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Chapitre un : Les grandeurs physiques et leur mesure

1.1 Dimensions. Homogénéité


1.2 Analyse dimensionnelle
1.3 Unités et bref historique du S.I
1.4 Le système international d’unités

1. 1 Dimensions. Homogénéité
En physique, il existe des grandeurs fondamentales et des grandeurs dérivées. Les grandeurs
fondamentales sont :

Grandeurs fondamentales Leurs dimensions (symbole)


La Longueur
La masse
Le temps
L’intensité du courant
La température thermodynamique
La quantité de matière
L’intensité lumineuse

Exemple 1 : l’intensité d’un courant électrique est donnée par :


 i = dq/dt
où dq représente une quantité de charges et dt un intervalle de temps.
donc dq = i dt  2 grandeurs fondamentales i et t
dq : est une grandeur dérivée

Exemple 2 : la vitesse d’un mobile est donnée par :


 v = dl/dt
où dl représente la distance parcourue et dt un intervalle de temps.
Donc dl = v dt  2 grandeurs fondamentales l et t
v : est une grandeur dérivée

1. 2 Analyse dimensionnelle
La forme d’une loi physique peut être obtenue par des considérations d’homogénéité. Les
grandeurs physiques qui interviennent dans une étude expérimentale d’un phénomène
physique peuvent être groupées sous forme d’un monôme, il suffit d’écrire alors que les deux

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membres de l’égalité obtenue sont homogènes (même dimension), pour trouver la forme de la
loi.
L’équation aux dimensions G = L M T… qui relie une grandeur dérivée G aux grandeurs
fondamentales L M T… relie aussi l’unité dérivée g aux unités fondamentales l m t.

La dimension est représentée par ce symbole : [ ]

Exemple 3 :
 F = ma
[F] = [m][a] = M LT-2 = LMT-2 c’est l’équation aux dimensions de F = ma

avec [m] = M
et [a] = L/T² = LT-2

Exemple 4 :
 a = v²/R
[a] = [v²]/[R]
[a] = LT-2
[v²]= (LT-1)² = L²T-2
[R] = L
[v²/R] = [v²]/[R] = L²T-2/L = LT-2 donc on a bien une accélération.

A partir des grandeurs fondamentales qui sont L, M, T, I, , N et J on peut créer des


grandeurs dérivées.
Certaines grandeurs n’ont pas de dimension comme certaines constantes, attention pas toutes
les constantes. Les fonctions mathématiques comme par exemple sin, cos, tan, exp, log n’ont
pas de dimension : : [sin] = 1 ; [cos] = 1…. ; . Leurs arguments x non plus : sin(x), cos(x),
tan(x), exp(x), log(x) etc donc : [x] = 1.

Exemples 4 :

 [] = 1 avec  = 3.14


 Force de newton F : G ] = [F] [r2] /( [m] [m’] ) = L3M-1T-2 avec G constante
universelle de la gravitation
 u(t) =U0 exp(-t/RC) décharge d’un condensateur ; u ] = [U0] ; [t/RC] = 1
 x = x0 cos(t + ) oscillation d’une masse ; x ] = [x0] ; t + ] = [t]= []=1

Attention : un angle n’a pas de dimension mais il a une unité dans le système international :
le radian.

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Grandeurs Equation aux dimensions Noms (S.I.) Symbole
Dérivés
Unités géométrique
Superficie L² Mètre carré m²
Volume L3 Mètre cube m3
Masse volumique L-3M Kilogramme par mètre kg.m-3
cube
Angle plan 1 Radians rad
Angle solide 1 stéradian sr
Sommet d’un cône
Unité de masse
Volume massique L3M-1 mètre cube par kilogramme m3.kg-2
Unités de temps
Fréquence T-1 Hertz Hz
Unités mécanique
Vitesse LT-1 mètre par seconde m.s-1
Accélération LT-2 Mètre par seconde carré m.s-2
Force LMT-2 Newton N
Quantité de mouvement LMT-1 Kilogramme mètre par kg.m.s-1
p=mv seconde
Moment d’une force L²MT-2 Newton mètre N.m
(M = F.d)
Moment d’inertie L²M Kilogramme mètre carré kg.m²
I = md²
Energie (EC = 1/2mv²) L²MT-2 Joule J
Puissance (P = E/t) L²MT-3 Watt W
Pression (P = F/S) L-1MT-2 Pascal Pa
Unités calorifiques
Quantité de chaleur L²MT-2 joule J
Q = m c 
(c chaleur massique)
Chaleur massique L²T-2 -1 Joule par kilogramme par J.kg-1K-1
c = Q/(m  ) kelvin

Un angle n’a pas de dimension mais il a une unité : le radian. La longueur de l’arc l d’un
cercle est donnée par la formule suivante où  est exprimé en radian. Cette formule étant
homogène, on voit bien que l’angle n’a pas de dimension. Son unité dans le SI est le radian.

l R l=R

L’unité S.I. de la température T de dimension  et le Kelvin.

