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Bilan de Liaison : Link Budget (1)

Dans un système cellulaire, la frontière d’une cellule est définie comme


l’ensemble des points où un mobile ayant la puissance la plus faible
autorisée (par exp 2W en ville et 8Watt en zone rurale) est capable de
communiquer avec la BS desservant la cellule dans les deux sens (UL et
DL)

Pour minimiser l’interférence au niveau des autres cellules : il faut que le UL


et le DL soient équilibrés

L’équilibre des pertes de propagation sur le lien montant et sur le lien


descendant, le BILAN de LIAISON, est important pour les
communications bidirectionnelles des mobiles proches de la frontière
de cellule.

Les émission doivent avoir la même qualité dans les deux sens.
Le bilan de liaison est une opération réalisée lors de la planification radio du
réseau
Cette opération consiste à déterminer les paramètres radio optimum
permettant de garantir un bilan de liaison équilibré

Mériem Afif 36

Bilan de Liaison : Link Budget (2)

Le calcul du bilan des puissances d’émission sur UL et DL consiste à


ajuster les paramètres des liaisons pour les équilibrer

Une liaison équilibrée permet un fonctionnement symétrique du


système en tout point de la couverture

La puissance reçue à chaque récepteur doit être supérieure ou égale


à sa sensibilité et la puissance transmise par chaque émetteur doit
être inférieure ou égale au minimum entre la puissance maximum
autorisée dans la cellule et la puissance nominale de l’émetteur

Rq : l’équilibre n’est atteint que pour certains mobiles à cause des


conditions de propagation très fluctuantes, des sensibilités des
récepteurs, des gains des antennes…,qui diffèrent d’un équipement à
un autre

En pratique les valeurs des paramètres radio sont déterminées de


façon à obtenir un écart de puissance entre le UL et le DL qui soit
inférieur à 10dB  un écart compris entre 3 et 5 dB est considéré
comme satisfaisant
Mériem Afif 37

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Bilan de Liaison : Link Budget (3)

Les paramètres du bilan de liaison à ajuster sont les suivants :

PrMS : Puissance reçue à la MS (en dBm)


PrBTS : Puissance reçue à la BTS (en dBm)
PeMS : Puissance émise à la MS (en dBm)
PeBTS : Puissance émise à la BTS (en dBm)
LfMS : Perte de câble d’alimentation à la MS (en dB)
LfBTS : Perte de câble d’alimentation à la BTS (en dB)
LcBTS : Perte du combineur de la BTS (en dB)
Lp : Perte de propagation entre la MS et la BTS (en dB)
GMS : Gain de l’antenne de la MS (en dBi)
GaBTS : Gain de l’antenne de la BTS (en dBi)
GdBTS : Gain de diversité de l’antenne de la BTS (en dB)

Mériem Afif 38

Bilan de Liaison : Link Budget (4)

Diagramme de bilan de liaison


Mériem Afif 39

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Bilan de Liaison : Link Budget (5)

Le niveau du signal reçu au niveau du mobile et provenant de la BTS est


donné par :
PrMS= PeBTS – LcBTS – LfBTS +GaBTS – Lp+ GMS –LfMS
Le niveau du signal reçu au niveau de la BTS et provenant du mobile est
donné par :
PrBTS= PeMS – LfMS + GMS– Lp+GdBTS + GaBTS - LfBTS

En exprimant Lp dans chacune des deux équations précédentes nous


obtenons :
Lp = PeBTS – LcBTS – LfBTS +GaBTS + GMS –LfMS – PrMS
Lp= PeMS – LfMS + GMS+GdBTS + GaBTS – LfBTS – PrBTS
En égalisant les deux équations :
PeBTS – LcBTS – LfBTS +GaBTS + GMS –LfMS – PrMS = PeMS – LfMS +
GMS+GdBTS + GaBTS – LfBTS – PrBTS

La formule de bilan de liaison est donc donnée par :


