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FONCTIONS REELLES D’UNE VARIABLE REELLE

LIMITES ET CONTINUITE

I- Limites d’une fonction réelle d’une variable réelle :

Définition 1 :

Soit f une fonction réelle définie sur une partie non vide I de R et soit x0 I et l  R , on dit
que f tend vers l quand x tend vers x0 si :
   0   0 / x  I x  x 0    f (x)  l  

Notation : lim f (x)  l


x x 0
On dit que l est la limite de f quand x tend vers x0.
On distingue, trois cas :

i- xlim f (x)  l (f définit à droite x0)


x 
0

ii- lim f (x)  l (f définit à gauche de x0)


x x 0

iii- lim f (x)  l (f définit au voisinage de x0)


x x 0

Proposition : On a :

lim_ f (x)  l
lim f (x)  l  x  x 0
x x 0 lim f (x)  l
x  x 0

Exemple :

1 x0
f (x)   lim f (x)  1 lim f (x)  0 lim f (x)  lim f (x )
0 x  0 x 0  x 0 x 0 x 0

f(x) n’admet pas de limite en 0

f(x)

x
0

Définition 2 :
Soit f une fonction réelle définie sur une partie non vide I de R et soit x0 I , on dit que f
tend vers ∞ quand x tend vers x0 si :
A  0   0 / x  I x  x0    f (x)  A

Notation : lim f (x)  


x x 0

Exemple :

1
lim 2  
x 0 x

Définition 3 :

Soit f une fonction réelle définie au voisinage de +∞ et soit l  R , on dit que f tend vers l
quand x tend vers +∞ si :
   0 A  0 / x  R x  A  f (x)  l  

Notation : lim f (x)  l


x  

Exemple :

1
lim 2 0
x   x

Définition 4 :

Soit f une fonction réelle définie au voisinage de +∞ , on dit que f tend vers +∞ quand x
tend vers +∞ si :
A  0 B  0 / x  R x  B  f (x)  A

Notation : lim f (x)  


x  

On définit de la même manière les limites suivantes :

lim f (x)   lim f (x)  l


x x 0 x  

lim f (x)   lim f (x)   


x   x  

lim f (x)  
x  

II - Propriétés des limites :

Proposition 1 : Si la limite de f existe quand x  x0 , alors cette limite est unique.


Proposition 2 : “Caractérisation à l’aide des suites”
(x )  D  x 0 , x 
n
x0

lim f (x)  l   n
x x 0
f (x n ) 
n
l


Exemple :

1
f (x)  cos( ) lim f (x)?
x x 0
1
Considérons la suite xn  xn 
n

 0 .
n
1
f (xn )  cos( )  cos(n)  (1)
n

xn
 1 si n pair
lim f (x n )  
n   1 si n impair
Donc f(x) n’admet pas de limite en 0.
Propriétés :

i- Si lim f (x)  l et lim g(x)  l' alors :


x x 0 x x 0

lim ( f (x)  g(x))  l  l' et lim f (x)g(x)  ll' quand cela a un sens.
x x 0 x x 0
1
ii- Si est définie alors :
f

1 1
lim  si l  0
x x 0 f (x) l
1
lim  0 si l  
x x 0 f (x)

1
lim   si l  0
x x 0 f (x)

iii- Si lim f (x)  l  lim f (x )  l


x x 0 x  x0
iv- Si f est bornée sur un voisinage de x0 et si :
lim g(x)  0 alors lim f (x)g(x)  0
x x 0 x x 0
v- Si lim f (x) et lim g(x) existent et que f≤g alors lim f (x)  lim g(x)
x x 0 x x 0 x x 0 x  x0
vi- Si f≤h≤g et que lim f (x)  lim g(x)  l alors lim h(x)  l
x x 0 x x0 x x 0

Remarques :
 0
i-    , 0, et n’ont pas de sens. Ce sont des formes indéterminées.
 0
ii- la réciproque de iii est fausse.

Exemples :

x  E(x)
1- lim
x
x  

* x  E(x) 1
x  R 0 
x x
x  E(x) 1
lim 0  lim  lim
x   x   x x   x
Donc
x  E(x)
0  lim 0
x   x
x  E(x)
lim 0
x   x
2- lim (1)E ( x 1)
x1
E ( x 1)
(1)  1  lim (1)E ( x 1)  1
x 1
E (x 1)
mais (1) n’admet pas de limite en 1.
E(x 1) E( x 1)
lim (1)  1 et lim (1)  1
x 1 x 1

II- Continuité :

1) Définitions et opérations :

Définition :

Soit f une fonction réelle définie dans x 0  a, x 0  a  R, on dit que f est continue en x0 si l’on a :
lim f (x)  f (x 0 )
x x 0
Géométriquement f est continue en x0 si son graphe ne présente pas de saut en (x0,f(x0)).

Exemple :

1 x0
f (x)  
0 x0

f(x)

x
0
f est continue en tout point différent de 0. Au point 0, elle ne l’est pas
lim f (x)  1  lim f (x)  0
x 0 x 0

Remarque :

i- La définition exige que f soit définie des deux côtés de x0 et en x0. Pour les fonctions définies en
x0 et à droite de x0 (resp. à gauche de x0) on définit la continuité à droite (resp. à gauche) par
lim f (x)  f (x 0 ) (resp. lim f (x)  f (x 0 ) )
x x 0 x x 0

ii- Une fonction définie dans un intervalle I  R est dite continue sur I si elle est continue en tout
point de I.

iii- Supposons que f n’est pas définie en x0 mais lim f (x) existe et elle est égale à l  R ; alors en
x x 0
posant :

f (x) si x  x0 , x  D f
g(x)  
l si x  x 0
On vérifie sans difficulté que la fonction f ainsi définie est continue en x0. On dit que g est “le
prolongement par continuité de f en x0”.

Exemple:

sin x *
f (x)  Df  R
x
f (x) si x  0
g(x)  
1 si x  0
g est le prolongement par continuité de f en 0.

Opérations élémentaires :

- Caractérisation à l’aide des suites :

pour toute suite (xn ) n x0



f est continue en x0  
la suite f (x n )  f (x 0 ))
 n 

Théorème :

Si f et g sont deux fonctions continues en x0 alors :

i- f+g est continue en x0


ii- fg est continue en x0
f
iii- si de plus g(x0)≠0, est aussi continue en x0.
g
Exemple :

Théorème :

Soient f : Df  R et g : Dg  R telles que f(Df)  Dg.


Si f est continue en x0  D f et g est continue en y0 = f(x0) alors gof définie de Df dans R est
continue en x0.

Remarque :

Si lim f (x) existe et appartenant à Dg et si g est continue alors :


x x 0

lim (gof )(x)  g( lim f (x))


x x 0 x x0

Exemple :
sin x sin x
lim
lim e e x
e
x xx 0

x x 0

2) Propriétés des fonctions continues :

Propriétés :

i- La somme et le produit d’un nombre fini de fonctions continues sur D  R sont des fonctions
continues sur D.
ii- Le rapport de deux fonctions sur D  R est une fonction continue pour les valeurs qui
n’annulent pas le dénominateur.
iii- La fonction composée des fonctions continues est continue.

Théorème :

Soit f une fonction continue sur I   a,b alors :


a- m=Inf(f(I)) et M=Sup(f(I)) existent
b- De plus :  x1 et x2  a,b  / m  f (x1 ) et M  f (x 2 ). On dit que f atteint ses bornes.

Remarque :

- Ce théorème n’est pas vrai si I n’est pas fermé.


Contre exemple f(x)=x sur  0,1
- De plus si la fonction n’est pas continue, le théorème est faux.

x si 0  x  1
f (x)  1 si 1  x  2
2
f(x)

1 2 x

Théorème des valeurs intermédiaires :


- Si f est continue sur I   a,b alors y m, M ,  x  a,b  / f (x)  y . (On dit que toutes les
valeurs comprises entre les bornes sont prises au moins une seule fois).

Géométriquement, ce théorème dit que si m  y  M , alors la droite parallèle à l’axe des x passant
par le point (0,y) coupe le graphe de f au moins une fois.

Exemple :

Montrer que l’équation  x 3  3x  1  0 admet une racine dans 1,2


Soit f (x)   x 3  3x  1 Df  R
f est continue sur R car c’est une fonction polynôme.
f(1)=3 f(2)=-1
Donc  x  1,2 / f (x)  0 c à d  x 3  3x  1  0

3- Fonction réciproque :

Théorème :

Si f est une fonction continue strictement monotone sur un intervalle I alors :


a- f est une bijection de I sur l’intervalle J=f(I)
b- la bijection réciproque f 1 : J  I est aussi continue strictement monotone (de même sens que
f)
FONCTIONS REELLES D’UNE VARIABLE REELLE
DERIVEES

I- Généralités :

1- Dérivabilité en un point :

Définition :

Soit f une fonction réelle définie sur une partie non vide I de R et soit x0 I on dit que f est
dérivable en x0 s’il existe l  R tel que :
f (x)  f (x 0 ) f (x 0  h)  f (x 0 )
lim  lim l
x x 0 x  x0 h0 h
Ce nombre l lorsqu’il existe est appelé dérivée de f au point x0.
df df
Notation : f ' (x 0 ) ou ( ) x  x 0 ou ( )(x 0 )
dx dx

Remarque :

La définition exige que f soit définie des deux côtés de x0. Au cas où elle ne l’est pas on peut
définir une dérivée à droite et une dérivée à gauche.

Exemple :

x 2 sin 1 si x  0
f (x)   x
0 si x  0
f (x)  f (0) 1
lim  lim x sin  0
x 0 x 0 x 0 x
Donc f est dérivable en 0.

