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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la


Recherche Scientifique
Université Mostapha Ben Boulaid
Faculté de Technologie
Département de Génie Industriel

Option : INGENIERIE LOGISTIQUE (Master 2)

Thème

Réseaux industriels temps réel (FIP)


World FIP (Factory Instrumentation Protocol)

Réalisé par : Dirigé par :


Benchine Hatem Dr. Zermane Hanane
Bouda Selsabil

Année universitaire : 2021/2022


Sommaire
Table des figures.........................................................................................................................2
INTRODUCTION :....................................................................................................................3
1. Notions de BUS de terrain, Réseau de terrain ou Réseau local Industriel(RLI) :..............4
1.1 Terrain :........................................................................................................................4
1.2 BUS :............................................................................................................................5
1.3 Réseau :........................................................................................................................5
1.4 Définition de Réseaux de terrain :................................................................................5
1.5 Avantages des réseaux de terrain :...............................................................................6
1.6 Les inconvénients des réseaux de terrain :...................................................................6
2. World FIP (Factory Instrumentation Protocol) :.................................................................7
2.1 Architecteur de FIP :....................................................................................................7
2.2 L’interface de communication FIP :.............................................................................7
2.2.1 Services offerts par FIP :.......................................................................................8
2.2.2 Couche physique :.................................................................................................8
2.2.3 Couche liaison de données :..................................................................................9
2.2.4 Couche application :...........................................................................................11
Conclusion :..............................................................................................................................13
Table des figures
Figure 1:Bus de terrain...........................................................................................................6
Figure 2: exemple d’un système automatisé en utilisant MAP et FIP...................................7
Figure 3: structure d’interface de communication FIP..........................................................8
Figure 4: Service offert par l’interface...................................................................................8
Figure 5: Architecteur de communication de worldFIP.........................................................9
Figure 6:Principe d’échange d’objet périodique sur FIP.....................................................11
 INTRODUCTION :
L’histoire des réseaux locaux industriels remonte à la fin des années 70, avec
l’apparition des équipements industriels numériques intelligents et des réseaux
informatiques de bureaux. Leur apparition est venue répondre,

 premièrement, à la demande croissante de productivité dans le domaine industriel par


L’automatisation de la communication entre les différents équipements industriels (de
contrôle et de mesure) de façon à éliminer les pertes de temps et les risques d’erreurs
dus aux Interventions humaines,
 deuxièmement, au besoin d’interconnexion des équipements industriels informatisés
hétérogènes qui ont été introduits dans le milieu industriel d’une manière anarchique,
c’est à dire en résolvant chaque problème à part sans prendre en compte l’intégrité de
tout le système Industriel.

Les réseaux locaux industriels ont été donc introduits petit à petit dans les systèmes
automatisés, à des stades divers selon les domaines d’application. Ils sont nés avec le
développement de l’électronique et des matériels numériques programmables. L’apparition
des régulateurs numériques et des automates programmables a conduit les offreurs à mettre
sur le marché des réseaux pour les interconnecter et rapatrier à moindre coût de câblage les
informations nécessaires à la conduite par les opérateurs dans les salles de commande.
1. Notions de BUS de terrain, Réseau de terrain ou Réseau local
Industriel(RLI) :
1.1 Terrain :
Indique quelque chose de limité ou délimité géographiquement (usine, atelier...)

1.2 BUS :
Au sens industriel informatique industrielle, conducteur ou ensemble de conducteur ou
ensemble de conducteur a plusieurs circuits permettant l’échange de données entre eux

● Liaison communes

● Plusieurs circuits

● référence de la topologie de la configuration

1.3 Réseau :
Ensemble de lignes de la communication qui desservent une même unité géographique.

On désigne quatre types de réseaux :

 les réseaux long distance.


 les réseaux de métropolitains.
 les réseaux locaux.
 Réseaux personnel(PAN).

1.4 Définition de Réseaux de terrain :


Le réseau de terrain (Field bus) est un réseau local industriel. Il est qualifié d’industriel
car orienté production et local car établi dans une partie de ce site de production que
constitue une entreprise. C’est un réseau de communication numérique reliant différents
types.
D’équipements d’automatisme intelligents ou à intelligence limitée pour permettre leur
Coopération tel que : les capteurs, les actionneurs, les automates programmables, les
machines à commande numérique, les robots, les calculateurs ...etc.
Figure 1:Bus de terrain.