PeBTS= PrMS + PeMS +GdBTS + LcBTS– PrBTS

Mériem Afif 40

PrBTS= PeMS – LfMS + GMS– Lp+GdBTS


+ GaBTS - LfBTS
Lp = PeMS – LfMS + GMS– Lp+GdBTS +
ul

GaBTS – LfBTS – PrBTS


Lp = (PeMS – LfMS + GMS)-(PrBTS +
ul

LfBTS -GdBTS – GaBTS)


Lpul =PIRE_MS –E_BTS

Mériem Afif 41

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Bilan de Liaison : Link Budget (6)

On définit la PIRE : Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente ou


EIRP (Effective Isotropic Radiated Power) d’une antenne comme la
puissance nécessaire à une antenne isotrope permettant d’obtenir
le même champ à distance égale, donnée par :

PIRE = PeBTS – LcBTS - LfBTS + GaBTS(dB)

La perte de propagation Lp prend en compte trois facteurs :


Aff : affaiblissement de la propagation en fonction de la distance
Mfad : marge de fading rapide  loi de Rayleigh
Mshad : marge de shadowing  loi log-normal

Mfad prend en considération les variations rapides : calculée à


partir des courbes de BER (10-3) en fonction de Eb/N0 en prenant la
différence entre le niveau obtenu pour un canal gaussien et le
niveau obtenu pour un canal de Rayleigh

Mériem Afif 42

Bilan de Liaison : Link Budget (7)

Mshad : calculé en supposant que le champ moyen local dans une


zone donnée à une distance fixe de l’émetteur suit une loi log-
normal
Donc est fonction de trois variables :
γ : coefficient d’affaiblissement de propagation en fonction de la
distance
σ : écart-type du modèle
Disp (F) : disponibilité du signal souhaitée , en pourcentage de
la couverture, exp 95%

Sensseuil le seuil de sensibilité de l’équipement de récepteur : la


communication ne peut avoir lieu que si :
PrMS  (Senseuil +Mfad + Mshad)

Exps :
Cas du GSM : Senseuil +Mfad = -104 dBm
Cas du DECT : Senseuil = -86 dBm

Mériem Afif 43

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Bilan de Liaison : exemple UL et DL en
GSM (1)

Une BTS de puissance d’émission de 20 W (soit 43 dBm), une MS


de puissance d’émission 8 W (soit 39 dBm), les pertes de couplage
de plusieurs TRX (émetteurs/récepteurs) placés sur la même
antenne sont de 4dB

Mériem Afif 44

Soit p puissance en Watt  P(dB)=


10log10 (P)= 10 log (1000 *P(mWatt)) =
10log (1000) + 10log (P(mWatt)=30
+P(dBm)
dB =30+dBm

Mériem Afif 45

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Bilan de Liaison : exemple UL et DL en
GSM (2)

Portable
8W BTS
Puissance d’émission en dBm : PeMs 39
Pertes câbles au niveau MS (dB) : Lc MS+LfMS 2
Gain d’antenne d’émission (dB) : GMS 2
PIRE (dBm) : PIRE = PeMs – (LcMS+LfMS) + GMS 39
Sensibilité du récepteur (dBm) : Pr_min BTS -104
Pertes câbles BTS (dB) : LcBTS +LfBTS 3
Gain d’antenne de réception (dB) : Ga BTS 8
Gain de diversité (dB) : GdBTS 5
Marge de fading de masquage (dB) : Mfad 7
Equivalent champ (dBm) : -107
E = Pr_minBTS +Mfad+ (LcBTS +LfBTS) - GaBTS- GdBTS
Affaiblissement de propagation (dB) : Lp= PIRE -E 146
Mériem Afif 46

Bilan de Liaison : exemple UL et DL en


GSM (3)

