Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction
Dans un premier temps, nous ferons un exposé scientifique, nécessaire pour la
meilleure appréciation de la matière. Dans un deuxième temps on vous parlera des
implications juridiques. Toutefois, à titre d'introduction on vous présentera un
résumé du processus en question.
II. Dans une notification en date du 25 mars 1994, la Chambre a soulevé des objections au
titre des articles 84, 123(2) et 52(4) CBE contre le procédé revendiqué. Le 5 mai 1994 a eu
lieu une procédure orale au cours de laquelle le requérant a présenté un jeu de
revendications au sujet de la procédure proprement dite de position de lentille pour
correction de la vision à titre de requête principale, et un jeu de revendications au sujet d’un
appareil permettant de réaliser l’opération ainsi qu'une description adaptée en conséquence
à titre de requête subsidiaire.
III. Le requérant a demandé l'annulation de la décision faisant l'objet du recours et la
délivrance d'un brevet sur la base que le brevet principal n'avait pas pour objet une méthode
de traitement chirurgical ou thérapeutique du corps humain mais un procédé de traitement
physique d'une lentille synthétique fixée à la cornée de l'oeil humain, et qu'un tel procédé ne
tombait pas sous le coup de l'article 52(4) CBE qui doit être interprété de façon restrictive.
L’invention a été exclue de la brevetabilité par la Chambre mais la requête subsidiaire
a été admise. C’est sur les raisons de l’exclusion de la brevetabilité que va se focaliser notre
exposé. (CHANGER DE SLIDE - 3)
A quoi sont dus ces problèmes ? Les erreurs de réfraction arrivent quand les éléments
optiques de l'œil, la cornée et le cristallin, ne parviennent pas à reproduire la lumière
directement sur la rétine.
L’objet de la demande de brevet concerne un procédé permettant de corriger ces
anomalies.
2) Exposer les techniques de l’art antérieur identifié et inconvénients de ces
techniques
La recherche d'un remède permanent aux erreurs de réfraction se poursuit depuis de
nombreuses années, mais, bien que de nombreuses procédures chirurgicales ont été mises
au point, aucune de ces techniques n'a été totalement concluante.
3 techniques de l’art antérieur ont été identifiées dans la demande de brevet:
❏ Procédure:
Le principe de la kératotomie radiaire reposait sur la réalisation, manuelle, d’incisions
cornéennes en « étoile », centrées sur le sommet de la cornée.
Plus la myopie était forte, plus il fallait réaliser un nombre élevé d'incisions, et plus celles-ci
devaient s’approcher du centre optique de la cornée.
❏ Inconvénients:
1
Une proportion importante des patients opérés présentent une réfraction instable, avec
dérive vers une hypermétropie, ainsi qu’une vision qui se dégrade fortement quand la
luminosité baisse.
b. Epikératophakie
❏ Procédure:
Technique consistant à inclure dans l'épaisseur du stroma cornéen (=partie épaisse de la
cornée) un fragment de cornée prélevé sur un donneur, de manière à augmenter ou à diminuer la
courbure cornéenne.
❏ Inconvénients:
1. Besoin d’experts:
Cette procédure nécessite de geler le tissu cornéen du donneur et de meuler la surface
postérieure pour obtenir la configuration optique souhaitée.
2. Imprévisibilité de la procédure
Les erreurs de réfraction dépassant 30% du changement attendu sont courantes.
3. Empire l'État initial du patient
Entraîne une diminution de la meilleure acuité visuelle corrigeable du patient.
4. Obsolescence de la méthode
Technique aujourd’hui abandonnée au profit des techniques de kératectomie photoréfractive
et de lasik, basées sur l’utilisation du laser excimère.
La surface extérieure de la cornée est ainsi sculptée de façon à modifier son pouvoir de
réfraction.
