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1. Dans l’espace F(R, R) de toutes les fonctions définies sur R à valeurs réelles, muni des lois
usuelles, étudier si les ensembles suivants sont des sous-espaces vectoriels :
R1
I = f continue | f (t) dt = 0 , E` = f continue | lim f (x) = `
0 x7→±∞
(a) Montrer que l’ensemble des suites qui convergent vers zéro est un sous-espace vectoriel.
(b) Montrer que l’ensemble des suites bornées est un sous-espace vectoriel.
(c) L’ensemble des suites convergentes est-il un sous-espace vectoriel ?
A = {(un )n≥0 | ∀ n ∈ N , un+2 = aun+1 + bun } B = {(un )n≥0 | ∀ n ∈ N , un+1 = (an + b)un }
(a) Montrer que ce sont des sous-espaces vectoriels de l’espace des suites.
(b) Montrer qu’ils sont de dimension finie et donner la dimension de chacun d’eux.
4. Soit E le C-espace vectoriel des suites à termes complexes et a, b deux nombres complexes.
On considère F l’ensemble des suites (un ) de E telles que un+2 = aun+1 + bun pour tout n ∈ N.
(a) Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E.
(b) Soit r un nombre complexe. Montrer que la suite (rn ) appartient à F si et seulement si
r2 = ar + b.
On suppose désormais que a = 2 et b = −5.
(c) Trouver deux nombres complexes α et β tels que les suites (αn ) et (β n ) appartiennent à F .
(d) Soient (un ) et (vn ) des suites appartenant à F telles que u0 = v0 et u1 = v1 . Montrer que
un = vn pour tout n ∈ N.
(e) Soit (un ) une suite appartenant à F . Montrer qu’il existe des nombres complexes λ et µ tels
que un = λαn + µβ n pour tout n ∈ N.
(f) Donner une base et la dimension de F .
5. Les systèmes de vecteurs suivants de R2 sont-ils des systèmes libres ou liés ? Sont-ils des
bases ?
Pour chacun de ces systèmes, donner son rang.
Pour les systèmes liés en extraire un système libre et pour les systèmes libres les compléter par
des vecteurs de la base canonique pour obtenir une base de R2 .
– {(2, 1), (−1, 1)} ;
– {(−6, 2), (9, −3)} ;
– {(0, 2), (1, 2), (−1, 2)}.
1
6. Les systèmes de vecteurs suivants de R3 sont-ils des systèmes libres ou liés ? Sont-ils des
bases ?
Pour chacun de ces systèmes, donner son rang.
Pour les systèmes liés en extraire un système libre et pour les systèmes libres les compléter par
des vecteurs de la base canonique pour obtenir une base de R3.
– {(1, 1, 1), (−1, 1, 1)} ;
– {(1, 0, −1), (−1, 1, 0), (0, −1, 1)} ;
– {(1, 1, 1), (2, −1, 2), (1, −2, −1)} ;
– {(10, −5, 15), (−4, 2, −6)} ;
– {(1, 1, 0), (0, 1, 1), (1, 0, 1), (−1, 1, 1)}.
Q1 (X) = (X −1)3 , Q2 (X) = (X −1)2 (X −2) , Q3 (X) = (X −1)(X −2)2 , Q4 (X) = (X −2)3 .
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2) On suppose que n est impair. Montrer que si les vecteurs x1 , · · · , xn sont linéairement
indépendants alors il en est de même des vecteurs y1 = x1 + x2 , y2 = x2 + x3 ,...,yn−1 = xn−1 + xn
et yn = xn + x1 .
Que se passe-t-il si n est pair ?
12. Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d’un espace vectoriel E. Montrer que F ∪ G
est un sous-espace vectoriel de E si et seulement si F ⊂ G ou G ⊂ F .
13. Soient E et F deux espaces vectoriels sur un corps K. Montrer que si E × F est de
dimension finie alors E et F sont de dimension finie.
14. Soient E et F deux espaces vectoriels sur un corps K et soit f : E −→ F une application
vérifiant la propriété suivante : pour tous vecteurs x, y de E et tous λ, µ ∈ K, on a :
15. Soit E un espace vectoriel sur un corps K de dimension finie et F et G deux sous-espaces
vectoriels de E. Soit H le sous-ensemble de E défini par :
H = {x ∈ E | x = y + z, où y ∈ F et z ∈ G}
1) Montrer que H est un sous-espace vectoriel de E.
