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Glossaire de linguistique
Termes et concepts classés par ordre alphabétique
A
Accent primaire : l'accent résulte de l'accentuation qui est un type de proéminence particulier permettant de mettre une partie de la chaîne parlée en relief. En français,
l'accent est porté par la dernière syllabe pleine d'un mot. Il s’accompagne généralement d’un allongement de la syllabe et peut être suivi d’une pause : « absolument » -->
[apsɔly’mɑ]̃ . Tous les mots ne portent pas l'accent primaire : les clitiques n'ont pas d'accent.
Accent secondaire : il frappe le plus souvent la syllabe initiale d’un mot. C’est un accent d’insistance : « circulation » --> [‘sirkyla’sjɔ]̃ . Les clitiques peuvent recevoir
l'accent secondaire.
Acte à valeur illocutoire : ce qui est fait en disant ce que l'on dit.
Acte à valeur perlocutoire : effet psychologique que produit la phrase sur le récepteur.
Acronyme : sigle qui se prononce comme un mot ordinaire (ex : UNESCO, SIDA...).
Abréviation : procédé exclusivement graphique qui consiste à écrire un mot en n'utilisant qu'une partie de ses lettres.
Adstrat : phénomène d'emprunt d'une langue à une autre par proximité géographique.
Affixe : élément susceptible d'être incorporé à un mot, avant, dans ou après le radical, pour en modifier le sens ou la fonction ( préfixe et/ou suffixe ).
Analyse du discours : va étudier le contexte dans lequel le discours est produit, le contenu du discours oral et écrit.
Amuïssement : effacement d'un son dans la prononciation ou disparition d'un son dans la chaîne parlée.
Arbitraire du signe : selon Saussure, un signe arbitraire signifie qu'il n'y a pas de rapport naturel entre le signifié et le signifiant.
Akkadienne : n.m Langue sémitique ancienne, utilisée en Mésopotamie à partir du IIIe millénaire avant J.-C. (Influencé par le sumérien, l'akkadien s'écrivait en caractères
cunéiformes. Au IIe millénaire, il se scinda en deux dialectes, l'assyrien et le babylonien. Il fut supplanté par l'araméen à la fin du vie s. avant J.-C.) Larousse.
Allomorphe : un morphème avec différentes réalisations. Exemple : le morphème verbal "aller" : "j'irai" "tu vas" "nous allons".
Aphasie : trouble de la communication qui peut se manifester dans l'expression et/ou la compréhension orale ou écrite.
Aphérèse : chute d'un ou plusieurs phonèmes au début d'un mot. Exemple : "vous" réduit au z de liaison « Z'avez pas soif ? »
Apocope : chute d'un ou plusieurs phonèmes à la fin d'un mot. Exemple : cinéma =>ciné.
Archiphonème : il s'agit d'un phonème qui résulte de la neutralisation de deux phonèmes oppositifs. L'archiphonème se note en majuscule. Exemple : mERci -> que l'on
dise meRci ou mɛRci, le sens ne change pas. Contrairement à "poignée" et "poignet" et e et ɛ sont oppositifs. Le R en français est donc un archiphonème : il n'y a
d'opposition entre r et ʁ, le sens ne sera pas modifié selon la prononciation.
Associative ?
Argot : système réduit au lexique utilisé par un groupe de locuteur restreint, qui permet une certaine connivence de groupe. A l'origine utilisés par des personnes qui se
veulent en marge de la société.
Axe paradigmatique : chaque unité en tout point de l'énoncé, peut être associée à d'autres unités (cela change le sens de l'énoncé).
B
Behaviorisme : n.m (américain behaviorism) Courant de la psychologie scientifique, qui ne prend en considération que les relations directes ou presque directes entre les
stimulus et les réponses. Synonyme : comportementalisme (Larousse).
Boucle audio-phonatoire : rétroaction, feed-back ; couplage de l'appareil vocal et de l'appareil auditif qui permet naturellement à l'émetteur de s'entendre parler.
Base : élément sur lequel opère un affixe ou une flexion. Il peut être composé d'un ou plusieurs morphèmes (ex : nationalisation : 4 morphèmes, {nation} = base).
C
Calque sémantique : emprunt d’une acception nouvelle et étrangère mais pour un signifiant qui existe déjà dans la langue cible. S'oppose à l'emprunt ancien qui lui va
emprunter à une autre langue au cours de son histoire.
