Introduction

INTRODUCTION

La mécanique classique est la science qui permet, à partir d’un minimum d’expériences, de
déterminer à l’avance le mouvement du corps.

C’est une science expérimentale régie par un certain nombre de lois.

Les lois de la mécanique classique reposent sur des hypothèses, aussi simples que possible,
posées a priori mais le plus souvent suggérées par l’expérience.

Ces lois permettent de traduire sous forme de relations mathématiques les phénomènes
physiques à étudier et de déduire ensuite, à l’aide d’opérations purement mathématiques,
un certain nombre de conséquences.

En comparant les résultats du calcul aux résultats expérimentaux il peux être possible, si
l’accord est satisfaisant, de justifier à posteriori les hypothèses faites.

Même lorsque les lois s’énoncent simplement, leur traduction mathématique, pour un
système matériel donné, est toujours difficile et le plus souvent pratiquement impossible. Il
est alors indispensable de schématiser le système à étudier en le simplifiant pour permettre
d’écrire les relations mathématiques, d’en limiter le nombre et de faciliter leur étude. Ce
schéma d’hypothèses simplificatrices suggérées par l’expérience ou posées à priori (et qui
devront être justifiées par l’expérience) restreint la généralité de l’étude pour permettre les
développements mathématiques. Les résultats ne sont valables qu’à l’intérieur du domaine
limité par le schéma choisi.

Si l’écart entre la théorie et l’expérience est trop grand, c’est que les hypothèses de départ
sont insuffisantes ou mal choisies et ne donnent de la réalité qu’une image imparfaite. Dans
ce cas, il est toujours possible d’apporter quelques retouches au schéma initial pour
l’améliorer.

La mécanique classique est utilisée pour l’étude des phénomènes courants. Elle utilise un
certain nombre d’hypothèses simplificatrices, dont nous allons donner quelques exemples.
On admet a priori que les trois premières, se rapportant à l’espace, au temps et à la masse,
sont toujours vérifiées.

a) l’espace est euclidien, homogène et isotrope. Ses propriétés ne sont pas modifiées par la
présence de la matière et restent les même dans tous les systèmes de référence. (En relativité
restreinte, les observations faites par des observateurs en mouvement peuvent sembler
contradictoires, par exemple la longueur d’une même règle peut être évaluée différemment
suivant les observateurs).

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b) Il existe un temps absolu, le même pour tous les observateurs qui perçoivent au même
instant un même événement. Cette simultanéité dans la perception nous paraît évidente du
fait de la grande vitesse de propagation des ondes lumineuses. On admet qu’i existe une
horloge de référence, par exemple la terre utilisée comme métronome, sa vitesse de rotation
étant supposée parfaitement constante (ou encore une horloge atomique).

c) La masse est un élément essentiellement invariable caractérisant une portion donnée de

matière. (Cette hypothèse n’étant plus vérifiée par l’expérience pour les particules animées
de très grandes vitesses, on admet en théorie de la relativité que la masse d’un élément
1   v c  , v étant la vitesse de
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matériel dépend de son énergie. Elle est proportionnelle à
l’élément et c la vitesse de la lumière).

Bien que la mécanique classique soit largement utilisée, elle connaît certaines limitations à
savoir :

1) limite due aux grandes vitesses (relativité restreinte).

2) limite due aux grand nombre de coordonnées (mécanique statistique).

3) limite due aux petites dimensions (mécanique ondulatoire).

4) limite due au caractère discontinu de certaines grandeurs (mécanique quantique).

Malgré les limitations qui viennent d’être citées, elle garde cependant toute sa valeur
pratique, surtout pour l’ingénieur. Quand aux prolongements signalés, leur contenu
physique autant que leur formalisme justifient pleinement son étude préliminaire, et ceci
de façon détaillée.

Ainsi le plan de notre étude suivra le schéma suivant :

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Géométrie

Vecteur-Torseurs

+ temps + masse

Cinématique Géométrie des Masses

Centre de Masse
Vitesse-Accélération Moment d’Inertie

Cinétique
Torseur Cinétique
Torseur dynamique

+ forces

Dynamique
Loi Fondamentale-Théorèmes
Généraux- Energie mécanique

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