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ENTREPRISES  ·  16. octobre 2019

L'ENJEU D'UN RECRUTEMENT À


L'INTERNATIONAL
par Ana Partners
Dans un contexte de globalisation et de mondialisation du marché de travail, de
nombreuses entreprises ambitionnent d'étendre leur influence à l'international pour
se développer, grandir et s'ouvrir à de nouvelles perspectives et opportunités, ou,
selon les cas, pour relancer leur activité, se réinventer et accroitre leur compétitivité
face à la concurrence. Dans cette perspective, recruter des collaborateurs
compétents dans le ou les pays où l'entreprise décide de s'implanter, devient
un enjeu essentiel à la croissance et à l'évolution de son développement.
Comment réussir votre recrutement à l'international ? Faire appel à un
chasseur de tête ou un cabinet de recrutement spécialisé dans le recrutement
à l'international peut être un choix judicieux pour vous accompagner dans
cette démarche et vous faire gagner du temps. D'autres éléments et
paramètres sont également à prendre en compte avant de vous lancer. Suivez
ces conseils pour avancer sereinement et avec succès en mettant le cap sur
l'étranger.

● COMMENT RECRUTER DES COLLABORATEURS À


L'INTERNATIONAL ?
Recruter des collaborateurs dans le ou les pays ou vous avez décidé
de développer votre entreprise, peut s'avérer long, compliqué et fastidieux. Pour
pouvoir vous consacrer pleinement à vos activités professionnelles, il est
préférable de faire appel à un cabinet spécialisé dans le recrutement à
l'international, qui prendra en charge cette étape délicate et vous accompagnera
dans cette démarche de manière efficace.
 
Au cas où vous souhaiteriez vous-même prendre en charge le recrutement pour
votre entreprise, il est primordial de définir une marche à suivre sachant que
les pratiques en matière de recrutement varient d'un pays à l'autre. Tenir compte
notamment la réalité du marché de l'emploi dans les pays visés,
comprendre comment recrutent les entreprises sur place, quels sont les réseaux
sociaux et autres sites de recherche d'emploi à privilégier, quelles sont
les procédures de recrutement dans les pays où votre entreprise à posé ses
valises, les pratiques professionnelles et culturelles, les avantages à proposer au
sein de votre entreprise pour attirer les meilleurs talents, etc. 
● SE FAMILIARISER AVEC LES PRATIQUES DE
RECRUTEMENT À L'ÉTRANGER
D'un pays à l'autre, les règles et les pratiques changent en matière de processus
de recrutement, de négociation de salaire, de contrat...Alors qu'aux Etats-Unis, où
le recrutement se fait à 78% sur les réseaux sociaux* et/ou par recommandation
entre anciens camarades de classe ou collègues et où aborder rapidement la
question du salaire et négocier les conditions de son contrat de manière appuyée
lors d'un premier entretien d'embauche est quelque chose de très naturel, poser
des questions sur la sphère privée pendant l'entretien serait considéré comme
totalement inapproprié et très loin du "politiquement correct" à l'américaine, tandis
qu'au Brésil par exemple, pays où sphère professionnelle et privée sont
relativement liés, questionner sur la vie personnelle ne serait pas mal accueilli par
les candidats.
 
Les sources de recrutement changent aussi en fonction des pays. Tandis que
les job-boards sont moins utilisés en Europe et dans l'ensemble des pays anglo-
saxons, cet outil de recrutement est fortement en progression dans les pays
émergents, tels l'Inde ou encore le Brésil. Quant à la Chine, au pays de Mao on mise
sur l'essor du réseautage et des réseaux sociaux pour trouver ses meilleurs
talents.
 
Par ailleurs, il est important aussi de bien connaitre et de s'adapter aux prix du
marché avant d'embaucher un candidat. Non, un poste de cadre en France, ne
sera pas rémunéré de la même manière selon que vous installez
votre entreprise en Chine ou aux États-Unis. Dans certains pays le salaire peut être
multiplié par cinq par rapport au salaire proposé en France, dans d'autres il pourrait
être revu à la baisse.
Ces paramètres  sont également à connaitre et à prendre en compte pour éviter des
déconvenues avec les candidats, la perte du temps et d'argent dans le cadre d'un
éventuel recrutement.

