Vous êtes sur la page 1sur 4

«Laissez-nous bien travailler»

Les baisses drastiques des moyens humains et matériels, et les méthodes


de management uniquement tournées vers la réduction des coûts ou la
rentabilité, étalent maintenant leur nocivité et leur inefficacité au grand
jour.
Face au mal travail et ses conséquences, tant sur autrui que sur la santé
de ceux qui l¶exercent, l¶action pour l¶emploi, pour les moyens du travail,
pour le respect de l¶éthique professionnelle, pour les valeurs de service
public, est pleinement d¶actualité. La recherche de sens du travail se
heurte frontalement à la logique financière „    
„ „

     „ „ 

Au travail, l¶ensemble des personnels aspire à la volonté d ¶exercer un rôle


contributif et reconnu. Le bien travail participe l¶accomplissement de soi
et au sentiment d¶utilité sociale.

„„
  
 „  „    „ « m  m
 
m        m    m 


 m
 m 
  m 

c   

    


  


  

 

 « !¬ !""#$%&  '(  

Il faut laisser le travail aux soins de ceux qui le font. Pourtant, le déni de
conflit sur la qualité du travail oblige les salariés à des compromis
permanents pour rendre acceptable ce qu¶il ne l¶est pa s.

Pour exemple :

Dans les crèches, ou les EPHAD (maisons de retraites), les sous


effectifs chroniques peuvent conduire les personnels à de la maltraitance
institutionnelle.
Au Bureau de l¶Aide Sociale à l¶Enfance, la situation se dégrade en
raison de la situation internationale. Les présentations spontanées de
jeunes mineurs demandant une protection augmente nt. L agents du
BASE doivent µsélectionner¶ les plus jeunes et les plus vulnérables! 
L¶explosion du chômage place les assistantes sociales en difficultés
pour faire face aux usagers en demande d¶aide de toute nature (logement,
)

On peut multiplier les exemples à l¶infini. Si le travail rend malade, c¶est


parce que le travail est malade.


 !

c   

    


  


  

 

 « !¬ !""#$%&  '(  

«V  m   m m m  m
  m 
mm ». Malheureusement, la
destruction progressive des collectifs aboutit à un émiettement et à la
constitution de collections (au sens du collectionneur) de salariés,
dangereuse pour la santé et l¶efficacité au travail.

Cette disparition du collectif favorise l¶émergence des psychopathies du


travail. Elle pousse le salarié vers une activité ravalée, une activité
ruminée et inhibante, entraînant la pire des fatigues et le stress.

On veut nous faire croire que les risques psycho sociaux ne touchent que
les plus faibles, un peu comme s¶il s¶agissait d¶un nuage toxique en
suspension au-dessus du monde du travail. Le traitement des risques
psychosociaux consisterait alors à créer une sorte de couloir hum anitaire
destiné à les exfiltrer.

Il est vrai que l¶amélioration de l¶ergonomie du travail, est à même de


faire disparaître certains symptômes de la souffrance . Mais la
médicalisation des solutions, voire leur psychiatrisation, témoigne de la
surdité de l¶administration £„ „
„„„ „„  „„ 
„ 

„ "„„ „ 
 "    
  #£„ „„„ $
! 

L¶individualisation qui en résulte, handicap à la reconstitution des collectifs,


laisse les agents seuls face à un travail dont ils n¶ont plus les moyens
d¶assurer la qualité, avec quelquefois l¶accord tacite de certains
responsables, conscients de l¶irréalisme des objectifs.

Alors, tout se passe désormais «


», à savoir un déni de la réalité
du travail.
Le travail de qualité est devenu le centre de gravité du problème. Le
travail bien fait, c¶est aussi la recherche d¶une véritable efficacité en
faveur des usagers du service public parisien .

%&$& !&!&'& & (& ! 



&)$!$

 &
 „ „  demandé aux capacités et aux ressources des
agents (en tenant compte de leur âge, par exemple), en donnant
les formations nécessaires
 "  „ „  pour le rendre stimulant et donner
l'opportunité au personnel d'utiliser ses compétences
  „„ „ *„ „ „ „    de chacun
 & 
„ 
„„ #   + 
„ „
  „  aux salariés
„ „#
  et
aux actions de changements qui affecteront leur travail

c   

    


  


  

 

 « !¬ !""#$%&  '(  

 & „        „ „ „  
„ „ 
 „  
„ 
 ( „ „  , "„  „  „
 "„  entre tous les
acteurs de l'entreprise

POUR QUE CE SOIT LE TRAVAIL QUI S¶ADAPTE A L¶HUMAIN !

Je me syndique à la C.G.T.

)*+++++++++++++++++++++  *+++++++++++++++++++++++++++++
,
  +++++++++++++++++++% 
+++++++++  
-

(


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
     
          


.c   


%&


  

/*

 

  &
0 !!120 !!#
 
03   '(  
4

5     

066673 7(( 3

*  
   ( 
 8

  3 
2    


   
         

c   

    


  


  

 

 « !¬ !""#$%&  '(  


Vous aimerez peut-être aussi