1.5 Avantages des réseaux de terrain :


a) Réduction des coûts initiaux :
 Réduction massive du câblage: un seul câble en général pour tous les
équipements au lieu d’un par équipement
 Possibilité de réutiliser le câblage analogique existant dans certains cas
 Réduction du temps d’installation.
 Réduction du matériel nécessaire à l’installation.
b) Réduire le coût d’exploitation en :
 Augmentant les performances de l’automatisme
 Réduisant les coûts des extensions futures.
c) Réduction du coût de maintenance :
 Complexité moindre donc moins de maintenance (fiabilité accrue)
 Maintenance plus aisée : temps de dépannage réduit, localisation des pannes
possibles grâce à des diagnostics en ligne (« online ») donc à distance.
 Outils de test dédiés (programmes analyseurs...)
 Flexibilité pour l’extension du bus de terrain et pour les nouveaux
raccordements.

1.6 Les inconvénients des réseaux de terrain :


 Technologie plus complexe.
 Cout logistique supplémentaire.
 Manque de comptabilité et normalisation.
2. World FIP (Factory Instrumentation Protocol) :
2.1 Architecteur de FIP :
Le bus de terrain FIP est un réseau local industriel particulier qui intéresse les niveaux
bas de l'architecture des systèmes automatisés de contrôle des procédés continus,
discontinus et manufacturiers.

Figure 2: exemple d’un système automatisé en utilisant MAP et FIP

2.2 L’interface de communication FIP :


L'interface de communication FIP est structurée en trois couches à celles définies
dans le modèle OSI et qui sont les suivantes :

 couche Physique.
 couche Liaison de données.
 couche Application.
Figure 3: structure d’interface de communication FIP.

3.2.1 Services offerts par FIP :


Les principaux services offerts par l'interface de communication FIP sont résumés par
la figure 04:

Figure 4: Service offert par l’interface

3.2.2 Couche physique :


Généralement, les réseaux WorldFIP sont organisés en bus. L’utilisation de répéteurs
et de boîtiers de diffusion permet d’obtenir des topologies en étoile ou en arbre. Le support
utilisé est la paire torsadée ou la fibre optique. La redondance du support peut être fournie
en option.

Actuellement quatre débits sont disponibles : 31,25 kb/s (bus basse vitesse), 1 Mb/s
(c’est le débit le plus couramment utilisé) et 2,5 Mb/s (bus haute vitesse) sur paire torsadée
et 5 Mb/s sur fibre optique. Un débit de 20 Mb/s est à l’étude pour permettre à des nœuds
raccordés à WorldFIP l’accès à Internet (le sigle FIP deviendrait alors “Fieldbus Internet
Protocol”).

La longueur du bus et le nombre de nœuds dépendent du débit, du type de support et


du nombre de répéteurs. Avec un débit de 1 Mb/s, la longueur maximale d’un segment est
de 750 m et le nombre maximum de nœuds est de 256.Les bits qui transitent sur la voie de
transmission sont codés en Manchester. Ce code présente l’avantage de véhiculer en même
temps l’horloge et les informations.

Enfin, la couche physique de WorldFIP est compatible à la norme IEC 1158-2.

Figure 5: Architecteur de communication de worldFIP

3.2.3 Couche liaison de données :

a. Adressage dans WorldFIP :

Les deux modes d’adressage (objet et nœud) peuvent être utilisés dans WorlFIP. Il
permet de véhiculer des valeurs d’objets identifiés ou des messages.
WorldFIP est fondé sur le modèle producteur/distributeur/consommateurs dans lequel
les objets (ou variables) échangés sur le réseau sont produits par des nœuds dits
producteurs et consommés par d’autres dits consommateurs. Chaque objet a un
identificateur unique.

Les identificateurs sont codés sur 16 bits. Les valeurs des objets ont une taille
maximale de 128 octets.
Le producteur d’un objet et ses consommateurs sont fixés à la configuration d’une
application. Les objets peuvent être échangés, entre producteurs et consommateurs, de
manière périodique ou apériodique.

Attention, généralement dans un réseau on parle de message pour désigner tout ce qui
est échangé sur le réseau. Dans FIP, il y a une distinction entre objets identifiés (échangés
en mode diffusion en utilisant des identificateurs) et les messages (échangés en mode point
à point en utilisant des adresses de nœuds). Comme c’est l’adressage objet qui est le plus
approprié à la communication pour les capteurs et actionneurs, notre présentation est
limitée à l’échange d’objets identifiés.

b. Méthode d’accès du réseau WorldFIP :


Le réseau WorldFIP est fondé sur une structure centralisée dans laquelle un nœud, dit
arbitre de bus, donne le droit d’émettre aux autres nœuds. En fonction des contraintes
(essentiellement les périodes) de consommation des objets, on construit une table dite table
d’arbitre de bus qui permet d’indiquer l’ordre dans lequel les objets doivent être échangés
sur le bus.