BTS Portable
8W
Puissance d’émission en dBm : Pe BTS 43
Pertes de couplage (dB) : Lc BTS 4
Pertes câble BTS (dB) : Lf BTS 3
Gain d’antenne d’émission (dB) : Ga BTS 8
PIRE (dBm) : PIRE = PeBTS – (LcBTS+LfBTS) + 44
GaBTS
Sensibilité du récepteur (dBm) : Pr_min MS -104
Pertes câbles MS (dB) : Lc MS +LfMS 2
Gain d’antenne de réception (dB) : G MS 2
Marge de fading de masquage (dB) : M fad 7
Equivalent champ (dBm) : -97
E = Pr_minMS +Mfad+ (LcMS +LfMS) - GMS
Affaiblissement de propagation (dB) : Lp= PIRE -E
Mériem Afif
141 47

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Bilan de Liaison : exemple UL et DL en
GSM (4)

La marge de fading de masquage pour passer d’un taux de


couverture de 70% à 90% à l’intérieur de la cellule est de 7dB pour
le mobile portable

Pour améliorer la sensibilité de 5dB : une diversité en réception est


mise en œuvre par ajout d’une seconde antenne de réception au
niveau BTS

 La différence entre le UL et le DL étant  5dB : l’équilibre de la


liaison radio est considéré comme satisfaisant.

Mériem Afif 48

Saut de fréquence (1)

Le mécanisme de saut de fréquence est en place pour :


Diminuer le niveau d’interférences sur un canal donné
Éviter les interférences qui peuvent se produire sur un canal particulier

 La caractéristique de cette technique est de créer une diversité de


brouilleurs par utilisation d’une diversité de fréquences pour une
communication unique
Deux catégories de saut de fréquence basées sur la fréquence des sauts
entre les différents canaux :
Le saut de fréquence lent (Slow frequency hopping) : les sauts
entre fréquences se font à intervalle d’au moins un message ou burst
 de l’ordre de la milliseconde : Exp ; en GSM les sauts se font 217
fois par seconde

Le saut de fréquence rapide (fast frequency hopping) : les


intervalles de saut se font à chaque symbole, plusieurs fois pendant
l’émission d’un message ou burst  de l’ordre de la microseconde :
utilisée dans la méthode CDMA « à étalement de spectre »
Mériem Afif 49

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Saut de fréquence (2)

Le mécanisme de saut de fréquence offre deux principaux


avantages :

Diversité en fréquences  protection contre les


évanouissements :
l’utilisation de plusieurs fréquences différentes pour une
communication diminue la probabilité de perte de messages par
évanouissements (fading)

En effet, grâce aux informations redondantes introduites dans


les différents messages (codage adéquat), un message perdu
pour cause d’évanouissement sur une fréquence donnée, peut
être reconstitué au niveau du récepteur à partir des informations
transportées par les messages transmis sur les autres
fréquences

Le gain apporté par la diversité de fréquences est de l’ordre de


quelques dB

Mériem Afif 50

Saut de fréquence (3)

Diversité des brouilleurs  protection contre les interférences :

Les brouilleurs (les niveaux d’interférences) sont particulièrement


importants dans les zones urbaines à densité de trafic très élevée :
c’est une des principales limitations en capacité du système

L’implantation du mécanisme de saut de fréquence a pour objectif


de « moyenner » le niveau d’interférences global sur toutes les
porteuses plutôt que d’avoir un niveau de brouillage élevé
concentré sur certaines porteuses

En sautant d’une fréquence à l’autre, il est plus facile pour un


émetteur d’éviter les brouilleurs éventuels situés sur une fréquence
donnée, ou au moins minimiser le nombre de messages brouillés
par eux

Ce mécanisme est plus performant si les motifs de sauts de


fréquences sont pseudo-aléatoires, c’est-à-dire décorrélés les uns
des autres
Mériem Afif 51

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Saut de fréquence (4)

Le principal inconvénient du mécanisme de saut de fréquence : la


nécessité d’exploiter un grand nombre de fréquences  pour obtenir un
gain appréciable il faut disposer d’au moins quatre fréquences que
dans le cas d’une fréquence par BS