● CONSIDÉRER LES DIFFÉRENCES


ET PARTICULARITÉS CULTURELLES DES CANDIDATURES
Apprivoiser les différences et les particularités culturelles des candidatures, voilà
qui a son imprtance quand on se lance dans un recrutement à l'international.
Force est de constater qu'un curriculum vitae français, dans sa mise en page, sa
présentation et son contenu, est très différent des CV étrangers.
 
L'Angleterre par exemple, tout comme les États-Unis, est friande en détails sur
un curriculum vitae, sa longueur n'est donc pénalisante en rien et représente au
contraire un atout, contrairement à la France où présenter son parcours
professionnel en allant à l'essentiel est fortement valorisé. En Australie, un CV peut
même tenir sur cinq pages !
 
Les CV anglais peuvent comporter un texte d'introduction pour retenir l'attention
des recruteurs, avant une présentation détaillée des formations,
des compétences et des expériences professionnelles des candidats.
Alors que les recruteurs en France s'attarderont sur la notoriété des écoles où
le candidat a effectué son cursus d'études, aux États-Unis réceptionner
une candidature d'un candidat américain avec une note accolée au diplôme est
une pratique courante et peut même faire partie des critères d'embauche des
employeurs locaux. Tout comme mentionner sur un CV les activités associatives,
les réalisations extra-professionnelles, et autres initiatives personnelles.
 
En ce qui concerne les pays émergents, au Brésil les candidats osent exprimer leur
créativité et leur originalité sur leur CV professionnel : titres accrocheurs,
architecture du document, éléments graphiques, contenus linkés, références,
couleurs...rien n'est laissé au hasard pour se faire remarquer des recruteurs, donc
ne soyez pas décontenancé(e) face à tant de fantaisie.
La Chine, un pays où l'addiction aux technologies est très élevée, le virtuel et
le curriculum vitae ultra-connecté sont de rigueur. De même, compte tenu du
nombre de multinationales qui y sont installées, ne vous étonnez pas à recevoir
des CV à la fois en anglais et en chinois. 
 
La gestion de la photo d'identité se passe également différemment en fonction des
pays. Recevoir une candidature d'un candidat anglais ou américain sans photo
est considéré comme normal : l'anonymat est obligatoire dans ces pays qui
valorisent la neutralité des candidatures pour éviter toute discrimination, tandis que
l'Allemagne se focalise sur la pleine transparence de l'identité des candidats où il
est d'usage voire même très apprécié d'afficher sa photo d'identité sur le CV, photo
que les Allemands choisissent avec soin  et qui doit refléter le professionnalisme
du candidat. Contrairement à la Chine, ou encore l'Inde, où la mode des selfies
s'est imposée jusque dans la vie professionnelle, ornant les CV de clichés stylisés,
photoshopés ou pris dans la précipitation.
● TENIR COMPTE DES ÉQUIVALENCES LOCALES DES
TITRES ET DES DIPLÔMES
Il est nécessaire de bien vérifier les équivalences locales des titres et des diplômes
de vos candidats au poste, car celles-ci varient en fonction des pays et peuvent
avoir une signification totalement différente. 

● PRÉVOIR UN PARCOURS D'INTÉGRATION AUX NOUVEAUX


COLLABORATEURS 
Recruter un nouveau collaborateur à l'étranger dans votre entreprise
française implique une phase d'adaptation pour que cette intégration se passe au
mieux.
Prévoyez un comité d'accueil et des journées découverte au sein de
votre société afin d'aider votre employé à se familiariser et s'imprégner de
votre culture d'entreprise française, à travers des découvertes gastronomiques,
des activités ludiques, des références culturelles et musicales...Le retour sur
investissement en terme d'engagement et d'efficacité de votre nouvelle recrue n'en
sera que positif.
● DÉLÉGUER LA GESTION AU NIVEAU LOCAL ET
SUPERVISER À DISTANCE
Vous êtes arrivé(e) enfin au terme du processus de recrutement, vos nouveaux
collaborateurs sont en poste, dont le directeur ou le responsable auquel vous
allez déléguer une partie ou la totalité du travail et qui va superviser l'équipe au
niveau local. Une nouvelle aventure commence à l'international et désormais vous
allez diriger vos collaborateurs à distance. Cette étape de transition nécessite
une bonne gestion de vos collaborateurs étrangers, afin qu'ils se sentent
impliqués, inclus et responsabilisés dans une perspective professionnelle à long
terme.

