I.

Caractéristiques des régimes totalitaire 

A) Un pouvoir π confisqué

En URSS, parti communiste de l’union soviétique (PCUS) est le seul parti. Il incarne dictature
prolétariat (phase transitoire d’une société capitaliste à communiste qui défend intérêt classe
ouvrière visant à société sans classe) et se veut pour le B du peuple. A la mort de Lenine en 1924,
Staline accorde une new Constitution qu’il présente comme « la + démocratique » avec le respect
des libertés fondamentales mais dans les faits, ce n’est en aucun cas « démocratique ».
En 1922, un parti π prend le pouvoir en intimidant ses opposants : le PNF (parti nationale fasciste). En
Italie, Mussolini accroit son influence π grâce au tensions sociale, la monté du communisme et les
difficultés éco. Après avoir organisé une marche sur Rome le 30/10 1922 pour faire pression sur le
gvt, le roi le nomme chef du gvt. Les opposants sont alors emprisonnés. A partir de 1925, la dictature
est mise en place avec les lois fascistissimes qui instaure une censure, suppriment les syndicats et
font du PNF le seul partis π.
En Allemagne, malgré son coup d’Etat raté en 1923 à Munich, Adolf Hitler met en avant ses idées et
son programme dans son livre Mein Kampf. Portés par les difficultés sociales et économiques liés à la
crise de 1929, son influence augmente. Le 30/01 1933, le président Hindenburg, pressé par l’armée,
nomme Hitler Chancelier. A partir du 14 Juillet, le parti nazi NSDAP devient le seul autorisé et le 1 e
aout 1934, Hitler devient président du Reich. L’opposition est alors muselée.

B) Contrôle absolu de la société et de l’économie

Pour contrôler la société et maitriser l’information, ces régimes mettent en place une forte
propagande d’Etat passant par un culte du chef. Le Führer (Hitler), le Vojd (Staline) et le Duce
(Mussolini) sont vu comme des guides infaillibles qu’il faut écouter aveuglement. La propagande est
partout : contrôle des médias, censure des journaux, affiches et panneaux, … En Allemagne, c’est le
docteur Goebbels, ministre de la propagande, qui a poussé cette logique « Répétez des millions de
fois un mensonge, il deviendra réalité ». Cela montre le contrôle π exercé par le gvt sur les médias.
Un URSS, Staline utilise aussi une intense propagande avec des poèmes, des portraits, des parades, …
La société est contrôlée de partout que ce soit dans le sport les loisires ou encore la radio.
La jeunesse est également encadrée pour former des hommes nouveaux et dévoué aux régimes. En
Italie, les enfants sont encadrés très jeunes avec les fils de la Louve pour les 4-8 ans, Balillas pour les
8-14 ans et Avant gardistes pour les 14-18 ans. En Allemagne, ce sont les Jeunesse hitlériennes,
obligatoire à partir de 1936 qui placent les jeunes au centre de tous les soins. En URSS, les enfants
sont embrigadés par les Komsomols implantées dans les écoles, facultés, entreprises, … Les enfants
sont donc formés dès leurs + jeune age à l’obéissance au chef et deviennent des soutiens
inébranlables au régime.
L’économie est aussi dirigée par l’Etat. En Italie, une π de grands travails est menée permettant la
construction d’autoroutes par exemple. En Allemagne, l’industrie se dvlp. Adolf Hitler lance le
réarmement de l’Allemagne à partir de 1936 pour servir l’économie de guerre mise en place. La π
d’autarcie (système dans lequel le pays vie replié sur lui-même) est privilégiée dans ces deux pays. En
URSS, Staline lance en 1929 la collectivisation des terres, supprimant la propriété privée et
développant les kolkhozes et les sovkhozes (ferme d’Etat où les paysans sont rétribués par un salaire
fixe). L’industrialisation est menée à marche forcée. L’Etat possède de toute les ressources, terres et
industries. Les échecs sont systématiquement attribués à des traitres et les réussites sont exaltées
par la propagande.
 II. Violence et terreur dans les régimes totalitaires

Pour asseoir leurs autorités, les régimes autoritaires utilise la violence et la légitimise. C’est une lutte
contre les « ennemies de l’intérieur ». En URSS, Staline veut mettre en place une société sans classe.
Pour cela, il élimine les « ennemis de classe » comme les koulaks et les bourgeois. Suite à la
collectivisation des terres, il fait déporté deux millions de koulaks et paysans riches provoquant une
grande famine, reconnu aujourd’hui comme un crime contre l’humanité. Pour traquer les ennemies
interne, ils utilisent la police politique (police au service de l’Etat qui traque les ennemie interne).
C’est le NKVD. La violence est à son apogée entre 1936 et 1938. C’est la « grande terreur », causant
près de 2 millions de victimes.
En Allemagne s’impose une π de terreur. Il n’y a pas qu’une seule police. On retrouve les SS, le kripo,
et la plus importante : la Gestapo. Dirigée par Heydrich, elle traque les opposants qui sont
emprisonnés et déportés. Les personnes handicapés et homosexuels sont elles aussi traqués soi-
disant pour défendre la pureté de la race aryenne. Ce sont surtout les juifs qui sont les cibles
privilégiées. Ils sont perçus comme une menace pour le peuple allemand. Ils sont d’abord chassés de
la π puis dès 1935, la loi de Nuremberg leurs interdit la citoyenneté allemande. Lors de la «  nuit de
Cristal » du 9 au 10/11 1938, des pogroms anti-juifs sont organisés dans tout le pays : magasins
saccagés, synagogue incendiées, personnes violentées, ...
En Italie, la tentative d’attentat contre le Duce en 1926 sert de prétexte à la mise en place d’une
politique de terreur. La police politique OVRA, organisation de vigilance et de répression de
l’antifascisme, traque les opposants notamment les communistes. Ils sont arrêtés, emprisonnés ou
déportés dans des zones isolées dans le sud du pays. Suite aux rencontres entre Hitler et Mussolini
en 1937 et 1938, une violente π antisémite est menée avec le «  manifeste de la race » les juifs
n’appartiennent plus au peuple italien et sont considérés comme une race inferieur. Le fascisme
trouve dans la violence les racines de sa création et de la poursuite de son existence.

