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Les organisations utilisent les relations de presse pour répondre à des problématiques de
communication diverses, comme celles de :
- Transmettre une information (précise)
- Informer l’opinion publique des actions de l’organisation
- Réagir à une situation de crise
Un chargé de relations-presse doit, en premier lieu, cibler les médias et constituer un fichier de
presse. Cela consiste à :
- Identifier les différentes cibles qu’il souhaite atteindre grâce aux relations de presse, et ses
différentes affinités avec la presse.
- Constituer une liste de dix à trente journalistes qu’il considère comme essentiels à la réussite de
sa communication de presse. Cette liste doit regrouper des journalistes qui, par leur fonction ou leur
intérêt, seront enthousiasmés – et ne se sentiront pas importunés - à la réception du communiqué
de presse.
- Etablir une relation de confiance avec ces journalistes. Il faut connaître ses contacts et les
respecter en leur proposant des informations pertinentes et intéressantes. Si tel est le cas, une
relation de collaboration mutuelle s’installe et le journaliste comme le communicant en ressortent
gagnants.
=> Il est coutume de dire qu’un bon attaché de presse se juge à son fichier de presse. Celui-ci
s’enrichit et s’étoffe avec les années, avec l’expérience, les rencontres, les contacts, etc.
- Donner des faits, rien que des faits : Plus un chargé de relations-presse est factuel et neutre, plus
il est crédible. Il ne s’agit pas d’argumenter, mais d’exposer purement et simplement les faits. Dans
le communiqué, les propos doivent être loyaux et honnêtes.
- Faire preuve de rigueur et d’intégrité : Les professionnels des relations publiques s’engagent à
respecter un code déontologique strict. Par exemple, l’activité de chargé de relations de presse est
incompatible avec celle de journaliste.
- Donner de l’information réelle, et ne pas faire de promotion : Les relations de presse ne sont ni de
la publicité, ni un relai commercial, ni de la propagande. Il s’agit de fournir aux journalistes de
réelles informations sur l’organisation.
L’information n’est pas une donnée qui existe par elle même et que les journalistes ne feraient que
diffuser. Elle est socialement construite par un ensemble d’instances et d’acteurs, elle est co-
produite par des journalistes, des sources et aussi par leur public. L’information est un produit
collectif et un produit social.
La loi de proximité journalistique s'appuie sur l'idée qu'il faut capter l'intérêt d’un maximum de
lecteurs, d’auditeurs ou de téléspectateurs. Elle est issue de nombreuses études psychologiques et
sociologiques sur les ressorts instinctifs de l’homme. La loi de proximité journalistique donne une
grille au journaliste pour sélectionner l’information qui touchera le plus possible son public. Le
journaliste l’utilise pour trier les informations qu’il reçoit, puis pour trouver un angle pertinent lors de
la rédaction de son article.
Géographique : Plus un événement se produit loin du lecteur, moins celui-ci sera a priori
intéressé. Cette règle a été baptisée la loi du « kilomètre-mort » : un mort dans le village
proche intéresse davantage un lecteur que 100 morts à dix mille kilomètres.
Chronologique : De nombreuses études l’ont démontré : ce qui intéresse le lecteur, c’est ce
qui va se passer dans un futur proche et ce qui se passe maintenant. Ce qui s’est passé hier -
voire avant avant-hier - le concerne moins.
Psychoaffectif : Tout ce qui fait vibrer la sensibilité des lecteurs, tout ce qui provoque
émotion ou passion, aide à faire passer l’information. Les sujets marquants touchent à
l’insécurité, la famille, l’argent, l’amour, la santé. Le rédacteur devra donc s’efforcer de mettre
en évidence, dans son article, les aspects les plus vivants, les plus humains. Lorsque le sujet
est technique, le journaliste va toujours tenter d’accrocher le lecteur par un encadré humain,
un témoignage, etc. Le concret doit l’emporter sur l’abstrait, le précis sur le général,
l’anecdotique sur le statistique.
Sociologique et professionnel : Lorsqu’une publication vise un lectorat particulier, elle va
faire jouer des lois spécifiques. En fonction du « public cible » (jeunes adolescentes, chefs
d’entreprise…etc), les choix de sujets, de rubriques, l’habillage des articles seront guidés par
les préoccupations des dits lecteurs.
La nouveauté : La nouvelle doit être « fraiche » (nouvelle qui vient de se produire), ou bien
elle doit présenter un élément nouveau ou une étude récente (une actualité, une étude, une
opinion qui n’a pas encore été exprimée, etc.)
La pertinence et le besoin de savoir : La nouvelle prend une plus grande importance si les
conséquences paraissent considérables (un grand nombre de personnes directement
touchées, des dommages graves). La nouvelle intéressera les journalistes si elle est
susceptible de toucher directement le lecteur, l’auditeur ou le téléspectateur.
Les dimensions humaine et locale : Ce sont d’abord les dimensions humaine et locale qui
vont attirer l’intérêt des lecteurs, auditeurs, téléspectateurs (cf. loi de proximité).
La notoriété : La notoriété de certains acteurs peut conférer un plus grand intérêt à une visite,
à une déclaration ou à une annonce de décision.
La rareté, l’inattendu, la contradiction : Un événement rare, inattendu ou des propos
contradictoires sont des critères qui peuvent faire l’objet d’une nouvelle.
Le divertissement : Les journalistes sont intéressés par tout ce qui stimule la curiosité ou qui
touche à des passions.