https://www.groupeperspective.com/le-recrutement-international-pourquoi-et-
comment/
LE RECRUTEMENT INTERNATIONAL POURQUOI
ET COMMENT?
Notre collègue Stéphanie Lagand a écrit un article dans le Magazine FacteurH pour l’édition de
juin 2015. Son article Le recrutement international pourquoi et comment? nous présente les
aspects du recrutement international ainsi que les étapes de celui-ci.

LE RECRUTEMENT INTERNATIONAL
POURQUOI ET COMMENT? 
PAR STÉPHANIE LAGAND
Selon l’Institut de la statistique du Québec, la population âgée de 20 à 64 ans diminuera à
compter de 2016 alors que 74 700 emplois seront à pourvoir d’ici 2017 en raison des départs à la
retraite et de nouveaux emplois créés. Autre source d’information, le sondage Léger de Québec
International en janvier 2015 : 83 % des employeurs de la région de Québec disent avoir de la
difficulté à recruter. 48 % des répondants affirment que cela entrave la croissance de leur
entreprise. Pour 2015, 61 % des dirigeants d’entreprise prévoient faire des embauches.

La disponibilité de la main-d’œuvre est donc un enjeu majeur de développement, notamment


pour accompagner la croissance économique d’entreprises dans des secteurs d’activité
spécifiques.

Le recrutement de travailleurs étrangers qualifiés n’est pas l’unique solution ou la solution


miracle aux problématiques de recrutement, mais une des pistes que certaines entreprises
peuvent explorer.

Beaucoup d’avantages sont liés au recrutement international :


– pourvoir vos postes spécialisés dans les domaines où il y a pénurie de main-d’œuvre
québécoise;
– acquérir de nouvelles compétences et de nouvelles méthodes de travail;
– offrir de nouveaux services à vos clients;
– accéder éventuellement à de nouveaux marchés et services à l’échelle internationale;
– enrichir votre entreprise de nouvelles technologies et expertises.

Que les travailleurs étrangers soient présents au sein de votre entreprise de façon temporaire ou
permanente, ils représentent un apport inestimable. S’entourer de travailleurs de divers horizons
peut ainsi contribuer à développer la créativité et l’innovation.
Cependant, entreprendre une telle démarche et la réussir nécessite une bonne préparation au

préalable.

Pour passer à l’action et entreprendre ce type de recrutement, vous devez planifier votre
stratégie et éviter l’improvisation et la précipitation. Enfin, il est essentiel de bien s’entourer de
professionnels/organismes experts et d’autorités compétentes dans le domaine, notamment en
ce qui concerne l’immigration, les « règles du jeu » changeant régulièrement. En effet, les lois et
leurs applications nécessitent une bonne compréhension et sont sujettes à de fréquents
changements (encore récemment le 30 avril 2015).

Il faut également s’enquérir de l’existence de certains programmes ou initiatives


gouvernementales qui peuvent vous aider à attirer des personnes formées à l’étranger. En les
connaissant, vous pouvez prendre des décisions d’embauche en sachant qu’il existe des outils
pouvant aider vos futurs employés à actualiser leurs compétences en terre québécoise ou en
créant des conditions facilitantes pour leur mobilité professionnelle.

Au sein du Groupe Perspective, nous avons déterminé 6 grandes étapes dans le recrutement à
l’international :

1. Définir le profil recherché (compétences et savoir-être). Attention aux compétences


transférables.

2. Répondre aux obligations légales sur l’emploi et justifier le recours à un travailleur étranger (le
poste ne peut être pourvu au Québec – vous devez fournir les preuves de vos recherches).

3. Définir clairement l’urgence et les exigences pour choisir le bon candidat et être réaliste sur les
délais d’immigration et d’intégration.

4. Prévoir des mesures d’intégration culturelle, financière, professionnelle (pour l’employeur et


les employés).