Canal : dans le schéma de communication de Jakobson, cela fait référence au contact. Fonction phatique : reflet des conditions de communication. Exemple : dire "allô" au
téléphone pour voir si l'autre m'entend => établir le contact.
Clitique : unités non accentogènes, tels que : les pronoms, déterminants, prépositions, conjonctions.
Code : n.m Ensemble de conventions permettant d'envoyer un message. Moyen et support de la communication.
Communiquer : transmettre des informations sur un objet donné à l'aide d'un code ou d'un système de signes.
Commutation : opération sur l'axe paradigmatique qui consiste à remplacer une unité ou un segment phonique ou sémantique de la chaine du langage par une unité ou
segment de la même classe pour constituer d'autres mots de la langue et dégager des distinctions linguistiques pertinentes.
Composé : association figée dont les éléments ont perdu leur autonomie.
Composition savante : lexème emprunté à une langue (non autonome dans la langue emprunteuse), fonctionnent comme des lexèmes lexicaux et renvoient à des éléments
du monde réel.
1. Recueil de documents relatifs à une discipline, réunis en vue de leur conservation : Corpus des inscriptions grecques. 2. Ensemble fini d'énoncés écrits ou enregistrés,
constitué en vue de leur analyse linguistique. (Larousse) 3. Structure et code particulier de la langue.
Conative : définition spécifique du cours à indiquer (pas du dictionnaire Larousse, sens commun)
Continuum: phénomène progressif dont on ne peut considérer une partie que par abstraction.
Crible phonologique : Grille phonologique qui nous permet de distinguer les sons de notre langue maternelle (s’installe vers 6 mois)
Contour mélodique : la courbe de la chaine parlée qui correspond en fonction du point de vu où l'on se place : - auditif : courbe mélodique perçu ou - acoustique : tracé de
fréquence mesuré sur le segment portant le contour.
Consonne : une consonne se définit par trois critères : l'opposition voisé ou non voisé, le mode d'articulation (plosives, nasales vibrantes, fricatives, approximante et
approximantes latérales) et le lieu d'articulation (geste articulatoire des lèvres jusqu'à la luette).
D
Dialecte : forme régionale d'une langue considérée comme un système linguistique en soi.
Descriptivisme : conception scientifique d'une langue en fonction de l'observation objective de son usage. ( Amérique, XIXème siècle)
Déictique : éléments de discours qui vont renvoyer à la situation d’énonciation et qui ne peuvent être compris que dans son contexte
Dérivation : la dérivation se définit comme la procédure de formation de mots par combinaison d'un élément lexical et d'un morphème grammatical.
Diglossie (≠ bilinguisme) : situation dans laquelle deux langues coexistent dans le même pays mais ont un statut différent (ex : l'arabe dit littéraire vs. l'arabe parlé, comme
l'argot algérien). En fonction des circonstances, une communauté linguistique va recourir alternativement à une langue familière (dialecte) ou à un langage plus prestigieux,
qui est la langue régionale. Par opposition, dans le cas du bilinguisme, les deux langues ont un statut équivalent.
Dilation : n.f. Harmonisation vocalique. Plus précisément l’assimilation du timbre de deux voyelles non contigües.
Distributionnalisme : courant linguistique américain fondé au XX -ème siècle par Léonard Bloomfield et qui envisage la langue de manière mécaniste, c'est à dire comme un
système de régularité démontrable, une mécanique prévisible explicable par ses conditions externes. // comportement.
Double articulation : conceptualisée par Martinet durant le XXème siècle, c'est le fait d'envisager la langue comme une combinaison d'unités afin d'obtenir un sens. Une
unité de première articulation (significative) : les monèmes ( = lexèmes et morphème) qui sont les plus petites unités de sens dotés d'une forme phonique. Ceux-ci sont
composés d'une unité de seconde articulation (distinctives) : les phonèmes qui sont la plus petite unité de son, mais qui permettent de distinguer les monèmes. Ils sont
dénués de sens et n'en prennent qu' en s'assemblant en morphème.
Discours embrayé : lorsqu’il y aura un fort investissement du locuteur dans son énoncé. Exemple - > ce qui relève de l’autobiographique, de la lettre, de la poésie lyrique.
Discours non embrayé : ce qui met un peu plus le locuteur en retrait ( récit , proverbes , recettes, manuel)..