La négativité : Des études ont noté que la mauvaise nouvelle marque davantage le public.
La complexité : Lorsque le sujet de la nouvelle est complexe (scientifique par exemple), le
journaliste va apprécier que le chargé de relations de presse l’aide dans son travail de
décryptage de l’information (il peut organiser une réunion d’information avec des experts par
exemple).
La controverse : Les journalistes aiment les sujets à controverse qui donnent lieu à des
débats épineux.
Logo Coordonnées de
l’organisation
Identifier le
document
comme destiné
Coordonnées de à la presse
l’attaché de
presse
Informations
essentielles
La règle des cinq "W" : L’écriture journalistique se caractérise par son souci de délivrer le
message essentiel dès les premières lignes de l’article. Pour ce faire, les écoles de journalisme
anglo-saxonnes ont inventé la règle des 5 "W" qui s’est aujourd’hui imposée comme une norme.
Qui ? Où ? Quand ? Quoi ? Pourquoi ? (Who ? Where ? When ? What ? Why ?). La réponse aux
5W doit se trouver dans les cinq premières lignes de l’article. Le « comment » peut venir s’ajouter
aux autres questions.
COMMUNIQUÉ
Le décor de la salle Ex‐centris prendra de nouveaux airs en éteignant ses lumières afin de laisser
tomber les tabous. Seulement des blacklights viendront éclairer les participants à cette soirée dans
laquelle les couleurs de peau ne se distingueront plus et élimineront les barrières.
Après la conférence, les participants seront invités à la salle voisine pour prendre
part à une expo 5 à 7 où l’artiste peintre François Jobin présentera pour la première fois ses œuvres
murales éclairées au blacklight et ayant pour thème la diversité culturelle. Inspirés par la créativité du
peintre, les invités auront la chance de participer à une fresque collective suivant la thématique de « la
fin du racisme au Québec ». Pendant l’exposition, un service de bar servira des boissons
rafraichissantes aux couleurs fluorescentes.
La conférence se tiendra le 21 mars 2012 dès 16h à la salle Ex‐centris de Montréal, au 3536, boulevard
St‐Laurent et le coût d’admission sera de 15$. L’Association Québécoise de Lutte Contre les
Discriminations est une nouvelle initiative qui a pour mandat de sensibiliser les étudiants contre le
racisme.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate
En partenariat avec l’ITHQ et La Guilde culinaire, des kiosques sont mis en place
afin de permettre aux étudiants de cuisiner et de déguster des plats d'ailleurs,
et ce, pour seulement deux dollars. Guidés par des chefs d’expérience, la
diversité étudiante collabore pour se mobiliser contre le racisme. Une telle
activité permet le partage des cultures de façon ludique. L’utilisation de
produits biologiques et équitables est mise de l’avant.
De plus, les étudiants sont accueillis et invités à peindre sur une murale
blanche leurs messages contre le racisme. Celle-ci, créée sous le thème de la
couleur, est ensuite exposée durant plusieurs jours à la vue du public
montréalais. Titrée « C’est blanc, mets de la couleur », cette murale cherche à
promouvoir les diversités culturelles du Québec.
Entrainement
Le 8 février, 2012
Programme de transport en commun
Edmonton – En 2008, les maires d’Edmonton, Calgary, Red Deer, Lethbridge, Medicine Hat,
Grande Prairie, et Fort McMurray ont préparé un rapport intitulé : « Le transport en commun pour le
prochain siècle ». Ce rapport a été rédigé sous l’autorité de la section III de l’acte municipale
d’Alberta. Les recommandations dans le rapport été que le gouvernent provincial verserait $2M de
financement aux villes sur les prochaines 5 ans pour développer de nouvelles initiatives de
transport en commun.
Le gouvernement d’Alberta a révisé le rapport pendent l’été 2009, et a étudié les 14
recommandations. Les recommandations clés étaient le lancement d’une campagne d’information
provinciale sur les avantages environnementaux du transport en commun; l’établissement d’un
comité consultatif provincial sur le transport en commun; et la diffusion d’un sondage pour
apprendre les tendances et les opinions des Albertains face à l’usage du transport en commun.
Aujourd’hui, le 8 février, 2012, le ministère des affaires municipales, Jean Leduc, a annoncé que
grâce aux recommandations compris dans le rapport, le gouvernement d’Alberta allait verser $2M
aux villes pour des nouveaux initiatives de transport en commun.
Les fonds vont être utilisé pour créer de nouvelles lignes d’autobus, permettre l’extension des
lignes de trains de banlieue, et l’amélioration des entrepôts d’autobus, ainsi que pour réduire le taux
d’énergie.
« Aujourd’hui est un des jours les plus importants dans l’histoire d’Alberta, » a dit Jean Leduc,
ministère de l’affaire municipale. « Je suis très fier d’annoncer cette nouvelle. »
Les fonds seront versés le 5 avril, 2012.
L’honorable Jean Leduc a aussi annoncé que toutes les autres recommandations dans le rapport
« Le transport en commun pour le prochain siècle » allaient être exécutées.
Pour plus d’information, veuillez contacter :
Deborah Smith
Responsables de communication
Affaires Municipaux d’Alberta
780.421.9980
Deborah.smith@alberta.ca
Note aux rédacteurs : Mme Smith sera hors du bureau jusqu’au 4 mars, 2012
Bibliographie