5. Entreprendre les démarches d’immigration et de recrutement auprès des différents services et


organismes de l’administration publique (s’entourer des bons spécialistes agréés en
immigration).

6. Point important, accompagner le nouvel arrivant pour faciliter son intégration – son arrivée ne
constitue pas la fin d’un processus, mais bien le début d’une collaboration mutuelle et d’une riche
expérience.

Accompagner le nouvel arrivant c’est aussi prendre en compte sa famille, son conjoint. Si ce
dernier ne s’intègre pas à la société québécoise, vous risquez de vous retrouver en situation
d’échec comme le candidat lui-même.

Vous devez également vous préparer aux différences en termes de diplômes, de références et
évidemment les fameuses différences culturelles… plus ou moins existantes d’ailleurs parfois!
Oui elles sont importantes, mais non, il ne faut pas garder le focus sur ce sujet.
Partir recruter à l’étranger, c’est aussi s’adapter à un autre milieu, notamment pour diffuser ses
offres d’emploi. La sémantique, les termes employés pour les titres de poste ne seront pas
forcément les mêmes, par exemple, entre le Québec et la France. Votre image aussi sera à
travailler. Et oui, votre marque employeur aussi forte soit-elle ici n’aura peut-être… aucune
valeur/signification là-bas!

En conclusion – quelques pistes de réflexion que nous pourrons approfondir par la suite dans
d’autres articles :
– comment attirer les candidats à l’international et comment cibler certains profils plus
spécifiquement?
– comment identifier les bassins de recrutement?
– les experts du recrutement international – Qui sont-ils?
– comment valider les équivalences de diplômes et les références?

– les procédures d’immigration;


– l’intégration des immigrants;
– se démarquer sur les différents territoires (marketing RH);
– recruter à l’international, pour tous les postes?

– recruter à l’international? Les mêmes méthodes d’entrevue? Se rendre sur place ou faire du
virtuel?

https://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/1210604-recruter-a-l-international-les-
bonnes-pratiques-sont/

Recruter à l'international : les bonnes


pratiques sont...
Chronique de Olivier Safir

Pact & Partners

 Mis à jour le 12/07/18 14:55

Si vous avez pour ambition de recruter des talents à des postes de direction au sein de votre
société internationale, mieux vaut avoir recours à un spécialiste qui pourra vous apporter des
conseils judicieux et pratiques afin d’éviter certains pièges fréquents lors du recrutement
international.

Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à contourner les pièges les plus fréquents dans le
recrutement international.

Conseil n°1 : Ne perdez pas de vue vos objectifs

La mission et la vision de votre entreprise devraient systématiquement figurer parmi vos principaux
critères de recrutement. Votre succès à long terme dépend de votre capacité à placer la bonne
personne au bon endroit. Votre instinct pourrait vous inciter à embaucher rapidement un candidat
pour trouver une solution à court terme. Mais si vous avez des doutes sur son potentiel à long terme, il
est sans doute plus prudent de conserver toutes vos options.

Conseil n°2 : Prendre en compte la culture locale

La culture joue un rôle important au sein de toute entreprise performante, mais le fait qu'une culture
fonctionne pour vous dans un pays donné ne signifie pas que cette même culture sera un gage de
succès ailleurs. Gardez l'esprit ouvert, sortez des sentiers battus et n'ayez pas peur de sortir de votre
zone de confort. Prenez en considération les qualités les plus appréciées dans le pays ciblé, plutôt que
de vous raccrocher à ce que vous connaissez.

Conseil n°3 : Familiarisez-vous avec les spécificités du marché local

Bien connaître les normes du pays dans lequel vous vous implantez est la clé d'un processus de
recrutement réussi. Renseignez-vous sur les niveaux de salaire dans le pays cible, ainsi que sur les
attentes à long terme des différents candidats dans votre champ.

Conseil n°4 : Bien connaître les pratiques de travail locales

Dans la mesure où certains pays présentent des restrictions sur ce que vous pouvez et ne pouvez pas
demander à un candidat potentiel, il est important de vous familiariser avec ces pratiques avant
d’entamer le processus. En posant une mauvaise question, vous risquez non seulement de commettre
un faux-pas, mais également d’avoir des ennuis avec la loi !