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Le moment d’une force (ou couple) et l’énergie ont la même dimension mais ils n’ont pas la
même unité : N.m et J ( joule ) respectivement; il s’agit de deux grandeurs physiques qui
représentent des phénomènes différents.

Il existe des grandeurs dérivées dans le domaine de l’électricité.

Grandeur Formule de définition dimension Unités S.I.


Charge Q Q = It TI Coulomb
Densité superficielle de charge  = Q/s L-2TI Coulomb /m² (C/m²)

Densité volumique de charge  = Q/v L-3TI Coulomb/m3 (C/m3)

Densité linéique de charge   = Q/l L-1TI Coulomb/mètre (C/m)
Champ électrique E F = qE  E = F/q LMT-3I-1 Volt/mètre (V.m-1)
Potentiel V E = U/d U = Ed L²MT-3I-1 V (Volt)
Cf ligne précédente
Résistance R U = RI L²MT-3I-2 Ohm ()
Conductance G G= 1/R L-2M-1T3I² Siemens (S)
Résistivité  R = l /s  = R s /l L3MT-3I-2 Ohm.m (.m)
Capacité C Q = CU  C = Q/U L-2M-1T4I2 Farad (F)
Coefficient d’auto-induction L e = -Ldi L²MT-2I-2 Henry (H)
(inductance)  dt
f.e.m. (V)
Les constants de temps :

[RC] = L²MT-3I-2 x L-2M-1T4I² = T RC est un temps


[L/R] = L²MT-2I-2 / L²MT-3I-2 = T
[LC] = (L²MT-2I-2 x L-2M-1T4I2)1/2 = T

1. 3 Unités et bref historique du S.I


Un système d’unités est dit cohérent s’il n’intervient pas de coefficient numérique dans la
formule de définition des unités dérivées. On utilisera ici le système international.
La création du Système métrique décimal au moment de la Révolution française et le dépôt
qui en a résulté, le 22 juin 1799, de deux étalons en platine représentant le mètre et le
kilogramme aux Archives de la République à Paris peuvent être considérés comme la
première étape ayant conduit au Système international d'unités actuel.

En 1832, Gauss œuvra activement en faveur de l'application du Système métrique, associé


à la seconde définie en astronomie, comme système cohérent d'unités pour les sciences
physiques. Gauss fut le premier à faire des mesures absolues du champ magnétique terrestre
en utilisant un système décimal fondé sur tes trois unités mécaniques millimètre, gramme et
seconde pour, respectivement, les grandeurs longueur, masse et temps. Par la suite, Gauss et
Weber ont aussi effectué des mesures de phénomènes électriques.

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Maxwell et Thomson mirent en oeuvre de manière plus complète ces mesures dans ces
domaines de l'électricité et du magnétisme au sein de la British Association for the
Advancement of Science (BAAS) dans les années 1860. Ils exprimèrent la nécessité d'un
système cohérent d'unités formé d'unités de base et d'unités dérivées. En 1874, la BAAS
introduisit le système CGS, un système d'unités tri-dimensionnel cohérent fondé sur les trois
unités mécaniques centimètre, gramme et seconde, et utilisant des préfixes allant du micro au
méga pour exprimer les sous-multiples et multiples décimaux. C'est en grande partie à
l'utilisation de ce système que l'on doit les progrès de la physique, en tant que science
expérimentale, observés par la suite,

Les unités CGS cohérentes choisies pour les domaines de l'électricité et du magnétisme s'étant
avérées mal commodes, la BAAS et le Congrès international d'électricité, qui précéda la
Commission électrotechnique internationale (CEI), approuvèrent, dans les années 1880, un
système mutuellement cohérent d'unités pratiques. Parmi celles-ci figuraient l'ohm pour la
résistance électrique, le volt pour la force électromotrice et l'ampère pour le courant
électrique,

Après la signature de la Convention du Mètre le 20 mai 1875, le Comité international se


consacra à la construction de nouveaux prototypes, choisissant le mètre et le kilogramme
comme unités de base de longueur et de masse. En 1889, la 1ère CGPM1 sanctionna les
Prototypes internationaux du mètre et du kilogramme. Avec la seconde des astronomes
comme unité de temps, ces unités constituaient un système d'unités mécaniques tri-
dimensionnel similaire au système CGS, mais dont les unités de base étaient le mètre, le
kilogramme et la seconde.