Les régimes cherchent à « rééduquer » par le W et mettent donc en place des systèmes
concentrationnaires. L’URSS est le 1 e état qui mets en place ces lieux. Les milliers de soviétiques qui
passent entre les mains de la justice se retrouvent alors dans les Goulags en Sibérie et en Asie
centrale. Les prisonniers vivent dans des conditions de vies épouvantables, mal nourrit, épuisé par un
travail forcé, torturés, … il servent de main d’œuvre zu régime pour construire des routes, voies de
chemins de fer ou encore pour travailler dans des mines.
En Allemagne, la rééducation passe aussi par le W. Tous ceux que le régime désigne comme ennemis
se retrouvent dans les KZ (Konzentrationslager). Les communistes forment la majorité du camp à
Dachau en 1933. Dès 1934, les commandants des camps déploient des prisonniers comme
travailleurs forcés pour les projets SS, comme des chantiers de construction. Toutes personnes
perçues comme une menace pour la sécurité du régime y est incarcérée. Après 1935, les Juifs sont
particulièrement visés. Le régime cherche à réaliser son ambition d’une « race pur ». Les camps sont
donc remplis de ceux que le nazisme souhaite écarter.
 III. Un ordre européen menacé par les totalitarismes

La guerre d’Espagne permet aux régies totalitaires de montrer leurs ambitions. En 1936, les élections
d’Espagne sont remportées par le Front populaire, une alliance des partis de gauche. Manuel Azaña
devient président. Un soulèvement militaire éclate dès juillet et le pays bascule dans une guerre
civile de 3 ans. Les régimes totalitaires interviennent dans le conflit. Hitler accepte de fournir des
avions aux nationalistes, suivi par Mussolini. Ils profitent de cette guerre pour expérimenter leurs
matériels, notamment avec le bombardement de Guernica par l’aviation allemande le 26 avril 1937.
L’URSS, elle, fournit des armes ainsi qu’une aide économique aux Républicains pour contrer les
ambitions de l’Allemagne et l’Italie.

A partir de 1919, le traité de Versailles a institué la SDN (société des nations) permettant aux nations
de trouver un terrain d’entente afin d’éviter le retour des conflits. C’est ordre est cependant contesté
par les régimes. Hitler remet en cause le traité de Versailles, vécu par les Allemands comme une
humiliation. L’Allemagne quitte le SDN dès octobre 1933 et remilitarise la Rhénanie. Sans réaction de
la France ni de l’Angleterre, il peut se lancer une expansion rapide. Ainsi en 1938, Hitler réalise
l’Anschluss, l’annexion de l’Autriche. Cela pousse Hitler à revendiquer le territoire de Sudètes, qu’il
obtient en septembre. Mussolini lui rêve de refaire de l’Italie une grande Nation comme au temps de
l’Empire Romain. Le 5 octobre 1935, il lance son pays à l’assaut de L’Ethiopie, état membre de la
SDN. Il l’annexe en mai 1936 malgré les sanctions économiques votés contre l’Italie. Il envahit ensuite
l’Albanie en avril 1939. Face à l’expansion de l’Allemagne et de l’Italie, l’URSS tente de s’insérer dans
l’ordre Européen en adhérant à la SDN en 1934.

Les démocraties se retrouvent affaiblies face à ces régimes. Pendant la guerre d’Espagne, la non-
intervention a été mise en place pour éviter une escalade militaire avec les régimes totalitaires. Cela
a rapproché l4all et l’Italie qui ont institué l’axe Rome-berlin en octobre 1936. Franco, soutenue par
l’Italie et l’Allemagne, remporte la guerre e, Espagne. La France est alors encerclée par des régimes
pro-hitlériens. Face aux coups de force d’Hitler en Europe, les démocraties ne parviennent pas à
opposer un front uni. Le 29 septembre 1938, les accords de Munich consacrent la défaite des
démocraties, laissant libre cours aux conquêtes All en Tchécoslovaquie. Le Premier Ministre Anglais
Chamberlain pense qu’on peut s’entendre avec Hitler pour sauver la paix mais Daladier, président du
conseil français sait que la guerre est proche. Suite aux invasions d’Hitler notamment de la Bohême-
Moravie le 15/03 1939, la France et L’Allemagne envisagent le conflit armé. Elles assurent leur
protection à la Pologne et refusent à Hitler l’annexion du couloir de Dantzig. Le 01/09, suite à la
signature du pacte de non-agression avec l’URSS, Hitler envahit la Pologne. Le 3 septembre, la France
et L’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne, entrainant le début de la 2 nd GM.