Conseil n°5 : Soyez réalistes

Recruter des candidats prend du temps. Vous parviendrez possiblement à présélectionner un certain
nombre de candidats au cours des premiers mois du processus, mais il existe de nombreuses tâches à
accomplir avant de pouvoir entamer des négociations

Conseil n°6 : Inclure tous les décideurs dans le processus d'embauche

De nombreuses entreprises tombent dans ce piège et oublient de consulter l’avis de l’ensemble des
parties prenantes du groupe. Or, il est important de vous assurer que tout le monde est d'accord avec
votre décision, afin d'éviter à terme des réticences et tensions contre-productives.

Conseil n°7 : Tenez compte des compétences générales

Disposer d’un ensemble de compétences non techniques est essentiel pour occuper un poste de
direction, en particulier dans une industrie aux enjeux multiples et de grande ampleur telle que la
biotech. Toutefois, certains traits de caractère peuvent être perçus différemment d'un pays à l'autre. Il
est donc important de comprendre dans quelle mesure les compétences générales de votre candidat
s'intègrent à la vision globale et au contexte de la société.

Une bonne compréhension de la culture locale est primordiale pour être en mesure de bien évaluer
les compétences non techniques d’un candidat au niveau international.

Conseil n°8 : Comprendre les équivalences de titres d’un pays à l’autre

Un titre donné peut avoir une signification radicalement différente d'un pays à l'autre. Assurez-vous de
bien comprendre les responsabilités de chaque candidat à chacun de ses précédents postes, afin
d'évaluer correctement leur pertinence pour votre processus de sélection.

Conseil n°9 : Apprendre à être un bon gestionnaire à distance

Gérer votre équipe à distance nécessite une approche différente de celle que vous utilisez au
quotidien. Les membres de votre équipe ont besoin de sentir qu'ils font partie d’un ensemble plus
large et que le groupe a à cœur de les inclure dans sa planification à long terme. Même les meilleures
recrues peuvent s’égarer si elles sont mal gérées. En ce sens, la gestion à distance ne devrait pas être
un catalyseur de dissension.

Envisagez de mettre sur pied un programme d'intégration pour vos nouvelles recrues, afin de les
familiariser avec votre marque et ses valeurs. Assurez-vous que vos équipes disposent de tout ce dont
elles ont besoin pour avancer en toute confiance.

Conseil n°10 : Ne pas oublier les bienfaits du mentorat

NEWSLETTER MANAGEMENT
OK

Voir un exemple

Il n'est donc pas rare que des nouvelles recrues rentrent directement dans le vif du sujet, sans même
avoir bénéficié au préalable d’une période de formation, et ce en raison du besoin parfois urgent
d’acquérir un talent ou de pourvoir tel ou tel poste. Gardez à l'esprit, cependant, que vos nouvelles
recrues peuvent avoir besoin d’un investissement plus important de votre part avant de devenir les
employés hautement performants dont vous avez besoin. Bien qu’il s’agisse là d’une liste non
exhaustive des pièges à éviter lors de votre processus international de recrutement en biotechnologie,
ce sont toutefois les plus importants.
Après l’étape de la recherche d’offres de stage à l’étranger , la distribution de CV
accompagnés de lettres de motivation, tu as décroché  un entretien d’embauche. Tu
vas te retrouver face à des employeurs étrangers dont les méthodes de recrutement
peuvent être différentes de la nôtre. Voici quelques conseils pour appréhender au
mieux cette étape cruciale.
Sommaire
 1 L’entretien à distance
 2 Les réglages techniques
 3 Anticiper l’entretien
 4 Au moment de l’appel
 5 Durant l’entretien
 6 Se mettre dans la peau de l’autre
o 6.1 Aux USA
o 6.2 En Amérique latine
o 6.3 En Allemagne
 7 A la fin de l’entretien
 8 Quelques jours plus tard
L’entretien à distance
Puisque l’entreprise se situe à l’étranger, tu vas certainement effectuer   l’entretien
soit par téléphone  soit en visio via Skype ou un autre outil de visioconférence. Il
faut donc que tu te prépares à passer un entretien professionnel chez toi et non
au sein des locaux d’une entreprise. Cela peut paraître soit déstabilisant, soit
rassurant, tout dépend de ta personnalité.
Dans tous les cas, choisis un endroit calme. Si vous décidez d’utiliser la vidéo,
pense aux détails qui ont de l’importance. Par exemple, habille-toi d’une façon
correcte, préfère un mur blanc ou uni pour le fond ou encore range un peu derrière
toi. Il faut que l’environnement soit professionnel et efface la distance qui sépare
vos écrans.
Hormis ce détail spatial, l’entretien d’embauche reste le même au niveau de la
présentation et du déroulement.
Les réglages techniques
En plus de ton apparence physique et du décor, il est important de vérifier si tout
fonctionne bien d’un point de vue technique. Pour cela, charge bien ton ordinateur
pour éviter que tout s’arrête en plein milieu de l’entretien.  La connexion Internet
doit être fiable, si tu es dans un café et que tu utilises le wifi pense à faire des
essais. De même si tu partages la connexion d’une résidence étudiante, prévois de
faire l’entretien durant des périodes creuses où peu de monde se connecte. Il n’y a
rien de plus énervant qu’une vidéo saccadée.
Teste aussi le son, il faut que ton interlocuteur t’entende parfaitement. Une
conversation qui commence par des sons inaudibles peut facilement être un frein
pour la suite. Il faut faire répéter et on perd du temps bêtement. N’oublie pas non
plus de mettre en silencieux tous les appareils qui pourraient sonner ou perturber
l’échange. Pour un entretien physique tu aurais sûrement mis ton téléphone en
mode avion, fais-en de même ici.
Maintenant que la forme est en place, il faut s’attaquer au fond de l’entretien. Pour
cela le maître mot est l’anticipation.