En 1901, Giorgi montra qu'il était possible d'associer les unités mécaniques de ce système
mètre-kilogramme-seconde au système pratique d'unités électriques pour former un seul
système cohérent quadri-dimensionnel, en ajoutant à ces trois unités de base une quatrième
unité, de nature électrique, telle que l'ampère ou l'ohm, et en rationalisant les expressions
utilisées en électromagnétisme. La proposition de Giorgi ouvrit la voie à d'autres extensions.

Après la révision de la Convention du Mètre par la 6ème CGPM en 1921, qui étendit les
attributions et les responsabilités du Bureau international à d'autres domaines de la physique,
et la création du CCE (maintenant CCEM) par la 7ème CGPM qui en a résulté en 1927, la
proposition de Giorgi fut discutée en détail par la CEI, l'UIPPA et d'autres organisations
internationales. Ces discussions conduisirent le CCE à proposer, en 1939, l'adoption d'un
système quadri-dimensionnel fondé sur le mètre, le kilogramme, la seconde et l'ampère, une
proposition qui fut approuvée par le Comité international en 1946.

À la suite d'une enquête internationale effectuée par le Bureau international à partir de 1948,
la 10e CGPM, en 1954, approuva l'introduction de l'ampère, du kelvin et de la candela
comme unités de base, respectivement pour l'intensité de courant électrique, la température
thermodynamique et l'intensité lumineuse. La 11ème CGPM donna le nom Système
international d'unités (SI) à ce système en 1960. Lors de la 14e CGPM, en 1971, la mole fut

CGPM : Conférence Générale des Poids et Mesures


BIPM : Bureau International des Poids et mesures
BAAS : British association for the advancement of science

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ajoutée au SI comme unité de base pour la quantité de matière, portant à sept au total le
nombre d'unités de base du SI tel que nous le connaissons aujourd'hui.

Giovanni Giorgi (1871-1950)

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Le BIPM et l'évolution de la définition du
mètre

1872 Décision de fabriquer des mètres prototypes en se servant comme référence du


mètre original conservé aux Archives de France. Le mètre et le kilogramme originaux,
appelés Mètre des Archives et Kilogramme des Archives avaient été construits en 1799
comme représentant respectivement la longueur de la dix-millionième partie du quart du
méridien terrestre et la masse du décimètre cube d'eau.

1875 Signature de la Convention du Mètre.

1876-78 Rénovation des bâtiments du Pavillon de Breteuil et construction d'un


laboratoire ; embauche du personnel ; acquisition de l’équipement spécialisé pour les
comparaisons de longueur et de masse.

1878-89 Construction et mesure de trente mètres prototypes et de quarante


kilogrammes prototypes. Cela exigeait de comparer, avec une précision encore jamais
atteinte, les nouveaux étalons, à traits et à section en X, entre eux et avec le Mètre des
Archives, qui est un étalon à bouts. Cela impliquait la mise au point d'un appareillage spécial
de mesure et d'une échelle de température définie et reproductible. Choix d'un prototype du
mètre et d'un prototype du kilogramme destinés à devenir les Prototypes internationaux.
Distribution des prototypes nationaux. Les Prototypes internationaux sont déposées le 28
septembre 1889 au BIPM2 où ils sont encore conservés aujourd'hui.

1887 Michelson propose d'utiliser des interféromètres optiques pour mesurer les
longueurs. Par la suite, en 1907, il reçoit le Prix Nobel de physique, principalement pour ses
travaux en métrologie.

1892-93 Utilisation de l'interféromètre de Michelson au BIPM (par Michelson et


Benoît) pour déterminer la valeur du mètre en longueurs d'onde de la raie rouge du cadmium.

1906 La mesure ci-dessus est confirme par Benoît, Fabry et Pérot au moyen de
l'interféromètre de Pérot et Fabry.

1920 Prix Nobel de physique attribué Ch.-Ed. Guillaume, alors directeur du BIPM,
pour son invention des alliages spéciaux fer-nickel, en particulier de l'invar.

1921-36 Premières vérifications des prototypes nationaux par comparaison entre eux et
avec le Prototype international. Nouvelles déterminations améliorées du coefficient de
dilatation des prototypes.