❏ Inconvénients:
1. Plus coûteuse que la KR
2. Cicatrisation
Ensuite, il y a aussi le problème de la cicatrisation. Plusieurs chercheurs ont démontré une
opacification relativement dense de la cornée. Bien que la cicatrisation puisse être réduite
par des améliorations, il subsistera des risques très importants associés à un traitement
irréversible de l'axe optique central de l'œil.
3. Nécessité d’enlever l’épithélium
Technique qui implique l'abrasion de l'épithélium qui prendra 2 à 3 jours pour recouvrir la surface
de la cornée : cette période est assez douloureuse.
2
Le processus de guérison des couches superficielles de la cornée est lent et variable selon le
patient.
4. Imprévisibilité
Comme l'œil est une sphère pressurisée, l'ablation d'une partie de sa surface fait que le tissu
restant accepte une charge plus élevée de tension de la paroi causée par la pression
intraoculaire. L'effet de cette redistribution entraînera un déplacement de la cornée,
induisant une accentuation de la zone optique.
Ainsi, après l'ablation d’une partie de la cornée, les kératocytes commencent à
produire du nouveau collagène pour restaurer le stroma ce qui va entraîner une modification
continue de la courbure de la cornée.
En plus de la variation d’épaisseur avec le temps, les chercheurs ont constaté un
épaississement compensatoire de l'épithélium à la suite d'une kératectomie photoréfractive,
ce qui contribue à l'instabilité du résultat.
B- Le contenu de l’invention
3) Exposer les moyens techniques de l’invention permettant la résolution du
problème technique identifié, éventuellement compléter par une recherche
perso sur le sujet afin de rendre l’ens compréhensibles par tous
L’invention consiste dans un procédé d’application et de reprofilage ajustable d’une
lentille synthétique sur la cornée de l’œil humain afin de corriger la vision.
1. Etablir un profil
Avant d'entreprendre toute mesure corrective, un profil analytique détaillé de la
cornée du patient est établi et analysé par le médecin.
Un tel profil peut être obtenu à partir d'un système de cartographie topographique de la
cornée.
3
2. Fabrication de la lentille
La lentille est ensuite fabriquée à partir d'un matériau synthétique approprié. Puis,
elle est préparée et traitée avec des moyens chimiques permettant d’obtenir les propriétés
souhaitées de constitution, de clarté optique et de stabilité.
Enfin, le matériau synthétique doit permettre le reprofilage par laser de sa surface antérieure
après fixation à la cornée.
Il est important de noter que le processus n'implique ni n'envisage l'utilisation de
matériel cornéen donneur provenant d'un œil humain. (à la différence de l’Epikératophakie)
3. Ablation de l’épithélium
La surface postérieure 38 de la lentille 40 (figure 8) est configurée de manière à
correspondre précisément à la courbure antérieure de la cornée du patient après l'ablation
de l'épithélium.
L'épithélium cornéen 22 est enlevé mécaniquement, (figure 3), avec une solution chimique
sur un écouvillon ou par tout autre moyen approprié.
4. Détermination de la courbure nécessaire pour corriger l'erreur de
réfraction du patient.
La surface antérieure 42 de la lentille, qui sert de nouvelle courbe optique pour la cornée, est
profilée avant de se voir appliquée la courbure nécessaire pour corriger l'erreur de réfraction
du patient.
4
5
2) Éviter l'irradiation directe de l'axe optique de l'œil par l'énergie laser de l'ultraviolet.
Les risques à long terme tels que la cicatrisation cornéenne retardée sont minimisés en
confinant l'ablation au laser à une petite région périphérique de la cornée qui est
optiquement insignifiante pour le patient.
II- Amélioration de la prévisibilité
L’absence de modification de la cornée supprime la question des changements de courbure
de la cornée du patient après l’intervention. Ainsi, le résultat réel se rapproche largement à
ce qui était prévu.
III- Amélioration de la stabilité.
