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sur le genre
Dr Ines Derbel
Mastère de sexologie clinique
Sousse le 05/12/20
• Si les violences dont sont l’objet les femmes ne constituent
pas un fait social nouveau, l’intérêt accordé à cette question
est un fait qui marque surtout notre époque
• Un homme meurt tous les seize jours. Dans la moitié des cas, la femme auteur de
l'acte subissait des violences de sa part.
• 13% de toutes les morts violentes recensées et dans lesquelles l'auteur a été
identifié ont eu lieu dans le cadre du couple
• Les actes homicides commis par des "ex" sont un phénomène essentiellement
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• permet aux femmes de demander au tribunal une
ordonnance de protection contre leurs agresseurs sans même
passer par une plainte au pénal ou une requête en divorce s’il
s’agit de leur mari. Ces ordonnances peuvent, entre autres,
exiger que l’auteur présumé de violences quitte le domicile ou
qu’il se tienne à distance de la victime et de leurs enfants, ou
encore lui interdire de commettre de nouvelles violences,
d’émettre des menaces, d’endommager les biens de la victime
ou de la contacter
• le retrait de la plainte n'arrête plus les poursuites
• assistance juridique et psychologique aux victimes (article 4 et
13)
• l'âge de la maturité sexuelle a été pour sa part élevé à 16 ans
au lieu de 13 ans.
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• Il modifie également le très controversé article 227 bis du
Code pénal, supprimant la disposition qui prévoit l'abandon
des poursuites contre l'auteur d'un acte sexuel "sans
violences" avec une mineure de moins de 15 ans s'il se marie
avec sa victime
• le nouvel article 227 bis, est puni de 6 ans d'emprisonnement
quiconque a des rapports sexuels avec une mineure de moins
de 16 ans avec son consentement.
• Est également puni de 5 ans d'emprisonnement quiconque a
des rapports sexuels avec une fille de plus de 16 ans et de
moins de 18 ans avec son consentement.
• Les peines sont doublées si la personne est de l'entourage
proche ou qu'elle exerce sur elle une influence 11
ASPECTS MEDICO - LEGAUX
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DEFINIR LA VIOLENCE
• DIFFERENCE VIOLENCE ET AGRESSIVITE:
– AGRESSIVITE INTERPELLE L’AUTRE
– VIOLENCE DESTRUCTRICE DU LIEN,EFFRACTION
– SCENE DE MENAGE: VIOLENCE OU AGRESSIVITE ?
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DEFINIR LA VIOLENCE
• TYPES DE VIOLENCES qu’on ne voit pas :
– FROIDES:DISQUALIFICATION DE L’AUTRE
(mépris,irrespect) DIGNITE
– MASQUEES: VIOLENCE QUI NE PEUT SE DIRE
(troubles fonctionnels, sexuels)
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TYPES DE VIOLENCE CONJUGALE
VERBALE: PSYCHOLOGIQUE:
1. Langage grossier et 1. Dénigrer, annuler la parole
injuriant du partenaire
2. Critique, humiliant, 2. « Cruauté mentale »:
insultes, interdictions contrôle
SEXUELLE: PHYSIQUE:
1. Rapports sexuels avec 1. Gestes agressifs
violence ou menace (frapper,pousser,secouer)
2. Forcer le partenaire à des 2. Tout contact physique dont
actes ou attitudes le but est de blesser et/ou
sexuelles non désirées de contrôler l’autre
3. Sexualité forcée
4. Ne pas avoir de RS
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Indicateurs d’égalité des genres
• L’éducation/ instruction
• L’autonomie financière
• Possession de moyens de communication et
de mobilité
• Droits sexuels et reproductifs ( possibilité de
choisir le moment de la grossesse, de la
contraception et de l’interruption volontaire
de grossesse)
Indicateurs d’égalité des genres
• Accès à l’information et ouverture sur
l’environnement
• Choix du partenaire
• L’autorité dans la famille, L’obéissance des
femmes à leur mari, le droit des femmes de voir
ses ami(e)s De voyager seule, de sortir Seule,
d'avoir une vie associative, de gérer ses biens, de
refuser des relations Sexuelles avec leur mari
• Perceptions et représentations des femmes
stéréotypes
• Les femmes mettent au monde les enfants, les hommes ne le
font pas.
• Les femmes doivent s’occuper des bébés
• Ne pleure pas, tu n’es pas une fille.
• L’éducation des enfants revient aux femmes.
• Les hommes sont violents, les femmes douces.
• La plupart des hommes politiques dans le monde sont des
hommes. .
• Pourquoi faire des études si tu vas être mère.
• Quelle malchance, c’est une fille.
• Les hommes sont plus intelligents que les femmes.
• Les hommes sont forts, les femmes sont faibles.