Anticiper l’entretien
Même si l’entreprise est internationale, il y a certaines questions qui reviennent
obligatoirement. Tu peux les prévoir à l’avance pour éviter de te sentir pris au
dépourvu le jour venu. C’est sûr à 90% que le recruteur va te demander de te
présenter. Tu peux donc déjà t’entraîner à répondre de manière claire et concise à
certaines questions.
Ensuite, lorsque tu parles de tes expériences, même si tu en as peu sois toujours
positif. Si tu as des informations sur ton parcours, qui te paraissent utiles vis-à-vis
du poste mais que tu n’as pas forcément spécifiées dans ton CV, c’est le moment
d’en parler. Argumente avec des mots simples pour prouver que tu maitrises
vraiment ce sujet.
Pour toutes les questions qui concernent l’entreprise, tu dois  t’être renseigné un
minimum  en amont. Une recherche rapide sur Google te donnera les points
essentiels à connaître. C’est toujours un plus et cela prouve ta motivation et ton
intérêt à rejoindre l’équipe. N’hésite pas une fois de plus à accentuer sur  le lien
entre ton profil et celui de la société.
Au moment de l’appel
Comme pour un entretien classique, il est toujours préférable d’arriver à
l’avance.  Dans le cas d’une visioconférence  c’est la même chose. Mieux vaut
lancer une invitation une dizaine de minutes avant pour éviter tout malentendu. Il
se peut que le recruteur ait le même nom qu’une autre personne, ou que tu mettes
du temps à trouver son contact. Tous ces aléas peuvent engendrer  du stress
inutile et c’est tout sauf ce dont tu as besoin.
De plus, sois toujours prêt lorsque la visio se lance. Évite de faire autre chose en
même temps, de parler ou même de regarder ailleurs. Si l’entretien doit se faire  en
anglais , tu as une charge de concentration en plus. Fais le vide autour de toi
avant de « décrocher ». Et le chewing-gum, même pour se détendre, on l’oublie
définitivement !
Tu ne peux pas serrer la main de ton employeur derrière un écran. Établir le
premier contact est donc un peu plus compliqué. Il faut être à l’aise, sourire et bien
évidemment dire bonjour ?. On ne t’apprend rien, enfin on espère !