2- Interprétation graphique - tangente-

f (x)  f (x 0 )
Le rapport (x≠x0) représente le coefficient directeur (ou la pente) de la droite
x  x0
D qui passe par les points M0 (x0,f(x0)) et M (x,f(x)) du plan. Cette droite tend vers une position
limite quand x  x0 qui est la tangente au graphe (C) de f au point M0(x0,f(x0)) dont le
coefficient directeur est f’(x0).
f D
M
f(x)
(C)

M0
f(x0)

x0 x x

Donc l’équation de la tangente au graphe de f en x0 est :

y = f’(x)(x-x0)+f(x0)

Remarques :

i- Si au point x0; la dérivée est infinie, la tangente est au graphe de f au point M0(x0,f(x0)) est
parallèle à l’axe oy.

f(x0)

x0 x

ii- Si en x0, la fonction admet une dérivée à gauche f g' ( x 0 ) et une dérivée à droite f d' ( x 0 ) tel que
f g' ( x 0 )  f d' ( x 0 ) alors en ce point, appelé point anguleux, le graphe de f admet deux demi-
tangentes, l’une à gauche de pente f g' ( x 0 ) l’autre à droite de pente f d' ( x 0 ) .

f(x0)

x0 x
2- Dérivabilité sur un ensemble :
Définition :

f est dite dérivable sur I  R si elle est continue en tout point de I. En particulier si I=[a,b],
f est dérivable sur I si elle est dérivable en tout point de ]a,b[ à droite de a et à gauche de b.
L’ensemble des valeurs f’(x) quand x parcourt I permet de définir une nouvelle fonction dite
fonction dérivée de f.
df
Notation : f ' ( x ) ou
dx
Théorème :

Si f est dérivable en x0 alors f est continue en x0.

Remarque :

La réciproque du théorème est fausse.

II- Calcul des dérivées :

1- Propriétés :

Si f et g sont dérivable en x0 alors

i- f+g est dérivable en x0 et on a (f+g)’(x0)=f’(x0)+g’(x0).


ii- f.g est dérivable en x0 et on a (f.g)’(x0)=f’(x0)g(x0)+f(x0)g’(x0).
'
f  f ' ( x 0 ) g ( x 0 )  f ( x 0 )g ' ( x 0 )
iii- Si g(x0)0, f/g est dérivable en x0 et on a :   ( x 0 ) 
g (g( x 0 )) 2
iv- Si g est dérivable en x0 et f est dérivable en g(x0) alors fog est dérivable en x0 et on a
(fog)’(x0)=f’(g(x0))g’(x0).

2- Extremum :

Lemme :

Soient f une fonction dérivable dans ]a,b[ et x 0  a , b .


Si f admet un extremum en x0 alors f’(x0)=0.

Remarque :

La réciproque de ce lemme est fausse.

f (x)  x 3 f ' ( x )  3x 2 on a f ' (0)  0 mais f n’admet pas d’extremum en 0.

3- Théorème de Rolle :
Si f une fonction définie dans [a,b] est telle que :
f continue sur [a,b]
f dérivable sur ]a,b[
f(a)=f(b)
alors il existe c  a, b telle que f’(a)=0.

Démonstration :

1er cas : si f est constante alors f’(x)=0 x  a, b le théorème est évident.
2ème cas : si f n’est pas constante, elle prend des valeurs différentes de f(a)=f(b)
Supposons par exemple qu’elle prenne des valeurs supérieures à f(a)=f(b)
Comme f est continue sur [a,b] elle atteint sa borne supérieure (maximum) en x=c avec ca et cb
f(c)  Maxf(x)  f (a)  f (b)  c ]a, b[
Puisque xa ,b 

c ]a, b[ maximun de f et f dérivable sur ]a,b[  f’(c) =0.

Remarque :
Il peut exister plusieurs valeurs c1, c2, …de x ]a,b[ telles que : f’(c1)=f’(c2)=…=0

4- Théorème des accroissements finis :

Si f est une fonction définie sur [a,b] telle que :


f est continue sur [a,b]
f dérivable sur ]a,b[
alors il existe c ]a, b[ tel que f(b)-f(a)=(b-a)f’(c).

Démonstration :

f(b) - f(a)
g(x)  f(x) - f(a) - ( x  a)
Posons ba
g continue sur [a,b]
g dérivable sur ]a,b[
g(a)=g(b)

donc c ]a, b[ / g’(c)=0

f(b) - f(a)
g' (x)  f' (x) -
Or ba
f(b) - f(a)
f' (c) - 0
Donc g’(c)=0  ba
Et par conséquent : f(b)-f(a)=(b-a)f’(c)
Interprétation graphique :

La courbe représentative de f satisfaisant aux conditions du théorème des accroissements finis


admet en x  c ]a, b[ une tangente parallèle à la droite qui passe par les points M 0 (a, f (a )) et
M 1 (b, f (b)) .

Montrons que log(1+x)<x x>0


1
f ' ( x) 
Posons f(x)=log(1+x) on a x 1
F continue sur [0,x] et f dérivable sur ]0,x[  c  0, x / f ( x)  f (0)  xf ' (c) .
x
log(1  x )  x
Donc 1 c

Corollaire :

Soit f une fonction dérivable sur I=]a,b[ ou ]a,+[ ou ]-,a[ ou ]-,+[, on a :

f' (x)  0 x  I  f est constante sur I.


f' (x)  0 x  I  f est décroissante sur I.
f' (x)  0 x  I  f est croissante sur I.
f' (x)  0 x  I  f est strictement décroissante sur I.
f' (x)  0 x  I  f est strictement croissante sur I.

Règle de l’Hospital :

Soient f et g deux fonctions dérivables dans un voisinage de x0 et telles que :


f ' ( x) f ( x) f ' ( x)
lim f ( x)  lim g ( x)  0 xlim lim  lim
x  x0 x  x0 x 0 g ' ( x) x  x 0 g ( x) x  x 0 g ' ( x)
Si existe alors
Démonstration :

D’après le théorème des accroissement finis :

f ( x)  f ( x0 ) g ( x)  g ( x0 )
c1  x, x0  /  f ' (c1 ) et c 2  x, x0  /  g ' (c 2 )
x  x0 x  x0
f ( x)  f ( x0 ) f ' (c1 )

d’ou g ( x )  g ( x 0 ) g ' (c 2 )
Or quand x tend vers x0, c1 et c2 tendent aussi vers x0.
f ( x) f ' ( x)
lim  lim
Donc :
x  x0 g ( x ) x  x0 g ' ( x )

Remarques :

0
La règle de l’Hospital s’applique dans les limites, lorsqu’on a une indétermination de la forme 0
0
et aussi quand on peut ramener les autres types à 0 .
Cette règle reste valable si on remplace x0 par 
Si cela est possible, la règle de l’Hospital peut être réitérer plusieurs fois avant de conclure.

Exemple :

x  sin x) 1  cos x sin x


lim  lim  lim 0
x  x0 x sin x x  x0 sin x  x cos x x  x0 2 cos x  x sin x

6- Dérivée d’une fonction réciproque :

Théorème :

Soit f une fonction bijective définie d’un voisinage I de x0 dans un voisinage J de f(x0). Si f est
dérivable en x0 et si f’(x0)0 alors f-1 est dérivable en y0=f(x0) et on a :
1 1
( f 1 )' ( y 0 )   1
f ' ( x0 ) f ' ( f ( y 0 ))

Démonstration :

Soit yy0=f(x0) un point de J et x=f-1(y)x0 avec xI.

1
f ( y )  f 1 ( y 0 ) x  x0

y  y0 f ( x)  f ( x 0 )
Or y  y 0  x  x0

1
( y )  f 1 ( y 0 )
f x  x0 1 1 1
lim  lim  lim  
y  y0 y  y0 x  x0 f ( x )  f ( x ) x  x0 f ( x )  f ( x ) 
f ' ( x0 ) f ' ( f 1 ( y 0 ))
0 0

x  x0
1 1
( f 1 )' ( y 0 )   1
Par conséquent f-1 est dérivable en y0 et l’on a : f ' ( x0 ) f ' ( f ( y 0 ))
Exemple :
Soit f(x)=ex on a : f’(x)=ex

F est bijective de R dans ]0,+[ et :

]0,[ R
1
f
:
 y  log y
y=ex xR  x=logyy>0

1 1 1
( f 1 )' ( y )   x 
f ' ( x) e y

7- Dérivée successives :

Définition 1 :

Soit f une fonction dérivable dans IR et soit f’ sa fonction dérivée.


Si f’ est elle même dérivable dans I, elle admet à son tour une fonction dérivée appelée dérivée
seconde de f. On peut généraliser et définir la dérivée troisième, quatrième, …, nième (d’ordre n).
Notation : Fonction f(x)=f0(x)
df
- Dérivée première : f’(x) ou dx
d2 f
2
- Dérivée première : f’’(x) ou dx
dn f
n
Dérivée nième ou dx

Exemples :

1
f(x)  si x  a
xa
 1  1
f ' ( x)   '  
xa ( x  a) 2
 1  2
f ' ' ( x)    ' 
 ( x  a)  ( x  a)
2 3

:
n!
f ( n ) ( x)  (1) n
( x  a) n 1
f(x)=cosx


f(x)  -sinx  cos(x  )
2
 
f' (x)  (cos(x  ))'   sin (x  )  cos( x   )
2 2
:

f (n) (x)  cos(x  n )
2

f(x)=sinx


f(x)  cosx  sin(x  )
2
 
f' (x)  (sin(x  ))'  cos(x  )  sin( x   )
2 2
:

f (n) (x)  sin(x  n )
2

Définition 2 :

Soit f une fonction définie dans IR. F est dite de classe Cn sur I si f est n fois dérivable et sa
dérivée d’ordre n est continue sur I. Si f est de classe Cn sur I nN alors f est dite infiniment
dérivable ou de classe C sur I.