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stéréotypes
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stéréotypes
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stéréotypes
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stéréotypes
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CYCLE DE LA VIOLENCE
refoulement des émotions
frustrations (besoins non exprimes)
( semaines, annees)
PERTE DE CONTRÔLE » /
ACCUMULATION PRISE DE CONTRÔLE
DES TENSIONS REMORDS, CULPABILITE
AUGMENTATION A
DEMANDE DE PARDON EXPLOSION
CHAQUE CYCLE
ESPOIR DE LA PARTENAIRE AGRESSION
AUGMENTATION
A CHAQUE CYCLE
remords, culpabilité
demande de pardon
espoir de la RECONCILIATION
partenaire PARDON REMISSION
DIMINUTION A CHAQUE CYCLE 24
REACTION DE LA VICTIME
• Déni de la responsabilité de l’agresseur
• Innocentent en minimisant la portée du geste
• Culpabilité % a sa propre attitude
• Elle finit par trouver normale, la violence de son conjoint et
finit par croire à sa propre culpabilité.
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Des modifications/distorsions cognitives
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CARACTERISTIQUES DE L’HOMME
AGRESSEUR
• Faible estime de lui
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Les réactifs Les proactifs
• une victimisation sévère et des • Le maintien de leurs prérogatives et la
expériences d’abandon non crainte de perde le pouvoir de dominer
résolues • Toute tentative de différenciation est
• Acte généralement précédé par le perçue comme une attaque à la
rappel d’une scène d’abus passée légitimité de leurs droits » La
ou récente (neutralise leurs soumission de ceux et de celles qui
capacités cognitives et les plonge partagent leur quotidien est la seule
dans la confusion, la rage ou la attitude tolérée.
culpabilité)→défense légitime. • découle de leur conception de leur
l’impression de reprendre le mandat d’éduquer ceux qui les
contrôle de la relation afin entourent
d’assurer la domination de leur
point de vue.
• violence/drogues/alcool:
stratégies inadéquates pour • Le recours à l’alcool / drogue sert à
retrouver le confort diminuer leurs inhibitions et à justifier
le plaisir que l’agression et la peur des
• L’empathie usuelle envers la victimes leur procurent
victime cède la place à la nécessité
d’éloigner de nouveaux abus. • La violence est intentionnelle,
consciente 31
MODES DE PRESENTATION DE LA
VIOLENCE
• VIOLENCE ACTION • VIOLENCE REACTION
– Réponse a une – Tentative de reprise
blessure, frustration de contrôle
– Punition – Mode
– PRISE DE CONTRÔLE, d’échappement
DE POUVOIR SUR – FAIRE CESSER UN
L’AUTRE ( dangerosité VECU EMOTIONNEL
de l’autre) INGERABLE ( risque
pour son intégrité
mentale)
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Indices de dangerosité, Barbera Hart (1988)
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Facteur déclencheur de la demande
• Menace de séparation
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PENSER A LA VIOLENCE
(Consultation individuelle)
• Mépris de son corps
• Mépris de soi-même
• Honte
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! important
• Déterminer s'il s’agit de violences unilatérales, réciproques
et/ou réactives
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PRISE EN CHARGE
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principes de base
1. Il n’existe pas de violence acceptable mais mettre
de la pensée sur ce qui se passe (vécu, mécanisme)
peut permettre de la dépasser
2. Il est nécessaire de créer un espace de sécurité
pour les protagonistes
3. Importance d’un réseau
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Intervenants sociaux ( assistantes
sociales, associations, groupes de
parole…)
Détection des situations de violence
conjugales
Accueil et écoute des victimes
Accompagnement dans les
démarches
Orientation
Médecins Police/gendarmerie
Soins -Intervention
Certificats Victime -Recueil de la plainte
médicaux
-Enregistrement de la
main courante
Psychologues ou -Procès verbal de
psychiatres renseignement judiciaire
Soutien et écoute Justice
Enregistrement de la plainte
écrite déposée auprès du
Procureur de la République
Direction de l’enquête et
poursuites éventuelles
Prise en charge: violence action
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prise en charge: violence réaction
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Prise en charge
1. Refuser les interprétations sur les intentions de
l’autre.
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Pronostic ?
1. Fonction de la pathologie individuelle
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• Aujourd’hui la question de la VBG a
commencé à figurer parmi les préoccupations
internationales et les gouvernements sont
invités à mettre au point des stratégies et des
plans d’action
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• http://ecvf.online.fr/ (Elu-es contre la violence
faite aux femmes)
• http://www.sosfemmes.com/
• http://www.fnacav.fr/ (Fédération Nationale
des Associations et des Centres de prise en charge d'Auteurs
de Violences conjugales et familiales)
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