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A FAIRE POUR LUNDI

https://www.youtube.com/watch?v=ZN8kN_LjEuM&feature=emb_logo
Avec l'aide de la vidéo remplissez la prise de note

L’action des pouvoirs publics en faveur de la justice sociale est confrontée à deux grandes
difficultés :

Un Etat providence sous contrainte financière

Une contrainte financière qui entraîne une baisse d’efficacité (problème de financement des
mesures)

• Poids trop élevé des prélèvements



Les risques d’effets pervers de l’intervention des pouvoirs publics

Risque de ……………………………………….. :
…............................................................................................................................................................
…............................................................................................................................................................
…............................................................................................................................................................
…............................................................................................................................................................

Trappes à ……………………………………….. :
…............................................................................................................................................................
…............................................................................................................................................................
…............................................................................................................................................................
…............................................................................................................................................................

Même si ces effets pervers peuvent être limités, cela entraîne une baisse ……………..
…………………… et …………………………………. des pouvoirs publics et de leur action en
faveur de la justice sociale.
A FAIRE POUR LUNDI

Document 1 :

Les critères fixés en 1992


pour participer à
l’UEM...
Le traité de Maastricht signé en février
1992, ratifié par la France en sep-
tembre 1992 par référendum et entré
en vigueur le 1er novembre 1993, pré-
voit que les pays de l’Union euro-
péenne peuvent participer à l’Union
économique et monétaire (UEM) à
condition de remplir cinq "critères de
convergence". Parmi ces critères,
deux concernent le déficit et la dette
cumulés de l’ensemble des administra-
tions publiques (État, Sécurité sociale,
collectivités territoriales) :

 D’une part, le déficit des ad-


ministrations publiques ne
doit pas dépasser 3% du pro-
duit intérieur brut (PIB) ;
 D ’ a u t r e p a r t , l a dette
publique ne doit pas dépas-
ser 60% du PIB ou doit se
rapprocher de ce seuil.
http://www.vie-publique.fr/decouverte-
institutions/finances-
publiques/approfondissements/budget-
contraintes-europeennes.html

Questions :
1. Rappelez ce qu’est un déficit et une dette publique

2. Peut-on dire que le déficit et la dette publique sont reliés ? Si oui comment ?

3. Faites une lecture de données pour 2014.

4. Expliquez pourquoi l’Etat doit limiter son endettement ?


A FAIRE POUR LUNDI

Document 2 :
Pour Maya Bacache-Beauvallet [économiste française],
trois facteurs expliquent le repli historique des États :
Premièrement, la croissance de la dette publique, qui a mis
en évidence l'inefficacité de la gestion publique et a
conduit les États à déléguer un nombre croissant de leurs
fonctions, jusqu'à […] la souveraineté monétaire, avec
l'indépendance des banques centrales.
Deuxièmement, le soupçon croissant à l'égard de
l'impartialité de l'État et de son personnel politique a
conduit à un recul de sa capacité de régulation au profit
d'une co-construction de celle-ci qui laisse une large place
aux acteurs privés.
Troisièmement, le poids croissant de pouvoirs publics
locaux et supranationaux ; les premiers se développent au
fur et à mesure que croît la demande de « services publics
de proximité », jugé a priori plus efficaces ; les seconds en
raison de la mondialisation des flux d'hommes, de
marchandises et de capitaux, et aussi de la prise en compte
des biens publics mondiaux.
Antoine Reverchon, « Crise, dette, urgence sociale : les États
submergés », Le Monde économie, 12/09/2011.

Questions :
1. En quoi les crises d'efficacité et de légitimité relevées par Pierre Rosanvallon risquent-elles
de limiter davantage l'action sociale de l'État ?

2. Quels nouveaux acteurs assurent aujourd’hui des fonctions sociales relevant jusque-là de la
sphère d'intervention de l'État social ?

3. Quelles difficultés pose l'affaiblissement du rôle de l'État pour lutter contre les inégalités ?
INTRODUCTION du chapitre : A FAIRE POUR JEUDI
Soulignez les défnitions importantes (mondialisation différentes formes de
commerce ) et les facteurs qui contribuent à cette hausse des échanges
internationaux.

La mondialisation (« globalization » en anglais) désigne l’interconnexion croissante des


personnes, des institutions, des sociétés au-delà leurs frontières nationales.
Pour l’économiste, la mondialisation est essentiellement le processus d’intensification des échanges
des productions (biens et services) et des facteurs de production (capital, travail). Au sein étroit,
le commerce international est l'ensemble des flux de marchandises entre les espaces économiques
nationaux. Ces échanges commerciaux entre nations sont anciens. Au sein du Royaume de France,
les foires de Brie et de Champagne (Lagny-sur-Marne, Provins, Troyes ou Bar-sur-Aube), qui
apparaissent au début du Moyen Âge, deviennent de grands rendez-vous des commerçants
européens à partir du XIe siècle.
Au XXe siècle, après s’être effondré pendant les deux guerres mondiales et la crise des années
1930, le commerce international connaît un essor remarquable à partir de 1945, avec un taux de
croissance nettement plus rapide que celui de la production mondiale.
Après la seconde guerre mondiale, de plus en plus de pays se sont efforcés de faire progresser
le libre-échange et les accords commerciaux ont largement contribué à cette expansion, même si la
croissance économique, les progrès des moyens de communication, l’abaissement des coûts de
transport ont joué un rôle significatif, y compris depuis 1945, dans l’explication de cette
progression.
À partir des années 1960, le développement des firmes multinationales (FMN) a accompagné et
accéléré l'essor des échanges commerciaux, tout comme cela avait déjà été le cas à la fin du XIXe
siècle ; aujourd’hui la place des FMN dans les échanges commerciaux internationaux est
prépondérante.