2
BIPM Bureau International des Poids et Mesures

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1927 Accord international définissant l'Angstrom, fondé sur les déterminations de la
longueur d'onde de la raie rouge du cadmium faites en 1893 et 1906 ; l'Angstrom ainsi défini
sera utilisé comme unité de longueur en spectroscopie et en physique atomique jusqu'à ce qu'il
soit abandonné en 1960.

1952 Le CIPM décide d'étudier la possibilité de redéfinir le mètre en fonction d'une


longueur d'onde lumineuse et crée cet effet le Comité consultatif pour la définition du mètre
devenu aujourd'hui le Comité consultatif des longueurs.

1960 La CGPM adopte une définition du mètre fondé sur la longueur d'onde dans
le vide de la radiation correspondant une transition entre des niveaux d'énergie spécifiés de
l'atome de krypton 86. Au BIPM, la mesure des règles à trait en fonction de cette longueur
d'onde remplace les comparaisons de règles à traits entre elles ; installation d'un nouvel
équipement pour faire ces mesures par interférométrie optique.

1975 La CGPM recommande pour la vitesse de la lumière dans le vide une valeur
résultant des mesures de longueur d'onde et de fréquence du rayonnement d'un même laser.

1983 La CGPM redéfinit le mètre comme tant la longueur du trajet parcouru dans le
vide par la lumière pendant une fraction précise de seconde. Elle invite le CIPM à établir des
instructions pour la mise en pratique de cette nouvelle définition. Le CIPM, ayant anticipé
cette invitation, indique des méthodes générales pour relier directement les longueurs au
mètre tel qu'il vient d'être défini. Parmi ces méthodes figure l'emploi de la longueur d'onde
d'une des cinq radiations recommandées émises par des lasers ou de celles émises par des
lampes spectrales. Les valeurs des longueurs d'onde et des fréquences, ainsi que les
incertitudes associées, de ces radiations sont spécifiées dans la mise en pratique de la
définition du mètre. Au BIPM, la comparaison de fréquences de lasers par battements
optiques complète la mesure d'étalons à traits en fonction des longueurs d'onde de ces mêmes
lasers.

1987 Afin de vérifier l'exactitude des réalisations pratiques du mètre fondées sur la
nouvelle définition, le BIPM entreprend une nouvelle série de comparaisons internationales
de longueurs d'onde de radiations laser, par interférométrie optique, et de fréquences, par
battements. Ces dernières comprennent des comparaisons des composants des lasers, en
particulier des cellules d'absorption qui contiennent les atomes ou les molécules sur lesquels
le laser est asservi, ainsi que des comparaisons de l'ensemble (optique, tube à décharge,
cellule d'absorption et électronique.)

1992 Le CIPM décide, compte tenu des travaux effectués dans les laboratoires
nationaux et au BIPM, de diminuer notablement les incertitudes sur les radiations
recommandées mises par certains lasers figurant dans la mise en pratique et porte leur nombre
de cinq à huit.

1997 Le CIPM modifie la mise en pratique de 1992, en ajoutant quatre nouvelles


radiations mises par des lasers, ce qui porte leur nombre à douze, et en diminuant une
nouvelle fois les incertitudes associées aux radiations de certains lasers. Les travaux se
poursuivent au BIPM, comme ailleurs, pour identifier tes facteurs qui limitent actuellement la
reproductibilité des lasers, étalons de longueur d'onde et de fréquence.

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1.4 Le système international d’unités

Le système International d’unités a pour objet une meilleure uniformité, donc une meilleure
compréhension générale mutuelle.
Le Système International d’unités est un système cohérent d’unités qui comporte des unités de
base et des unités dérivées. Les 7 unités de base sont à considérer comme indépendante du
point de vue dimensionnel. Le SI donne également des recommandations concernant les
règles conventionnelles pour l’écriture des unités et des symboles.

Unité de longueur : le mètre (m)

Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée de
1/299 792 458 de seconde.
Définition de la 17ème Conférence Générale des Poids et Mesures de 1983

Unité de masse : le kilogramme (kg)

Le kilogramme est l’unité de masse. Il est égal à la masse du prototype international du


kilogramme.
Définition de la 1ère CGPM de 1889 et de la 3ème CGPM de 1901

Unité de temps : la seconde (s)

La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition
entre les deux niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de césium 133.
Définition de la 13ème CGPM de 1967.

