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Usage Pédagogique S1 ; Cour Préparé et enseigné par Dr Kya Abraham Berthe PhD

2018-2019

Travaux Pratiques

Contenu
TD N0 1 ............................................................................................................................................... 2

 Electricité................................................................................................................................. 2

 Electrostatique ......................................................................................................................... 3

TD N0 2 ............................................................................................................................................... 3

 Electricité................................................................................................................................. 3

 Electrostatique ........................................................................................................................ 4

TD N0 3 ............................................................................................................................................... 5

 Electricité................................................................................................................................. 6

 Electrostatique ......................................................................................................................... 7

TD N0 4 ............................................................................................................................................... 8

 Electricité................................................................................................................................. 8

 Electrostatique ....................................................................................................................... 11

TD N0 5 ......................................................................................................................................... 13

 Electrique............................................................................................................................... 13

 Electrostatique ...................................................................................................................... 16

TD N0 6 ............................................................................................................................................. 17

 Electricité............................................................................................................................... 17

 Electrostatique ....................................................................................................................... 19

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TD N0 1
 Electricité
Déterminer les Grandeurs i ou u

Reponse :

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 Electrostatique
Exemple 1. Comparaison entre force électrostatique et force de gravitation
dans l’atome d’hydrogène
On donne la constante de gravitation G  6, 7.1011 S .I . et le premier rayon de l’atome de Bohr

ao  0,53.1010 m .
Dans l’atome d’hydrogène, un électron (charge -e) décrit une orbite circulaire de rayon a0 autour d’un

noyau constitué d’un proton (charge +e). Il s’agit de comparer les forces électrostatique ( Fe ) et

gravitationnelle ( Fg ) entre ces deux particules.

q1q2 mm
Fe  k 2
 8,1.108 N ; Fg  G 1 2 2  3, 7.1047 N ()
a0 a0

La force électrostatique est environ 2.1039 fois plus grande que la force de gravitation. Cette
dernière est donc tout à fait négligeable.
Remarque : Pour les particules « élémentaires » (électrons, protons, ions,…) on néglige
toujours les forces de gravitation ou de pesanteur devant les forces électrostatiques.

TD N0 2
 Electricité

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Réponse

 Electrostatique
Exemple 2. Champ créé par un fil circulaire portant une densité de charge uniforme
dq
 , en un point M de son axe ( OM  z ).On suppose   0 .
dl

1) Calcul direct du champ E
À chaque élément dl du fil, on peut faire
correspondre un élément dl  symétrique
par rapport à O.

Par raison de symétrie, seule la composante dE
  
sur l’axe Oz intervient : E est porté par e z .

Il est plus élégant de remarquer que tout plan


contenant Oz est plan de

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
symétrie pour la distribution de charge et contient donc E (qui est un vecteur polaire). En un
 
point de l’axe, E appartient à l’intersection de ces plans : il est donc selon l’axe Oz On a
successivement :
kdq
dEz  dE cos  
z  R  z 2  R2 
2 2 1/ 2

Avec dq   dl
2 R
k z
Ez   dl et
 z 2  R2 
3/ 2
0

 R 
E e
2 0  z 2  R 2 
3/ 2 z

1) Calcul direct du potentiel


kdq k  dl
dV  
z 
2 1/ 2
z  R2 
1/ 2
2
R 2

2 R
k
V  dl soit
 z 2  R2 
1/ 2
0

R
V
2 0  z 2  R 2 
1/ 2

2) Calcul du champ a partir du


potentiel
R
V  cte
2 0  R 2  z 2 
1/ 2

 
E   grad V
V V
On a successivement : Ex    0 ; Ey   0
x y
dV  Rz   Rz 
Ez    ; soit E( z )  e
dz 2  R 2  z 2 3/ 2 2 0  R 2  z 2 
3/ 2 z
0

TD N0 3

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 Electricité
On reprend l’exercice précédent. On désire connaître l’intensité du courant dans chaque
branche.

Reponse
On décompose le schéma en trois systèmes. 1er système : On supprime e1, on garde e2.

Deuxième système : On supprime e2, on garde e1.

Troisième système : on superpose les deux systèmes précédents. Avec les sens choisis pour
les intensités sur la figure ci-après, il vient :

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 Electrostatique
-
Exemple 4. Potentiel créé par une sphère de centre O et de rayon R, chargée uniformément,
en un point M extérieur à la sphère.
1) Sphère chargée en surface Soit σ la charge surfacique.
On a successivement :
dq
dVM  k dq   qdS
r1
dS  2 R sin  R d
Q
dq   2 R sin  R d  sin  d
2

Ou 4 r 2 est la charge totale portée par la


sphère
r12  R2  r 2  2Rr cos 
2r1dr1  2 Rr sin  d
Q dr1
dVM  k sin  d
2 Rr sin  d
rR
Q Q
dM  k 
2 Rr r  R
dr1  k
r

Tout se passe comme si la charge Q de la sphère était concentrée au centre O.


2) Sphère uniformément chargée en volume
Soit ρ la charge volumique. On peut considérer la
sphère comme engendrée
par une coque sphérique de rayon a et d’épaisseur
da, quand a varie de O à R.
Ainsi, on peut appliquer les résultats de a).

