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Le tube de venturi est un débitmètre placé sur une canalisation cylindrique de section S1, le
venturi comporte successivement un premier tube tronconique, le convergent, suivi d’un tube
cylindrique de section réduite S2 puis d’un deuxième tube tronconique assez long, le
divergent.
Le fluide circulant dans la conduite passe dans un convergent avant d’atteindre un col
de section inférieure à celle de la conduite ; la vitesse de l’écoulement augmente dans ce
convergent.
Description de l’appareil
Le venturi est placé sur le banc hydraulique pour son alimentation en eau.
1/ L’eau fournie, par le banc hydraulique, arrive dans le venturi par un tuyau branché à son
entrée (Voir figure 2). Un autre tuyau, branché après la vanne située à la sortie du venturi,
conduit l’eau vers le réservoir de mesure du banc hydraulique.
2/ Les prises de pression piézométriques percées le long du Venturi sont reliées à des tubes
manométriques verticaux montés sur un plan portant des règles graduées en millimètres.
3/ Ces tubes manométriques sont reliés entre eux à leurs extrémités supérieures par un
collecteur qui est équipé d’une valve à l’une de ses extrémités ; celle-ci permet de régler la
quantité d’air dans les tubes.
4/ Le Venturi, les tubes manométriques, le collecteur et les règles graduées sont montés
sur un support à pieds réglables ; cet ensemble constitue l’appareil.
Les nombreuses prises de pression percées sur le venturi d’étude ont pour but de
permettre une étude précise de la répartition des pressions le long du convergent et du
divergent du Venturi.
1. Partie théorique
En supposant que les pertes de charges le long du tube sont nulles :
2 2 2 2
𝑉1 𝑉2 𝑃1− 𝑃2 𝑉2 𝑉1
P1+ρ 2
= P2+ρ 2 ρ.𝑔
=( 2.𝑔
− 2.𝑔
)
V1.S1=V2.S2=Vn.Sn
𝑆2
V1.S1=V2.S2 V1= 𝑆1 . V2 et par la suite la relation précédente
𝑆2 2 𝑆2 2
2
Devient P1- P2=ρ.𝑉2 . (1 −
2
( ) 𝑆1
)
𝑃1− 𝑃2
ρ.𝑔
=
𝑉2
2.𝑔
. (1 − ( )
𝑆1
)
2.(𝑃1− 𝑃2) 1
Donc V2= ρ
.
𝑆2 2
1− ( ) 𝑆1
P1=Patm+ρ.g.h1 et P2=Patm+ρ.g.h2
1 2.𝑔.∆ℎ
Donc V2 devient V2= 2. 𝑔. ∆ℎ. = 𝑆2 2
1−( ) 𝑆2 2
𝑆1
1− ( )
𝑆1
2.𝑔.∆ℎ
Il en résulte alors : qv= V2.S2=
𝑆2 2
. 𝑆2
1− ( )
𝑆1
2.𝑔.∆ℎ 2.𝑔
qv= 1 2 1 2
donc qv = 1 2 1 2
. ∆ℎ donc qv =Kthéo. ∆ℎ
𝑆2
− 𝑆1 𝑆2
− 𝑆1
2.𝑔
Avec Kthéo=
1 2 1 2
𝑆2
− 𝑆1
Dans la pratique la valeur expérimentale du débit est inférieure à celle calculée par la
théorie, et cela est dû aux pertes de charge entre les deux points 1 et 2 qui n’ont pas
nécessairement la même vitesse, par la suite l’expression du débit devient :
Q = C x k x ℎ1 − ℎ2
Avec c est le coefficient du débit, qui est du aux frottements et aux coefficients
d’énergie cinétique. Ce coefficient est calculé expérimentalement par la
relation suivante :
1 𝑄
C= 𝑘
.
ℎ1−ℎ2
2. Procédure expérimentale
1 𝑄
On sait que 𝐶 = 𝑘 * ;
ℎ1−ℎ2
2/ Avant de commencer à prendre les mesures, On a tout d’abord effectué la mise à zéro des
manomètres ; en prenant soin de chasser les poches d’air en ouvrant la vanne d’alimentation
du banc hydraulique et la vanne de réglage de débit placée à la sortie de l’appareil. Pour cela
on a laissé circuler l’eau pendant quelques instants. Puis on a refermé peu à peu la vanne de
réglage de débit pour augmenter la pression dans la venturi.
3/ Pour travailler dans les conditions optimales, c’est à dire pour un débit d’eau maximum,
on doit avoir l’écart maximum entre les hauteurs piézométriques h1 et h2. Pour cela on a
fermé progressivement les deux vannes. On a mis d’abord l’appareil à niveau en agissant sur
les pieds réglables du support.
4/ Ensuite au moyen d’une pompe à vélo on comprime l’air dans le collecteur par la valve
placée à son extrémité pour amener le niveau d’eau dans les tubes manométriques à environ
200mm. Puis en équilibrant judicieusement l’ouverture successive de la vanne d’alimentation
du banc hydraulique et de la vanne de réglage du débit jusqu’à obtenir le débit maximum, ce
qui nous permet d’obtenir aussi h1 au maximum de l’échelle et h2 pratiquement au
minimum.
Travail demandé