Unité de courant électrique : l’ampère (A)

L’ampère est l’intensité d’un courant constant qui, maintenu dans deux conducteurs
parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire négligeable et placés à une
distance de un mètre l’un de l’autre dans le vide produirait entre ces conducteurs une force
égale à 2.10-7 newton par mètre de longueur.
Définition de CIPM en 1946 et approuvée par la 9ème CGPM de 1948.

Unité de température thermodynamique : le Kelvin (K)

Le Kelvin, unité de température thermodynamique, est la fraction 1/273.16 de la température


thermodynamique du point triple de l’eau.
Définition de la 13ème CGPM de 1967. Il est décidé également par la 13ème CGPM que l’unité
Kelvin et son symbole K sont utilisés pour exprimer un intervalle ou une différence de
température.

Unité de quantité de matière : la mole (mol)

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La mole est la quantité de matière d’un système contenant autant d’entités élémentaires qu’il
y a d’atomes dans 0.012 kilogramme de carbone 12.
Lorsque l’on emploie la mole, les entités élémentaires doivent être spécifiées et peuvent être
des atomes, des molécules, des ions, d’autres particules ou des groupements spécifiés de telles
particules.
Définition de la 14ème CGPM de 1971.

Unité d’intensité lumineuse : la candela

La candela est l’intensité lumineuse, dans une direction donnée, d’une source qui émet un
rayonnement monochromatique de fréquence 540.10-12 hertz et dont l’intensité énergétique
dans cette direction est de 1/683 watt par stéradian.
Définition de la 16ème CGPM de 1979.

Grandeurs fondamentales Unité Symbole

Longueur ( L ) mètre m

Masse ( M ) kilogramme kg

Temps ( T ) seconde s

Intensité de courant électrique ( I ) ampère A

Température thermodynamique (  ) kelvin K

Quantité de matière ( N ) mole mol

Intensité lumineuse ( J ) candela cd

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Unités dérivées

Grandeur Unité Symbole


Fréquence hertz Hz Heinrich Hertz,
Allemagne ( 1857-1894)
Force newton N Issac Newton, Angleterre
(1642-1727)
Pression, contrainte pascal Pa Blaise Pascal, France
(1623-1662)
Energie, travail joule J James Joule, Angleterre
(1818-1889 )
Puissance watt W James Watt, Ecosse
(1736-1819 )
Quantité d’électricité, charge électrique coulomb C Charles de Coulomb,
France (1736-1806 )
Potentiel électrique, tension électrique, volt V Alexandro Volta, Italie
force électromotrice (1745-1827 )
Capacité électrique farad F Michael Faraday,
Angleterre ( 1791-1867 )
Résistance électrique ohm  Georges Ohm, Allemagne
( 1789-1854 )
Conductance électrique siemens S Werner Von Siemens
Allemagne (1816-1892)
Flux d’induction magnétique weber Wb Wilhelm Weber,
Allemagne ( 1816-1892 )
Induction ( champ ) magnétique tesla T Nicola Tesla, Yougoslavie
( 1857-1943)

Inductance henry H Joseph Henry, Etats Unis


( 1797-1878 )
Flux lumineux lumen lm
Eclairement lumineux lux lx
Activité d’un radionucleide becquerel Bq Henry Becquerel, France
( 1852-1908 )
Dose absorbée, énergie communiquée gray Gy L.A Gray, Angleterre
massique, kerma, indice de dose absorbée (1905-1965 )
Equivalent de dose sievert Sv Rolf Sievert, Suède
(1896-1966 )
Température ( échelle Celsius ) Degré °C Andres Celsius, suède
Celsius (1701-1744 )

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SI MULTIPLES
FACTEURS PREFIXES SYMBOLES
24
10 yotta Y
1000000000000000000000000
1021 zetta Z
1000000000000000000000
1018 exa E
1000000000000000000
1015 peta P
1000000000000000
1012 téra T
1000000000000
109 giga G
1000000000
106 méga M
1000000
103 kilo k
1000
102 hecto h
100
101 déca da
10

SI SOUS-
MULTIPLES
FACTEURS PREFIXES SYMBOLES
-24
10 yocto y
0.000000000000000000000001
10-21 zepto z
0.000000000000000000001
10-18 atto a
0.000000000000000001
10-15 femto f
0.000000000000001
10-12 pico p
0.000000000001
10-9 nano n
0.000000001
10-6 micro μ
0.000001
10-3 milli m
0.001
10-2 centi c
0.01
10-1 déci d
0.1

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