Une fois que la lentille se recouvre d'épithélium, le résultat de la réfraction reste stable dans
le temps. Comme la couche est composée d'un matériau qui empêche la dégradation par les
cellules ou les agents cellulaires, on ne rencontre aucun déplacement de la réfraction causé
par le dépôt ou l'enlèvement de collagène, comme c'est le cas dans la kératectomie
photoréfractive.
IV- La possibilité d'ajuster ou de retirer le revêtement :
La possibilité d’un reprofilage offre aux patients souffrant d'erreurs de réfraction un
moyen alternatif de corriger leur vision sans avoir besoin de lunettes, de lentilles de contact
ou de techniques chirurgicales actuelles, et permet d'effectuer des corrections futures si
nécessaire.
Différent de:
- La kératotomie radiale ou l'épikératophakie qui ne sont pas ajustables, le processus
de superposition synthétique décrit ici permet d'ajuster le pouvoir réfringent de la
lentille après qu'elle ait été placée sur la cornée.
- Bien que les procédures de kératectomie photoréfractive puissent être répétées sur
des patients, chaque traitement enlèverait de manière irréversible une plus grande
partie du tissu cornéen central du patient, ce qui n’est pas le cas pour le procédé ici.
V- Réversibilité de la méthode
Contrairement au kératotomie radiale ou à la kératectomie photoréfractive qui sont des
procédures essentiellement irréversibles, la lentille synthétique peut être retirée sans
impacter la cornée centrale, laissant la possibilité au patient de mettre une lentille de
substitution.
4) Présenter les revendications principales du brevet/ demande de brevet
faisant l’objet de la décision.
La requête principale concerne un procédé de reprofilage modulable de la courbure
antérieure d’une lentille synthétique fixée sur la cornée de l’œil humain pour corriger sa
vision. Il est précisé que l’ablation de l’épithélium a lieu avant la mise en œuvre du procédé
et n’est donc pas inclus.
6
La revendication est large, cad qu’elle admet différents moyens d’arriver au résultat
souhaité.
1) Problème relatif aux exclusions de la brevetabilité traitées en cours. Art
52,53 et 57 CBE, R 26 à 30 CBE et, le cas échéant, Directive 98/44/CE. Citer
les articles et règles de la CBE 2000 (certaines décisions sont en effet
antérieures à son entrée en vigueur).
L'exclusion s'explique par des raisons d'ordre moral et de santé publique : personne ne doit
avoir le monopole de ces méthodes afin que le médecin puisse pratiquer sans contrainte.
Dans la décision on discute, l’exclusion des méthodes de traitement du corps humain. On
peut citer plusieurs sources de cette exclusion:
- L’article 52(4) CBE selon lequel les méthodes de traitement thérapeutique du corps
humain ne sont pas considérées comme des inventions susceptibles d'application
industrielle. Toutefois, il est précisé à la dernière phrase que cette disposition ne
s'applique pas aux produits pour la mise en œuvre de ces méthodes.
- L’Article 53 (C) CBE, expose que les méthodes de traitement chirurgical ou
thérapeutique du corps humain ne s'appliquent pas aux produits pour la mise en
œuvre d'une de ces méthodes.
- La décision est de 1994, par conséquent antérieure à la directive 98/44/CE et à la
CBE 2000. Par conséquent, compte tenu du principe de non- rétroactivité de la loi, ils
ne sont pas applicables.
2) Exposer et expliquer la position adoptée par la Ch de recours concernant
l’invention en cause
La chambre, au contraire du requérant, estime que le procédé revendiqué constitue
un traitement thérapeutique, le faisant ainsi tomber sous le coup de l’exclusion.
La motivation de la Chambre se fera en 2 temps.
Tout d’abord, elle mentionne un élément sur lequel elle n’a pas jugé bon de
s'appesantir puisque, qu’importe s’il influe ou non la décision relative à l’exclusion de la
brevetabilité au titre de l’article 52 (4) CBE, le procédé revendiqué appartenait au domaine.