E
Effet perlocutoire : l'effet produit par la production de l'énoncé sur le co-énonciateur ou sur ses actes.
Économie linguistique: un nombre minimal d'unités pour produire un nombre maximal d'énoncés. Moindre effort dans la prononciation : éviter que les cordes vocales ne se
fatiguent.
Emprunt : élément qu'une langue emprunte à une autre, au cours de son histoire.
Énonciation : unité de la phrase réalisée par un locuteur qui va construire son sens au sein d'une phrase.
Énoncés performatifs : énoncés qui se réalisent par leur énonciation. Exemple : "je vous déclare mari et femme".
Ethnolinguistique : étude des liens entre la langue et l'identité nationale ou la représentation symbolique du monde/d'un groupe/d'une communauté.
F
Focalisation : c’est lorsqu’on met un élément de l’énoncé au premier plan. En prosodie, par exemple, elle est caractérisée par un mouvement mélodique important, qui donne
une grande saillance perceptive à la syllabe ou au mot focalisé.
Fonctionnalisme : unités linguistiques analysées en fonction de leur rôle dans la langue, leur pertinence pour le processus de communication.
Fonction affective : on comprend que le langage nous sert à exprimer des émotions, les émotions prennent le pas sur l’information car l’enfant ne prend pas le contrôle de
ses émotions.
Formation parasynthétique : préfixe + base + suffixe (sans intermédiaire / simultanément). Exemple : décourager : {courage} = la base + affixes : "dé-" + "-er"
G
Géolinguistique : étude des liens entre la langue et l'espace géographique dans lequel elle se déploie et des variations linguistiques engendrées.
Graphèmes : symboles abstraits qui représentent directement un idée, un concept ou un son élémentaire.
Grammaire descriptive : ensemble des éléments d’une langue étudiés sans jugement normatif.
Grammaire des fautes : conceptualisée par Henri Frei en 1929, explique que la vision que nous avons de nos fautes de grammaire dépend de la vision de la grammaire.
Ainsi, la grammaire normative envisage les énoncés incorrects comme des fautes, mais d'un point de vu fonctionnel on peut voir cela comme un déficit de la langue, de
manière objective (grammaire objective).
Grammaire universelle/de compétences : ensemble de règles intériorisées qui forment la compétence de tout locuteur natif.
Grammaire comparée : discipline de la linguistique qui étudie l'histoire et l'évolution des langue ; définition à compléter.
Grammaire normative : ensemble de règles à suivre pour parler et écrire correctement une langue (« bon usage » et tradition puriste).
Grammème : morphème grammatical, qui fait partie d'une liste finie, fermée, d'entrées de la langue. Exemple : -ir dans "courir".
Générativisme : courant linguistique développe par Noam Chomsky qui implique que le locuteur produit une infinité de phrases à partir des règles basées sur une
grammaire universelle.
H
Homonymes : mots de prononciation identique et de sens différents, qu'ils soient de même orthographe ou non.
Hypothético-déductive (méthode) : Amener des faits et émettre des hypothèses et des déductions à partir de textes anciens, de langues peu connues
I
Icône : signe qui est dans un rapport de ressemblance avec la réalité extérieure (Larousse). Ex : plan d'une maison, icône de la sortie. Au même titre que l'indice, l'icône est
universelle.
Implicature : information construite par l'auditeur à partir de ce qui est communiqué par le locuteur et/ou des éléments du contextes.
Implicature conventionnelle : Implication d'autres énoncés sans besoin de contexte. (Théo est célibataire-> Théo n'est pas marié.)
In praesentia : expression latine signifiant "en présence de". --> ajouter les concepts linguistiques qui utilisent cette expression
In absentia : expression latine signifiant "en l'absence de". --> ajouter les concepts linguistiques qui utilisent cette expression
Indice : il renvoie à l’objet dénoté parce qu’il est réellement affecté par cet objet (relation de contiguïté). Ex : on voit de la fumée et on imagine automatiquement qu’il y a un
feu quelque part. Au même titre que l'icône, l'indice est universel.
Intonation : ligne mélodique perçue qui accompagne un énoncé ou une partie d’énoncé
Isoglosses : Représente sur une carte géographique les lignes de séparation des dialectes
J
Jackobson : linguiste du cercle de Prague (1929) qui théorise une conception du langage selon la fonction de chaque élément linguistique au sein de la chaine parlée.