Exemple :

On considère la fonction f définie par :

 2 1
 x sin si x  0
f ( x)   x
0 si x  0
f est elle de classe C1 ?
F est dérivable mais elle n’est pas de classe C1 sur R car f’ n’est pas continue en 0.

Remarque :

Les fonctions polynômes, les fonctions rationnelles, ex, logx et les fonctions circulaires sont des
fonctions de classe C sur leurs domaines de définitions.

8- formule de leibniz :

Si f et g admettent des dérivées jusqu’à l’ordre n alors on a :

n n
(f.g) (n)   C nk f ( k ) g ( n  k )   C nk f ( n  k ) g ( k )
k 0 k 0
Exemple :

h(x)=xsinx=f(x)g(x) avec f(x)=x et g(x)=sinx

f’(x)=1, f’’(x)=0 et f ( k ) ( x)  0 x  2


g ( k ) ( x )  sin( x  k )
2

n
 
h ( n ) ( x)  ( f .g ) n ( x )   C nk f (k )
g ( n  k )  x sin( x  n )  n sin( x  (n  1) )
Donc k 0 2 2

9- Formule de Taylor :

Théorème :

Soit f de classe Cn sur [a,b] telle que f(n+1) existe sur ]a,b[, et soit x0]a,b[ on a :

x  [a, b] x  x0
,  c compris entre x et x0 tel que :

( x  x0 ) ( x  x0 ) 2 ( x  x0 ) n ( n) ( x  x0 ) n 1 ( n 1)
f ( x)  f ( x 0 )  f ' ( x0 )  f ' ' ( x0 )  ...  f ( x0 )  f (c )
1! 2! n! (n  1)!
( x  x0 ) ( x  x0 ) 2 ( x  x0 ) n ( n )
Pn ( x)  f ( x 0 )  f ' ( x0 )  f ' ' ( x 0 )  ...  f ( x0 )
1! 2! n! est appelé polynome de
Taylor d’ordre n.

( x  x 0 ) n 1 ( n 1)
Rn ( x)  f (c )
(n  1)! est appelé reste de Lagrange d’ordre n.
Pour n=0 la formule de Taylor n’est autre que la formule des accroissement finis.
Pour x0=0 on a la formule de Mac-Laurin :
x x2 x n ( n) x n 1
f ( x)  f (0)  f ' (0)  f ' ' (0)  ...  f ( x0 )  f ( n 1) (c )
1! 2! n! (n  1)!
( x  x 0 ) n 1 ( n 1)
Rn ( x)  f (c )
Le reste de Lagrange d’ordre n : ( n  1)! s’écrit parfois sous la forme
( x  x0 ) n 1 ( n 1)
Rn ( x)  f ( x 0   ( x  x 0 ))
(n  1)! avec  ]0,1[ .

Exemple :
x2 x 2n x 2 n 1
cos x  1   ...  (1) n  cos ( 2 n 1) (c) c ]0, x[
2! (2n)! (2n  1)!
Calculons cos1 (rad) avec une erreur de 10-4.

1 1 1 1 1 12 n 1
cos x  1      ...  (1) n Rn  cos ( 2 n 1) (c)  10 4
2! 4! 6! 8! (2n)! et (2n  1)!
1
)  10 4
Il suffit de choisir (2n  1)! on trouve n=4.
1 1 1 1 21785
cos x  1     
2 24 720 40320 40320

10- Différentielle :
Définition :

Soit y=f(x) une fonction dérivable en x0, l’expression dy=f’(x)x ou x=x-x0 est appelée
différentielle de f en x0. En particulier si y=x=f(x) on a : dx=dy=f’(x)x=x.
D’où : dy=f’(x)dx
Notation : dy=dfx0 ou dy=df

Propriétés :

Soient y et z deux fonctions dérivables et C une constante.


dC=0.
d(Cy)=Cdy
d(y+z)=dy+dz
d(y.z)=ydz+zdy
 y  zdy  ydz
d   si z  0
z z2
Si f est une fonction dérivable df(y)=f’(y)dy
dz dz dy
 .
dx dy dx
CALCUL INTEGRAL

I- INTEGRAL DEFINIE

1- Définition :

Soit  a,b  R , partageons [a,b] en n intervalles x i , xi 1  égaux ou non.


P(x 0  a, x1 ,..., xn  b) s'appelle subdivision de [a,b].

Exemple :

b a
P(x 0  a, x1 ,..., xn  b) / xi  a  i 0  i  n est une subdivision de [a,b].
n

Remarque :

Il existe une infinité de subdivision de [a,b].

- Construction de l’intégrale :

On considère une fonction f continue sur [a,b].


f admet un minimum m et un maximum M sur [a,b].
Soit P(x 0  a, x1 ,..., xn  b) une subdivision de [a,b].
Sur x i , xi 1 , f admet un minimum mi et un maximum Mi.
Considérons les aires Si et si des deux rectangles de hauteur Mi et mi :
Si  Mi ( xi 1  xi )
s i  mi ( xi 1  xi )
On peut associer à la subdivision p les deux nombres :
n1
 i   Mi (x i1  xi )
i 0
n1
 i   mi (x i1  xi )
i 0
on a :  i   i
L'aire A comprise entre la courbe de f, l'axe ox et les droites x=a et x=b vérifie :
i  A  i
Proposition :

   0 p /  i   i  
Démonstration :

f est continue sur [a,b]


donc   '  0   0 / x  x'    f (x)  f (x' )   '
on peut choisir p/ xi 1  x i    Mi  mi   '
Or on a :
n1
 i   i   (Mi  mi )(xi 1  x i )   i   i   ' (x1  a  x2  x1 ...b  x n1 )
i 0

  i   i   ' (b  a)

On prend :  ' 
ba
conclusion : Il existe une subdivision p telle que  i et  i tendent vers la même limite I.

2- Définition 2:
n1 n1
La limite des sommes :  i   Mi (x i1  xi ) et  i   mi (x i1  xi ) s'appelle
i 0 i 0
b
intégrale définie de la fonction f sur [a,b]. On note : I   f (x)dx
a

b
Remarque : L'intégrale I   f (x)dx représente l'aire comprise entre la courbe de f et les
a
droites x=a, x=b et y=0.

Proposition :

f est intégrable sur [a,b] si et seulement si


b  a n1 ba ba n ba
lim
n  
 f (a  i n )  n
n i0
lim

 f (a  i n ) existe et finie. Dans ce cas cette
n i 1
b
limite est égale à I   f (x)dx .
a

Exemple :
1
I   x dx
2
0
k
considérons la subdivision P(x 0  0, x1 ,..., xn  1) xk  .
n
1 n 1 k 2 1 n k2
Les deux sommes  2 n
n k0 n
et
k 1 n
2 tendent vers la même limite, quand n   .

1 n k 2 1 n1 k 2 n 2
En effet  2   2  3  n
 0 .
n k 1 n n k 0 n n
Calculons : Sn  1  22 ...n2
posons Tn  1  2...n
On a : (1  x)3  1  3x  3x 2  x 3
Ecrivons cette égalité pour x=1,2,...,n et ajoutons les égalités obtenues :
2 3  1 3.1  3.12  13
33  1  3.2  3.2 2  23
:
n 3  1 3(n  1)  3(n  1)2  (n  1)3
(n  1)3  1 3n  3n2  n 3
(n  1)3  n  3(1  2...n)  3(12  22 ...n 2 )  1
Donc (n  1)3  n  3Tn  3Sn  1
n(n  1)
Or T n 
2
n(n  1)(2n  1)
Donc Sn 
6
1 n(n  1)(2n  1) 1
Il en résulte que :  x 2 dx  lim 3 
0 n  6n 3
3- Exemples de fonctions intégrables :

Ce sont les fonctions monotones bornées, les fonctions continues et les fonctions
continues par morceaux sur [a,b].

Remarque :
b
L'intégrale  a
f (x )dx ne dépend que de f et de l'intervalle [a,b]. Elle ne dépend pas
de x, on peut donc écrire :
b b b
 a
f (x )dx   f (y)dy   f (t)dt ...
a a

II- PROPRIETES :
b
1    R   dx   (a  b)
a
b a
2   f (x)dx    f (x)dx
a b
b c b
3   f (x )dx   f (x )dx   f (x)dx
a a c
a
4   f (x)dx  0
a
b b b
5   (f (x)   g(x))dx    f (x)dx   g(x)dx
a a a
b
6  Si f (x)  0 et a  b alors 
a
f (x)dx  0
b b
7   f (x )dx   f (x) dx
a a

b b b
8   f (x)g(x)dx   ( f (x)) dx  (g(x )) dx
2 2
a a a
Remarque :

Si f est continue sur [a,b] sauf peut être en un point c  a,b ou elle est continue à
droite et à gauche, on peut encore donner un sens à la définition de l'intégrale définie de
f sur [a,b] en écrivant :
b c b

 a
f (x )dx   f (x)dx   f (x)dx
a c
Ce résultat se généralise facilement au cas d'un nombre fini de point c  a,b.

