impliquant le transfert et la diffusion de l’adsorbât au travers
du film liquide vers la surface de l’adsorbant;
- Le transfert de masse interne, qui implique la pénétration de l’adsorbât dans le système
poreux de l’adsorbant;
- L’adsorption proprement dite.
Si l’adsorbant n’est pas poreux, c’est l’étape du transfert de masse externe qui contrôle la
vitesse d’adsorption, cependant, si l’adsorbant est poreux, ce qui est le cas le plus souvent,
c’est l’étape de transfert de masse interne qui limite la vitesse d’adsorption
(1) : le soluté diffuse vers le charbon actif
(2) : le soluté diffuse dans les pores du charbon actif
(2’) : le soluté diffuse à la surface du charbon actif
(3) : l’adsorption à lieu
Les essais dynamiques sont réalisés dans des colonnes d’adsorption à hauteur et section
connues. Le lit fixe d’adsorbant d’une certaine hauteur est traversé par un courant d’adsorbat
en continu avec un débit connu; au cours du passage le soluté est retenu progressivement par
l’adsorbant.
Ces essais permettent le tracé des courbes de fuite montrant la saturation du solide adsorbant.
Bohart et adams, en 1920, était les premiers chercheurs qui ont exploité ces courbes, mais par
la suite beaucoup d’autres scientifiques se sont inspirés de leurs équations en proposant à leur
tour d’autres modèles tels que le modèle de Dole et Klotz en 1946, Hutchins en 1973, Clark en
1987, Wolborska en 1989. l’exploitation de ces modèles a permis de faire l’étude cinétique,
l’étude des capacités d’adsorption et du déplacement des fronts d’adsorption en fonction des
vitesses de passage
L’étude de l’adsorption par différents chercheurs a débuté par l’étude de l’adsorption des gaz
sur des solides, mais par la suite, l’étude a été développée pour les liquides.
Bohart et Adams, ont développé un modèle d’adsorption du chlore gazeux sur le charbon actif ;
ils ont établi des équations en supposant que l’on a une courbe de fuite d’adsorption
symétrique c’est à dire que l’équilibre est réalisé sur chaque grain ou tranche dz d’adsorbant
La baisse de la capacité d’adsorption résiduelle (a) du charbon actif en fonction du temps est
donnée par l’équation :
(əa/ət) = - K .a .C
La concentration du soluté dans le liquide à une distance quelconque x du film diminue selon
l’équation :
(əC/əZ) = - K/U .a .C
Où :
a : capacité d’adsorption résiduelle
K : constante de vitesse d’adsorption
U : vitesse d’écoulement du fluide.
dC
C−¿ ¿
Avec:
L C
=
U x
( )
m
e
Où :
L : hauteur du lit adsorbant.
U : vitesse d’écoulement du fluide.
Cette équation provient du bilan massique sur l’ensemble de la colonne.
L’intégration de cette équation conduit à :
1/ K
C n−1=
1−¿ ¿
Avec
KT
r=
U
Et K=(1/ KF )n∗(U / L)n
n−1 1 n−1
Quand t +∞limC = =C 0
K
C 0n−1
Avec A= [
Cb n−1 ]
−1 ¿ erbt
logarithmique deviant
ln[¿-1]=lnA-rt
en portant ln[¿-1]=lnA-rt en fonction du temps, on peut déterminer r et LnA qui
représentent respectivement la pente et l’ordonnée à l’origine.
ln(C0/C)-1=ln(Z/U)-K*C0*t
donc :t=(N0/C0*U)[Z-((U/K)*N0)*ln[(C0/C)-1]
en posant Z0=(U/(K*N0)*ln[(C0/C)-1] et t b le temps de fuite pour une concentration Cb
donc l’équation finale est :
N0
tb = *(Z-Z0)
C 0∗U
avec :
z : hauteur du lit (m)
U : vitesse d’écoulement du fluide en (m/h)
C0 concentration du soluté dans l’eau brute , en (mg/l)
Cb: concentration du soluté dans l’effluent, en (mg/l)
N0 efficacité d’adsorption (mg/g)
K : constante
Z0 : hauteur du front d’adsorption.
Hutchins a utilisé par la suite cette relation sous le nom de « Bed Depth ServiceTime »
en faisant appel à la notion de durée d’utilisation d’une couche de lit filtrant En tracent
tb = f(z), on peut calculer la capacité maximum d’adsorption N 0 à partir de la pente de
cette droite et de l’ordonnée à l’origine on tire z0.
MODELE DE WOLBORSKA (1989)
En partant de l’équation générale de transfert de masse, on peut obtenir la relation de
Wolborska
∂c ∂C ∂ N ∂2 C
+U + =D 2
∂t ∂z ∂t ∂z
Avec
∂c ∂C
=−v =β (C−Ci)
∂t ∂z
U∗C 0
Et v=
N 0+C 0
v : vitesse de migration du front d’adsorption
β: coefficient cinétique de transfert de masse
D : coefficient de diffusion axiale
Ci : concentration du soluté à l’interface solide liquide
Si on suppose que Ci <<< C ,V = U–v, N0 >>>C0, β=β0 quand t→0 et en utilisant le
paramètre n de Freundlich, on obtient l’équation finale de Wolborska :
C β a∗C 0 β a∗z
ln = ∗t−
C0 N0 U
Avec
β a =¿
La représentation de Ln C/C0 = f(t) est une droite dont la pente et l’ordonnée à l’origine
permettent la détermination du coefficient cinétique de transfert de masse βa, et la capacité
d’adsorption N0. Le calcul du coefficient de diffusion axial D et de β0 est possible seulement
dans le cas où l’on fait varier le débit, mais le calcul de la vitesse de déplacement du front
d’adsorption V est possible .
CONCLUSION
6
f(x) = − 1.04 x + 5.46
4
ln(C0 /C -1)
0
0 2 4 6 8 10 12
-2
-4
t (h)
Kth C0 = 1.0384 …….(1)
Kt hQ 0 M
=5.4612…….(2)
Q
De la 1ere équation on tire Kth on le remplace dans la 2eme et on calcule la capacité maximale
de l’adsorption
2
1
0
0 5 10 15 20 25
-1
-2
t (h)
ln ( CC0 −1)=5.0187−0.8344 t
La pente = - 0.8344 h-1
Kth C0 = 0.8344 …….(1)
Kt hQ 0 M
=5.0187…….(2)
Q
3
ln(C0 /C -1)
2
1
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
-1
-2
t (h)
ln ( CC0 −1)=4.5915−0.3016 t
La pente = - 0.3016 h-1
Kth C0 = 0.3016 …….(1)
Kt hQ 0 M
=4.5915 …….(2)
Q
De la 1ere équation on tire Kth on le remplace dans la 2eme et on calcule la capacité maximale
de l’adsorption
courbes de percée
55 60
50
45 50
40
40
35
concentration
30
30
25
20
20
15
10 10
5
0 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 101112131415161718192021222324252627282930313233343536
temp (h)
tp = 2% et ts = 95%
On calcule l’aire sous la courbe et l’aire totale pour trouver l’aire qui donne la capacité
d’adsorption maximale du soluté sur l’adsorbant
Q0 = 4.55 mg/g
Q0 = 0.86 mg/g
Q0 = 1.02 mg/g
CONCLUSION