K
L
Lallation : émission de sons plus ou moins articulés par l'enfant, avant l'acquisition du langage. La lallation précède le babillage.
Langage des animaux : Système de signes inné, non acquis par l'apprentissage et entièrement inscrit dans le potentiel génétique.
Langage humain : Aptitude innée avec une coordination à trois niveaux : anatomique et physiologique, psychologique et neurologique.
Langue : produit social, acquis, système de signes particulier, commun à une communauté.
Langue régionale : utilisation de la langue marquée de traits régionaux (traits phonologiques, morphologiques, syntaxiques, …). L’usager n’a pas conscience de parler une
langue régionale et croit parler une langue commune.
Langue vernaculaire : langue parlée seulement dans la région d'origine des membres d'une communauté linguistique donnée (là où elle est la langue maternelle)
Langue véhiculaire: langues utilisées dans une région où vivent des personnes de communautés linguistiques différentes et qui leur sert à communiquer entre elles.
Linguistique descriptive : analyse objective et descriptive des faits de langue, explicite l’utilisation inconsciente de la langue.
Linguistique historique/diachronique : analyse des changements dans une langue au cours de son histoire.
Linguistique générale : manipuler des théories du langage, étudie les universaux du langage ; définition à compléter.
Linguistique historico-comparative : confrontation de plusieurs langues apparentée génétiquement (origine commune) pour montrer les degrés de parenté et expliquer les
processus d’évolution et de diversification à partir de la « langue-mère ».
Linguistique appliquée : champ d'étude interdisciplinaire, s'intéressant à la didactique des langues, la traductologie, la lexicographie, la grammatologie ou encore le TALN
(traitement automatique des langues naturelles) ; définition à compléter.
Linéarité du signifiant : les éléments du signifiant se présentent l'un après l'autre, ainsi ils forment une chaîne.
Lexicologie : étude scientifique du lexique c'est à dire de l'ensemble des mots d'une langue (étymologie, champs lexicaux..).
M
Méthode hypothético- déductive - inductive - distributionnelle
Méthode distributionnelle : à partir d’un corpus important de phrases grammaticales d’une langue, on segmente chaque énoncé en unité constitutive pour décrire la
manière dont chacune des unités se distribue, se répartie. Il s’agit de faire apparaitre des régularités en se référant à l’environnement dans lequel les unités apparaissent
(sans essayer de comprendre le sens) (méthode qui est uniquement fondée sur la distribution et non sur la fonction ou le sens des unités). Les éléments qui partagent la
même distribution forment une classe distributionnelle ou une catégorie.
Mécanisme : vision du langage comme la manifestation du comportement qui est donc accessible et prévisible de l'extérieur.
Mentalisme : [définition à compléter] voit le langage comme accessible de l'intérieur à travers nos mécanismes neurologiques interne, comme l'expression des réalités
psychologiques du sujet.
Morphe : réalisation concrète du morphème ; forme apparente d'un (ou plusieurs) morphème.
Morphèmes : plus petites unités abstraites de première articulation ou les plus petites unités significatives. Ils sont formés de phonèmes.
Morphèmes lexicaux : concentrent l'essentiel du sens de l'énoncé. Ils constituent une liste ouverte, en évolution constante (lexique d’une langue) qui rassemblent des
noms, radicaux des verbes, adjectifs : {voiture}, {chant}, {rouge}…
Morphèmes grammaticaux : relient les morphèmes lexicaux entre eux, constituent une liste fermée qui rassemblent les marques de conjugaison, les articles, suffixes,
prépositions : {- ons}, {la}, {re}, {à}…
Morphèmes libres : ils peuvent survenir en isolation et constituer un mot à eux seuls.
Morphèmes liés : ils ne peuvent pas constituer un mot à eux seuls et doivent toujours se combiner à une base.
Morphèmes dérivationnels ou affixes : ils permettent la création de nouveaux mots en les faisant dériver de la base (ajout de morphèmes à une lexie) (= les préfixes et les
suffixes).
Morphèmes flexionnels ou flexions : ils précisent la relation que la base entretient avec le reste de l’énoncé (vont donner des marques de nombre ou de temps).
Morphologie : étude de la structure, de la formation et des variations que subissent les lexies / lemmes / unités lexicales et leurs composantes : les morphèmes.
Morphologie flexionnelle : permet la modification des mots afin de s'adapter à différents contextes grammaticaux.