2) On suppose que F ∩ G = {0}. Montrer que H = E si et seulement si dim F + dim G = dim E.
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Corrigé
F0
donc f + g et λf sont dans F0 qui est bien un sous-espace vectoriel de F(R, R).
F1
La fonction 0 n’appartient pas à F1 qui n’est donc pas un sous-espace vectoriel de F(R, R).
(f + g)00 + (f + g) = f 00 + g 00 + f + g = (f 00 + f ) + (g 00 + g) = 0 ,
ainsi que
(λf )00 + (λf ) = λf 00 + λf = λ(f 00 + f ) = 0 .
Donc f + g et λf sont dans S qui est bien un sous-espace vectoriel de F(R, R).
I
La fonction 0 est continue et son intégrale sur [ 0, 1 ] est nulle. Elle appartient donc à I. Si f
et g sont dans I et λ dans R, alors f et g sont continues, donc f + g et λf également, et
Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
(f + g)(t) dt = (f (t) + g(t)) dt = f (t) dt + g(t) dt = 0 ,
0 0 0 0
ainsi que Z 1 Z 1 Z 1
(λf )(t) dt = λf (t) dt = λ dt = 0 .
0 0 0
Donc f + g et λf sont dans I qui est bien un sous-espace vectoriel de F(R, R).
F0,1
ainsi que
(f + g)(1) = f (1) + g(1) = 0 et (λf )(1) = λf (1) = 0 ,
donc f + g et λf sont dans F0,1 qui est bien un sous-espace vectoriel de F(R, R).
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C1
Si l’on prend la fonction f : x → x qui est continue et croissante et λ = −1, la fonction λf n’est
plus croissante. Donc C1 n’est pas un sous-espace vectoriel de F(R, R).
La fonction 0 est bornée. Si f et g sont bornées, il existe des nombres K1 et K2 tels que, quel
que soit x réel,
|f (x)| ≤ K1 et |g(x)| ≤ K2 ,
donc
|(f + g)(x)| = |f (x) + g(x)| ≤ |f (x)| + |g(x)| ≤ K1 + K2 ,
et
|(λf )(x)| = |λf (x)| = |λ| |f (x)| ≤ |λ|K1 .
Les fonctions f + g et λf sont bornées, donc S est bien un sous-espace vectoriel de F(R, R).
E`
et
lim (λf )(x) = lim (λf (x)) = λ lim f (x) = 0 ,
x→±∞ x→±∞ x→±∞
donc f + g et λf sont dans E0 qui est bien un sous-espace vectoriel de F(R, R).
donc u + v et λu ont pour limite 0, et le sous-ensemble des suites qui convergent vers 0 est bien
un sous-espace vectoriel de F(R, R).
(b) La suite 0 est bornée. Si u et v sont bornées, il existe des nombres K1 et K2 tels que, quel
que soit n entier naturel,
|un | ≤ K1 et |vn | ≤ K2 ,
donc
|(u + v)n | = |un + vn | ≤ |un | + |vn | ≤ K1 + K2 ,
et
|(λu)n | = |λun | = |λ| |un | ≤ |λ|K1 .
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Les suites u + v et λu sont bornées. L’ensemble des suites bornées est bien un sous-espace vec-
toriel de F(N, R).
(c) On sait que la somme de deux suites convergentes est convergente, et que si u est conver-
gente et λ réel la suite λu est aussi convergente. Donc l’ensemble des suites convergentes est un
sous-espace vectoriel de F(N, R).
3. A
Posons
a b un+1
A= et Un = .
1 0 un
Alors, si u appartient à A, on a, si n ≥ 0,
un+2 aun+1 + bun a b un+1
Un+1 = = = = AUn ,
un+1 un+1 1 0 un
donc
Un = An U0 .
Et inversement si la suite (Un )n≥0 vérifie la relation ci-dessus, la suite u appartient à A.
En notant, si n ≥ 0,
n αn βn
A = ,
γn δn
on a donc
n αn βn u1
Un = A U0 = ,
γn δn u0
et, si n ≥ 0, on en déduit que
un = γn u1 + δn u0 .
On a donc trouvé deux suites γ et δ telles que u = u1 γ + u0 δ. Les suites γ et δ forment un
système générateur de A.
1
Les suites γ et δ sont dans A. La première provient de la donnée U0 = , et la seconde de la
0
0
donnée U0 = .
1
1 0 a b
Remarquons que A0 = I = et A1 = A = on en déduit donc
0 1 1 0
γ0 = 0 , γ1 = 1 , δ0 = 1 , δ1 = 0.