9- Théorème de la moyenne :

Théorème :

Soient f et g deux fonctions intégrales sur [a,b]. Si :


- g(x)  0 x  a,b
- f est continue sur [a,b]
b b
Alors il existe c  a,b tel que  f (x )g(x)dx  f (c)  g(x)dx
a a

Démonstration :

Posons m  Inf f (x) M  Sup f (x)


x  a,b  x  a, b 
m  f (x)  M x  a,b  mg(x)  f (x)g(x )  Mg(x ) x  a,b
b b b
  mg(x)dx   f (x )g(x)dx   Mg(x)dx
a a a
b

m

a
f ( x)g(x)dx
M
b

a
g(x)dx
D'après le théorème des valeurs intermédiaires :
b
 f (x)g(x)dx
c a,b / f (c)  a b
 g(x)dx a
b b
Donc c a,b /  f (x)g(x)dx  f (c)  g(x)dx
a a

Remarque : Ce théorème est valable même si g(x)  0 x  a,b

Corollaire :
b
Si f est continue sur [a,b] alors c a,b /  f (x)dx  (b  a) f (c)
a
III- NOTION DE PRIMITIVES :

1- Définition :

Soit f une fonction réelle définie dans [a,b]. On appelle primitive de f toute fonction
réelle F définie et dérivable dans [a,b] telle que :
F' (x)  f (x ) x a,b 

2- Proposition :

Soit F une primitive de f alors les primitives de f sont les fonctions G=F+ ou  est
une constante quelconque.
Notation : On note une primitive de f par :  f (x)dx

3- Intégrale fonction :

Définition :

Soient x0  a,b et f une fonction intégrable sur [a,b]. On appelle Intégrale


x
fonction, la fonction : I(x)   f (t)dt x  a,b
x0

Propriétés :
x
i- Si f est intégrable sur [a,b] et si x0  a,b alors I(x)   f (t)dt est continue sur [a,b].
x
0
x
ii- Si f est continue sur [a,b] et si x0  a,b alors I(x)   f (t)dt est dérivable sur [a,b] et
x 0

on a : I'(x)=f(x)

Remarques :
x0
- I(x) est la primitive de f(x) nulle pour x=x0 puisque I'(x)=f(x) et I(x0 )   f (t)dt
x0

- Plus généralement, si u(x) et v(x) sont deux fonctions dérivables sur [a,b] et à valeurs
v(x)
dans [a,b] et f une fonction continue sur [a,b] alors la fonction H(x)   f (t)dt est
u( x )
dérivable sur [a,b] et on a :
H' (x)  f (v(x))v' (x)  f (u(x ))u' (x)

Relation entre primitive et Intégrale définie :


x
Soit F(x) une primitive de f(x) sur [a,b] et I(x)   f (t)dt . I(x) est aussi une primitive nulle
a
pour x=a, il existe donc k  R / F( x)  I(x)  k .
Pour x=a on a : F(a)=I(a)+k
donc I(x)=F(x)-F(a)
b
Par conséquent :  a
f (t)dt  I(b)  F(b)  F(a)

4- Primitives usuelles :
5- Règles de calcul sur les primitives :

a- Linéarité :

Si f et g sont intégrables sur [a,b] et a, b des réels on a :

 (af (x )  bg(x))dx  a  f ( x)dx  b  g(x )dx


b- Intégration par parties :

Si f et g sont deux fonctions de classe C1 sur [a,b] alors :

 f ' (x)g(x )dx  f (x)g(x )   f (x)g' (x)dx


b b b

 f ' (x)g(x)dx   f (x)g(x )   f (x)g(x)dx


a a a

c- Changement de variable :

Soit f une fonction intégrable sur [a,b] et soit  une fonction de classe C1 bijective
sur [,] et à valeur dans [a,b] (souvent ()=a et ()=b) alors on a :

 f (x)dx   f ( (t)) ' (t)dt x   (t)  dx   ' (t)dt


(  ) 
  ( )
f (x)dx   f ( (t)) ' (t)dt

Exemples :
1-
ex
 e 2 x  1dx
t  e x  dt  e x dx
dt
 dx 
t
x
e dt
 e 2 x  1dx   t 2  1  Arctgt  c
ex
  2 x dx  Arctge x  c
e 1
2-
1 1 x
 Arctgxdx  xArctgx0  
1
2
dx
0 0 x 1

1 1
  log(1 x 2 )
4 2 0

  log 2
4

IV- Techniques de calcul des primitives :

1- Intégration d'une fraction rationnelle :


P(x)
Soit f (x)  une fonction rationnelle.
Q(x)
La décomposition de f(x) en éléments simples donne :
A Lx  M
f (x)  E(x)   k 
k ( x  a) (x  px  q)n
2

où a, A, L, M, p et q des réels, k et n des entiers.


E(x) est la partie entière de f(x).
x2+px+q est un polynôme irréductible dans R[X]
on a :

 1 1
1 si k  1
 (x  a) k dx  1  k (x  a)
k 1

log x  a si k  1

L
p M
Lx  M L 2x  p 2
 
(x 2  px  q)n 2 (x 2  px  q)n (x 2  px  q)n
Donc

Lx  M L 2x  p L 1
 (x 2
 px  q)
n
dx   2
2 (x  px  q)
n
dx  M  p  2
2 (x  px  q)
n
dx

 1 1
2x  p si n  1
 (x 2  px  q)n dx  n  1 (x
2
2
 px  q)n1
log(x  px  q) si n  1
dx dx p2
 (x 2  px  q)n   ((x 2  P )   2 )n avec   q 
2
2
P
On pose x    t  dx   dt
2
dx 1 dt
 (x 2  px  q)n   2 n1  (1 t 2 )n
dt
On calcule donc : In   2 n
(1 t )

dt
I1    Arctgt  c
(1  t 2 )
dt t'
In1   2 n 1
 dt
(1  t ) (1 t 2 )n1
t (n  1)t.2t
 2 n1
 2 n
dt
(1 t ) (1 t )
t t2  1  1

(1 t 2 )n1
 (2n  2) (1  t 2 )n dt
t 1 1
  (2n  2) 2 n 1
dt  (2n  2)  dt
2 n1
(1 t ) (1  t ) (1 t 2 )n
t
  (2n  2)In 1  (2n  2)In
(1 t 2 )n1

Donc on a la relation suivante :

t
(2n  2)In  2 n 1  (2n  3)In1
(1  t )
Qui permet de calculer In à partir de I1.
Exemple :

Soit à calculer :
x4  1
I 3 dx
x x
x4  1 1 2x
3  x  2
x x x x 1
1 2x
I   (x   2 )dx
x x 1
x2
  log x  log(1  x 2 )  c
2

ax  b
2- Intégration des fractions rationnelles en x et n :
cx  d

ax  b
La méthode consiste à poser y  n afin de se ramener à l'intégrale d'une
cx  d
fraction rationnelle en y.

Exemple :

xdx
 x1
 2  (y 2  1)dy y  x 1
3
 2(x  1)2  2 x  1  c

3- Intégration des fractions rationnelles en sinx et cosx :

La règle générale est de faire le changement de variable t=tg(x/2).


2t 1 t 2
Donc sin x  2 , cos x  2
1 t 1 t
Ce changement de variable transforme la fraction rationnelle en sinx et cosx en une
fraction rationnelle en t.
Exemple :

dx
 sinx
x 2
t  tg  x  2Arctgt et dx  dt
2 1  t2
2t
sin x  2
1 t
2dt
dx 1  t2 dt
 sinx   2t   t  log t  c
1  t2
x
 log tg  c
2

 sin
m
4- Primitive de la forme x cos n xdx m, n  N :

On distingue 3 cas :

1er Cas : n impaire


On pose sinx=t donc :
 (sin x) (cos x) dx   t (1 t ) dt
m 2 p1 m 2 p

Intégration d'un polynôme.


2ème Cas : m impaire
On pose cosx=t donc :
 (sin x) (cos x) dx   (1  t ) t dt
2 p1 n 2 p n

Intégration d'un polynôme.


3ème Cas : m et n sont paires
Dans ce cas on utilise les formules suivantes :

1 cos 2x 1  cos 2x
sin 2 x  (1) et cos2 x  (2)
2 2
et le calcul de l'intégrale  sinm x cos n xdx se ramène au calcul des intégrales de la forme

 cos
r
xdx
Si r est impaire on utilise la cas 1.
Si r est paire on linéarise à nouveau à l'aide des formules (1) et (2).
Après un nombre fini d'étapes le calcul sera achevé.
Exemple :

I   cos 2 x sin2 xdx


1 cos 2x 1 cos 2x
sin 2 x  cos 2 x 
2 2
1  cos2x 1 cos 2x
I   cos 2 x sin2 xdx   dx
2 2
x 1
   cos 2 2xdx
4 4
1  cos4x
cos 2 2x 
2
x 1 1 cos 4x
I   dx
4 4 2
x 1 sin4x
  (x  )c
4 8 4
x sin 4x
I  c
8 32
V- EXTENSION DE LA NOTION D'INTEGRALE DEFINIE :

1- Borne d'intégration infinie :



Soit à calculer I   f (x)dx
a
où f est continue sur  a, .
Si F est une primitive de f,
b
 a
f (x )dx  F(b)  F(a)
Cette intégrale est une fonction continue de b.

Définition :

- Si lim F(b) tend vers une limite finie, l'intégrale a un sens. On dit que l'intégrale I
b  
est convergente.
- Si lim F(b) n'existe pas ou tend vers l'infini, on dit que l'intégrale I est
b  
divergente.

Exemple :

1-
 dx
I1   2
1 x
dx b 1
1 x 2 1  1
b 
I1 est convergente.

2-
 dx
I2  
1 x
dx b

1 x 
 log b 


I2 est divergente.

Remarques :
a
1- On définit l'intégrale I   f (x )dx de la même manière c à d en cherchant

a
lim 
b   b
f (x)dx .

2- Si f est une fonction définie et continue partout, on dit que l'intégrale  
f ( x)dx
a 
converge s'il en ainsi pour les deux intégrales  
f ( x)dx et  a
f (x )dx , ou a  R
quelconque (au choix).