Cet élément est le fait que la revendication 1 indique la nécessité d’une intervention avant la
mise en œuvre de procédé.
En effet, comme mentionné précédemment, le requérant évoque la nécessité d'effectuer
certaines étapes, reconnues de nature chirurgicale avant d’entamer le procédé de reprofilage
de la lentille. Le requérant précise donc bien qu’il s’agit d’un “disclaimer” et que les
revendications ne couvrent pas les étapes consistant à fixer la lentille synthétique sur la
cornée de l'œil humain et à retirer l’épithélium a
yant poussé sur la lentille.
7
La question que pose ce premier élément est de savoir si un procédé nécessitant au
préalable l’utilisation d’une méthode de traitement du corps humain tombe-il sous le joug de
l’exclusion de l’article 52 (C) CBE?
Comme nous l’avons dit, la chambre ne s’est pas étendue sur cette question et n’y a donc
pas répondu puisque l’exclusion avait déjà été prouvée.
Dans un second temps, la Chambre explique donc comment elle a prouvé qu’il y avait
exclusion au sens de l’article 52(4) CBE. La question est de savoir si le procédé revendiqué,
qui consiste à enlever au laser des parties prédéterminées de la surface antérieure d’une
lentille synthétique fixée sur la cornée de l’oeil humain, constitue une méthode de traitement
chirurgical ou thérapeutique du corps humain, au sens de l’article 52 (4) CBE.
a. 2.4 à 2.5 Traitement médicaux ne doivent pas nécessairement être
effectués par des médecins + risque pour la santé
Selon le requérant, le procédé revendiqué est mis en œuvre par un technicien n’ayant
pas de connaissances médicales et non par un médecin. Si cet argument est vérifié,
l’exclusion ne sera pas applicable.
Tout d’abord, rappelons que l'opération est identique à celle exercée directement sur
la cornée du patient qui est indubitablement une opération chirurgicale. La chambre a donc
estimé que le procédé étudié était lui aussi une méthode chirurgicale.
De plus, comme la lentille synthétique est fixée à la cornée, avec qui elle forme un
tout, elle fait partie de la structure de l'œil. Ainsi, l’enlever avec un rayon laser, implique un
risque sérieux d'endommager les tissus voisins de l'œil. Ce risque pour la santé induit
l’importante nécessité d’avoir un médecin, ou personne avec les connaissances adéquates
lors du déroulement du procédé.
Sachant que le médecin doit veiller à utiliser l'appareil technico-médical avec le plus grand
soin et qu’il a la responsabilité de contrôler son personnel médical et non médical, la
Chambre estime que le procédé revendiqué doit être mis en œuvre par l'ophtalmologue ou le
chirurgien ophtalmologue lui-même ou, du moins, qu'il doit être mis en œuvre sous sa
supervision.
Ainsi, qu’en bien même les dires du requérant seraient vérifiés, que le procédé est est
mis en œuvre par un technicien n’ayant pas de connaissances médicales. Ce technicien
serait obligatoirement sous la supervision d’un médecin ou personne avec les
connaissances nécessaires du fait d’une part de l’utilisation de la machine et, d’autre part,
compte tenu des risques pour la santé liés à un tel traitement. Compte tenu de ces éléments,
le procédé revendiqué tombe sous le coup de l'exclusion établie à l'article 52(4) CBE.
b. 2.6 L’influence directe du procédé sur le pouvoir réfringent de l’oeil du
patient et sur sa vue
Le requérant affirme que le procédé ne comprend que le traitement physique d’une
lentille synthétique.
8
Cependant la Chambre n’est pas de cet avis, pour elle il ne s’agit pas d’une simple
prothèse, mais d’un véritable implant. En effet, la lentille est fixée à la même place et à la
même fonction qu’une lentille provenant de la cornée d’un donneur. En outre, que ce soit une
transplantation d’une lentille d’un donneur ou une lentille synthétique, il y a un tout avec la
cornée du patient.