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On a :
kdq
dVM  dq  4 a 2  da
r
k 4 2
R
4 R3 Q 4
VM  
r 0
a da  k
3

r
soit VM  k
r
ou Q   R3  est la charge totale portée par la
3
sphère.
Là encore, tout se passe comme si toute la charge Q de la sphère était ponctuelle et située au
centre O.

TD N0 4
 Electricité
1) Calculer l’intensité i du dipôle AB en appliquant le théorème de superposition.
2) Exprimer le dipôle de Thévenin entre A et B puis calculer i.
3) Même question avec le dipôle de Norton.

Reponse
1) Nous pouvons appliquer le théorème de superposition car le circuit comporte plusieurs
sources. a) Tout d’abord, nous éteignons la source de tension, soit E = 0. Nous avons donc
deux
résistances en parallèle R1 et R2. Le schéma équivalent est alors :

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Finalement

b) On enlève le source de courant (interrupteur ouvert) :


Le schéma équivalent est alors : On pose j1 et j2 les courants de maille, on obtient le système :

R1 j1 + R2 (j1 – j2) – E = 0
R j2 + R2 (j2 – j1) = 0. Il se réécrit sous forme matricielle :

, on
calcule le
déterminant :

On en déduit immédiatement le courant i2 car i2 = j2


:

D’après le théorème de superposition, le courant circulant dans la branche AB est :

2) Théorème de Thevenin :

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a) La première étape consiste à supprimer le dipôle AB. On calcule la tension u0 = VA – VB :


Le schéma équivalent est représenté ci-contre : Le courant circulant dans la résistance R2 est i1
+ . On a donc :

. On en déduit la tension :

b) On calcule la résistance équivalente lorsque toutes les sources sont éteintes ; dans ce cas,
R1 et R2 sont en parallèle, on a donc :

c) On a finalement le schéma équivalent : On a donc :  R e q  R  i  u0 d’où on tire i :

3) Théorème de Norton :
On court-circuite la branche AB, c’est-à-dire que l’on enlève la résistance dans la branche :

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Il apparaît que la tension aux bornes de R2 est nulle. Le schéma équivalent au montage ci-
contre est présenté ci-dessous :

On cherche à déterminer le courant de court-circuit. On a deux relations : i1 + = 


0 et R1 i1

= E d’où l’on déduit :

La résistance équivalente a déjà été calculée à la question 2). Le schéma final équivalent : On
a donc :

 Electrostatique
Soit un disque de rayon R charge uniformément en surface avec une densité surfacique σ > 0.
1) Calculer le champ électrique E(M) en un point quelconque M sur l’axe du disque.
2) On fait tendre R vers l’infini. En déduire l’expression du champ E(M).
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Solution :
1) On choisit comme élément de surface dS une couronne circulaire comprise entre les
cercles de rayons y et y  dy . L’élément de surface dS porte une charge dq   dS
Par raison de symétrie (il s’agit d’une surface équipotentielle), le champ créé par cette
couronne en un point M d’abscisse x est porte par Ox et a pour expression :
dEx  dE cos 

 dS  dS
dEx  cos   k 2 cos 
4 0 r 2
r
Avec dS  2 y.dy ; cos  x / r et

r 2  x2  y 2
 2 ydy.x x ydy
D’où dEx  k 
x 2
y 
2 3/ 2 2 0  x  y 2 3/ 2
2

Le champ total est donc également porte par


)x, et vaut ;
x R
x 
  0
R
ydy 2 1/ 2 
E   dEx     x 2
 y
2 0 0 x 2
 y2 
3/ 2
2 0 

R
 
x  x 
E 1
2 0   x 2  R 2 1/ 2 
 0
2) si on fait tendre R vers l’infini, on déduit :
x
E
2 0
Autre solution
Le disque porte une charge totale q  s S  s R2 la couronne comprise entre les cercles de

rayons r et r  dr porte une charge dq : dq   s ds   s 2 rdr et crée au point M un potentiel

dq  s 2 rdr
dV  
4 0 PM 4 0 x 2  r 2

soit donc

 R d r  x 
s 2rdr
 
R 2 2

V ( x)    s   d
R
r 2  x2 ()
0
4 0 r 2  x 2 4 0 0 r 2  x 2 0

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D’où

V ( x) 
s  2 2  R
2 0 
r x
 0

 V ( x)  s
2 0
 
R 2  x 2  x ()

Au centre du disque ( x  0 )
s R
V (0) 
2 0
Ensuite on calcule le champ

 s d  R  x 
 2 2 1/ 2
 x 
E
dV
  ()
dx 2 0 dx

s  x 
d’où E    1
2 0  R 2  x 2 

s  x 
pour ( x  0 ) E  1  
2 0  R2  x2 

s  x 
. Pour ( x  0 ) E   1  
2 0  R x 
2 2

TD N0 5

 Electrique
On considère le circuit suivant :
1) Faire l’inventaire du nombre total de nœuds et de mailles puis du nombre de nœuds et
mailles indépendants
2) Fixer un sens aux intensités et aux tensions et écrire les équations de Kirchhoff.
3) Résoudre ces équations par la méthode directe.
Résoudre ces équations par la méthode matricielle.
4) Définir des courants de mailles, puis par la méthode des nœuds, calculer les intensités dans
chaque branche.
5) AN : E = 6 V, R1 = 5 W, R2 = 10 , R3 = 5 .