Exemple :

2- Cas ou la fonction est discontinue :


b
Soit à calculer I   f (x)dx
a

avec f une fonction continue sur a,b et lim f (x)  


x a
Considérons l'intégrale :
b
 a 
f (x )dx  F(b)  F(a   )  G(  )
Si G() tend vers une limite l finie quand   0 , on dit que I est convergente.

Exemple :
1 dx
I1  
0 x
1 dx
 x
  log    
0
I1 est divergente.

1 dx
I1  
0 x
dx 1

x 
22  2
0

I2 est convergente.

Remarques :

- Si la fonction f est continue sur un intervalle a,b mais tend vers l'infini aux deux
b c b
extrémités : on dit que  a
f (x )dx converge si les deux intégrales  a
f (x )dx et  f (x)dx
c
convergent ou c  a,b.

- On définit de la même manière l'intégrale généralisée  a
f (x )dx si lim f (x)   .
x a
- Soit f une fonction continue sur un intervalle  a,b sauf en un point c  a,b pour lequel
b c b
elle tend vers l'infini, alors  a
f (x )dx converge si les deux intégrales  a
f (x )dx et  f (x)dx
c
convergent.

Exemple :

1 dx
I
1 3 x
2
dx0  dx 3
1 3 x  lim 
 0 1 x3

 lim ( x 3 )1
 0 2

3

2
2
1 dx 1 dx 3 3 1
0 3 x  lim
  0  3 x
 lim( x )
0 2

3

2
Donc I=0 et par conséquent I converge.

Théorème 'de comparaison' :



Soit l'intégrale I   f (x)dx , où f est continue positive (si f<0 on prend -I).Si
a
t 

 a
f (x )dx est majorée par un nombre M alors I   f (x)dx existe et réciproquement.
a
Remarque :
 
On dit que  a
f (x )dx est absolument convergente si  a
f (x) dx converge. Dans ce
 
cas  a
f (x )dx converge aussi, mais la réciproque est fausse. Si  a
f (x )dx est convergente
 
mais  a
f (x) dx n'est pas convergente, on dit que  a
f (x )dx est semi-convergente.

Corollaire :

Soient f et g deux fonctions continues :

Supposons que 0  f  g x a, .


 
Si  g(x)dx converge alors  f (x )dx converge.
a a
 
Si  f (x )dx diverge alors  g(x)dx diverge.
a a

Exemple :
 
I   sinx 2 dx I  lim  sinx dx
2
1    1
On pose :

2 dy
y  x  dx 
2 y
sin y 
donc I   dy
1 2 y
Intégration par parties :

sin y  u'  u   cos y


1 1
 v  v'   3
y
2y 2
2
2 sin y 1  cos y  1  2 cos y
 1 2 y
dy  
2 
 y 1
 
2 1 2y 2
3 dy

1  cos  2  1  2 cos y
 cos1    dy
 
3
2   4 1 y 2
cos  2
 0
   
2 cos y
1
3
y2
dy est absolument convergente.

2 cos y  2 cos y 2 1
1
3
y2
dy  1 y 23 dy  1 y 23 dy converge.

 sinx
2
Donc dx converge.
1

Théorème :

S'il existe deux nombres strictement positifs p et q tels que :

f (x)
p q
g(x)
b b
Alors les deux intégrales  a
f (x )dx et  g(x)dx .
a

Théorème :

f (x) b b
1- Si lim
x b g(x)
 l finie non nulle, les intégrales  a
f (x )dx et  g(x)dx
a
sont de même
nature.
f (x)  
2- Si lim
x   g(x)
 l finie non nulle, les intégrales  a
f (x )dx et  g(x)dx
a
sont de même
nature.

Exemple :

1

1  x2
dx sin

1 1
f (x)  sin 2 g(x)  2
x x
1
sin 2
x  1  0    sin 1 dx et  1 dx sont de même nature.
lim
x   1 1 x 2 1 x 2
2
x
 1  1
Or  2 dx converge   sin 2 dx converge.
1 x 1 x
DEVELOPPEMENTS LIMITES

I- FONCTIONS EQUIVALENTES, FONCTIONS NEGLIGEABLES :

Définition :

Soit x0  R , on appelle voisinage de x0 qu'on note V x 0 tout intervalle de la forme


x 0   ,x 0  , x 0 ,x 0   ou x0  , x0 . De même les voisinages de   et   sont
respectivement V    A, et V   , A .

1- Fonctions équivalentes :

Définition :

Soit x0  R  R  , . On dit que f est équivalente à g au voisinage de x0 si et


f (x)
seulement si lim  1.
x x 0 g(x)

(i.e.)   (x) définie au voisinage de x0 telle que f (x)  g(x) (x ) avec lim  (x )  1 .
x x 0
Notation : f ~ g
x0

Exemples :

x2 x
, e  1~ x
- sin x ~ x, 1 cos x ~
0 0 2 0

- Un polynôme est ~ à son terme de plus haut degré.



- Un polynôme est ~ à son terme de plus bas degré.
0

Propriétés :

fg ~ f g
f ~ f 1    x 0 1 1
x0
 f f
g ~ g1   ~ 1
x0   g x 0 g
 1
f ~ g 
x0
 lim g  l
lim f  l  x  x 0
x x 0 

Remarque :

f ~ f 1 
x0
n'implique pas f  g ~ f 1  g1
g ~ g1  x0
x0 
On a :
1  x ~ 1 
0
1  x ~  1
n'implique pas 2x ~ 0
0  0

- f ~ g n'implique pas  of ~  og
x0 x0
2
x2
e ~ex x
mais log e n'est pas équivalente à log e x au voisinage de 0.
0

2- Fonctions négligeables :

Définition :

On dit que f est négligeable devant g au voisinage de x0 si et seulement si


f (x)
lim 0.
x x 0 g(x)

(i.e.)   (x) définie au voisinage de x0 telle que f (x)  g(x) (x) avec lim  (x)  0 .
x x 0
Notation : f  o(g)

Exemple :
x2
x 2  o( x) au V 0 lim 0
x 0 x

2 x
x  o(x ) au V   lim 2  0
x   x

Propriétés :

- au V0 on a : o(x n )  o(x n )  o(x n ) n  N


f  o(x n )  f (x )  x n 1 (x) avec lim 1 (x )  0
x 0

g  o(x )  g(x)  x  2 (x ) avec lim  2 (x)  0


n n
x 0

f  g  x ( 1 (x)   2 (x))  x  (x)


n n
avec lim  (x)  0
x 0
Donc f+g=o(xn)

- au V0 on a : o(x p )  o(x n ) p  n
f  o(x p )  f (x)  x p  1 (x) avec lim 1 (x )  0
x0

 f (x)  x x n pn
 1 (x)
f  x (x
n p n
1 (x ))  x  (x)
n
avec lim  (x)  0
x0
p n
Donc o(x )  o(x ) p  n
- au V0 on a : o(x n )  o(x m )  o(x n ) m  n
- au V0 on a : o(x n ).o(x m )  o(x n m ) m,n  N
II- DEVELOPPEMENT LIMITE AU VOISINAGE D'UN POINT DE R :

Définition :

Soit f définie au voisinage de x0  R , sauf peut être en x0.


On dit que f admet un développement limité d'ordre n au voisinage de x0 et on note DLnx 0
si et seulement si il existe a0 ,a1 ,...,an  R tels que au voisinage de x0 on ait :

f (x)  a0  a1 (x  x 0 )  a2 (x  x 0 )2 ... an (x  x 0 )n  o((x  x 0 )n )


 a0  a1 (x  x0 )  a2 ( x  x0 )2 ...an (x  x0 )n  (x  x0 ) n  (x)
Avec lim  (x)  0
x x 0

- Pn (x )  a0  a1 (x  x 0 )  a2 (x  x0 )2 ...an (x  x 0 )n est appelé partie régulière du


développement limité.
- o((x  x0 ) n ) est appelé reste du développement limité (ou le terme complémentaire du
DL).
- Notation : DLnx 0 f (x )

Remarque :

- Un DL est unique quand il existe.


- Si f a un DLnx 0 alors f ~ Pn (x) si Pn (x )  0 .
x0
n
- Si f a un DL x0 alors lim f (x)  a0 .
x x 0

- Si f est continue en x0 et si f admet un DLnx 0 (n>1) alors f est dérivable en x0 et


f'(x0)=a1.
f continue en x0  f (x 0 )  a0
f (x)  f (x 0 ) f (x)  a0

x  x0 x  x0
 a1  a2 (x  x0 )...an ( x  x0 )n 1  o((x  x0 ) n1 )
f (x)  f (x0 )
Donc lim  a1
x x 0 x  x0
- En posant x  x0  h
f (x0  h)  a0  a1 h... an hn  o(hn )

Exemples :

1  x n1
1  x  x 2 ... x n  si x  1
1 x
1 2 n n x
donc  1 x  x ...x  x .
1x 1x
x
On pose  (x)  , lim  (x)  0
1  x x 0
1
Le développement limité à l'ordre n au voisinage de 0 de ext :
1 x
1
 1  x  x ... x  x .  (x)
n 2 n n
DL0
1 x
2 n n
 1 x  x ... x  o(x )
1
- cos n'admet pas de DL au voisinage de 0 car elle n'admet pas de limite en 0.
x
- cotgx n'admet de DL au voisinage de 0 car lim cot gx   .
x 0

Propriétés :

- Si f est paire, la partie régulière ne contient que les termes de degrés pairs.
- - Si f est impaire, la partie régulière ne contient que les termes de degrés
impairs.
- Si f admet au voisinage de x0, le développement limité d'ordre n donné par :
DLn0 f (x)  a0  a1 (x  x 0 )...an (x  x0 )n  o(( x  x0 )n ) et p  N * avec p  n
Alors f admet au voisinage de x0, le développement d'ordre p donné par :
DLp0 f (x )  a0  a1 (x  x 0 )...a p (x  x0 ) p  o((x  x0 )p )

Remarque :

le développement limité d'une fonction est indépendant de la manière dont il a été


obtenu.