Types de saut de fréquences :


Fixe ou cyclique : la séquence suit une liste de fréquences pré-
définies  la qualité des liens radio peut se dégrader si plusieurs
burst séquentiels subissent de l’interférence co-canal par des
émetteurs puissants sur la même fréquence, temps et code

Aléatoire : la fréquence est choisie aléatoirement dans un ensemble


prédéfini  l’interférence co-canal peut varier d’un burst à l’autre ce
qui permet d’obtenir une réelle diversité d’interférence. Les séquences
de saut aléatoire dans les systèmes cellulaires suivent des décalages
produisant des séquences de saut décorrélées  des collisions
aléatoires entre bursts.
Mériem Afif 52

Saut de fréquence (5)

Saut de fréquence en bande de base


Saut de fréquence synthétisé

Mériem Afif 53

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Saut de fréquence (6)

Saut de fréquence en bande de base :


La fréquence de chaque TRX reste fixe : les TRX ne sautent
pas
Les communications changent de fréquence à chaque burst,
c'est-à-dire que la communication saute sur un timeslot d'un
autre TRX
De ce fait, le nombre de fréquences dans la séquence de saut
est égale au nombre de TRX dans la cellule.
Les TCH du premier TRX peuvent sauter eux aussi.
IT0 du TRX 1pour le BCCH ne saute jamais
Chaque communication saute sur les TRX en fonction des
séquences de saut
Maximum 10 fréquences pour le saut : gains minimes à partir
de 6-8 fréquences

Mériem Afif 54

Saut de fréquence (7)

Mériem Afif 55

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Saut de fréquence (8)

Saut de fréquence synthétisé :


Une communication est toujours gérée par le même TRX et le
même timeslot.
La fréquence d’émission de chaque TRX change avec chaque
burst, grâce à un synthétiseur de fréquence les TRX sautent en
fonction des séquences
Le premier TRX (du BCCH) ne peut pas sauter car le timeslot 0
doit rester en fréquence fixe.
Nombre de fréquences de saut  Nombre de TRX
Nombre de fréquences maximum = 8 pour une bonne diversité de
canal

Mériem Afif 56

Les paramètres de saut de fréquence


en GSM (1)

MA (Mobile Allocation): groupe de fréquences utilisées pour le


saut (la même MA est utilisée pour tous les TRX d’une BTS)
ou MALIST (Mobile Allocation LIST) : Liste des fréquences de
saut.
Au maximum, on a 64 canaux.
N, longueur de la MALIST

Le HSN : Hopping Sequence Number : Ce paramètre définit la


loi de saut. Il y a 64 lois de saut différentes et pseudo orthogonales
entre elles.
0 : pour la loi cyclique
1 à 63 : lois pseudo aléatoires avec une probabilité de collision
de 1/N
Généralement, on attribue un HSN par site physique, HSN=0
n’est pas implémenté car il engendre plus de collisions.

Mériem Afif 57

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Les paramètres de saut de fréquence
en GSM (2)

Le MAIO (Mobile Allocation Index Offset) : Index qui permet un


décalage sur la position du canal d’émission dans la MALIST.

Cela permet d’avoir orthogonalité entre deux TRX synchrones


ayant la même séquence de saut (même HSN).
On a un MAIO par TRX ; MAIO = [0 ; N-1] avec N la longueur
de la MALIST.
La MALIST est mise en ordre croissant au niveau de la BTS.
C’est donc le MAIO qui permet de gérer l’orthogonalité d’un site
et non pas un agencement spécifique par TRX ou cellule de
l’ordre des fréquences dans la MALIST.
MAIO garantit la séparation des canaux dans la même cellule

Mériem Afif 58

Les paramètres de saut de fréquence


en GSM (3)