Mot-valise : un mot-valise est la fusion de deux mots qui ne forment plus qu'une unité. Cette fusion se forme avec le début du premier mot et la fin du deuxième mot (ex :
sida + action = sidaction).
N
Neo-grammairiens : linguistes de la fin du XIXe siècle. Ils s'opposent à tous les travaux précédents.
LEURS APPORTS :
Neuropsychologie du langage : étude des troubles du langage et des zones cérébrales liées au langage.
Neurolinguistique : ensemble des supports et des mécanismes cérébraux qui permettent le développement du langage humain.
Normatif : synonyme : standard, permet de fixer les principes de la communication écrite. Exemple : la grammaire normative.
O
P
Paradigme : résultat d’un choix opéré parmi des unités qui s’excluent mutuellement.
Patois : connotation péjorative, forme de langue corrompue utilisée par un groupe restreint ; définition à compléter.
Permutation : opération qui consiste à interchanger deux éléments présents dans un énoncé.
Phonologie : étude des sons de parole à valeur linguistique, en tant qu'unités distinctives de sens.
Phonème : élément sonore du langage parlé considéré comme une unité distinctive abstraite (unité de seconde articulation).
Phonétique : étude des sons du langage dans leur aspect physique en tant que réalité physique observable dans la langue.
Politique linguistique : politique conduite par l’Etat pour modifier le statut, le corpus et l’acquisition d’une ou de plusieurs langues (réformes de la langue)
Parole : Concept définit par Ferdinand de Saussure. C'est la réalisation concrète, utilisation effective du système linguistique par un sujet parlant
Parlers locaux : Dialectes utilisés dans une petite communauté, voire dans un village.
Plurilinguisme : Etat d'un individu qui utilise plusieurs langues en fonction du type de communication
Proto écritures : toutes formes d’écritures avant le passage à une écriture phonétique
Paires minimales : Commutation de 1 phonème possèdent un trait pertinent différent afin de créer de nouveau morphèmes. (Point de vue phonologique.) Commutation
préfixe/ suffixe (point de vue morphologique). Point de vue syntagmatique =
Progression thématique (construit sur le couple thème(ce dont on parle)/rhème(ce qu'on en dit) ) :
- Progression à thème linéaire : rhème phrase précédente > thème phrase suivante> etc.
Q
Quantité vocalique : est la longueur ou durée d'une voyelle
R
Rhétorique: Technique du discours; ensemble de règles, de procédés constituant l'art de bien parler, de l'éloquence.
Radical : Morphème lexical qui subsiste quand on a enlevé tous les morphèmes dérivationnels et flexionnels de cette lexie.
Racine : Élément qui a été un morphème dans un état antérieur de la langue et que l’on retrouve dans une famille de mots.
Réduction : (ou troncation) c’est une suppression, à l’oral et à l’écrit, d’une partie (syllabe) d’une lexie. Il y a deux types de réduction : apocope (à la fin du mot) et aphérèse
(à la fin du mot)
Relations combinatoires : chaque unité entretient des relations avec les autres unités ; définition à compléter.
Relations associatives: chaque unité, en tout point de l’énoncé, peut être associée à d’autres unités et considérée comme ayant été sélectionnée par rapport aux autres
Relations paradigmatiques: (in absentia) elles regroupent les éléments absents simultanément dans la chaine parlée mais qui sont mentalement associés
Réduplication : (synonyme : mot écho), procédé général qui consiste à répéter une même forme. Exemple : glouglou, pépère, foufou
Réduplication morphologique : permet de créer de nouvelles unités lexicales en répétant la première syllabe d'une lexie existante.
Rythme : débit de parole, c'est à dire le nombre de syllabes ou de mots articulés par seconde ou par minute.
S
Sabir: langue nouvelle avec un système linguistique composite, à usage bilatéral et réduit.
Segmental : le niveau segmental de la langue fait référence à la chaîne de phonèmes qui forme un énoncé de la langue. Ainsi, analyser la séquence verbale « je viens demain
» au niveau segmental signifie décomposer cette séquence en une suite de phonèmes: j-e-v-i-in-de-m-in (ceci devrait être écrit à l'aide de l'alphabet phonétique, mais ce
n'est pas possible ici).
Sémiologie : sciences étudiant les systèmes de signes. Exemple : une couleur, un animal, un objet, une lettre, etc.