Durant l’entretien
Il y a plein de conseils à donner lorsqu’on passe  un entretien pour un stage. Pense
à regarder le recruteur dans les yeux quand il te pose une question et également
quand tu lui réponds. Même à des milliers de kilomètres et via écrans interposés
c’est une chose essentielle.
Si tu en ressens le besoin tu peux prendre des notes. Mais avant tout, indique à la
personne en face de toi que tu vas le faire. Derrière la caméra il est peu aisé de
deviner les faits et gestes de l’autre personne… Les mains peuvent en dire
beaucoup, essaye de les faire apparaître dans le cadre sans trop abuser sur la
gestuelle.
De même, si tu veux ajouter quelque chose ou bien rebondir sur un propos,  attends
que la personne ait fini de parler. Couper la parole n’est pas très respectueux
mais lorsque l’entretien se fait à distance cela peut vite devenir un vrai
capharnaüm.
Autre chose ultra tentante mais à bannir : la recherche en ligne. Si la personne en
face de toi te pose une question dont tu n’as pas la réponse,  ne va surtout pas la
chercher sur Google. Premièrement, le bruit des touches s’entend, deuxièmement
cela se voit que tu le veuilles ou non.
Se mettre dans la peau de l’autre
Chaque pays a des codes spécifiques et une culture différente.  Lorsqu’on choisit
de faire un stage dans un autre pays, il faut bien comprendre cette notion et surtout
se l’approprier. Être soi-même tout en respectant l’autre, l’enjeu est bien là.
Aux USA
Si tu choisis les États-Unis , ton discours doit absolument être positif. Tu dois te
« vendre » pour prouver que tu en vaux la peine et que tu sais le faire. L’aspect
commercial est important.
En Amérique latine
En Amérique latine , les recruteurs préfèrent une personne expérimentée, qui a
envie de s’investir, à une personne diplômée. Il est donc favorable de mettre en
avant tes expériences professionnelles. Le ton est très décontracté, le tutoiement
de rigueur et il arrive même que le sujet de la famille soit abordé.
En Allemagne
Chez nos voisins allemands, les entretiens sont très techniques. Si tu réponds
approximativement tu auras très peu de chance de réussir. Il faut être sûr de soi et
ne montrer aucune faiblesse.
Le fait d’être Français doit être un avantage et non un frein. Il faut assumer ses
différences et en faire une force. Si l’entreprise est d’accord pour intégrer un
étranger à son équipe c’est qu’elle est ouverte d’esprit. Tu seras donc un profil
privilégié.

L’entretien d’embauche via Skype

A la fin de l’entretien
Il faut l’avouer, l’entretien d’embauche  est une étape déterminante ce qui la rend
naturellement stressante. On a souvent qu’une envie  : qu’elle se termine
rapidement. Mais appuyer sur le bouton rouge pour raccrocher et y mettre fin n’est
pas la bonne solution !
Pense à des questions de conclusion qui montrent une nouvelle fois l’intérêt que
tu portes. Par exemple, question courante : quelle est la prochaine étape dans le
processus de recrutement ? C’est toujours bien de savoir ce qui nous attend après.
N’oublie pas de remercier la personne qui a pris du temps pour te «  recevoir »
même virtuellement. Le mieux pour éviter de raccrocher trop vite, est d’attendre
que ce soit l’autre qui coupe la conversation.

Maintenant que c’est fait, il n’y a plus qu’à croiser les doigts et être patient.
Quelques jours plus tard
En général que ce soit en France ou à l’étranger, les recruteurs se donnent  un petit
délai de réflexion avant de se prononcer définitivement. Tu peux toujours
demander dans combien de temps ils pensent pouvoir te donner une réponse.
En attendant, si tu le souhaites, tu as la possibilité d’ envoyer un mail quelques
jours plus tard pour poser des questions, ou tout simplement remercier une
nouvelle fois la personne pour le temps accordé. C’est une pratique très appréciée
et une nouvelle marque d’intérêt. Tu ne restes pas passif mais tu es bel et bien actif
et déterminé. Évite d’harceler la boîte mail quand même, un seul suffit amplement.
Peu importe le pays, la langue ou le poste, l’important est vraiment de rester soi-
même. Tu dois bien évidemment t’adapter pour éviter de passer pour un OVNI
mais rassure-toi, il n’y a aucun piège. Bonne chance  !

https://blog.myinternshipabroad.com/entretien-embauche-stage-se-preparer/

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