2- Développement limité donné par la formule de Taylor :

Si f est de classe Cn+1 sur I  x0 , pour h voisin de 0, La formule de Taylor s'écrit :


hn hn 1
f (x0  h)  f (x 0 )  hf ' (x0 )... f (n) (x0 )  f (n1) (x 0   h)
n! (n  1)!
avec   0,1 .
h n1
Si on pose : f (n1) (x0  h)  h n  (h) , on en déduit lim  (h)  0 et par suite
(n  1)! h 0

h  (h)  o(h ) . Donc f admet un DLx 0 .


n n

Exemples :

Au voisinage de 0 :
x3 x5 x 2 p1
DL20 p1 sin x  x   ...(1) p  o(x 2 p1 )
3! 5! (2 p  1)!
2p x2 x4 p x
2p
2p
DL0 cos x  1   ...(1)  o( x )
2! 4! (2 p)!
Développements limités usuels :
III- METHODES PRATIQUES DE DEVELOPPEMENT LIMITE :

1-Opérations algébriques :

Soient f et g deux fonctions ayant un DLnx 0 donné par :

f (x0  h)  Pn (h)  o(hn )


g(x0  h)  Qn (h)  o(hn )
On a :
- f+g admet un DLnx 0 donné par : ( f  g)(x 0  h)  (Pn (h)  Qn (h))  o(h n )
- f.g admet un DLnx 0 dont la partie régulière est obtenue en effectuant le produit
Pn (h).Qn (h) et en ne conservant que les termes de degré  n.
f n
- Si lim g(x 0  h)  0, admet un DLx 0 dont la partie régulière est le quotient de la
h 0 g
division suivant les puissances croissantes à l'ordre n de Pn par Qn.

Exemples :
e x  e x x2 x 2p
1)DL20 p chx  DL20 p  1 ...  o(x 2 p )
2 2 (2p)!
x3 x5
 x  o(x 5 )
5 sin x 6 120
2)DL0 tgx  DL0
5

cos x x2 x 4
1   o(x 5 )
2 24
3 5 2 4
x x x x
x  1 
6 120 2 24
x3 x5 x 3 2x 5
x  x 
2 24 3 15
x3 x5

3 30
3 5 7
x x x
 
3 6 72
2x 5 x 7

15 72
x 3 2x 5
DL50 tgx  x    o( x 5 )
3 15
log x
3)DL31
x
2 3
log x (x  1) ( x  1)
f (x)   f (1)  (x  1) f ' (1)  f "(1)  f ' "(1)  o((x  1)3 )
x 2! 3!
on pose x  1  h  x  1  h
log x log(1 h)
DL31  DL30
x 1 h
h2 h3
DL30 log(1  h)  h    o(h3 )
2 3
1
DL30  1  h  h2  h 3  o(h 3 )
1 h
2 3
3 log(1  h) h h
DL0  (h    o(h3 ))(1 h  h 2  h3  o(h3 ))
1 h 2 3
2
3h 11h 3
 h   o(h 3 )
2 6
3 log(x) 3(x  1)2 11(x  1)3 3
DL1  (x  1)    o((x  1) )
x 2 6
2- Développement limité d'une fonction composée :

Si f a un DLnx 0 donné par f (x0  h)  a0  a1 h... an hn  o(hn )


et g a un DLna 0 avec a0  lim f (x0  h) alors gof admet un DLnx 0 obtenu de la manière
h0
suivante :
On écrit : g(a0  k )  b0  b1k ...bn k n  o(k n )
puis on remplace k par : a0  a1h...an h n , en ne conservant que les termes de degré  n.

Exemple :

DL40 cos x
h2 h 4
DL40 cosh  1    o(h 4 )
2 24
k k2
DL40 1  k  1    o(k 2 )
2 8
4 1 x2 x4 1 x2 x4 2 4
DL0 cos x  1  (  )  (  )  o(x )
2 2 24 8 2 24
x2 x4
 1   o(x 4 )
4 96
Dans cet exemple il est inutile d'aller jusqu'à l'ordre 4 dans le développement limité de
1k .

3- Dérivation et intégration :

- Si f admet un DLna 0 de partie régulière Pn(x) et si de plus f est de classe C  sur


un voisinage de x0, alors f' admet un DLn1
a 0 de partie régulière P'n(x).

- Si f est de classe C sur un voisinage de x0 et f' admet un DLn1 a 0 donné par :

f ' (x )  a1  a2 (x  x 0 )...an (x  x 0 )n1  o((x  x 0 )n1 ).


Alors f admet un DLna 0 donné par :
a a
f (x)  f (x 0 )  a1 (x  x0 )  2 (x  x0 ) 2 ... n (x  x0 ) n  o((x  x 0 )n ).
2 n

Exemple :

1
f (x)  log(1  x) f ' (x ) 
1x
n11 2 3 n1 n1 n1
DL0  1 x  x  x ...(1) x  o(x )
1 x
n x2 x3 (1)n1 n n
DL0 log(1  x)  x   ... x  o(x )
2 3 n
IV- GENERALISATION DU DEVELOPPEMENT LIMITE :

1- Développement limité au voisinage de  :

Définition :

On dit que f admet un développement limité au voisinage de  à l'ordre -n et on


n
note DL s'il existe a0 , a1 ,...,an  R tels que au voisinage de  on ait :
a a a 1
f (x)  a0  1  22 ... nn  o( n )
x x x x

2- Règle pratique de détermination de DL :


n 1
Pour déterminer un DL il suffit de poser u  et déterminer un DLn0 .
x

Exemple :

x2  1
DL2

x 2  2x
1 1
u x
x u
1
1
2 1 u 2
f (u)  u 
1 2 2u  1

u2 u
1  u2 1
DL20  (1 u2 )DLn0  (1  u 2 )(1  2u  4u 2  o(u 2 ))
2u  1 2u  1
 1 2u  4u  u2  o(u 2 )
2

 1 2u  3u2  o(u2 )
2 x2  1 2 3 1
DL 2  1  2  o( 2 )
x  2x x x x

3- Développement limité généralisé :

Si f n'admet pas de développement limité au voisinage de x0, il se peut qu'il existe


k
k  N * tel que (x  x 0 ) f (x) en ait un donné par :
g(x)  (x  x) k f (x)  a0  a1 (x  x0 )...an (x  x0 ) n  o((x  x 0 )n )
On a alors :

f (x)  (x  x) k (a0  a1 (x  x0 )...an (x  x0 )n  o((x  x 0 )n ))


C'est ce qu'on appelle Développement limité généralisé d'ordre (n-k) au voisinage de x0.

Exemple :
cotgx n'a pas de Développement limité au voisinage de 0 ( lim cot gx   ) mais
x 0
xcotgx admet un Développement limité au voisinage de 0 ( lim x cot gx  1).
x 0
x 2 x4 4
1   o(x )
cos x 2 24
DL40 x  x( )
sin x x3 x5
x   o(x )5
6 120
2 4 3
x x 1 x x
DL40 x cot gx  1    o(x 4 )  DL30 cot gx     o(x 3 )
3 45 x 3 45

V- APPLICATION DES DEVELOPPEMENTS LIMITES

1- Application aux limites :

Le développement limité s'applique aux limites de la forme


0  0  0
( , ,    ,  , 1 et 0 ) . Ces formes se ramènent les unes aux autres.
0 

Exemple 1 :

e sin x  1 2x 0
lim 
x 0 cos x  chx 0
2 2
DL0 sin x  x  o(x )
k2
DL20 ek  1 k   o(k 2 )
2
x2
DL0 e  1  x 
2 sin x
 o(x 2 )
2
1 1
1 (  1)
2
DL0 1  2x  1  2x  2 2 2 2
(2x)  o(x )
2 2
1 2 2
 1 x  x  o(x )
2
DL20 esin x  1  2x  x 2  o(x 2 )
x2 x2
DL20 cos x  1   o(x 2 ) DL20 cos x  1   o(x 2 )
2 2
e sin x  1 2x x 2  o(x 2 )
lim  lim 2 2  1
x 0 cos x  chx x  0  x  o(x )
Exemple 2:

lim x 2  x  1  3 x 3  x  1    


1 1 3 1 1
x2  x  1  x 1   x 3  x  1  x 3 1  3
x x2 x 2
x
u u2
DL20 1  u  1    o(u 2 )
2 8
2 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1
DL0 1   2  1 (  2 )  (  2 )  o( 2 )
x x 2 x x 8 x x x
1 5 1
 1   o( 2 )
2x 8x 2 x
1 1 1 1
DL20 3 1  2
 3  1 2  o( 2 )
x x 3x x
1 1 1 1 1 23 1 1
DL20 1   2 3 1 2  3   2
 o( 2 )
x x x x 2x 24 x x
1
lim x 2  x  1  3 x 3  x  1 
 2

2- Application aux points critiques d'une fonction :

Théorème :

Soit f une fonction continue en x0  R , et ayant un DLnx 0 (n  2). Si dans le


DLnx 0 f (x ), on a a1  a2 ... an1  0 et an  0 , alors :
- Si n est pair f admet un extremum en x0 (maximum si an<0 et minimum si an>0).
- Si n est impair alors f admet un point d'inflexion en x0.

Remarque :

Si a1  f ' (x0 )  0 et dans le DLnx 0 f (x ) on a a2  a3 ... ak 1  0, ak  0 (2  k  n) alors :


- Si k est impair f admet un point d'inflexion en x0 .
- Si k est pair alors x0 est un point ordinaire.