Signe linguistique (Saussure) : entité biface associée de manière conventionnelle (variété langues), lien idée/représentation phonétique (plastique, visuel, sonore)
Signifiant - Signifié : Le signifiant sous une forme écrite ou orale, le référent désignant l'objet réel, le signifié selon l'image mentale que l'on s'en fait. Voici ce qui relie ces
termes entre eux. Par exemple, on écrit le mot "Cheval" ( Le signifiant), on voit un cheval en chair et en os devant nous ( le référent), on voit l'image d'un cheval dans notre
tête ( le signifié).
- Signifié : Concept
Sigle : suite des initiales de plusieurs mots employée comme abréviation (ex : AVC).
Signe : tout élément qui représente autre chose que lui même.
Sociolinguistique : étude de la langue comme le reflet des relations sociales et marque identitaire
Structuralisme : Courant linguistique inspiré de Saussure étudiant les rapport entre unités au sein d'un système abstrait/ mouvement théorique où les structures du système
conditionnent ce qui se produit à l’intérieur, rapport entre les unités dans un système abstrait.
Structuralisme fonctionnel : concept de fonction, fonctionnement de la langue comme système de communication, rapport des unités.
Stylistique : étude des traits expressifs et des particularités d'écriture d'un texte.
Substrat : particularités d'un système linguistique antérieur auquel se substitue une langue =couche ancienne d'une langue influencée par une autre.
Superstrat : Traces linguistiques laissées par l'influence temporaire (lors d'une invasion par exemple) d'une langue extérieur sur une langue indigène
Suprasegmental: Qualifie des éléments qui ne sont phonologiquement pas segmentés, mais qui agissent sur plusieurs segments de la phrase comme l'accent ou l'intonation. Une
unité suprasegmentale (ou, parfois, prosodème) est une unité discrète qui ne fait cependant pas directement partie de la chaîne phonologique segmentable. Cela revient à
dire que cette unité ne peut être isolée indépendamment des phonèmes mais qu'elle s'y ajoute.
Syllabe proéminente : Syllabe qui se détache de son environnement via au moins un de ces trois aspects : hauteur, intensité, durée. La syllabe est perçue comme
accentuée.
Symbole : Signe figuratif, être animé ou chose, qui représente un concept, qui en est l'image, l'attribut, l'emblème. (Larousse). Plus précisément, il renvoie à l’objet dénoté
par la force d’une loi, d’une convention, d’une relation mentale. Ex : la balance qui représente la justice (alors que rien ne lie les deux a priori), la rose rouge qui représente la
passion.
Synchronie : étude d’une langue à un moment donné, dans une époque donnée.
Syntagme : [définition à compléter] groupe de mots qui forment un ensemble ( groupe nominal : les animaux féroces , groupe adjectival : sont tristes en cage, groupe
verbal,…).
Syntaxe : étude des relations entre les différents composants d’une phrase et leur agencement
T
Transformationnalisme : courant linguistique développé en Amérique du Nord notamment par Noam Chomsky. Il permet de passer de l'abstrait au concret : on ne se
concentre plus sur la production des phrases mais sur la construction de celles-ci. But : réaliser un nombre infini de phrases.
Timbre :
- en voix parlée : ensemble des caractéristiques particulières à chaque voix. Plusieurs aspects (Couleur, Volume, Epaisseur, Mordant ou éclat)
Troncation : on enlève une partie de la lexie. Apocope -> on retire le début du mot // Aphérèse -> on retire la fin du mot.
U
Unités distinctives : Unités dotées d'une forme phonique uniquement = unité qui n'ont pas de sens propre mais qui servent à distinguer des monèmes de sens différent.
Unité lexicale (syn. lexie, lemme) : unité de sens dans une langue. Dans le langage courant, correspond au mot (ou à un groupe de mots).
Unité suprasegmentale : unité discrète qui n'est pas isolée indépendamment des phonèmes mais qu'elle s'y ajoute ; définition à compléter.
V
Variations diaphasiques : variations de la langue en lien avec les formes et situations de communication = le registre de langue utilisé ; définition à compléter.
Variations diastratiques : variations de la langue en lien avec l'appartenance sociale des usagés = niveaux sociaux culturels du langage
Véhiculaire : langue servant de moyen de communication pour des populations qui ne parlent pas la même langue.
Vernaculaire : une langue vernaculaire est une langue locale qui est parlée au sein d’une communauté.
W
X
Y
Z