Ce développement s’explique par une forte baisse :


• des tarifs douaniers moyens (de 40% en 1940 à 3% en l'an 2000)
Le GATT est un simple accord (Accord général sur les tarifs douaniers) mis en application
en octobre 1947, en principe provisoirement (en attendant la création d'une organisation
internationale du commerce). En 1995, l'OMC (Organisation mondiale du commerce) est
créée. Les nations réunies au sein du GATT se mirent d'accord pour abaisser
progressivement les tarifs douaniers portant sur les échanges de biens et services et respecter
ce que l'on pourrait appeler un " code de bonne conduite ". L'abaissement des tarifs
douaniers se négociait périodiquement au cours de " rounds " successifs (conférences
internationales), dont le plus célèbre est peut-être l'Uruguay Round, du nom du pays
accueillant la négociation. On voit donc que le tarif moyen a été divisé par 10 en une
cinquantaine d'années. Aujourd'hui, près de 40% des marchandises circulant dans le monde
le font en franchise totale (c'est à dire sans aucun droit de douane à payer).
L'OMC veille au respect des accords internationaux et aux règlement des différents
susceptibles de se produire dans ces domaines. L’OMC est chargée d’arbitrer les conflits
commerciaux entre pays. Elle prononce parfois de lourdes sanctions lorsque les règles de
l’OMC ne sont pas respectées. 158 pays sont membres.
• des coûts de transport et de communication (entre 1956 et la première génération de porte
conteneurs et aujourd’hui, la taille des porte conteneurs a été multipliée par 30 ; le coût de
transport d’une paire de basket ou d’une télé équivaut à 0,5% de son prix ; développement
du fax (année 70) puis d’internet (années 90)).
Dans la seconde moitié du XXe siècle, le commerce international a progressé plus vite à l’intérieur
du groupe des pays développés qu’entre pays développés et pays pauvres et le commerce intra-
branche, concernant le même type de produit, a beaucoup plus progressé que le commerce inter-
branche portant sur des produits issus de branches différentes. Le commerce international devient
ainsi de plus en plus un commerce entre pays développés, dont la spécialisation est comparable, si
ce n’est identique. Il est aussi en grande partie un commerce intra-branche et, à partir des années
1970, un commerce intra-firme de composants de produits : les spécialisations ne portent plus
seulement sur des produits ou des groupes de produits, mais aussi sur des segments de la chaîne de
production.
La part des produits manufacturés dans les exportations des pays en développement commence à
augmenter dans les années 1960 et les produits primaires en représentent aujourd’hui moins d’un
tiers. Si tous les pays en développement ne sont pas concernés par ces évolutions et si nombre
d’entre eux restent à l’écart du commerce international, l'émergence d'anciens pays pauvres
aujourd’hui spécialisés dans des activités industrielles a toutefois infirmé l’hypothèse selon laquelle
une spécialisation dans des produits primaires serait une fatalité ; elle a aussi montré que les
spécialisations peuvent s’expliquer par des avantages comparatifs construits et évolutifs. Les pays
concernés sont notamment Taïwan, Singapour, la Corée du Sud, Hong Kong à partir des années
1960, la Malaisie, la Thaïlande, l’Indonésie et la Chine à partir des années 1980.
Avec le XXIe siècle, la part des pays émergents dans le commerce international augmente par
rapport à celle des pays anciennement développés.
I. Pourquoi les pays échangent-ils entre eux ?

A FAIRE POUR JEUDI


en annotant le dessin répondez aux différentes questions :
http://dessinemoileco.com/quest-ce-que-lavantage-comparatif/
Quel est l'objectif de Ricardo ?
Comment s'effectue la spécialisation ?
Expliquer le choix de spécialisation pour chaque pays.