Exemple :

x2
x  1,1 f (x)    2x  log(1  sin x)
2
a- Déterminer le DL30 f (x)
b- Donner l'allure du graphe de f au voisinage de 0.
x3
DL30 sin x  x   o(x 3 )
6
2 3
u u
DL30 log(1  u)  u    o(u 3 )
2 3
x3 1 x3 1 x3
DL30 log(1  sin x)  (x  )  (x  )2  (x  )3  o(x 3 )
6 2 6 3 6
a- 2 3
x x
x   o(x 3 )
2 6
x3
DL30 f (x)  x   o(x 3 )
6
b- L'équation de la tangente au point (0,0) est y=x.
1
a1  0 et a3    f admet un point d'inflexion au point (0,0).
6
x3
Si x  0  f (x)  y    0 donc la courbe de f est en dessous de la tangente.
6
x3
Si x  0  f (x)  y    0 donc la courbe de f est au dessus de la tangente.
6

3- Application aux asymptotes obliques :

Théorème :

Soit f définie au voisinage de  .


f (x )
f admet une asymptote oblique d'équation y=ax+b quand x    admet un DL1
 .
x

Démonstration :

 f (x)  ax  b   (x) avec lim  (x )  0



y=ax+b asymptote de f f (x) b  (x) b 1
 a   a   o( )
x x x x x

Remarque :

c 1
Supposons qu'au voisinage de  on ait f (x)  ax  b  p  o( p ) .
x x
La position de la courbe par rapport à l'asymptote est déterminée à partir du signe f(x)-y c
c
à d le signe de p .
x

Exemple :
1
Etudier au voisinage de   la fonction f (x)  e x x(x  2)
On a :
lim f (x )  

1
1 1
DL1
 e  1
x
 o( )
x x
2
x 2  2x  x 1
x
2 2 1 1 1
DL 1   1   2  o( 2 )
x x 2x x
1 1 1 1
DL1
 f ( x)  (1   o( ))(x  1   o( ))
x x 2x x
1 1
 x  2  o( )
2x x
1 1 1 1
DL1
 f (x )  (1   o( ))( x  1   o( ))
x x 2x x
1 1
 x  2   o( )
2x x

Au voisinage de +  f admet une asymptote oblique d'équation y=x+2


Au voisinage de -  f admet une asymptote oblique d'équation y=-x-2

Dans les deux cas (Au voisinage de   ), le signe de f(x)-y >0, par conséquent la courbe
de f est au dessus des deux asymptote.
EQUATIONS DIFFERENTIELLES

I- Exemples et Définitions :

1- Exemples :

a- Chute libre :
.. d2x
x( t )  g
dt 2
où l’inconnue est x(t) : distance parcourue au temps t par un objet en chute libre.

b- Circuit RLC :
R i(t) L

v(t) C

On a :
di ( t ) q ( t )
V( t )  Ri ( t )  L  0
dt C
dq
En remplaçant i ( t )  on obtient :
dt
dq d 2q( t) q ( t )
R L   V( t )
dt dt 2 C
qui est une équation où l'inconnue est q(t).

2- Définitions :

- Une équation différentielle est une équation reliant la variable indépendante t


avec une fonction inconnue y(t) et quelques unes de ses dérivées.
- L'ordre de la dérivée la plus élevée dans cette équation est dit l'ordre de
l'équation différentielle.
- Une équation différentielle est dite linéaire si elle est linéaire par rapport à la
fonction inconnue y(t) et ses dérivées.
Exemples :

Dans les exemples a et b les équations différentielles sont linéaires d'ordre 2.


3
 dy 
Par contre    3ty  2t 2 est d'ordre 1 et non linéaire.
 dt 
II Equations différentielles du 1er ordre :

1- Définition :

On appelle équation différentielle du 1er ordre, une équation de la forme : y' =


f(t,y) (E), dans laquelle l'inconnue est y: t y(t)

Exemple :
R

E
L

i(t)

di
Ri  L  E (*)
dt
2- Solution d'une équation différentielle du 1er ordre :

Résoudre ou intégrer (E), c'est trouver toutes les solutions y = g(t) vérifiant g'(t) =
f(t,g(t)). Si de plus on impose à (E) la condition y = y0 pour t = t0 (ou toute autre
condition) qu'on appelle condition initiale, on obtient une solution particulière.

3- Equations à variables séparables :

Exemple :
L'équation (*) de l'exemple précédent s'écrit :
L di Ldi
 1  dt
E  Ri dt E  Ri
L
 log E  Ri  t  c
R
R R
 t E  t
donc E  Ri  ke L  i  (1  k ' e L )
R
Définition :

On appelle équation différentielle à variables séparables (ou à variables séparées)


toute équation qui s'écrit sous la forme :
g(y)y' = f(t)

Avec f(t) : fonction ne dépend que de t


g(y) : fonction ne dépend que de y

Solution :
La solution de cette équation est :
 g( y)dy   f (t )dt  C
Exemple :
dy t 2  1

dt 1  2 y f (t)  t2  1 g( y)  1  2 y
donc : (1-2y)dy = (t2+1)dt   (1- 2y)dy =  (t 2
+ 1)dt  C
3
t
y  y2 
tC
3
La solution est donnée sous forme implicite.
4- Equation homogène :

Définition :
On appelle équation homogène, toute équation de la forme :
dy dy y
 f ( t , y ) telle que    R* f(t,y) = f(t,y) ou bien  f( )
dt dt t
Solution :
y
On pose u  il en résulte y = ut
t
y' = u + u't d'où u + u't = f(u)
f ( u)  u
ou bien u' 
t

* Si f(u)  u, on obtient une équation à variables séparables de type :


du dt

f ( u)  u t
La solution est donnée sous forme paramétrique :
 t  e  f ( u )  u
 du


 y  ue  f ( u )  u
du

* Si f(u) = u, la solution est donnée par y = t où R.

Exemple :

dy xy
 2 (E)
dx x  y 2
xy 2 xy
f ( x, y)  2 f (  x ,  y )   f ( x , y)
x  y2 2 x 2  2 y 2
Donc (E) est une équation homogène :
dy
y = ux  u  u' x
dx
ux 2 u
u  u' x  2 
x u x 2 2
1  u2
du u u3
x   u 
dx 1  u 2 1  u2
(1  u 2 ) du dx 1 1 dx
3
  ( 3  ) du 
u x u u x
1 1
 2  log u  log x  C   2  C'  log ux
2u 2u
y
En remplaçant u par on obtient :
x
1 x2
  C '  log y   2  C'  log y
y2 y2
2 2
x
y est donnée sous forme implicite.
5- Equations linéaires du 1er ordre :

Ce sont des équations du type :

y' + a(x)y = b(x) (E) ou bien c(x)y' + a(x)y = b(x)


avec c(x)  0

où a(x) et b(x) sont des fonctions continues sur I R.

L'équation (E') y' + a(x)y = 0 est appelée équation homogène associée à (E).
Proposition :

La solution générale de (E) est la somme de la solution générale de (E') et d'une


solution particulière de (E).

Preuve :

Soit y0 la solution particulière de (E).

y '0  a ( x ) y 0  b ( x ) (1)
Soit y solution quelconque de (E).

y'  a ( x) y  b( x) ( 2)
La différence de (2) et (1) donne :

( y  y 0 )'  a ( x )( y  y 0 )  0
On pose z = y-y0  z' + a(x)z = 0, par conséquent z est solution de (E').

C/C y = y0 + z

Solution :
ère
1 Méthode : Variation de la constante

Etape 1 : Intégration de l'équation homogène (E'):


dy
  a ( x ) y  y  ce
  a ( x )dx
dx

Etape 2 :
er
1 Cas : On connaît une solution particulière de (E).

On utilise la proposition : yG = y0 + y
ème
2 Cas : On ne connaît pas de solution particulière de (E).

On cherche les solutions de (E) de la forme y  c( x )e


  a ( x ) dx
où c(x) est une fonction
inconnue.
On a : y '  c' e F  c(ae F ) F   a ( x )dx
En remplaçant y' dans (E) on obtient :

c ' e F  cae F  cae F  b ( x ) où bien c ' e F  b( x )


d'ou :

c   b( x )e  F dx  k
Ainsi :

y  (  b( x )e  F dx  k )e F  ke F  e F  b( x )e  F dx

Exemples :
1- Intégrer l'équation différentielle : y'shx + ychx = shx + xchx
Sachant que y0 = x est une solution particulière
Equation homogène : y'shx + ychx = 0

chx dy chx
y '  y   dx
shx y shx
d ( shx)
log y      log shx  c
shx
k
y  ke  log shx 
shx
d'où la solution générale est :
k
y  x k R
shx

2- Intégrer xy' - 2y = x2 (E)

Equation homogène :
dy 2
xy' 2 y  0   dx
y x
log y  2 log x  c  y  kx 2

Méthode de la variation de la constante :

y  k ( x ) x 2  y '  k '( x ) x 2  2 k ( x ) x
En remplaçant dans (E), on obtient :
k ' x 3  2 kx 2  2 kx2  x 2
1
k '   k  log x  c
x
y  x 2 (log x  c)

2ème Méthode - Facteur intégrant :

dy d ( uy ) du
On Cherche u telle que : u (  ay)  c à d chercher u telle que  au  0
dx dx dx
d ( uy)
Une fois u connue, on utilise l'égalité  u ( x ) b( x )
dx
1
Ce qui donne y   u( x )b( x )dx
u

Exemple :
2
xy' 2 y  x 2  y '  y  x
x
du 2 du 2
 u   dx
dx x u x
k
log u  2 log x  c  u 
x2
x2 k
y 
k x 2 xdx  x (log x  c)
2

III Equations différentielles du 2nd ordre à coefficients constants :

1- Définition :
On appelle équation différentielle du 2nd ordre à coefficients constants
toute équation de la forme :

ay" + by' + cy = f(x) (E)


Avec a  0 , b et c des constantes et f fonction continue sur I  R.
L'équation ay" + by' + cy = 0 est dite équation homogène associée à (E).