λγn + µδn = 0 ,
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on en déduit µ = 0, en prenant n = 0, et λ = 0 en prenant n = 1. Il en résulte que les suites γ
et δ forment un système libre de A. Elles forment donc une base et A est de dimension 2.
Notons an = an + b. On a donc
on a alors u = u0 α.
(b) Dire que (rn ) appartient à F , signifie que l’on a pour tout entier n
r2 = ar + b .
8
(d) On démontre par récurrence que l’on a pour tout n l’égalité un = vn .
Donc la propriété est encore vraie au rang n + 2. Il en résulte qu’elle sera vraie pour tout n ≥ 0.
un = λαn + µβ n ,
pour n = 0 et n = 1, alors l’égalité sera vraie pour tout n ≥ 0. On est alors ramené au système
λ + µ = u0
λα + µβ = u1 .
(f) Il résulte de ce qui précède que les suites (αn ) et (β n ) forment une base de F . Si l’on avait,
pour tout n l’égalité
λαn + µβ n = 0 ,
en reprenant le calcul de la question précédente avec un = 0, on trouve λ = µ = 0. Donc les
suites (αn ) et (β n ) ne sont pas colinéaires. Il en résulte qu’elles forment un système libre, donc
une base de F .
Partons de l’égalité
λ(2, 1) + µ(−1, 1) = (0, 0) ,
elle équivaut au système d’équations
2λ − µ = 0
.
λ+µ=0
On constate que
3(−6, 2) + 2(9, −3) = 0 ,
les vecteurs sont liés. Par contre (−6, 2) n’étant pas nul, il forme un système libre.
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{(0, 2), (1, 2), (−1, 2)}
Le système contient 3 vecteurs. Comme R2 est de dimension 2, le système ne peut être libre. Si
l’on prend les deux premiers vecteurs, l’égalité
Partons de l’égalité
λ(1, 1, 1) + µ(−1, 1, 1) = (0, 0, 0) ,
elle équivaut au système d’équations
λ−µ=0
λ+µ=0 .
λ+µ=0
En effectuant un pivot, pour résoudre ce système, on a (en omettant le second membre nul),
1 −1 1 −1 1 0
1 1 =⇒ 0 2 =⇒ 0 2
1 1 0 2 0 0
Si l’on effectue un pivot sur ce système, on est amené à refaire le pivot précédent en ajoutant
une colonne qui est inchangée dans les premiers calculs.
1 −1 0 1 −1 0 1 0 0
1 1 0 =⇒ 0 2 0 =⇒ 0 2 0
1 1 1 0 2 1 0 0 1
et le système donne λ = µ = ν = 0. Le système ((1, 1, 1), (−1, 1, 1), (0, 0, 1)) est donc libre et
forme une base de R3 .
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{(1, 0, −1), (−1, 1, 0), (0, −1, 1)}
Il est facile de voir que la somme de ces trois vecteurs est nulle. Le système de vecteurs n’est
pas libre. On peut également le voir en partant de l’égalité
1 −1 0 1 −1 0 1 0 −1
0 1 −1 =⇒ 0 1 −1 =⇒ 0 1 −1
−1 0 1 0 −1 1 0 0 0
Le système équivaut à
λ−ν =0
.
µ−ν =0
on trouve ν = µ = λ. Par contre si l’on supprime le dernier vecteur, on obtient cette fois
µ = λ = 0 et le système formé des deux premiers vecteurs est libre.
Partons de l’égalité
1 2 1 1 2 1 1 0 −1 1 0 0
1 −1 −2 =⇒ 0 −3 −3 =⇒ 0 −3 3 =⇒ 0 −3 0
1 2 −1 0 0 −2 0 0 −2 0 0 −2
On voit que
2(10, −5, 15) + 5(−4, 2, −6) = (0, 0, 0) .
Le système de vecteurs est donc lié, et (10, −5, 15) qui n’est pas nul, forme un système libre.
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{(1, 1, 0), (0, 1, 1), (1, 0, 1), (−1, 1, 1)}
Le système contient quatre vecteurs. Dans R3 , il ne peut être libre. Effectuons un pivot sur ces
vecteurs
1 0 1 −1 1 0 1 −1 1 0 1 −1
1 1 0 1 =⇒ 0 1 −1 2 =⇒ 0 1 −1 2
0 1 1 1 0 1 1 1 0 1 2 −1
On constate que le système d’équations
λ+ν =0
λ+µ=0
µ+ν =0
provenant de l’égalité
a comme unique solution λ = µ = ν = 0. Le système ((1, 1, 0), (0, 1, 1), (1, 0, 1)) est libre, et c’est
aussi une base de R3 .