Dans un réseau WorldFIP, à chaque objet identifié, on associe un tampon, au niveau du


nœud producteur, pour déposer la dernière valeur de l’objet et un tampon, au niveau de
nœud consommateur, pour stocker la dernière valeur véhiculée par le réseau. Le premier
tampon est appelé tampon de production, et le second, tampon de consommation. Comme
le montre la figure 06, le déroulement d’un échange de données s’effectue selon les étapes
suivantes :
 En utilisant sa table, l’arbitre de bus diffuse une trame (appelée ID-Dat) contenant
l’identificateur d’un objet (il s’agit de l’objet que la table d’arbitre de bus
indique comme étant l’objet à échanger à l’instant courant).
 En “lisant” l’identificateur diffusé, le producteur et le(s) consommateur(s) de
l’objet diffusé se reconnaissent.
 Après un temps dit temps de retournement (fixé à quelques dizaines de s pour un
débit de 1 Mb/s), le producteur diffuse une trame (dite RP-Dat) contenant la
valeur du tampon de production associé à l’objet dont l’identificateur a été
diffusé par la dernière trame ID-Dat.
 Le(s) consommateur(s) de l’objet met(tent) à jour la valeur de son (leur) tampon
de réception à partir de la valeur contenue dans la trame RP-Dat.
 Après un intervalle de temps égal au temps de retournement, l’arbitre de bus passe
à l’identificateur suivant dans la sa table (quand le dernier identificateur de la
table a été diffusé, l’arbitre de bus repart à partir du premier identificateur de la
table).

Figure 6:Principe d’échange d’objet périodique sur FIP

3.2.4 Couche application :


La couche application de WorldFIP offre deux catégories de services :

 MPS (“Manufacturing Periodical/aperiodical Services”) : services pour les


échanges d’objets identifiés.
les objets identifiés peuvent avoir différents types, entier, réel, chaîne de caractères,
tableau, etc. L’utilisateur dispose de :
 Service de lecture locale qui permet de lire le tampon de consommation
d’un objet sans échange sur le réseau.
La valeur consommée est celle issue de la dernière mise à jour par le réseau.
 Service d’écriture locale qui permet d’écrire le tampon de production d’un
objet sans échange sur le réseau.
La valeur produite est mise à disposition du système de communication qui
se chargera de la diffuser à l’ensemble de ses consommateurs.
 Service de lecture distante qui permet de déclencher un échange sur le bus
afin de demander au producteur de diffuser la valeur la plus récente d’un
objet.
 Service d’écriture distante qui permet à un producteur de diffuser
spontanément sur le bus sa dernière valeur.
 Services d’indication qui permettent d’informer un producteur
(respectivement un consommateur) de l’émission (respectivement de la
réception) d’une valeur d’objet. Ces services permettent de vérifier le bon
fonctionnement de l’entité de communication, et également de se
synchroniser à partir de l’émission ou la réception de variables de
synchronisation.
 Informations sur la validité des données élaborées par la couche application:
il s’agit des statuts de rafraîchissement, de promptitude et de cohérence
spatiale. Les deux premiers accompagnent une valeur d’objet et le troisième
s’applique à une liste d’objets (par exemple, quand on veut que deux
mesures de température, une mesure de tension et une mesure de courant,
soient cohérentes entre elles). Le statut de rafraîchissement indique,
lorsqu’il est égal à vrai, que le producteur a respecté la période de
production. Le statut de promptitude indique, lorsqu’il est égal à vrai, que le
réseau a délivré la valeur en respectant la période de transmission de l’objet.
Le statut de cohérence spatiale d’une liste d’objets indique, lorsqu’il est égal
à vrai, que toutes les instances d’une même liste d’objets consommées par
plusieurs consommateurs sont identiques.
 Sub-MMS (“Manufacturing Message Specification”) : des services pour la
communication dans les applications temps réel et réparties, notamment des
services pour : la gestion de connexion, la création et contrôle de tâches à distance,
l’accès à des variables distantes, la signalisation d’événements, le partage de
ressources (à l’aide de sémaphores), la création et consultation de journaux et la
manipulation de fichiers.
MMS a été introduit fin des années 1980 comme moyen de communication dans les
RLI et la plupart des réseaux de terrain choisissent d’implanter un sous-ensemble
de MMS (sub-MMS); MMS étant trop complexe et tous ses services ne sont pas
utiles pour toutes les applications.
Conclusion :
Les réseaux de terrain constituent une race particulière de réseaux. Réseaux parmi les
plus divers par la nature des stations connectées, par les applications concernées, par les
protocoles utilisés, par le nombre de normes, ils sont certainement les réseaux qui
supportent le plus de contraintes, contraintes d’environnement, de sûreté de
fonctionnement, de temps réel, de besoin de dynamique.

Le réseau WorldFIP est fondé sur une structure centralisée dans laquelle un nœud, dit
arbitre de bus, donne le droit d’émettre aux autres nœuds. En fonction des contraintes
(essentiellement les périodes) de consommation des objets, on construit une table dite table
d’arbitre de bus qui permet d’indiquer l’ordre dans lequel les objets doivent être échangés
sur le bus.

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