Diversité des brouilleurs : MALIST la plus grande possible

Bande : BCCH, TCH

HSN : définit la loi de saut

MAIO : définit la fréquence de départ dans la MALIST à partir de laquelle


est réalisée la HSN

Si MALIST est identique pour tous les secteurs :


Motif 1x1 ou Motif à 1 : même HSN mais MAIO différents dans
chaque secteur  Intérêt : ne nécessite pas de modèle de propagation
Pour Motif à 1 : Synchronisation nécessaire au niveau site pour éviter
les collisions co-canal et canal adjacent

Si MALIST est différente sur chaque secteur :


Motif 1x3 : Nécessité de HSN différents pour limiter les brouillages
sur canal adjacent.
Mériem Afif 59

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Principe d’affectation des séquences de saut
dans la technique de saut de fréquence en
GSM

Mériem Afif 60

Exemple (1)

On considère 2 TRX d’une même cellule

MALIST = [838 841 844 847 850 853 856 859 862 865 868
871 874 877 880 883]
HSN = 15 => 2 1 2 3 3 5 9 4 5 10 2 5 12 13 15…..
On regarde quelles seront les fréquences empruntées par
ces deux TRX :
TRX 1 : 841 838 841 844 844 850 862 847…..
(MAIO = 0)
TRX 2 : 847 844 847 850 850 856 868 853…..
(MAIO = 2)
Remarque : En réalité, c’est le HSN associé avec le numéro
de la trame GSM qui permet de générer la séquence de
saut.

Mériem Afif 61

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Exemple (2)

Avec un motif 1x1 :


Attribution de la même liste de saut pour toutes les cellules du réseau
Pour éviter les conflits co-canaux et canaux adjacents, on planifie les
MAIO de la manière suivante :

Mériem Afif 62

Exemple (3)

Avec un motif 1x3 :


Attribution de listes de saut différentes pour les trois secteurs d’un site. Ces trois
listes sont répétées à l’identique sur l’ensemble des sites (chaque secteur de
même orientation à la même liste de saut).
Pour éviter les collisions en adjacence sur les différents secteurs, la planification
des MAIO se fait de la manière suivante :

Mériem Afif 63

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Charge fréquentielle
Elle oriente les choix de la planification en saut de
fréquences (motif 1*1, motif 1*3).
Elle donne une première indication sur la qualité du réseau
en saut de fréquence.

De là, découle la définition de la probabilité de collision

Le taux d’occupation moyen en heure de pointe maximal des


canaux dépend du taux de blocage et de la loi d’Erlang.
Mériem Afif 64

Comparaison des motifs 1x1 et 1x3

Les deux motifs 1*3 et 1*1 ont eu tous deux de bonnes


performances. Il y a toutefois quelques différences :

Le motif 1*3 est recommandé sur les régions qui respectent


assez bien une grille théorique alors que le motif 1*1 l’est dans
le cas contraire.

Lorsque le trafic augmente, on est limité en motif 1*1 par la


longueur maximale de liste de saut qui est de 63 fréquences.

En définitive, lorsque les réseaux arrivent à 7-8 TRX il est


judicieux de prévoir le passage au motif 1*3 même si le
maillage n’est pas régulier.

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Gain du saut de fréquences
Amélioration de la QoS
Augmentation du nombre de HO sur qualité (le saut de
fréquence modifie la distribution du RxQual en améliorant les
zones à mauvais RxQual et en dégradant les zones à bon
Rxqual).

Les HO sur niveau ou PBGT sont remplacés par des HO sur


qualité (hausse de 50% des HO sur qualité).

Le drop call est globalement diminué de 20% (pertes d’appel


sur échecs de HO et pertes d ’appel sur RLT:Radio Link
Timeout).

Le saut de fréquences minimisant l’effet du fading de Rayleigh


pour les piétons, et bénéficiant de la diversité d’interférences,
les conditions radio sont améliorées.