7. (a) Posons
P (X) = λ1 P1 (X) + λ2 P2 (X) + λ3 P3 (X) + λ4 P4 (X) ,
On a alors
P (0) = −6λ4 , P (1) = 2λ2 , P (2) = −2λ3 , P (3) = 6λ1 .
Alors si P est le polynôme nul, on a en particulier P (0) = P (1) = P (2) = P (3) = 0, d’où l’on
déduit λ1 = λ2 = λ3 = λ4 = 0. Donc le système (P1 , P2 , P3 , P4 ) est un système libre de R[X].
(b) Posons
Q(X) = λ1 Q1 (X) + λ2 Q2 (X) + λ3 Q3 (X) + λ4 Q4 (X) ,
On a alors
Q(1) = −λ4 , Q(2) = λ1 .
Alors si Q est le polynôme nul, on a en particulier Q(1) = Q(2) = 0, d’où l’on déduit λ1 = λ4 = 0.
Il reste alors
λ2 Q2 (X) + λ3 Q3 (X) = 0 .
On peut diviser par (X − 1)(X − 2) et l’on obtient
R(X) = λ2 (X − 1) + λ3 (X − 2) = 0 .
8. (a) On montre par récurrence, que pour tout entier n ≥ 0, le système (f0 , f1 , g1 , . . . , fn , gn )
est libre.
Initialisation : si n = 0, la fonction f0 n’étant pas la fonction nulle, elle forme un système libre.
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n
X n
X
(1) λ0 f0 + λj fj + µj gj + λn+1 fn+1 + µn+1 gn+1 = 0 .
j=1 j=1
En remarquant que, si j ≥ 1,
En particulier
λn+1 = λn+1 fn+1 (0) + µn+1 gn+1 (0) = 0 ,
ce qui donne λn+1 = 0, et comme gn+1 n’est pas la fonction nulle, il en résulte aussi µn+1 = 0.
On en déduit que le système (f0 , f1 , g1 , . . . , fn , gn ) est libre. La propriété est donc vraie au rang
n + 1. Il en résulte qu’elle est vraie pour tout n ≥ 0.
(b) Les fonctions (f0 , f1 , g1 , f2 , g2 ) forment un système libre. Elles engendrent un espace A de
dimension 5.
On a
h = f0 + g1 + g2 ,
donc en dérivant
et donc
α0 f0 + (α1 − α3 )f1 + (α0 − α2 + α4 )g1 + (2α1 − 8α3 )f2 + (α0 − 4α2 + 16α4 )g2 = 0 .
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ceci est donc équivalent au système
α0 =0
α1 − α3 =0
α0 − α2 + α4 =0 .
2α1 − 8α3 =0
α0 − 4α2 + 16α4 =0
1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0
0 1 0 −1 0 0 1 0 −1 0 0 1 0 −1 0
1 0 −1 0 1 =⇒ 0 0 −1 0 1 =⇒ 0 0 −1 0 1 =⇒
0 2 0 −8 0 0 2 0 −8 0 0 0 0 −6 0
1 0 −4 0 16 0 0 −4 0 16 0 0 −4 0 16
1 0 0 0 0 1 0 0 0 0
0 1 0 −1 0 0 1 0 0 0
0 0 −1 0 1 =⇒ 0 0 −1 0 0 .
0 0 0 −6 0 0 0 0 −6 0
0 0 0 0 12 0 0 0 0 12
On en déduit α0 = α1 = α2 = α3 = α4 = 0, et le système (g, g 0 , g 00 , g (3) , g (4) ) est libre. C’est
donc aussi une base de A.
λ 1 u 1 + λ2 u 2 + λ 3 u 3 = v .
2 3 −1 2
2 3 −1 2 0 5 −1 −4
0 0 −1 1
1 −1 0 3 1 −1 0 3 1 −1 0 3 1 0 0 2
−7 =⇒ 4 =⇒ −15 =⇒ 0 0
0 5 2 11 0 −3
0 15 0 0 0
3 2 1 3 5 5 0 5 0 10 0 −10 0 10 0 −10
Le système devient
−λ3 = 1
λ1 = 2 .
10λ2 = −10
Donc
v = 2u1 − u2 − u3 .
Le vecteur v appartient bien à F .