Si on prend le procédé revendiqué, celui-ci entraîne l’ablation d’une partie de la
lentille. La lentille influençant la réfraction de l'œil, le procédé entraîne donc directement une
modification du pouvoir réfringent de l'œil. C’est cet effet direct qui est à surligner.
Ce n’est pas la 1ère fois que la Chambre évoque la nécessité d’un rapport fonctionnel. En
effet, dans sa décision T245/87 cet élément avait déjà été cité. Dans cette affaire, il avait été
jugé qu’un “procédé pour mesurer le débit de petites quantités de liquide ne devait pas être
considéré d'emblée comme non-brevetable en vertu de l'article 52(4) CBE, [...] tant qu'il n'existe
pas de rapport fonctionnel entre le procédé revendiqué et la dose de médicament libérée par
l'appareil. “
Dans la décision T 426/89 de 1992, la chambre affirme que, si la revendication
indique d'une manière fonctionnelle, les caractéristiques de construction d'un stimulateur
cardiaque, alors la revendication ne porte pas sur un procédé, mais définit un appareil par la
fonction que remplit chacun de ses composants. L'objet de la revendication ne saurait donc
être exclu de la brevetabilité en vertu de l'Art. 52(4).
Ainsi, dans cette espèce, l’invention a pu être brevetée puisqu’il n’existait pas de lien de
causalité physique entre les étapes du procédé mis en œuvre dans le stimulateur cardiaque
et l’effet thérapeutique exercé sur le corps par cet appareil. Si l’on compare avec l’invention
étudiée, le rapport fonctionnel existe bien d’où l’exclusion.
Dans la décision T 2420/13, la Chambre n’a pas considéré qu’il s’agissait d’une
méthode de traitement thérapeutique car l'action du verre progressif ne se produisait que
sur les rayons lumineux, sans que le corps du sujet soit traité. Or, une telle méthode
suppose que l'effet thérapeutique soit causé par une action sur la partie du corps traité.
Ainsi, si l’on revient à notre invention étudiée, la réfringence de l’œil est directement
modifiée, le corps est donc réellement traité, d’où l’exclusion.
c. 2.7 à 2.8 Le terme thérapie ne vise pas que les guérisons mais aussi
l’atténuation du dysfonctionnement
C’est sur le sens du terme “thérapie” que la Chambre diverge de l'argument du
requérant. En effet, pour qu’il y ait thérapie il ne faut pas nécessairement une incidence sur
la maladie. La Chambre affirme ainsi que “ la signification du terme thérapie ne se limite pas
9
aux moyens permettant de guérir une maladie et d’en supprimer les causes. Ce terme couvre
toute méthode thérapeutique conçue pour traiter soulager, dissiper ou atténuer les
symptômes d’un trouble ou d’un dysfonctionnement du corps humain ou animal ou pour
diminuer la possibilité d’en être atteint.”
De ce fait, la Chambre fait une définition très large du terme “thérapie”, ce qui est en
continuité avec sa jurisprudence. En effet, dans la décision T 0182/90, la chambre avait
affirmé que “le terme "traitement médical" peut recouvrir des traitements visant d'autres buts
non curatifs, comme le traitement esthétique, l'interruption de grossesse, la castration,les
transplantations d'embryons etc.”
Ainsi, au regard de cette définition, le procédé revendiqué représente bien un
traitement thérapeutique puisqu’il permet de dissiper, ou du moins atténuer, un problème de
réfraction de l'œil humain. Or, au titre des articles 52(4) et 53 (C) CBE, un tel traitement est
exclu de la brevetabilité.
3) Commenter
La décision en question propose une interprétation restrictive des dispositifs légaux qui
traitent des exclusions de la brevetabilité. Des décisions analogues peuvent être trouvées
dans le cadre du droit comparé Brésil - France.
10