Gain de 1 à 2 dB en couverture indoor où le fading de Rayleigh


prédomine
Mériem Afif 66

Allocation des fréquences : Matrice


d’interférence
L’allocation des fréquences conditionne les performances et la qualité
du réseau

On définit la matrice d’interférence :

Obtenue grâce à un outil de planification, utilisant en entrée les


cartes numérisées, les modèles de propagation, les sites
cellulaires… qui permet de déterminer le rapport C/I au niveau
de chaque point du site cellulaire et pour un taux de couverture
fixé (exp : 95%)

Histogramme des valeurs de Ci/Iij déterminé pour chaque


couple de cellules (i, j): où Ci est le niveau de signal de la
cellule i et Iij est le niveau d’interférence créé par la cellule j
dans la cellule i

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j

i ci Iij

Mériem Afif 68

Matrice d’interférence :
Histogramme des valeurs de Ci/Iij
Distribution des valeurs de Ci/Iij

Mériem Afif 69

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Matrice d’interférence : Matrice de
recouvrement
Chaque élément de la matrice, pour les cellules i et j, représente la surface
interférée entre i (porteuse) et j (interférence) pour un seuil de compatibilité
C/I pour un co-canal ou pour un canal adjacent (rapports de protection)
La matrice de recouvrement est obtenue à partir de la matrice de C/I
Détermination de la surface de la cellule où le niveau de C/I est insuffisant

Mériem Afif 70

Matrice d’interférences
Chaque élément de la matrice représente la
séparation en nombre de porteuses entre les
fréquences allouées aux BTS i et j de façon à
éviter l’interférence de j sur i.

Détermination du nombre de canaux de


séparation en fonction du taux de brouillage

Plusieurs contraintes :
Séparation entre sites voisins : 2 porteuses
(> 10% des HO)
Séparation entre autres sites voisins : 1
porteuse
En plus :
Séparation co-station : 3 porteuses
Séparation co-site : 2 porteuses

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Matrice d’interférences : matrice des
contraintes et matrice d’affectation
La matrice de contraintes, ou de réutilisation, se présente de la manière
suivante :
Où aij est l’espacement nécessaire en nombre de porteuses entre les
porteuses utilisées dans les cellules i et j , compte tenu des conditions
d’interférences imposées par le système et par les caractéristiques de
propagation
Par exemple : aij = 0 (les cellules i et j peuvent utiliser les mêmes
porteuses) si au moins 95% de l’histogramme vérifie Ci/Iij > 5dB

aij = 1 (les porteuses utilisées dans les cellules i et j doivent être séparées
par au moins une porteuse) si au moins 5% de l’histogramme vérifie
Ci/Iij  5dB

aij = 2 (les porteuses utilisées dans les cellules i et j doivent être séparées
par au moins deux porteuses) si au moins 5% de l’histogramme vérifie
Ci/Iij  5dB – 18 dB ( 18dB étant le rapport de protection sur canal
adjacent)

Mériem Afif 72

Cellules C1 … Ci … Cn
C1 α11

Cj αij

Cn αnn

Le résultat du processus Cellules\ 1 … j … M


d’affectation de fréquences est la canaux
matrice de fréquence B où bij = 1
si la cellule i peut utiliser la 1 1 …. 0 … 0
porteuse j , 0 sinon …
i 1 bij … 1
… 1
N 0 … 0 0

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Affectation des fréquences
L’affectation de fréquences :
réalisée en testant les configurations représentées par la
matrice d’affectation de fréquences de sorte à ce que le plus
grand nombre de contraintes de la matrice de contraintes soit
respecté
nécessite, dans le cas de tailles de réseaux importantes, le
recours à des algorithmes d’optimisation combinatoire :
Algorithmes constructifs (Algorithmes Gloutons)
Algorithmes de recherche locale (descente de gradient, recuit
simulé, …etc)
Algorithmes évolutifs (algorithmes génétiques, algorithmes fourmis,
etc)

Mériem Afif 74

Estimation du Trafic et
Dimensionnement des
Canaux

Mériem Afif 75

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