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10. On cherche s’il existe λ1 , λ2 , λ3 tels que
λ 1 u 1 + λ2 u 2 + λ 3 u 3 = u .
Comme
λ1 = −8 + 7i , λ2 = 3 − 3i , λ3 = 11 − 6i .
11. 1) On constate que y1 +y2 +· · ·+yn = 0. Le système (y1 , . . . , yn ) n’est donc pas linéairement
indépendant.
b) Si l’on a
λ 1 y1 + · · · + λ n y n = 0 ,
on obtient en remplaçant yi par sa valeur
Comme le système de vecteurs (x1 , . . . , xn ) est libre, cela implique le système d’équations
λ1 + λ n = 0
λ2 + λ 1 = 0
.
· ···········
λn + λn−1 = 0
Si n = 2s est pair, on a
y1 − y2 + y3 − y4 + · · · + y2s−1 − y2s = 0 ,
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12. Supposons que F ∪ G soit un sous-espace vectoriel de E, et que G ne soit pas inclus dans
F . Il existe donc un élément g appartenant à G et pas à F . Mais puisque G est inclus dans
F ∪ G, le vecteur g est dans F ∪ G. Soit alors f dans F . Il est également dans F ∪ G. Comme
F ∪ G est un sous-espace de E, il contient en particulier f + g. Si f + g appartenait F , alors
g = (f + g) − f appartiendrait à F , ce qui n’est pas le cas. Donc f + g n’appartient pas à F .
Comme il est dans F ∪ G, c’est qu’il appartient à G, alors f = (f + g) − g appartient aussi à G.
Donc F est inclus dans G. Finalement si F ∪ G est un sous-espace vectoriel de E alors F ⊂ G
ou G ⊂ F .
on obtient,
f (λx) = λf (x) ,
ce qui est la propriété au rang 1.
Hérédité : supposons la propriété vraie au rang n. Et soient (x1 , . . . , xn , xn+1 ) dans En+1 et
(λ1 , . . . , λn , λn+1 ) dans K n+1 . Posons
n
X
y= λi xi .
i=1
Alors
n+1
!
X
f λi xi = f (λn+1 xn+1 + y) = λn+1 f (xn+1 ) + f (y) .
i=1
Mais en utilisant l’hypothèse de récurrence
n n
!
X X
f (y) = f λi xi = λi f (xi ) .
i=1 i=1
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Donc
n+1 n n+1
!
X X X
f λi xi = λn+1 f (xn+1 ) + λi f (xi ) = λi f (xi ) .
i=1 i=1 i=1
La propriété est donc vraie au rang n + 1. Il en résulte qu’elle est vraie pour tout n ≥ 0.
x = λ1 u1 + · · · + λn un .
On en déduit
Donc tout élément de G s’écrit comme combinaison linéaire de (f (u1 ), . . . , f (un )). Il en résulte
que ce système est générateur de f (G).
6) Si l’on a
λ1 f (u1 ) + · · · + λn f (un ) = 0 ,
on a également
f (λ1 u1 + · · · + λn un ) = 0 ,
mais comme on a supposé que f −1 ({0}) = {0}, ceci implique
λ1 u 1 + · · · + λn u n = 0 ,
λ1 x1 + λ2 x2 = (λ1 y1 + λ2 y2 ) + (λ1 z1 + λ2 z2 ) .
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Mais y = λ1 y1 + λ2 y2 est dans F et z = λ1 z1 + λ2 z2 est dans G. Alors x = y + z est bien dans
H qui est donc un sous-espace vectoriel de E.
x = λ1 y1 + · · · + λp yp + µ1 z1 + · · · + µq zq ,
λ1 y1 + · · · + λp yp + µ1 z1 + · · · + µq zq = 0 ,
on peut écrire
λ1 y1 + · · · + λp yp = −(µ1 z1 + · · · + µq zq ) ,
mais λ1 y1 + · · · + λp yp est dans F et −(µ1 z1 + · · · + µq zq ) est dans G. Comme ces vecteurs sont
égaux, ils sont dans F ∩ G donc nuls. Mais
λ1 y1 + · · · + λ p yp = 0
implique λ1 = · · · = λp = 0, et
µ1 z1 + · · · + µq zq = 0
implique µ1 = · · · = µq = 0. Il en résulte que B est un système libre de H. C’est donc une base
de H.
Réciproquement, si l’on a p + q = dim E, comme B est un système libre, c’est une base de E, et
comme B engendre H, alors H = E.
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