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Dans un contexte d’une offre monopolistique, cet aspect est ignoré ; mais dans
un contexte concurrentiel, il s’avère déterminant. L’avantage concurrentiel cher à
PORTER M. s’analyse en termes de coût unitaire , lui-même étant lié à la part de
marché de l’entreprise. L’entreprise leader, celle qui dispose de la part de marché la
plus importante et qui a le coût unitaire le plus faible, déterminera le prix du marché
sur lequel doivent s’aliger les autres entreprises ( qui ont nécessairement des coûts
unitaires plus élevés).
Mais d’autres variables concurrentielles que le prix peuvent être utilisées ; ce
sont la qualité, les sservices-après ventes, les garanties. Ces dernières sont mises en
avant par les entreprises qui ne bénéficient pas de l’effet volume , c’est-à-dire ont un
coût unitaire peu voire non compétitif.
Les paramètres autres que le prix peuvent facilement ou difficilement être copiés par
les concurrents ; aussi l’avantage concurrentiel que détient l’entreprise par l’un de ces
moyens est plus ou moins durable.
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La rentabilité a tendance à aller de pair avec la productivité mais cette relation
n’est pas systématique.
L’entreprise peut faire des profits sans pour autant être efficiente dans l’utilisation de
ses moyens divers. Le cas de l’enteprise SONATRACH est révélateur ; mais il n’est
pas isolé. A quoi faut-il attribuer cela ?
L’appartenance de l’entreprise à un secteur d’activité prédétermine un niveau de
rentabilité pour la même entreprise selon M. PORTER. La qualité du management
vient dans une seconde phase renforcer ou affaiblir ce niveau. Le secteur des
hydrocarbures est un secteur à haute valeur ajoutée (valeur ajoutée/ chiffre
d’affaires).
Mais la situation monopolistique de l’entreprise sur le marché notamment dans les
activités situées en aval de la filière hydrocarbures rend la pression sur les coûts assez
lâche et ainsi contibue à réduire son niveau de rentabilité.
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Mais quels sont les facteurs qui déterminent la rentabilité de l’entreprise dans
un contexte concurrentiel ?
Les approches stratégiques (PORTER, BOSTON CONSULTING GROUP, PIMS )
ont mis particulièrement en évidence le facteur suivant : la part de marché. Cette
dernière exprime la position concurrentielle de l’entreprise sur le marché, en
particulier vis-à-vis de ses principaux concurrents ( part de marché relative).
Contrairement à ce que prétend la théorie économique, les concurrents n’ont pas le
même niveau de coût ; l’entreprise qui a la plus forte part de marché ( donc la
meilleure position concurrentielle), a le niveau de coût le plus faible, et par
conséquent le meillleur niveau de rentabilité. Les résultats de l’enquête PIMS mettent
nettement en évidence cette relation.
Mais d’autres paramètres influencent aussi, mais à un degré nettement moindre, le
niveau de rentabilité ( citons entre autres le taux d’intégration verticale, la qualité, la
productivité, l’innovation…).
˜˜˜˜˜˜˜˜˜˜˜˜˜˜ DANS le tableau ci-après, la rentabilité de l’entreprise SONATRACH est
approchée et analysée en fonction de différents paramètres.
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Le processus entamé depuis plus d’une décennie par les entreprises publiques
pour retrouver de meilleures performances économiques s’est strictement concentré
sur la gestion des ressources humaines ; certes, le poids de la masse salariale (
souvent spérieure à 70% de la valeur ajoutée ) contribuait à grever lourdement leur
budget.
Les mesures ont consisté essentiellement en une compression d’effectifs et en une
dépermanisation de la main d’œuvre. A l’intérieur de l’entreprise, celle-ci était perçue
comme une charge à minimiser et non pas comme une ressource à revaloriser.
De façon générale, les entreprises disposent de technologies et de ressources
très voisines. Ce n’est donc pas l’intensité d’usage de ces facteurs considérés
isolément qui importe ; mais c’est surtout la qualité de la combinaison de ces facteurs
de production qui constitue le facteur crucial de la performance.
Cette qualité de combinaison des facteurs repose avant tout sur la compétence des
hommes et la pertinence des choix décisionnels. A son tour, le développement des
compétences, l’apprentissage, l’enrichissement des tâches suppose une coopération
entre salariés ; ils supposent aussi et surtout une remise en cause des relations
hiérarchiques classiques fortement ancrées dans les entreprises publiques au profit de
relations transversales.
Observe-t-on des signes qui indiqueraient que l’on s’oriente vers une telle
perspective ; il ne le semble pas . L’exemple de l’entreprise COSIDER ( El Watan
01/03/03) ne constitue pas une exception ; cette entreprise dont la Banque Extérieure
d’Algérie détiendrait 55% du capital, cumulait un endettement total de 16 milliards
de dinars avec un découvert de 3,7 milliards. Sur un effectif global de 14761 salariés,
90% seraient employés sous contrat à durée déterminé. La flexiblité recherchée au
niveau de la gestion des ressources humaines n’est pas sans conséquence sur les
résultats del’entreprise.
La question de la qualité des combinaisons de facteurs de production nous
renvoie à celle de la « mise à niveau des entreprises algériennes » en vue d’améliorer
leurs performances. Cette opération nous semble vouée à l’échec dans la mesure où
elle s’intéresse à l’entreprise isolément. Or la recherche de la performance de
l’entreprise suppose une préoccupation de son environnement,et ce dernier est
constitué avant des autres entreprises au niveau de la filière, en amont et en aval ; la
qualité des relations de coopération entre elles influence de façon décisive leur
performance individuelle.
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