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Réponse
1) Ce circuit compte deux noeuds M et N et trois mailles : ABCDA, AMNDA et
MBCNM. Il y a trois branches donc trois intensités inconnues.
2) On fixe un sens arbitraire, voir figure ci-contre. On écrit les équations de Kirchhoff :

Remplaçons ces tensions par leurs expressions :

On en déduit le système :

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3) La résolution du système est directe :

Par la méthode matricielle : On a

On calcule le déterminant de cette matrice 3 x 3 : D = R2 R3 +R1 R3 + R1 R2.


Pour calculer les courants, nous devons calculer les déterminants réduits :

Dj
Et i j  , j  1: 3
D
4) Nous définissons les mailles indépendantes, voir figure. Dans la maille AMNDA circule le
courant d’intensité I1. Dans la maille MBCN circule le courant I2. La loi des mailles donne :

par la méthode matricielle, la résolution est très rapide :

Par la suite

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courants réels sont reliés aux courants de mailles par :

5) i2 = 0,24 A, i3 = -0,48 A et i1 = 0,72 A.

 Electrostatique
Calculer le champ créé par un anneau mince charge uniformément, sur un point se trouvant
sur l’axe

L’élément différentiel est dans ce cas un petit arc d’angle d , de longueur a d .


Sa charge vaut alors dq   ad .
q  ad
L’élément dq produit un champ dE  
4 0 r 4 0  a 2  b2 
2

A chaque charge dq lui correspond une charge dq qui produit un champ dE . Les
composantes verticales de dE et dE qui sont égales et opposées, s’annulent.
Le champ résultant produit par le cercle est donne par : dEr  dE cos 

 ad
Soit, donc : E   dE   cos 
4 0  a 2  b 2 
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b b
cos   
r  a 2  b2 1/ 2

2
 abd  ab  ab
E   d  4 2 a .
4 0  a  b 
2 3/ 2
4 0  a  b 
2 3/ 2
a  b2 
2 2 2 3/ 2
0 0

Comme Q   2 a représente la charge totale de l’anneau


Qb
E ()
4 0  a 2  b2 
3/ 2

TD N0 6

 Electricité
Déterminer, en utilisant le théorème de Thevenin, la relation liant les 4 résistances Ri, i = 1 :
4, pour que le courant circulant dans la résistance R soit nul.

Réponse
On calcule la tension u0 = VA – VB lorsque l’on débranche la résistance R :

Qui donne

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On débranche la source de tension et cherchons la résistance équivalente vue depuis A et B.


Cela revient à court-circuiter C et D. On a donc : La résistance équivalente est :
R e q  R1// 4  R2// 3

On a la relation : (R e q  R)i  u0 On veut que i soit nul, ceci impose que u0 soit nulle puisque

la résistance équivalente ne l’est pas. u0 = 0 implique : R1R3  R2 R4  0 .


Cette relation permet de mesurer une résistance connaissant les trois autres. Ce schéma est le
« pont de Wheatstone », la résistance R est remplacée expérimentalement par un détecteur de
courant.

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 Electrostatique
Une sphère métallique (S1) de rayon R1 = 9 cm porte la charge positive

Q1  108 C .
1) Quels sont la capacité C1 et le potentiel V1 de (S1) ?
2) On relie (S1) à une autre sphère métallique (S2) de rayon
R2 = 1 cm, par un fil conducteur long et fin. (S2) est suffisamment
éloigné de (S1) pour négliger l’influence mutuelle de (S1) et (S2). Les
charges superficielles sur le fil fin sont supposées négligeables.
Calculer, à l’équilibre, les charges Q1 et Q2 portées par les

deux sphères et la valeur du champ électrique au voisinage de chaque


sphère.

Correction

1) On a successivement :
R1 Q Q
C  4 0 R1  et V1  1  k 1
k C1 R1

A. N, C1  1011 F  10 pF et V1  103V  1kV

2) La charge Q1 va se répartir sur les deux sphères de façon qu’à l’équilibre le potentiel
soit le même sur les deux sphères.
On a donc:
Q1 Q2 Q2  Q1
V1  V2    ()
R1 R2 R1  R2
avec la condition de conservation de la charge :
Q1  Q2  Q
Par conséquent :
R1 R2
Q1  Q1 et Q2  Q1
R1  R2 R1  R2
On en déduit les normes des champs électriques :
Q1 V1 Q2 V1 R1
E1  k  et E2  k 
R1 R1  R2
2
R2 R1  R2 R2
2

A.N.
Q1  0,9.108 C Q2  0,1.108 C

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E1  104V .m1 E2  9.104V .m1


On retrouve le résultat énoncé dans le cours : près d’un conducteur de faible rayon de courbure le
champ électrique est plus intense (pouvoir des pointes).

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