Exemple :
dq d 2q 1
v( t )  R L 2  q
dt dt c
2- Solution de l'équation homogène :
Proposition :

L'ensemble des solutions de l'équation différentielle :

ay"  by'  cy  0 (1)


est un R e.v. de dimension 2.
c à d si y1 et y2 sont solutions de (1) linéairement indépendante alors y = c1y1 + c2y2
avec c1 et c2  R est la solution générale de (1).

Donc pour résoudre (1) il suffit de trouver deux solutions linéairement indépendantes, on
cherche deux solution de la forme ex,  constante.
En remplaçant dans (1), On obtient :
e x ( a2  b  c)  0

Ainsi ex solution de (1)  a2  b  c  0 (2)


(2) est appelée équation caractéristique de (1).

1er Cas :   b 2  4 ac  0

Ceci implique que (2) admet 2 racines réelles distinctes  et  Les fonctions y1 = ex
et y2 = ex sont linéairemant indépendantes, il s'en suit que y  c1e 1t  c 2 e  2 t

ème
2 Cas :   b 2  4 ac  0

Ceci implique que (2) admet 2 racines complexes.

 1    i et  2    i avec   0   R

e 1x  e  2 x
y1   e x cos x
On vérifie que : 2
e  e2x
1x
y2   ex sin x
2i
sont deux solutions linéairement indépendantes de (1).
y  e x ( c1 cos  x  c 2 sin  x)
ème
3 Cas :   b 2  4 ac  0

Ceci implique que (2) admet une seule racine (double) 0 :

a0 02  b0  c  0


 (*)
2a0  b  0
d'où une solution y1 = ex de (1), pour trouver une autre solution de (1) linéairement
indépendante avec y1, On fait le changement de fonction : y  e  0 x u( x )
En remplaçant dans (1) et en tenant compte de (*), on obtient u" = 0 d'où u = x ainsi
y 2  xe  0 x est solution de (1). Avec  y1 , y 2  libre d'où la solution générale l'équation
homogène : y  e  0 x ( c1  c 2 x )

Conclusion :

ay"  by '  cy  0

L'équation caractéristique est : a2  b  c  0

a- 2 racines réelles distinctes  et  :

y  c1e 1x  c 2 e  2 x

b- 2 racines complexes     i :

y  e x ( c1 cos  x  c 2 sin x )

c- 1 racine double  :

y  e  0 x ( c1x  c 2 )
Exemples :

1- y" - 3y' + 2y = 0

L'équation caractéristique : 2  3  2  0

  98 1
1  1 2  2

Solution générale y  c1e x  c 2 e 2 x

2- y" + y = 0 l'équation caractéristique est : 2  1  0


  i

La solution générale y  c1 cos x  c 2 sin x

3- y" - 2y' + y = 0 l'équation caractéristique : 2  2  1  0


  i racine double
La solution générale y  ex (c1x  c2 )
Remarque :
Dans le cas où  < 0, on exprime la solution sous la forme
y  ce cos(x   )  ce x (cos(x ) cos   sin(x ) sin  )
x

c1  c cos   c
On pose :   c  c12  c22 et   Arctg 2
c2  c sin   c1

3- Solution de l'équation complète ay" + by' + cy = f(x) (E) :

Proposition :

On obtient la solution générale de (E) en ajoutant à la solution homogène une


solution particulière de (E). y = yH + yp

- Détermination d'une solution particulière de (E).

a- Variation de la constante :

Soit y = c1y1 + c2y2 la solution générale de l'équation homogène.


La méthode consiste à chercher une solution de (E) sous la forme :

y  c1 ( x ) y1  c 2 ( x ) y 2 où c1(x) et c2(x) sont des fonctions de x, vérifiant :


c1' y1  c 2' y 2  0 ( 2)
On a alors : y '  c1 y1  c 2 y 2
' '

y"  c1' y1'  c1 y1"  c 2' y '2  c 2 y "2


f ( x)
En substituant dans (E) on obtient : c1' y1'  c 2' y 2' 
a
 c1' y1  c2' y2  0
Ainsi c1' et c '2 vérifiant  ' ' ' ' f ( x ) . Le système admettant un couple de solution
c1 y1  c2 y2  a
( c1' , c '2 ) et un seul, on obtient c1 et c2 par intégration ( à une constante d'intégration près).

Exemple :
y" + y = cotgx
y" + y = 0  yH = c1cosx + c2 sinx

Solution de l'équation non homogène :

y p  c1 ( x) cos x  c 2 ( x ) sin x
c1' cos x  c2' sin x  0
c1 et c2 vérifiant :  '
c1 sin x  c2 cos x  cot gx
'

cos2 x cos2 x 1  sin 2 x 1


c '2  cot gx cos x  c2   dx   dx   dx   sin xdx
sin x sin x sin x sin x
x
c 2  log tg  cos x
2
c1'   c 2' tgx   cos x  c1   sin x

tgx
y p   sin x cos x  (cos x  log ) sin x
2

tgx
y p  sin x log
2

tgx
y p  sin x log
 c1 cos x  c 2 sin x
2
b- Recherche des solutions particulières de l'équation avec second membre selon la
forme du second membre : y"+ay'+by = f(x) (E)

* f(x) = P(x) fonction polynôme de degré n.

1er cas :

- Si 0 n'est pas racine de l'équation caractéristique, on cherche la solution


particulière sous forme :
yp = Q(x) avec Q(x) polynôme de degré n.
ème
2 cas :

- Si 0 racine simple de l'équation caractéristique, on cherche la solution


particulière sous forme :
yp = xQ(x) avec Q(x) polynôme de degré n.

ème
3 cas :

- Si 0 racine double de l'équation caractéristique, on cherche la solution


particulière sous forme :
yp = x2Q(x) avec Q(x) polynôme de degré n.

* f(x) = exP(x). P(x) polynôme de degré n.

On cherche la solution particulière sous forme :

x
- yp = Q(x)e Si n'est pas racine de l'équation caractéristique
x
- yp = xQ(x)e Si racine simple de l'équation caractéristique
2 x
- yp = x Q(x)e Si racine double de l'équation caractéristique
où Q(x) polynôme de degré n.
* f(x) = A0cosx + B0sinx Avec 0

On cherche la solution particulière sous forme :

- yp = acosx + bsinx Si in'est pas racine de l'équation caractéristique


- yp = x(acosx + bsinx) Si iracine de l'équation caractéristique
où a et b sont des constantes à déterminer.

x
* f(x) = (A0cosx + B0sinx) e Avec 0

er
1 cas :

- Si +i n'est pas racine de l'équation caractéristique, on cherche la solution


particulière sous forme :
x
yp = (acosx + bsinx) e .
où a et b sont des constantes à déterminer.
ème
2 cas :

- Si +i racine de l'équation caractéristique, on cherche la solution particulière


sous forme :
x
yp = x(acosx + bsinx) e .
où a et b sont des constantes à déterminer.

x
* f(x) = (P(x)cosx + Q(x)sinx) e Avec 0 où d°P = n et d°Q = m.
er
1 cas :

- Si +i n'est pas racine de l'équation caractéristique, on cherche la solution


particulière sous forme :
x
yp = (SN(x) cosx + TN(x) sinx) e .
où SN(x) et TN(x) sont des polynômes de degré N=Sup(n,m).

ème
2 cas :

- Si +i racine de l'équation caractéristique, on cherche la solution particulière


sous forme :
x
yp = x(SN(x) cosx + TN(x) sinx) e .
où SN(x) et TN(x) sont des polynômes de degré N=Sup(n,m).

* f(x) = f1(x)+ f2(x)+ f3(x)+................ fn(x) où fi(x) sont des fonctions.


Soit ypi la solution particulière de l'équation (E), en considérant le second membre
comme étant fi(x), alors la solution particulière de (E) est donnée par :
yp = yp1+ yp2+ yp3+................. ypn

IV - Equations différentielles particulières :

1 Equations différentielles du 1er ordre :

Equations de Bernoulli :

a ( x ) y ' b ( x ) y  c( x ) y 
où   0,   1, a(x), b(x) et c(x) sont des fonctions continues sur I de R

Solution :
1 er
On pose t   1
et on se ramène à une équation différentielle du 1 ordre en t, t'
y
et x.

Equations de Lagrange :

y  xf ( y ' )  g ( y ' )
où f et g sont des fonctions réelles continues sur I de R.
Solution :

On pose t=y' et on se ramène à une équation différentielle linéaire en t et x, où la


fonction inconnue est x(t).
La solution sera donnée sous forme paramétrique :

 x  h(t )

 y  xf (t )  g (t )

Equations de Riccati :

y '  f ( x ) y 2  g ( x ) y  h( x )
où f, g et h sont des fonctions.

Solution :
1
Soit y0 une solution particulière de l'équation on pose y  y 0  et on se ramène à
t
une équation différentielle du 1er ordre en t', t et x
nd
2 Equations différentielles du 2 ordre :

Equations d'Euler :
x 2 y ' '  axy '  cy  f ( x ) a ,b  R
Solution :
t t
Pour x>0 (resp x<0), on pose x=e (resp x=-e ) et on se ramène à une équation
nd
différentielle linéaire du 2 ordre à coefficients constants en :
d2y dy
y ''  2 y' y et t
dt dt

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