Complétez le texte ci-dessous avec les termes suivants : l’échange, capital,


quantité de drap, le bien-être, d‘importer, d’exporter, exporter, l’intérêt
« En même temps l’accroissement de la masse générale des produits répand
partout ………………….. ; …………………..lie entre elles toutes les nations du monde civilisé par les
nœuds communs de ………………….., par des relations amicales, et en fait une seule et grande société.
C’est ce principe qui veut qu’on fasse du vin en France et en Portugal, qu’on cultive du blé en Pologne et aux
États-Unis, et qu’on fasse de la quincaillerie et d‘autres articles en Angleterre. »
« L’Angleterre peut se trouver dans des circonstances telles qu’il lui faille, pour fabriquer le drap, le travail
de cent hommes par an, tandis que, si elle voulait faire du vin, il lui faudrait peut-être le travail de cent vingt
hommes par an : il serait donc de l’intérêt de l’Angleterre …………………..du vin, et ………………….. en
échange du drap.
En Portugal, la fabrication du vin pourrait ne demander que le travail de quatre-vingts hommes pendant une
année, tandis que la fabrication du drap exigerait le travail de quatre-vingt-dix hommes. Le Portugal
gagnerait donc à …………………..du vin en échange pour du drap. Cet échange pourrait même avoir lieu
dans le cas où on fabriquerait en Portugal l’article importé à moins de frais qu’en Angleterre. Quoique le
Portugal pût faire son drap en n’employant que quatre-vingt-dix hommes, il préférerait le tirer d‘un autre
pays où il faudrait cent ouvriers pour le fabriquer, parce qu’il trouverait plus de profit à employer
son ………………….. à la production du vin, en échange duquel il obtiendrait de l’Angleterre
une …………………..………………….. plus forte que celle qu’il pourrait produire en détournant une
portion de son capital employé à la culture des vignes, et en l’employant à la fabrication des draps. »
David Ricardo Principes d’économie politique et de l’impôt (1817, 3e édition, 1921), Chapitre VII. Du
commerce extérieur.
A FAIRE POUR JEUDI
Stabilotez de différentes couleurs :
• Qu'est ce qu'une dotation factorielle ?
• Comment s'effectue la spécialisation
• Illustrer cette dotation factorielle avec trois exemples de votre choix.

Les économistes néoclassiques donnent une autre raison des avantages comparatifs à partir
d’hypothèses différentes.
Pour eux, ce ne sont pas les dotations technologiques qui sont différentes entre pays : la productivité
globale est la même dans chaque pays pour produire les différents biens. Par contre, ils estiment que
chaque pays possède des facteurs de production en quantités différentes si bien que le prix relatif
des facteurs n’est pas le même d’un pays à l’autre. Les techniques utilisées pour produire sont donc
différentes entre les pays, utilisant plus ou moins de capital, de travail non qualifié, de travail
qualifié…. Selon les néoclassiques, c’est la dotation factorielle de chaque pays qui explique sa
spécialisation : chaque pays doit se spécialiser dans la ou les productions lui permettant d’utiliser le
facteur abondant (donc bon marché) sur son territoire, en délaissant les productions nécessitant le
facteur rare (donc très coûteux). Ainsi, la France va se spécialiser dans l’aéronautique car elle
bénéficie d’une main d’œuvre très qualifiée et formée pour ce type d’activité : les entreprises du
secteur peuvent trouver facilement de la main d’œuvre sans avoir à l’attirer par des salaires
excessivement élevés. La Chine, elle, se spécialisera dans la production de produits nécessitant une
main d’œuvre abondante, peu qualifiée et peu coûteuse (assemblage de produits informatiques,
vêtements, textiles, jouets, etc.). Ainsi, comme dans l’analyse de Ricardo, il y aura une différence
de coûts comparatifs expliquant les spécialisations des pays dans telle ou telle production. Mais
cette différence de coûts comparatifs ne provient pas d’une différence de productivité globale entre
les deux pays mais d’une différence directe de coûts des facteurs de production nécessaires à la
production de différents types de biens et de services échangés. Cette spécialisation permet une
hausse de la production mondiale à quantité de facteurs inchangée. Et le commerce international qui
en résulte se passe comme si les pays échangeaient indirectement les facteurs de production qu’ils
possèdent en abondance contre les facteurs de production qui sont rares sur leur territoire.

Avec ces indicateurs, des économistes ont pu mettre évidence des avantages connus mais aussi
moins connus. Ainsi, beaucoup de pays émergents semblent avoir un avantage comparatif dans les
industries agroalimentaires comme l’Argentine et le Brésil mais aussi dans les industries chimiques
(Russie et Inde) et plastiques (Russie, Afrique du Sud, Inde). Les pays développés ont des
spécialisations dans le bois (Allemagne, Italie ou États-Unis) et l’industrie du papier (États-Unis),
ce qui est peu connu, parfois dans l’agroalimentaire comme les Pays-Bas (avec des entreprises
comme Unilever ou Heineken) mais aussi dans les machines et équipements (Allemagne, Italie,
Japon ou États-Unis), ce qui est, là, plus connu.
Quant à la Chine, ses points forts sont dans le textile et dans les machines et matériels électriques,
ce qui est sans doute lié à sa main d’œuvre abondante (provenant des campagnes pauvres) et peu
coûteuse.

Ces avantages comparatifs révélés ne sont pas uniquement liés à des avantages de coût. Il est connu
que les performances des entreprises allemandes à l’exportation sont liées aussi à la qualité ou aux
caractéristiques des produits vendus notamment concernant les « machines et équipements ».

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